La première partie du volume contient le registre des doyens depuis 1461 jusqu'à 1529 avec chaque fois les comptes respectifs du fonds de la faculté ainsi que les listes des chargés de cours; dans la seconde partie, suivent presqu'exclusivement l'inscription des noms des docteurs de 1533 à 1921. Parmi les copistes, figurent Sebastian Brant, Basilius Amerbach, Remigius Faesch et Niklaus Bernoulli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Liste des étudiants étrangers inscrits à Bâle de 1599 à 1837 dans la faculté de philosophie, pour suivre les études de base, les artes liberales, première étape pour pouvoir continuer l'étude de la théologie, du droit ou de la médecine. La liste se divise par décanats; elle contient aussi le nom du corregens de l'Alumneum de 1665 à 1800, le foyer pour les étudiants détenteurs d'une bourse. Le volume renferme également les conditions d'admission dans la faculté et le texte du serment d'immatriculation.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le volume des matricules de la faculté de médecine, richement décoré, couvre la période du décanat d'Heinrich Pantaleon (1559) jusqu'à celui de Werner Lachenal (1799). Les entrées sont en majeure partie écrites de la main des doyens et sont accompagnées des armoiries respectives de chaque nom. Les rapports sont précédés de notes d'Heinrich Pantaleon sur l'histoire de la facuté de 1460 à 1599.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le second volume des matricules de la faculté de médecine contient une liste des doctorats soutenus avec succès de 1571 à 1806 et des étudiants inscrits de 1570 à 1814; à cela s'ajoutent un aperçu des examens et des Disputationes soutenues, ainsi que des leçons durant les jours de canicule. Les entrées sont précédées d'une miniature en pleine page du sceau de la faculté de médecine de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
La haggadah manuscrite Comites Latentes 69 est une création viennoise de 1756, décorée à l'encre noire et imitant de manière magistrale la gravure sur cuivre. L'auteur est le célèbre scribe-illustrateur Zimmel ben Moïse de Polna (actif entre 1714 et 1756) qui a produit une trentaine de manuscrits datés et conservés, mais dont seulement 17, incluant le CL 69, sont autographes. Son œuvre s'insère parmi les spécimens les plus exceptionnels de la décoration manuscrite hébraïque d'Europe centrale du XVIIIe siècle. A la suite, un texte du Cantique des Cantiques, copié par des mains postérieures, vient clôturer ce manuscrit magnifique.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, copié en devanagari moderne, contient une série d'extraits de poèmes sur Radha et Krishna et sur des nāyikās et des nāyakas (héros masculins et féminins), démontrant différents états et étapes de l'amour érotique. Deux textes mentionnent dans leurs colophons respectifs les noms des auteurs ou compilateurs Rājānāgarī Dāsa (f. 55v) et le Vénérable Kuvara Phakīra Siṃha - Kubar Fakīr Singh en hindi (f. 58v). Le manuscrit est illustré : cinq miniatures représentent Radha et Kṛiṣhṇa (f. 1v, 10r, 26v, 33r et 37v), et deux autres des jeunes gens amoureux (f. 52r, 52v). Les poèmes suivent différentes formes, soit en copaī/caupaī, dohā, aralli, et soraṭha. Chacun d'eux a un nombre fixe de lignes, de syllabes par ligne et d'autres spécifications métriques. Ce style était très populaire au nord-ouest de l'Inde depuis le XVIIIe siècle. Le manuscrit appartenait à Oliver Henry Perkins (contre-plat supérieur), avant d'entrer dans la collection Bodmer à une date inconnue.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit du XVIIIème siècle, appelé le Kedārakalpa, constitue une partie du Nandīpurāṇa. Il décrit et représente en 61 miniatures raffinées le pèlerinage religieux d'un groupe de yogis dans l'Himalaya, dans la région de Kedarnath. Il s'agit d'un texte du shivaïsme – dont la divinité principale est Shiva. L'objectif premier de ce texte est d'inciter les lecteurs à accomplir ce pèlerinage sacré à Shiva.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce texte intitulé Guhyaṣoḍhā , écrit par Śrīyogarāja (ce nom honorifique signifie « Glorieux roi du yoga »), est en partie basé sur un très ancien texte tantrique nommé Rudrayāmal. Guhya[kālī]ṣoḍhā / Guhyaṣoḍha signifie un texte contenant une séquence de mantras qu'un tāntrika doit réciter pour se « purifier » et le mantra qui précède la récitation du « mantra de base » (root-mantra) de la déité. Ce texte se situe à la rencontre de l'hindouisme et du bouddhisme.
