Ce codex contient une reconstruction virtuelle d'un manuscrit composé des deux manuscrits F III 15e et N I 1: 3c. Suite à leur numérisation et description, il a été possible de démontrer que, vers 1500, N I 1: 3c constituait le premier fascicule de F III 15e. Ceci explique le titre De conflictu viciorum et virtutum au f. 1r de N I 1: 3c, qui trouve tout son sens s'il se réfère à l'ensemble du codex. Comme le prouvent les lacunes du texte au début et à la fin, N I 1: 3c faisait autrefois partie d'un autre codex. Le manuscrit entier parvint à Bâle au XVIème siècle; N I 1: 3c fut ensuite séparé avant 1643.
En ligne depuis: 17.03.2016
Outre ses psaumes gréco-latins, copiés sur le continent par des moines irlandais à l'époque carolingienne, le célèbre codex de Bâle contient une petite série de pièces de dévotion privée en latin, ajoutées par les moines. Le lieu exact de sa copie et ses pérégrinations successives ne sont pas connues, même si un lien avec l'abbaye de Saint-Gall et/ou celle de Bobbio est souvent avancé sur la base d'une note à l'interprétation disputée. Il apparaît vers 1628-1630 dans le catalogue de la famille Amerbach puis, vers 1672-1676, dans celui de Johannes Zwinger.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuscrit, rédigé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda, contient deux textes astronomiques : le premier se compose d'extraits de l'Aratus latinus et le second de l'Aratea de Germanicus avec des Scholia explicatives, des illustrations des 34 constellations et un dessin (aujourd'hui détaché) de l'ensemble du ciel constellé d'étoiles. L'Aratea, qui se réfère au poème didactique astronomique d'Aratos de Soles, fut utilisé pour l'enseignement du comput (calcul de la date de Pâques) dans l'école du monastère de Fulda, en tant que source essentielle pour les connaissances astronomiques de base.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le livre d'évangiles, rédigé dans une écriture livresque caroline soignée, provient probablement de l'abbaye de Marmoutier près de Tours. Il se distingue par la riche décoration des initiales et par les élégantes arcatures surmontant les tables des canons. Le manuscrit fut donné aux chartreux bâlois en 1439 par le doyen de Rheinfeld Antonius Rüstmann.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit contient l'Homéliaire de Paul Diacre pour la saison d'hiver. Il a été écrit et illustré aux IXe et Xe s. par plusieurs copistes de St-Gall. Il a appartenu à la Chartreuse de Bâle et, comme le B IV 26, lui fut offert par Pierre de la Trilline, évêque de Lodève, dans les environs de Montpellier (1430-1441), qui occupa plusieurs fonctions lors du Concile de Bâle.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le volume provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient la première partie des Collationes Patrum de Jean Cassien (360/365-432/435). En outre, s'y trouvent toutes sortes d'extraits sur la vie et les oeuvres de Cassien provenant de diverses sources ainsi qu'un écrit sur le style de vie dans le monastère du Mont-Cassin à l'époque de l'abbé Desiderius (1058-1087). Le manuscrit fut réalisé à Lorsch et constitue avec le B V 14 un ensemble. Il présente des ajouts et des traces d'usure jusqu'au XVème siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Comme le B V 13, avec lequel il constitue une unité, ce manuscrit fut produit à Lorsch au IXème siècle et rejoignit plus tard la chartreuse de Bâle. Il contient la seconde partie des Collationes Patrum de Jean Cassien (360/365-432/435), les dialogues de Cassien avec les Pères du désert. En comparaison avec le B V 13, il contient relativement peu de corrections ou d'annotations.
En ligne depuis: 26.09.2017
L'Interpretatio evangeliorum, attribuée à un Epiphanius Latinus, est une compilation d'extraits du commentaire sur les Evangiles de Fortunatianus d'Aquilée et d'un recueil de sermons d'un auteur italien de l'Antiquité tardive (portant peut-être le nom d'Epiphanius), composé entre le VIIe et le VIIIe siècle. Ce manuscrit de la chartreuse de Bâle ne contient, avec les chapitres 18-62, que la partie homilétique (sans introduction).
En ligne depuis: 14.12.2017
Les Etymologies d'Isidore de Séville réunissent une vue d'ensemble du savoir à la description de l'univers. Le manuscrit de Bâle montre au début une division du texte différente de la division habituelle. Au lieu d'une division en livres, les textes sur les sept arts libéraux sont introduits chacun par un titre. Le manuscrit, provenant de France, appartenait au monastère de Fulda jusqu'au XVIème siècle, lorsqu'il parvint à Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Il s'agit de l'un des manuscrits d'Isidore du monastère de Fulda qui a été sauvé; en effet, au XVIème siècle, avant la destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, il a rejoint Bâle. Il y servit probablement de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Rédigé à Fulda à la fin du IXème siècle, il conserve encore sa reliure carolingienne dans une couverture de parchemin. En plus des oeuvres d'Isidore, il contient le plus ancien catalogue de la bibliothèque de Fulda, lesdites recettes bâloises en ancien allemand ainsi qu'un cycle iconographique d'astronomie et de comput.
En ligne depuis: 22.06.2017
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIe s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. A Fulda, il fut composé par la réunion d'un manuscrit du Nord de l'Angleterre du VIIIe s. et d'un autre manuscrit d'origine continentale-insulaire, probablement écrit à Fulda dans le première moitié du IXe s. Le codex possède encore sa reliure carolingienne dans une couverture de parchemin. Pour autant que les textes qu'il contient soient édités de façon critique, le codex est un témoin textuel très important.
En ligne depuis: 13.12.2013
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Le codex se compose de plusieurs parties. Un manuscrit germano-anglosaxon de la seconde moitié du VIIIème siècle, contenant le deuxième livre des Synonyma d'Isidore, fut complété dans le premier tiers du IXème s., peut-être à Fulda, avec le premier livre de cette même œuvre d'Isidore. De plus, déjà très tôt, il fut relié avec une unité contenant l'Admonitio ad filium spiritualem du Pseudo-Basile et divers autres extraits, écrits probablement à Fulda vers l'an 800.