En ligne depuis: 26.09.2017
Selon Beethoven, il s'agit de son « œuvre la plus accomplie ». Elle célèbre l'intronisation au siège archiépiscopal d'Olmütz, en 1818, de l'archiduc Rodolphe, son élève et son protecteur. La Messe a été commencée en 1818 et terminée trois ans après cette cérémonie et envoyée au cardinal-archiduc le 19 mars 1823. La Messe en ré veut exprimer et communiquer un état d'âme, une Stimmung religieuse, ce sont les propres mots du compositeur. Ecrite pour grand orchestre, elle comprend cinq rythmes (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei). Les divisions du Gloria, imposées par le sens du texte, forment une sonate en une partie : allegro en ré, Gratias en si bémol, et retour à l'allegro ; puis le larghetto et, comme troisième mouvement, l'allegro, Quoniam, la fugue, In gloria Dei Patris, avec retour cyclique au thème du Gloria dans le ton principal. La musique commente le texte : acclamation royale, gratitude émue, Toute-puissance divine ; puis, en contraste : prière, cri et murmure des suppliants d'ici-bas (misere nobis). Acheté à Sotheby's, Londres, 4 février 1952.
En ligne depuis: 26.09.2017
Malgré les ratures apparentes, il s'agit de la version achevée de ce texte sans titre, constitué de six paragraphes sur deux feuillets, relié plein maroquin rouge. Il a été produit par Flaubert au plus tôt lors de son voyage en Orient avec son ami Maxime du Camp (1849-1851), même s'il semble plus probable de le dater de son retour en France, en 1851, moment à partir duquel il consacre sa vie à l'écriture. Désigné par la suite sous le nom Le Chant de la Courtisane, ce poème en prose à la tonalité humoristique n'a pas fait l'objet d'une publication par Flaubert. Il condense néanmoins ses enjeux d'écriture : l'œuvre témoigne de la fascination de l'auteur pour la culture et les paysages orientaux qu'il souhaite rendre avec un souci de réalisme. Un carnet de voyage qui recueille ses observations et sensations, nourrissant directement son œuvre fictionnelle. Le lexique utilisé révèle une certaine érudition et un souci d'exactitude, procédés qui annoncent Salammbô. Martin Bodmer a acheté ce manuscrit provenant de la collection Paul Voute (qui en avait publié un fac-similé en 1928), à la Libraire Blaizot.
En ligne depuis: 22.06.2017
Enoncé par Flaubert dans sa correspondance comme un chapitre explicatif de Salammbô, ce manuscrit est constitué de 28 feuillets, tous numérotés à l'exception du dernier, qui contient des annotations sur les dieux. Il figure dans une chemise où Flaubert a inscrit le titre de l'œuvre et une date, 1857, qui correspond au début de la rédaction de Salammbô. Le chapitre, quant à lui, est postérieur à 1857 : il a en effet été conçu après une importante phase de documentation nécessaire à son projet, et un voyage à Carthage. A son retour, en 1858, l'écrivain travaille sur un chapitre qui serait « la description topographique et pittoresque de la susdite ville avec exposition du peuple qui l'habitait, y compris le costume, le gouvernement, la religion, les finances et le commerce, etc. » (lettre à J. Duplan, datant du 1er juillet 1858). Malgré un certain nombre de corrections et d'additions marginales, il s'agit de la version aboutie du texte qui sera finalement écartée du roman, même si les informations seront utilisées de façon éparse dans l'économie de l'œuvre. Ce chapitre est révélateur de la méthode de travail de l'auteur. Il se caractérise par son érudition encyclopédique et par un souci du détail, qui mettent en lumière les enjeux à l'origine de la genèse de Salammbô : celui de reconstituer la ville de Carthage, alors disparue. C'est en novembre 1949 que Martin Bodmer a fait l'acquisition de ce manuscrit chez le libraire Blaizot.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le 25 octobre et le 15 décembre 1810, Jacob Grimm envoya le présent manuscrit à Clemens Brentano. Il s'agit de la plus ancienne version manuscrite des Kinder- und Hausmärchen, car les frères Grimm avaient résolument détruit les écrits préparatoires de leur édition des contes, probablement pour empêcher une comparaison entre les versions manuscrites et la version imprimée considérablement retravaillée et rendue plus littéraire (première édition 1812). Selon l'analyse de Heinz Rölleke (Rölleke Heinz (Hg.), Die älteste Märchensammlung der Brüder Grimm. Synopse der handschriftlichen Urfassung von 1810 und der Erstdrucke von 1812, Cologny-Genève 1975), 25 contes furent écrits par Jacob, 14 par Wilhelm Grimm (en partie avec des ajouts de son frère) et 7 sont attribués à quatre autres auteurs. Martin Bodmer acquit ce manuscrit en 1953 auprès de Mary A. Benjamin, New York.
En ligne depuis: 17.12.2015
Friedrich Hölderlin (1770-1843) apposa, au terme de ce poème autographe en deux strophes de quatre vers, intitulé Der Frühling, la signature « Mit Unterthänigkeit Scardanelli » ainsi que la date du 20 janvier 1756. Hölderlin, malade psychiquement depuis env. 1802, signait ses oeuvres avec des noms fantaisistes, parmi lesquels Scardanelli, et y ajoutait des dates inventées. Dans ce poème, la date fut corrigée par une autre main en 1843, attestant ainsi qu'il fut écrit peu avant la mort d'Hölderlin.
En ligne depuis: 17.12.2015
Friedrich Hölderlin (1770-1843) apposa, au terme de ce poème autographe en trois strophes de quatre vers, intitulé Der Herbst, la date du 15 novembre 1759. Hölderlin, malade psychiquement depuis env. 1802, signait ses oeuvres avec des noms fantaisistes, parmi lesquels Scardanelli, et y ajoutait des dates inventées. Au début de la feuille, on peut lire, écrite par une autre main la mention, « Autographie v Hölderlin » et la correction « Tübingen d 12 Juli 1842 ».
En ligne depuis: 17.12.2015
Friedrich Hölderlin (1770-1843) apposa, au terme de ce poème autogrpahe en deux strophes de quatre vers, intitulé Der Winter, la signature « Mit Unterthänigkeit Scardanelli » et ainsi que la date du 24 avril 1849. Hölderlin, malade psychiquement depuis env. 1802, signait ses oeuvres avec des noms fantaisistes, parmi lesquels Scardanelli, et y ajoutait des dates inventées. La date de ce poème fut corrigée par une autre main et changée en 7 novembre 1842.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce célèbre poème, vraisemblablement composé le 6 septembre 1835, est inclus dans le recueil Les chants du crépuscule paru la même année. Hugo y dénonce la condition des prostituées par le registre pathétique : il nous invite en effet à compatir, plutôt que mépriser celles tombées dans la « fange ». Ce lexique symbolique est détourné de son sens culpabilisant, désignant habituellement la souillure morale, pour exprimer le courage de celles qui ont lutté longtemps sous la fatalité du « fardeau » de misère avant d'y succomber. Loin d'un manichéisme moralisateur, Hugo partage la faute populairement attribuée à ces femmes autant « à toi, riche ! à ton or », pointant du doigt l'injustice d'un système social coupé de toute répartition des richesses, qu'« à nous », chaque citoyen, dont le regard ne se nourrit pas assez de charité. Le manuscrit présente une petite variante du texte imprimé, puisqu'on y lit : « s'y retenir longtemps de leurs mains épuisées », au lieu de « s'y cramponner longtemps ».