En ligne depuis: 19.03.2015
Manuscrit composite de Fulda contenant des textes concernant, pour la plupart, le thème de la pénitence et l'ascétisme. Il parvint au XVIème siècle à Bâle, en même temps qu'une série d'autres codices d'Isidore conservés à Fulda, probablement parce que l'un des textes qu'il contient est transmis sous le nom d'Isidore. Il échappa ainsi à la destruction de la bibliothèque de Fulda durant la guerre de Trente Ans. Les diverses parties et textes sont écrits en minuscule anglo-saxonne et en minuscule caroline et sont originaires de Fulda ainsi que de la région qui s'étend jusqu'à Mayence. La reliure, probablement encore d'époque carolingienne, a été considérablement modifiée à une époque ultérieure, surtout après que les plats ont été retirés. C'est apparemment à Bâle que le premier fascicule, de format plus petit, qui contenait le Paenitentiale Theodori a été enlevé. Il porte aujourd'hui la cote N I 1: 3c.
En ligne depuis: 17.03.2016
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé à Fulda dans le premier tiers du IXème s. et conserve encore sa reliure carolingienne en cuir marron sur ais en bois à décors géométriques.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le plus ancien manuscrit des commentaires de Sedulius Scotus sur les textes introductifs communs des évangiles. Il semble qu'il parvint à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. L'œuvre brève, transmise dans une poignée de manuscrits, attend toujours une édition critique.
En ligne depuis: 29.03.2019
Fragments à contenu hagiographique d'un manuscrit carolingien provenant de Fulda, qui furent visiblement utilisés comme renforcement pour une reliure dans le dernier quart du XVIème siècle dans la région de Bâle.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le fascicule contient le Paenitentiale Theodori, désigné, dans ce témoin textuel, sous le nom de 'Canones Basilienses', écrit par deux mains de Fulda en minuscule anglo-saxonne dans le premier quart du IXème siècle. Vers 1500 le fascicule constituait une partie du manuscrit portant actuellement la cote F III 15e. Ceci explique le titre de conflictu viciorum et virtutum au f. 1r qui ne correspond pas au contenu. Mais comme on peut le déduire des lacunes du texte au début et à la fin, le fascicule N I 1: 3c faisait autrefois partie d'un autre codex.
En ligne depuis: 17.03.2016
Les textes sur lesquels se fonde le rouleau de Bâle ont été rédigés à la demande de Charlemagne en Terre Sainte. La copie, de peu postérieure, pourrait avoir été faite dans la région du Haut-Rhin et en constitue l'unique témoin. En plus du contenu textuel, la forme originale du rouleau a également été transmise. Dans sa vaste enquête de 2011, Michael McCormick suppose qu'il a servi administrativement à la cour de Louis le Pieux ou de Louis le Germanique. On ne sait pas exactement comment les fragments sont parvenus à la Bibliothèque universitaire de Bâle. Au cours du deuxième tiers du XIXe siècle, le bibliothécaire Franz Dorotheus Gerlach les sépare de la couverture d'un volume non identifié.
En ligne depuis: 14.12.2017
Deux bifeuillets isolés avec divers extraits du médecin grec Oribasius Latinus (IVe siècle). Les fragments appartenaient probablement à l'origine à un même codex du monastère de Lorsch. Ils datent du début du IXe siècle et furent utilisés au XVIe siècle comme reliure à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Fragments à contenu hagiographique d'un mansucrit carolingien originaire de Fulda.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragment d'un manuscrit de Salvianus qui, selon toute probabilité, parvint à Bâle au début du XVIème siècle pour être utilisé en 1628 comme modèle pour l'impression de Johannes Sichardus dans l'atelier de Henricus Petrus. Il a été réalisé dans le premier quart du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, il fut utilisé à Bâle comme renforcement pour une reliure.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragment d'un manuscrit des arpenteurs qui de toute évidence parvint de Fulda à Bâle au début du XVIème siècle, où il servit de modèle, en 1628, à Johannes Sichardus pour l'impression dans l'atelier de Henricus Petrus. Déjà Poggio Bracciolini a dû le consulter en 1417 à Fulda. Il a été réalisé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, à Bâle, les fragments ont servi à renforcer la reliure d'un ouvrage. La publication du fragment par Martin Steinmann en 1992 a permis de réfuter l'hypothèse, encore répandue à une époque récente, que le ms. Roma, Biblioteca Apostolica Vaticana Pal. lat. 1564 aurait servi de modèle à Sichardus.
En ligne depuis: 08.10.2015
Il s'agit de deux feuillets, arrachés d'une reliure, issus d'un manuscrit écrit dans une minuscule rhétique avec la barre transversale du T arrondie, ce qui est une caractéristique de cette écriture. Le manuscrit pourrait dater du VIII/IXème siècle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le “manuscrit-jumeau” du Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne, a été créé à Fulda. On ne sait ni quand ni comment le manuscrit mathématique est parvenu à Bâle. Il semble avoir quitté Fulda au plus tard au 10e siècle comme le suggèrent les mains du texte ajouté.
En ligne depuis: 29.03.2019
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
Manuscrit réalisé à Fleury avec une magnifique décoration sur la première page, constituée de deux grandes initiales à entrelacs qui représentent une catégorie particulière de l'art ornemental insulaire. A côté d'œuvres mineures, ce recueil contient le poème épique De bello civili (ou Pharsale) de Lucain (milieu du Ie siècle) et une version de la Tragédie d'Oreste du poète africain Dracontius (Ve siècle). Il s'agit du plus ancien témoin de ce dernier texte. Le début de la copie de Lucain est richement pourvu de scolies lesquelles, en raison du Cod. 370 qui ne contient que des scolies, sont connues comme les Commenta Bernensia.
En ligne depuis: 29.03.2019
Manuscrit provenant de Bretagne, contenant les textes des quatre Evangiles ainsi que le prologue et un index des chapitres de Marc, Luc et Jean. La décoration se compose de 12 pages de tables des canons, de représentations des quatre évangélistes en habit sacerdotal ainsi que d'initiales au début de chaque chapitre et des Evangiles. La riche ornementation à entrelacs dénote une influence insulaire.
En ligne depuis: 23.09.2014
Magnifique édition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide), offerte en cadeau par le lévite Berno au monastère bénédictin de Saint-Martin de Tours (annotation et invective contre les voleurs au f. 1v). Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires (scholies) de l'Antiquité tardive de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 165 n'offre cependant pas les authentiques Scholia Bernensia comme les Cod. 167 et Cod. 172, mais un recueil de divers scholiastes manifestement réalisé à Tours, d‘où leur nom de Scholia Turonensia.