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce poème de Victor Hugo, sans signature, débute avec la phrase « Si j'étais femme (Hélas ! que je vous plains, ô mères ! ...) » et resta inédit jusqu'en 2009. Le titre original « Impératrice » fut peut-être biffé par Victor Hugo lui-même, en raison de son évidence. Le texte s'adresse en fait à la femme de Napoléon III, Eugénie de Montijo, à laquelle Hugo reprochait sa « bigoterie » (3r) et son « signe de croix grotesque à l'espagnole » (1r). De cette manière, il élargit à l'épouse la critique qu'il avait déjà exprimée à l'encontre de Napoléon III, dans les Châtiments. La date du 11 octobre 1869, autographe, laisse supposer que le poème a été écrit à Bruxelles, où Victor Hugo séjournait durant son exil, depuis le coup d'Etat du 2 décembre 1851.
En ligne depuis: 17.12.2015
Les seize vers composant ce passage forment la sixième et dernière partie du poème « Dans l'église de *** », inclus dans le recueil Les chants du crépuscule de 1835. Riche de plusieurs thèmes s'entremêlant, le poème oppose la probité d'une femme en prière au cœur d'une église désertée aux jouisseurs de la ville, nihilistes courant « d'ivresses en ivresses ». Hugo surprend cette âme chaste en plein malheur, implorant l'aide du Seigneur pour la sauver d'une tristesse envahissante. Dans cette dernière partie (VI), l'écrivain enrichit son soutien chrétien (Votre âme qui bientôt fuira peut-être ailleurs / Vers les régions pures, / Et vous emportera plus loin que nos douleurs, Plus loin que nos murmures !) d'un dernier quatrain angélique et serein : Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant / Sur des rameaux trop frêles, / Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant, / Sachant qu'il a des ailes !
En ligne depuis: 26.09.2017
Dans les années 1820, Lamartine se lança dans un ambitieux projet poétique : Les Visions. Si des fragments virent le jour dans Jocely (1836) ou La Chute d'un ange (1838), le plus gros de ces vers demeura toutefois inédit pendant trente ans, repris, modifié et corrigé inlassablement par le poète jusqu'à la publication définitive en 1851. Ce manuscrit autographe du Chant II contient un passage de dix vers demeuré finalement non publié (des points de suspension en marquent l'emplacement dans l'édition originale).
En ligne depuis: 17.12.2015
Dans cette lettre à son jeune associé William H. Herndon (1818-1891), demeuré à la tête de leur étude d'avocats de Chicago, le député whig Abraham Lincoln, sur le point de perdre son mandat au Congrès, livre une leçon de philosophie politique. Fatigué par des mois de batailles politiques contre la « guerre mexicaine », blessé par des propos « exceedingly painful » tenus par son ami (qu'il décrit comme « a labourious, studious young man »), le futur président américain délivre son enseignement « so Lincolnian » : « The way for a young man to rise is to improve himself every way he can, never supecting that any body wishes to hinder him ».
En ligne depuis: 26.09.2017
Avec ses six romans et ses célèbres recueils regroupant plus de trois cents nouvelles, Guy de Maupassant (1850-1893) s'est taillé une place parmi les principaux auteurs français de la fin du XIXe siècle. Il donna une peinture souvent sans fard de la société provinciale comme parisienne de son temps, comme dans la présente nouvelle, la seule qui ait connu une édition originale séparée, précédant sa publication dans le recueil éponyme. Ce manuscrit fut utilisé pour la première impression du texte, d'abord paru dans La Nouvelle Revue du 15 juin 1887. Il comporte plusieurs corrections et ratures (témoins du travail de genèse de la nouvelle), ainsi que de légères variantes avec la version publiée en volume le 28 mars 1888.