En ligne depuis: 17.12.2015
Edition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide) en lien avec Auxerre. Le manuscrit contient au début de nombreux paratextes sur Virgile, tels que les Vies, les Argumenta etc.; à partir du f. 6v la colonne intérieure est réservée au texte de Virgile et la colonne extérieure aux scholies. Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires de l'Antiquité tardive (scholies) de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 167 offre les authentiques Scholia Bernensia, mais seulement la colonne de gauche, non celle de droite, du Cod. 172 ; la question est disputée de savoir s'il a été copié à partir de ce dernier.
En ligne depuis: 17.12.2015
Edition complète des oeuvres de Virgile, provenant de Fleury. Le manuscrit ne contient que les Bucoliques, les Géorgiques ainsi que les cinq premiers livres de l'Enéide, la seconde partie, avec les livres VI à XII se trouve aujourd'hui à Paris (Bibliothèque Nationale, lat. 7929). Il contient au début ladite Vie de Donat (Vita Donatiana) et divers textes un peu plus tardifs. Elle a été soigneusement réalisée au point de vue calligraphique et la colonne centrale est entourée, à gauche et à droite, de colonnes réservées aux scholies. Le Cod. 172 est le principal témoin des scholies (=commentaire) de Servius et de Donat, qui sont transmises, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient l'œuvre hagiographique complète de Grégoire de Tours, consistant en 8 livres de descriptions des vies des saints. Il est très proche d'un autographe de Grégoire (classe 1a) et a été rédigé au IXème siècle dans l'entourage du scriptorium de Reims. Dans le codex, deux feuillets d'un Evangile de Saint Jean en écriture mérovingienne et une Vita de Paul de Thèbes ont été reliés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le Cod. 207, probablement réalisé à Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire), est un des rares manuscrits, et de loin le plus riche, représentant d'une orientation stylistique qui a pris naissance vers la fin du VIIIème siècle à Fleury. Avec sa décoration extrêmement riche et d'une grande qualité artistique, composée de 3 pages enluminées et de quasiment 140 initiales, il constitue un témoin exceptionnel du développement créatif que les éléments stylistiques insulaires ont connu dans les centres culturels continentaux de premier plan. Le manuscrit composé de 197 pages conservées à Berne et de 24 pages à Paris (BNF, lat. 7520) est le plus ancien manuscrit grammatical de Fleury; il contient un corpus du haut Moyen Âge de grammairiens romains de l'Antiquité et du haut Moyen Âge: Bède, Donat, Maximus Victorinus, Julianus Toletanus, Servius Honoratus, Asper minor, Sergius, Petrus Pisanus, Isidore ainsi que de nombreux autres traités et extraits anonymes.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit se compose de deux parties déjà réunies au IXe siècle. La première partie écrite à Mayence (ff. 1-110) contient le second livre des Institutiones de Cassiodore dédié au savoir profane dans une version interpolée transmise dans plusieurs manuscrits dès le IXe siècle, qui complète les explications de Cassiodore sur la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie par des extraits de Quintilien, Boèce, Augustin et autres. La deuxième partie, copiée à Mayence ou à Saint-Amand (ff. 111-126), contient les carmina figurata de Publilius Optatianus Porfirius, ainsi que ceux du début du règne de Charlemagne. Une note manuscrite de Jacques Bongars indique que ce manuscrit – comme beaucoup d'autres – lui est parvenu de la bibliothèque capitulaire de la Cathédrale de Strasbourg.
En ligne depuis: 13.06.2019
Extraordinaire compilation de différents textes d'Isidore portant sur des thèmes profanes (Etymologiae, De natura rerum) ou ecclésiastiques (Prooemia biblica, De ortu et obitu partum, Allegoriae), ainsi que des extraits sur la langue latine. Ce manuscrit contient trois tableaux de parenté en pleine page et des figures astronomiques et géométriques. Copié à l'origine dans le scriptorium de l'évêque Théodulfe d'Orléans, probablement à Saint-Mesmin-de-Micy, ce volume s'est trouvé assez rapidement conservé à Strasbourg, comme l'attestent de nombreuses Formulae iuris, ainsi qu'un glossaire d'herbes et des incantations. Le volume arriva à Berne en 1632 par le legs de Jacques Bongars ; ses feuilles de garde originales, du début du VIIIe siècle (Bern Burgerbibliothek, Cod. A 91.8), furent détachées vers 1870.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit du IXe siècle, consacré aux Artes, se compose de deux parties, dont la première a été écrite à Fulda, aux alentours du second quart du IXe siècle. Elle contient le second livre des Institutiones de Cassiodore, consacré au savoir du monde séculier, dans une version interpolée transmise par plusieurs manuscrits à partir du IXe siècle, qui contient les exposés de Cassiodore sur la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie, complétés par des extraits de Quintilien, Boèce, Augustin et d'autres. La deuxième partie est de peu plus ancienne ou contemporaine et a été écrite durant le premier tiers du IXe siècle, dans la France occidentale. Elle contient la Dialectica d'Alcuin et des extraits de l'Audax Grammaticus. Les deux parties étaient déjà réunies au IXe siècle et se trouvaient en France.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit se compose de deux parties, dont la première, d'époque carolingienne (foll. 1–12) avec ses textes d‘origine (foll. 1v–11v) laisse entrevoir une rencontre entre Einhard et Loup de Ferrières à Seligenstadt en juin 836. Loup y reçut le livre d'arithmétique (Calculus) de Victorius d'Aquitaine avec, en appendice, un modèle d'alphabet en lettres majuscules, celui-ci aujourd'hui largement connu. Vers l'an mil des textes d'Abbo de Fleury sur le calcul de la date de Pâques (Computus) furent ajoutés dans son monastère d'origine sur la Loire (foll. 12–28) ainsi qu'un tableau d‘abaque (fol. 1r). L'ensemble réunit des repères majeurs pour les travaux scientifiques d'Abbo et constitue une pendant légèrement différent du Floriacensis, Berlin, Staatsbibl., Phill. 1833, contemporain.
En ligne depuis: 19.03.2015
Cette compilation de différents textes légaux, connue sous le nom de Breviarium Alarici, provient probablement de la région du Haut-Rhin ; elle est précédée par deux extraits des Etymologiae d'Isidore qui se rapportent aussi aux lois, ainsi que par deux tableaux de parenté. A la fin se trouve un glossaire latin-hébreu-grec. Il s'agit d'un manuscrit exceptionnellement coloré qui donne l'impression d'être antique ; il possède un splendide frontispice et il servit de modèle pour l'édition de Johannes Sichard du Breviarium Alarici (qu'il considérait être le Codex Theodosianus), publiée par Heinrich Petri à Bâle en 1528. Le volume parvint à Berne en 1632 avec le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit de Prudence, richement illustré et réalisé vers 900 dans la région du Lac de Constance, compte parmi les chefs-d'œuvre de la miniature carolingienne. Il contient les sept poèmes publiés par Prudence en 405 ainsi que huit œuvres ajoutées plus tard. Le codex fut donné par l'évêque Erchenbald de Strasbourg (965-991) à l'église épiscopale de Strasbourg et entre plus tard en possession de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 07.10.2013
Manuscrit contenant une version très intéressante, entièrement rédigée et corrigée, des trois livres des Sententiae d'Isidore de Séville. La disposition du texte diffère fondamentalement par rapport à la tradition principale et contient de nombreux changements et ajouts. Le codex a été écrit à l'Abbaye de Saint-Mesmin de Micy, comme on peut le déduire d'après les marques de propriété (ex libris) écrites le long de l'espace réservé au texte dans chaque fascicule. Au milieu figure un binion, ajouté dans un second temps et provenant d'un autre manuscrit (XIème s.), qui contient entre autres des parties des Sermones de Fulbert de Chartres.
En ligne depuis: 23.06.2016
Le Physiologus est une collection, datant des débuts du christianisme, de descriptions naturalistes et allégoriques qui ont inspiré les bestiaires médiévaux. Le Cod. 318 de Berne fut réalisé dans l'école de Reims et contient en plus du Physiologus (fol. 7r-22v), la vie de saint Siméon (fol. 1r-5r), ladite Chronique de Fredegaire (fol. 23r-125r) et une péricope de l'Evangile de Matthieu avec une traduction latine d'Ephrem le Syrien (fol. 125v-130r). Le manuscrit appartint entre autres aux humanistes Pierre Daniel et Jacques Bongars, dont la bibliothèque parvint à Berne en 1632.
En ligne depuis: 04.07.2012
Le manuscrit fait partie d'un volume composite de l'époque carolingienne, dont les éléments conservés se trouvent aujourd'hui à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 330, 347, 357), à la Bibliothèque Nationale de Paris (Ms. Lat. 7665) et à l'Universitätsbibliothek de Leyde (Voss. Lat. Q 30). Le Cod. 330 contient la partie finale du volume avec les oeuvres sur l'orthographie de Cassiodore, Alcuin-Bède, Caper, Terentius Scaurus, Agroetius ainsi que d'autres textes divers.
En ligne depuis: 25.06.2015
Florus de Lyon († ca 860) s'était fait une spécialité de compiler des commentaires patristiques sur les épîtres de saint Paul. Ce manuscrit copié fin IXe – début Xe siècle en France, peut-être à Auxerre, est entièrement consacré aux compilations de Jérôme et de Grégoire le Grand. Ces deux compilations sont actuellement inédites, mais les deux autres témoins connus ont été numérisés : Paris, BnF, lat. 1764 ff. 28r–97v et Paris, BnF, n.a.l. 1460 ff. 82r–169v.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit fait partie d'un volume composite de l'époque carolingienne, dont les éléments conservés se trouvent aujourd'hui à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 330, 347, 357), à la Bibliothèque Nationale de Paris (Ms. Lat. 7665) et à l'Universitätsbibliothek de Leyde (Voss. Lat. Q 30). Le Cod. 347 contient le début du volume avec des extraits de textes à caractère astronomique et des diagrammes de Macrobe et Pline, ainsi que le début de Nonius Marcellus.
En ligne depuis: 25.06.2015
L'Evangéliaire de Fleury contient les textes des quatre Evangiles précédés chacun de deux index des chapitres. Au début a été relié un quaternion avec des lettres de Jérôme au pape Damase et de Eusèbe à Cyprien. La décoration se compose de 15 tables des canons et de représentations de la main de Dieu avec les symboles des évangélistes.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit fait partie d'un volume composite de l'époque carolingienne, dont les éléments conservés se trouvent aujourd'hui à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 330, 347, 357), à la Bibliothèque Nationale de Paris (Ms. Lat. 7665) et à l'Universitätsbibliothek de Leyde (Voss. Lat. Q 30). Le Cod. 357 contient aux ff. 1–32 l'avant-dernière partie du volume avec différents glossaires et extraits de Salluste; les ff. 33–41 (la suite du Cod. 347) contiennent le reste de Nonius Marcellus, le plus ancien témoin textuel du Satyricon de Pétrone ainsi qu'un fragment d'un poème sur les poids et mesures.
En ligne depuis: 25.06.2015
Il s'agit de l'un des plus anciens et fameux manuscrits contenant l'oeuvre deValère Maxime, dont l'importance réside dans sa mise au point par Loup de Ferrières. Loup écrivit de sa propre main les Exempla et la notice dans les anciens “folios de garde” (f. II-III), collationna plusieurs fois le texte principal et intégra des éléments de la tradition parallèle de Julius Paris (adbreviator deValère Maxime), y compris son texte d'accompagnement (Gaius Titius Probus: De praenominibus; f. 158va-159r). En élaborant la nouvelle description du codex, on a découvert sur la dernière page un texte de type épistolaire ou documentaire jusqu'ici méconnu (f. 159v).
En ligne depuis: 23.06.2016
Ce manuscrit, probablement produit à Reims, consiste en deux parties qui contiennent uniquement les scolies sur Lucain, mais pas le texte lui-même. La première partie (jusqu'au f. 125v) comprend les scolies connues comme les Commenta Bernensia, lesquelles sont préservées exclusivement dans ce manuscrit. Le texte est parsemé de 21 schémas simples en couleurs, de représentations géographiques, ainsi que de plans de villes et de batailles. La deuxième partie, malheureusement incomplète, contient une collection de gloses non illustrées (Adnotationes) des livres 1 à 4, ainsi que 9 à 10 (début). Comme l'indique le contenu, le projet original de fondre les Commenta et les Adnotationes en un seul texte semble avoir été abandonné au milieu du premier livre des Commenta, et les Adnotationes ont été copiées séparément dans le dernier tiers du manuscrit (à partir du f. 125v).