En ligne depuis: 17.12.2015
A la suite des philosophes des Lumières, les esprits libéraux – dont Mill fait partie – désignent la liberté d'expression comme un droit fondamental de l'Humain. Sur ce petit autographe, avec cachet à sec « JSM », composé de trois folios destinées à l'envoi, le philosophe recopie un passage de son célèbre « On Liberty » de 1869, tiré du chapitre II : « Of the Liberty of Thought and Discussion ». Mill y souligne que l'humanité n'aurait pas davantage le droit de réduire au silence une opinion isolée que celle-ci de faire taire l'humanité si elle en avait le pouvoir. Ce billet avait été acquis par l'écrivain Stefan Zweig en 1923, avant d'être la propriété de Martin Bodmer.
En ligne depuis: 22.06.2017
Dans son exil de Sainte-Hélène, Napoléon (1769-1821) bénéficiait d'une bibliothèque de 3'000 volumes, piètre recours contre l'ennui. L'empereur déchu se plaisait pourtant à lire et annoter les classiques antiques ou modernes. Grand amateur de théâtre, il lut à plusieurs reprises à ses proches La Mort de César de Voltaire. Il avoua son projet de pièce sur le même sujet et ce manuscrit autographe montre une rapide ébauche des deux premières scènes. En page 3, lassé par son sujet, le conquérant couvre la page de calculs stratégiques et militaires, croisant les frégates avec les régiments et les pièces d'artillerie.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce manuscrit autographe d'Arthur Rimbaud (1854-1891) contient un fragment d'un poème. Composées sur le recto d'un feuillet, trois sections sont numérotées en chiffres romains, de II à IV et dotées d'un titre, à l'exception de la dernière (IV). Bien que l'ensemble soit rédigé en prose, l'appellation « sonnet » (II) pourrait provenir de la forme de l'extrait en question, présenté en quatorze lignes. Le premier paragraphe comprend le signe +, qu'il est difficile d'interpréter et qui laisse suggérer que Rimbaud souhaitait le retravailler. La numérotation laisse supposer que ces trois parties forment un tout homogène, avec la section Dimanche (I, manuscrit de la BNF), constituant ainsi le poème Jeunesse. Des inscriptions allographes postérieures à 1886 sont visibles : dans le coin supérieur gauche figure l'annotation Illuminations qui témoigne de la volonté de rattacher ces passages au recueil poétique éponyme, dont l'édition originale date de 1886. Le poème Jeunesse comportant les quatre sections est publié pour la première fois par Vanier en 1895, à la suite des Poésies complètes, comme complément aux Illuminations.
En ligne depuis: 26.09.2017
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit contient un recueil systématique de 45 sermons, chacun comprenant de six à dix-sept pages. Au début figurent 20 sermons en vallader – idiome de Basse-Engadine (pp. 1-281), suivis par un sermon en allemand (pp. 282-297). Les 24 sermons restants sont en putér – idiome de Haute Engadine (pp. 298-570). Le livre se termine par un « Register Dels Texts trattos in quaist Cudesch » (Index des textes [bibliques] traités dans ce livre) (non paginé, pp. 571-574). Cet index reprend les passages bibliques qui sont cités au début des sermons et leur servent de thème. Le numéro 33 manque si bien que le chiffre total s'élève à 46. Deux signets (p. 399-s.1.2 et p. 475-s1.2) identifient « Herr Präses Ulrich Vital Sins » (= Johann Ulrich Vital, Sent ; 1781-1868) comme possesseur du manuscrit. La comparaison avec une lettre autographe et avec l'orthographe de ses œuvres publiées démontre qu'il s'agit du copiste et de l'auteur de ces textes.