En ligne depuis: 29.03.2019
Témoin textuel de la Rhetorica ad Herennium, attribuée par erreur à Cicéron, copié dans la région de la Loire. Le manuscrit avait attiré l'attention dès le XIXe siècle grâce à un petit catalogue de bibliothèque du XIe/XIIe siècle qui se rapporte vraisemblablement à l'abbaye Saint-Mesmin de Micy. L'origine supposée du manuscrit à Fleury, avancée par de nombreux auteurs précédents, est incertaine et a été rejetée à plusieurs reprises ces derniers temps. Le volume parvint en 1632 à Berne par le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 08.10.2020
Fragment d'un manuscrit réalisé à Fulda, peut-être durant le second quart du IXe siècle, contenant des extraits de Cetius Faventinus (fin du IIIe/début du IVe siècle?) du De Architectura de Vitruve. Il n'est pas possible d'établir à quelle époque le codex a quitté Fulda. Deux catalogues de la bibliothèque de Fulda du début et du milieu du XVIe siècle mentionnent encore un manuscrit de Faventius.
En ligne depuis: 23.09.2014
Feuillet simple d'une bible carolingienne, utilisé par la suite comme reliure. Lieu de réalisation inconnu (probablement dans le sud de l'Allemagne), tout comme la provenance et les circonstances de l'arrivée de ce fragment à la Bibliothèque de Berne.
En ligne depuis: 02.07.2020
Feuillet simple du manuscrit des Moralia in Hiob de Grégoire le Grand, peut-être copié en Italie du Nord, puis utilisé comme reliure. La provenance et les circonstances de l'acquisition du manuscrit sont inconnues.
En ligne depuis: 02.07.2020
Feuillet simple d'un manuscrit des Homiliae in Ezechielem de Grégoire le Grand, probablement copié en Alsace (Murbach ?). Le fragment arriva avant 1674 d'une provenance inconnue à la Stadtbibliothek de Berne, où il fut probablement détaché de son volume-hôte (MUE Klein p 92) au cours des années 30 du siècle dernier.
En ligne depuis: 02.07.2020
Feuillet simple d'une bible peut-être produite à l'est de la France, utilisé par la suite comme reliure d'une édition de Strasbourg de 1561. Le fragment est arrivé avant 1674 d'une provenance inconnue à la Stadtbibliothek de Berne où, en octobre 1934, il fut détaché de son volume-hôte (MUE Klein f 217).
En ligne depuis: 02.07.2020
Fragments (1 bifolio, 1 folio) d'un manuscrit des Recognitiones de Clément de Rome, provenant probablement d'Allemagne, qui furent utilisés vers 1495 par le relieur du couvent dominicain bernois Johannes Vatter comme feuilles de garde d'une édition imprimée à Bâle. Après la sécularisation du couvent en 1528, le volume où ils étaient insérés (MUE Inc. I.88) parvint dans des circonstances inconnues dans la bibliothèque bernoise. En février 1935, ils furent détachés par le bibliothécaire Hans Bloesch.
En ligne depuis: 02.07.2020
Restes d'une bible d'Alcuin provenant du couvent dominicain de Berne ; vers 1495 ils furent utilisés par le relieur Johannes Vatter comme pages de garde pour divers incunables, aujourd'hui à Berne et à Soleure. Après la sécularisation du couvent en 1528, le volume qui les contenait (MUE Inc I 85) entra en possession de Eberhard Rümlang (ca. 1500-1551) et Wolfgang Musculus (= Müslin, 1497-1563), qui l'offrit en 1556 à la Bibliothèque de Berne. Vers 1945 les fragments ont été retirés des volumes par Johannes Lindt. Réunification virtuelle des fragments : [sine loco], codices restituti, Cod. 5 (Biblia latina).
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un manuscrit des Institutiones grammaticae de Priscien, provenant probablement d'Allemagne du Sud, dont 10 autres feuillets se trouvent dans le ms lat. 10403, f. 6-15 de la Bibliothèque nationale à Paris. Les quatre feuillets isolés, insérés dans un livre imprimé ayant appartenu à Jacques Bongars, parvinrent à Berne en 1632, où ils furent détachés au XXe siècle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Restes d'une bible d'Alcuin provenant du couvent dominicain de Berne ; vers 1495 ils furent utilisés par le relieur Johannes Vatter comme pages de garde pour divers incunables aujourd'hui à Berne et à Soleure. Après la sécularisation du couvent en 1528, ces volumes (MUE Inc. III. 15, vol. 3-4 ; la bandelette du cod. 756.70e provient du MUE Inc. I.6) parvinrent en 1534 en possession de la bibliothèque de Berne, peut-être à travers le legs libraire du banneret Jürg Schöni. Vers 1945 les fragments ont été retirés des volumes par Johannes Lindt. Réunification virtuelle des fragments : [sine loco], codices restituti, Cod. 5 (Biblia latina).
En ligne depuis: 12.12.2019
Le fragment composé d'un folio contient un extrait d'un missel avec des neumes lequel, sur la base du contenu – la fête de saint Arbogast –, a probablement été réalisé dans la région de Strasbourg. Il fut réutilisé vers 1650, vraisemblablement à Berne comme jaquette de protection d'un cahier d'école de Niclaus Frisching (BBB Mss.h.h. XXIV.183), d'où il a été détaché en 1944.
En ligne depuis: 02.07.2020
Bifolio d'un manuscrit avec le commentaire sur l'évangile de Matthieu de Raban Maur, réalisé dans la région de la Loire et copié en grande partie avec des notes tironiennes. Si la provenance pourrait suggérer qu'il appartenait à la Bongarsiana, le fragment a apparemment été acheté par la Stadtbibliothek de Berne en 1937 seulement avec la collection de la famille von Mülinen et a été découvert en décembre 1954 dans un volume de la bibliothèque familiale.
En ligne depuis: 02.07.2020
Cahier de 8 folios qui trouve probablement son origine dans le cercle de Jean Scot Erigène (Reims-Laon-Soissons). Après un fragment des Retractationes d'Augustin se trouvent des textes jusqu'ici inconnus sur l'exégèse évangélique. Un folio (f. 5), plus ancien de quelques décennies, provenant peut-être du modèle original et contenant un texte par ailleurs inconnu sur les vices et les vertus, est inséré dans ce cahier. Le fragment arriva à Berne en 1632 avec le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 13.06.2019
Huit feuillets d'un manuscrit de grand format qui ont été depuis longtemps associés à Théodulf d'Orléans. Il s'agit en fait d'un cahier issu du recueil d'exégèse biblique de Théodulf qu'on pensait perdu, et dont les parties restantes se trouvent dans le ms. Paris, BnF, lat. 15679. Ce cahier, aujourd'hui relié, inclut la conclusion du commentaire aux psaumes et le début d'un commentaire sur les Proverbia Salomonis. Grâce à une note de possession partiellement effacée, on peut démontrer qu'il appartenait à l'abbaye de Saint-Mesmin de Micy. Le fragment est arrivé à Berne en 1632 avec le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 13.06.2019
Recueil composé de quatre parties très différentes qui arriva probablement à Berne en 1632 avec les biens de Jacques Bongars ; les parties B et C proviennent du Collège de Navarre à Paris. Tous les fragments sont enluminés au moins en partie. On trouve des parties connexes de tous ces fragments, soit pour A : Paris, BN lat. 7709, ff. 1-4 ; pour B : Paris, BN lat. 17566, ff. 1-40 ; pour C : Paris, BN lat. 17092, ff. 1-85 et pour D : Leyde, UB, Voss. Q 2 IX (f. 60).
En ligne depuis: 10.10.2019
Recueil composé de deux parties différentes qui arriva probablement à Berne en 1632 avec les biens de Jacques Bongars. La partie A provient d'un vaste recueil de vies de saints pour la liturgie de Fleury, dont beaucoup sont conservées à la Biblioteca Vaticana : Reg. lat. 274, ff. 95-102 ; Reg. lat. 318, ff. 1-79, 80-146, 147-258 ; Reg. lat. 585, ff. 13-27 ; Reg. lat. 711.II, ff. 11-18 ; 67-76. La partie B contient des fragments d'écrits grammaticaux d'Isidore et fut probablement copié à l'est de la France.
En ligne depuis: 10.10.2019
Unique témoin de quelques lettres de Salvien de Marseille, dont le complément est conservé à Paris, BN lat. 2174, ff. 113-115. Le fragment, non enluminé, arriva probablement à Berne en 1632 avec les biens de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 10.10.2019
Deux bifeuillets provenant d'un manuscrit d'Isidore probablement réalisé dans la région de la Loire. Le fragment contient entre autres une rose des vents soigneusement dessinée et, à la fin, des textes astronomiques, qui sont connus dans le contexte de l'Aratea comme les « Scholia Bernensia ». Ils sont arrivés à Berne en 1632 probablement avec la collection de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 10.10.2019
Restes d'une bible d'Alcuin provenant du couvent dominicain de Berne qui furent utilisés vers 1495 par le relieur Johannes Vatter comme pages de garde pour divers incunables, aujourd'hui à Berne et à Soleure. Après la sécularisation du couvent en 1528, ce volume (MUE Inc. I.20) parvint en possession de la bibliothèque de Berne, peut-être à travers le legs libraire du banneret Jürg Schöni en 1534. Réunification virtuelle des fragments : [sine loco], codices restituti, cod. 5 (Biblia latina).
En ligne depuis: 12.12.2019
La réforme carolingienne avait répondu à la volonté d'uniformisation religieuse en proposant une règle unique pour les moines, la Concordia regularum de Benoît d'Aniane. Dans ce sillage, le tournant du VIIIe et du IXe siècle cherche à distinguer l'état monastique de l'état canonial. Louis le Pieux fait ainsi publier en 816 le résultat du Concile d'Aix ; les Institutions canoniques présentent dans leur première partie les préceptes des Pères et les conciles antérieurs, la seconde expose les décisions du concile. La rédaction de cet ouvrage a longtemps été attribuée à Amalaire de Metz, élève d'Alcuin et conseiller de Charlemagne ; il faut toutefois chercher un autre auteur à cet ensemble de 118 chapitres, parfois laborieux, Benoît d'Aniane y aurait contribué. Copié dans une belle écriture caroline quelques années seulement après la publication de ce texte (première moitié du IXe siècle), le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer a appartenu à l'abbaye bénédictine de Saint-Jacques de Mayence. Un dessin à pleine page représentant la crucifixion a été ajouté au XIIe ou au XIIIe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
Manuscrit carolingien, antérieur à 850, le CB 84 a été copié dans le célèbre monastère de Fulda. Il est le seul témoin connu de la version latine d'un texte attribué, faussement, à Hippocrate. Le traité « De victus ratione » pose les fondements de la diététique en insistant sur l'antagonisme, au sein même du corps humain, entre les deux éléments: le feu et l'eau. De nombreux savants et médecins s'en sont inspirés au cours de l'histoire.
En ligne depuis: 31.07.2007
L'historien juif Flavius Josèphe compose en grec ses « Antiquités judaïques » au Ier siècle après J.-C. Le CB 98 en offre la traduction latine dans une très belle écriture précaroline, exécutée à l'abbaye bénédictine San Silvestro di Nonantola (province de Modène). (Le CB 99, du même auteur, provient également de la même abbaye.)
En ligne depuis: 20.12.2007
Le De bello Judaico de l'historien juif Flavius Josèphe du Ier siècle après J.-C. relate en sept livres le dernier soulèvement de la Judée et la prise de Jérusalem par Titus. Le CB 99 du même auteur que le CB 98 provient, aussi de l'abbaye San Silvestro de Nonantola, mais il a probablement été écrit plus tardivement et par des copistes différents.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit juridique, probablement incomplet, contenant une importante collection de textes, parmi lesquels quatre lois: Salica, Ribuaria, Alamannorum, Baiuvariorum, un court recueil fagmentaire de capitulaires de Charlemagne, des extraits du De legibus et des Sententiae d'Isidore de Séville, du Codex Theodosianum et de la Règle de Saint Benoît. Dans le texte de la Lex Baiuvariorum sont insérées des notions juridiques en ancien allemand. En 1789, le codex entra en possession du comte Johann-Christian Solms résident dans le château de Klitschdorf près de Bunzlau (Silésie) – ses armoiries figurent au f. 1r – et, pour cette raison, fut aussi appelé dans la bibliographie « Codex Klitschdorf » ou « Codex Solmsianus ». En 1960 il fut acquis par Martin Bodmer auprès de l'antiquaire H. P. Kraus à New York.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce grand manuscrit incomplet, de format in-folio, contient la partie estivale et le Commune sanctorum de l'homiliaire de Paul Diacre. Il fut écrit par différentes mains dans une minuscule caroline du IXe siècle et contient des initiales ornées avec des entrelacs à l'encre rouge, qui témoignent d'une influence irlandaise, ainsi que quelques élégants incipit en lettres capitales. Le manuscrit provient probablement de Reichenau, mais avec certitude de la région du lac de Constance. Il appartenait à la collection Philipps, plus tard Chester Beatty, et fut acheté en 1968 par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 23.06.2014
Cet émouvant petit manuscrit d'origine française (Nord-Est), exécuté au IXe siècle dans la région de Paris-Reims, se remarque par son écriture fine et ses titres rubriqués en capitales rustiques. Dans différents passages, on distingue plusieurs modifications faites d'une écriture soignée du XIIe siècle, notamment aux ff. 32-32v, de même que des additions de quelques mots (corrections ?) aux ff. 52v-53.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuscrit contient le commentaire sur les 70 premiers Psaumes d'Adelpertus et, dans la partie finale, un choix de dictons des Pères de l'Eglise. Il fut rédigé à la fin du VIIIe s. probablement en Italie du Nord, en minuscule pré-caroline. Les deux feuillets manquants à la fin sont conservés dans un recueil de fragments d'Einsiedeln 370, IV, Bl. 18-19.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit se compose de deux parties et contient divers textes de caractère ascétique. La première partie (1-24) est écrite, par diverses mains peu exercées, en minuscules avec des influences rhétiques, datables du VIII/IXe s., dans un scriptorium qui pourrait être localisé en Italie septentrionale ou en Suisse. La seconde partie (25-140) est datée du second tiers du IXe s.