En ligne depuis: 29.03.2019
Jean Germain Fidèle Bajol est l'auteur et le copiste de cette histoire des évêques de Bâle, en latin. Il dédie son texte à l'évêque François Xavier de Neveu (p. 7-11), dont les armes sont reproduites juste avant la dédicace (p. 6). Le texte contient huit biographies successives : Jean Conrad de Roggenbach (p. 13-14) ; Guillaume Rinck de Baldenstein (p. 15-16) ; Jean Conrad de Reinach-Hirtzbach (p. 17-23) ; Jacques Sigismond de Reinach-Steinbrunn (p. 24-27) ; Joseph Guillaume Rinck de Baldenstein (p. 28-33) ; Simon Nicolas de Montjoye d'Hirsingue (p. 34-39) ; Frédéric Louis François de Wangen-Geroldseck (p. 40-45) ; François Joseph Sigismond de Roggenbach (p. 46-55) ; François Xavier de Neveu (p. 56-61). La copie soignée est clairement structurée : une rubrique livre le nom de l'évêque, puis le texte se développe sur une colonne à l'intérieur d'un cadre tracé à la mine de plomb, avec des mentions de date en marge. La dernière date indique 1803 (p. 60) ce qui fournit un terminus post quem pour l'achèvement de ce volume.
En ligne depuis: 31.05.2024
Le catalogue des pensionnaires du collège de Bellelay a été « dressé » en 1791 comme l'indique l'étiquette collée sur le plat supérieur du manuscrit. Il comprend toutefois les noms des pensionnaires ayant fréquenté cet établissement depuis 1772 jusqu'en 1797, date à laquelle 464 noms sont répertoriés. Les cinq dernières pages écrites, datées de 1835, donnent des indications sur le parcours de certains d'entre eux, repris par numéro et notés par M. Jean de Montherot (no 305).
En ligne depuis: 14.12.2018
Recueil de textes relatifs à l'histoire des abbayes de Bellelay et de Lucelle rassemblés par Joseph Trouillat, alors qu'il était bibliothécaire au collège de Porrentruy, daté de 1839 (p. V2) : De Bellegagiensi monasterio (p. 1-7) ; Relation de l'invation de l'abbaye de Bellelay par les troupes françaises 15 novembre 1797 par le père Voirol – ce nom est tracé et remplacé par celui de Marcel Helg, ancien moine de Bellelay (p. 8-61) ; Notes diverses sur Bellelay, par le père Voirol (p. 61-102), suivies de l'impression de sceaux avec des armoiries collés (p. 105) ou d'armoiries peintes (p. 111, 113, 115, 117) ; Notes sur l'ancienne abbaye de Lucelle, rédigé en latin, avec des notes en français et des armoiries peintes des différents abbés (p. 121-220), ainsi que des sceaux en placart (p. 192) ou d'un sceau en cire (p. 208) ; différentes traductions en français d'actes latins faites par l'abbé Grégoire Voirol (p. 221-236).
En ligne depuis: 14.06.2018
Le volume contient la première partie d'une série de notes du père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827) – la deuxième partie se trouve dans le manuscrit A2044/2. Parmi les textes copiés, entre 1770 et 1823, se trouvent un Journal de 1790 à 1792 ; deux Supplementum directorii ecclesiastici ad usum Ecclesiae Bellelagiensis, l'un pour l'année 1777 (pp. 363-374), l'autre pour 1787 (pp. 375-395) ; Remarques sur la retraite les 28, 29, 30 et 31 décembre 1770, etc. Un imprimé (pp. 401-440), Ordo officii divini juxta rubricas breviari praemonstratensis annus 1789, édité à Charleville en 1787, est inséré parmi cette suite de notes manuscrites.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le volume contient la deuxième partie d'une série de notes du père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827) – la première partie se trouve dans le manuscrit A2044/1. Les notes et les copies de textes se rapportent en premier lieu à l'abbaye prémontré de Bellelay. Quelques pages issues d'un ouvrage imprimé, dont une partie d'un calendrier, ont été insérées dans le manuscrit (pp. 117-124), et 10 feuilles volantes sont placées en fin de volume.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient de très nombreuses notes rédigées par le père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827). Disparates par les sujets abordés et la langue utilisée (latin ou français), les notes ont été reliées ensemble à une date inconnue. Parmi celles-ci figurent diverses nécrologies de l'abbaye prémontré de Bellelay, de l'abbaye de Roggenbourg en Bavière où Voirol se réfugia suite à l'invasion française en 1798, le catalogue de la bibliothèque de Bellelay, des souvenirs historiques, des lettres, etc.