En ligne depuis: 23.04.2013
Manuscrit composite écrit au IX/Xe et au XIVe s. vraisemblablement à Einsiedeln ou au sud est de l'Allemagne. Il contient entre autres des gloses sur les Evangiles, les Annales Heremi de la naissance du Christ jusqu'en 940, divers traités d'astronomie parmi lesquels la Sphaera de Jean de Sacrobosco et le Computus de Helpericus d'Auxerre.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit se compose de deux parties, réunies au plus tard au XIVe s., comme le confirme la datation de la reliure. La première partie (1-85) contient le commentaire sur la Genèse d'Alcuin et date du second tiers du IXe s. Quelques chercheurs localisent le manuscrit dans l'Ouest de l'Allemagne, d'autres en Rhétie. La seconde partie (87-191) contient les Partitiones du grammairien Priscien et fut copiée à Einsiedeln, dans la seconde moitié du Xe s. Sur la dernière page fut recopiée une lettre, envoyée en 1288 par Heinrich II von Güttingen, abbé d'Einsiedeln (1280 jusqu'à 1299) au vice-chapelain de l'église paroissiale de Saint-Pierre-et-Paul sur l'île d'Ufenau.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le manuscrit contient le commentaire sur l'Evangile de Matthieu par Jérôme et fut écrit dans une minuscule caroline par le scribe Subo, qui signe à la fin du texte (p. 267) ainsi que sur la dernière page (p. 268), aujourd'hui collée avec la reliure pour former la garde arrière. Le style des initiales renvoie à l'aire rhétique, tandis que le nom du scribe Subo est attesté au monastère de Disentis. Le manuscrit se trouvait au moins depuis le XVIIème siècle à Einsiedeln, comme l'atteste l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
La première partie du manuscrit (p. 2-261) contient un commentaire sur Matthieu par Jérôme et un sermon attribué à Isidore de Séville (p. 261-262), tandis que la seconde partie contient (S. 263-378) une copie de l'Expositio quattuor evangeliorum du Pseudo-Jérôme. Différents copistes ont rédigé le manuscrit dans une minuscule pré-carolingienne qui pourrait présenter des caractéristiques de l'écriture rhétique. L'influence de l'écriture rhétique se manifeste en revanche clairement dans quelques initiales (voir p. 2, 5 ou 65).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit contient les Moralia in Job de Grégoire le Grand. Il est attribué à la région de Disentis et daté du premier tiers du IXème siècle sur la base des ressemblances de l'écriture – une minuscule caroline- avec celle du manuscrit d'Einsiedeln 126, écrit par le scribe Subo de Disentis. Il se trouve à Einsiedeln assurément depuis le XVIIème siècle, comme l'atteste l'ex-libris à la p. 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit contient les homélies de Grégoire le Grand sur le Prophète Ezéchiel et a été écrit par plusieurs mains, dans une minuscule, en général assez proche de la minuscule rhétique. De ce fait, le manuscrit a été attribué par quelques chercheurs à un scriptorium suisse ou rhétique. Une partie des pages 204 à 206 et toute la page 214 sont écrites en onciale. Le manuscrit contient de nombreuses initiales décorées d'éléments géométriques et végétaux, dont le style est proche du Sacramentaire de Remedius (Cod. Sang. 348). Les maniculae de Heinrich von Ligerz confirment la présence du manuscrit à Einsiedeln déjà au XIVe s.
En ligne depuis: 23.04.2013
Manuscrit copié à différentes époques, contenant des œuvres d'Isidore, d'Hucbald et de Bernoldus ainsi que l'Evangile de Nicodème.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit composé de deux parties contient différents textes grammaticaux. Les deux parties ont probablement été réunies au XIVe s. à l'occasion d'une nouvelle reliure et le manuscrit se trouve depuis lors dans la Bibliothèque de l'Abbaye d'Einsiedeln. La première partie (2-110) fut probablement copiée à Reichenau dans le troisième tiers du IXe s. La seconde partie (111-215) est plus ancienne et a peut-être été copiée à Reims au VIII/IXe s. Certains chercheurs (Bruckner) prétendent que l'écriture de cette seconde partie est peut-être rhétique.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le manuscrit contient l'Expositio sur l'Evangile de Marc de Bède le Vénérable (pp. 2-341) et un Tractatus de cruce domini (pp. 341-351), attribué dans le manuscrit à Ambroise, mais en réalité oeuvre de Jean Chrysostome. Selon Bruckner, il provient de l'aire rhétique; Hartmut Hoffman avance l'hypothèse d'une origine à St-Germain-des-Prés. Il se trouve à Einsiedeln depuis le XVIIème siècle, comme l'atteste l'ex-libris à la p. 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit contient les Tractatus super epistolam ad Titum, Expositio in epistulam Pauli ad Philemonem et Expositio in epistulam ad Hebraeos de Alcuin. Il fut probablement réalisé à l'époque de Reginbert dans le scriptorium de Reichenau.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit contient entre autres textes une collection de canons de droit ecclésiastique, appelée Collectio Quesnelliana. Il fut probablement réalisé dans un scriptorium du nord de la France et appartint plus tard à la bibliothèque de la cour de Charlemagne. Au XIe s. sa présence est attestée dans la bibliothèque de la cathédrale de Cologne où il fut annoté par Bernold de Constance. Il appartint ensuite à l'évêque auxiliaire de Constance Jakob Johann Mirgel (1559-1629), pour ensuite rejoindre l'Abbaye d'Einsiedeln, avec une partie de ses livres.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le codex composait à l'origine un seul volume avec l'Einsiedeln 281. Il fut réalisé dans l'aire rhéto-lombarde, vers le VIIIe/IXe s. La première partie (pp. 1-256) fut rédigée en minuscule caroline, la seconde (pp. 258-430) en minuscule rhétique et la troisième (pp. 431-526) en minuscule rhétique ou alémanique. Au XIVe s., il se trouvait déjà conservé à Einsiedeln comme l'attestent les maniculae ajoutées par Henri de Ligerz.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient entre autres, les actes de divers conciles (pp. 1-41) et la Collectio vetus gallica (pp. 41-166), le plus ancien recueil de canons de la Gaule à l'époque franque. Dans la première partie, des gloses en ancien allemand sont datables du Xème siècle. Le codex se trouvait à Constance au XVIIème siècle, comme on peut le déduire d'après la présence à l'intérieur de la couverture antérieure de l'ex-libris de l'évêque Johann Jakob Mirgel (1598-1644), pour rejoindre aussitôt après Einsiedeln (ex-libris du XVIIème siècle à la p. 1).
En ligne depuis: 09.04.2014
Codex composé de cinq parties. La première (1-93) contient une copie de la règle de Saint Benoît, peut-être apportée à Einsiedeln par Saint Meinrad († 861). Du point de vue de la critique textuelle, le texte appartient au groupe Textus receptus de la règle, tel qu'il se présente, entre autre, au VIII/IXe s., en Italie du Nord et au Mont Cassin, dont les nombreuses gloses interlinéaires sont d'un intérêt notoire. Les autres parties du manuscrit contiennent : un Martyrologium (93-108), un Breviarium Apostolorum (98-99), deux hymnes (100) et un poème rédigé par Heinrich von Würzburg (109-148).
En ligne depuis: 23.04.2013
Le manuscrit contient un commentaire anonyme, mais attribué à Hildemar de Corbie, sur la règle de Saint Benoît. La première partie (79r-106r) fut rédigée en Italie du Nord au IXe s. et la seconde (107r-169v) à Einsiedeln au Xe s.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit composite du IXe/Xe s. contient la Vie d'Antigone, des fragments d'une prétendue Collatio Alexandri et Dindimi et d'une lettre falsifiée de Sénèque à l'Apôtre Paul et l'Enchiridion, seu De fide, spe et caritate d'Augustin. Plus tard, fut ajoutée une copie du Concordat de Worms, de 1122. Il fut rédigé à Einsiedeln ou dans la région du sud de l'Allemagne, éventuellement à Saint-Gall.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit provient de Disentis (IXe siècle) et contient les Recognitiones du pape Clément I dans une traduction latine de Rufin d'Aquilée. Manquent les livres IV-VI et quelques chapitres.
En ligne depuis: 23.04.2013
La première partie (pp. 1-178), contenant des traités ascétiques, constituait à l'origine un seul et unique volume avec le manuscrit Einsiedeln 199 et est écrite en minuscule de l'aire rhétique ou alémanique. Le reste du codex est rédigé dans une minuscule caroline. La seconde partie (pp. 179-270) peut être localisée en Suisse ou en Italie du Nord, la troisième (pp. 271-314) en France. Au XIVème siècle, il se trouvait conservé à Einsiedeln, comme l'attestent les nombreuses maniculae ajoutées par Henri de Ligerz.
En ligne depuis: 09.04.2014
Manuscrit composite, écrit au IXe et Xe siècle dans l'est de la France ou sud-ouest de l'Allemagne avec des œuvres de Wandelbertus, Boèce, Ausone, Grégoire, Arator, Prosper, Prudence, Aldhelm, Boniface.
En ligne depuis: 31.07.2009
Depuis plus de vingt ans, nous savons que ce manuscrit très ancien contient des textes de médecine de deux auteurs, alors que, jusqu'à présent, le volume entier était attribué à Galien. Les deux parties contiennent: 1. Galien, Ad Glauconem de medendi methodo Lib. I-III (toutefois pas dans l'ordre correct des textes) et 2. Pelagonius , Ars veterinaria. De cette oeuvre manquent le début et la fin du texte.
En ligne depuis: 04.11.2010
Manuscrit de format quasi carré, avec d'amples marges où sont insérées quelques rares gloses. Le texte principal transcrit dans le codex est le traité de Claudianus Mamertus, très diffusé durant le Moyen Âge, De statu animarum. Il n'a certainement pas été réalisé à Einsiedeln, mais provient peut-être de Soissons.
En ligne depuis: 17.03.2016
Manuscrit composite, qui contient différents textes sur le calcul de la date de Pâques, deux calendriers datables, le premier de 950-975 (4-16) et le second du IX/Xe s. (29-40) et les Quaestiones morales, datables du XIIIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit contient un recueil très important de textes variés, parmi lesquels il faut surtout remarquer les Inscriptiones Urbis Romae et l'Itinerarium Urbis Romae. Il faut aussi mettre en évidence l'Ordo Romanus XXIII pour le Vendredi saint, conservé seulement dans ce manuscrit. Il contient entre autres un extrait des Notae de Valerio Probo, les Gesta Salvatoris (Evangelium Nicodemi), Varia Poemata et un texte sur le De inventione s. Crucis. Il n'y a aucune indication sur les circonstances de l'arrivée du manuscrit à Pfäfers, puis à Einsiedeln (aux alentours du XIVe s.).
En ligne depuis: 04.11.2010
Ce manuscrit se compose de deux parties, qui ne furent reliées qu'au XIVe s. à Einsiedeln et annotées par Heinrich von Ligerz. La première partie (1-137), qui contient trois œuvres de Priscien et une de Rufin, fut copiée au IX/Xe s. probablement en Suisse ou en Allemagne. La deuxième partie (139-318) contient des œuvres d'Isidore et est en partie un palimpseste. Il fut écrit au VIII/IXe s. en Italie du Nord ou en Suisse, probablement dans le même scriptorium que le Cod. Sang. 908.
En ligne depuis: 19.12.2011