En ligne depuis: 04.10.2018
Document en deux parties. La première partie, due à François Jacques Joseph Chariatte (1700-1765), prévôt du chapitre de Moutier-Grandval, raconte l'histoire de l'abbaye de Moutier-Grandval depuis sa création au VIIe siècle jusqu'en 1764 (p. 1-139). Le manuscrit est terminé par son neveu, le chanoine Jean Germain Fidèle Bajol en 1814 (p. 147-162).
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit contient une description topographique de la région de Moutier-Grandval, des décrets marquant l'histoire politique de l'abbaye de Moutier-Grandval, ainsi que des articles épars sur le rôle de la Prévôté de Saint-Ursanne. Il est rédigé en latin avec la traduction française en regard.
En ligne depuis: 10.12.2020
Jean Jacques Joseph Nicol, un cordonnier de Porrentruy (1733-1822), est l'auteur de ce journal divisé en deux parties, la première allant de 1760 à 1771 (p. 7-71), la seconde de 1795 à 1809 (p. 73-88), deux périodes complètement distinctes du point de vue politique (appartenance à l'Évêché de Bâle et période française). L'intérêt de ce journal tient à la profession d'artisan de Nicol qui donne à voir à côté des grands évènements historiques, d'autres plus quotidiens. Ce manuscrit est une copie du journal de Nicol réalisée par Joseph Trouillat (1815-1863) comme le consigne l'étiquette collée sur sa couverture. Professeur au Collège de Porrentruy, Trouillat s'occupe de la bibliothèque. Sans doute est-ce dans le cadre de ses recherches historiques qu'il copie ce journal, dont il existe une édition parue sous le titre Notes et remarques de Jean-Jacques-Joseph Nicol (Porrentruy, Société typographique, 1900).
En ligne depuis: 14.12.2022
Si la page de titre de ce manuscrit en papier indique « Éphémérides de la ville de Porrentruy, commencées en janvier 1855, Vautrey prêtre » (p. V3), ce titre ne se réfère qu'aux huit premières pages de cet épais volume (p. 1-8). La plus grande partie de l'ouvrage contient des « Notes sur l'ancien Évêché de Bâle » (p. 9-473), suivie d'extraits des « Annales du monastère d'Augiae divitis » (Reichenau) d'après un manuscrit en latin appartenant aux bénédictins de Delle (p. 476-502). L'auteur de ce volume, Louis Vautrey (1829 Porrentruy – 1886 Delémont), accomplit à côté de ses différentes fonctions ecclésiastiques un important travail d'historien, dont témoigne par exemple la publication en deux volumes de l'Histoire des évêques de Bâle (1884-1886) qui s'appuie, en partie du moins, sur le présent manuscrit.
En ligne depuis: 14.12.2022
Initié en 1620 par Jean Henri Vest alors qu'il est établi à Fribourg-en-Brisgau (initiales p. 1), le recueil est conçu à l'origine comme un Stammbuch (livre de famille) consignant la généalogie et les alliances de la famille Vest, avec les armoiries correspondantes. Les armoiries augmentées concédées à titre honorifique par l'empereur Rodolphe II en 1582 au comte palatin Jean Vest, père de Jean Henri, sont répétées à plusieurs reprises. Le recueil apporté à Porrentruy en 1667 par Humbert Henri Vest, passe aux mains des Grandvillers à la suite du mariage de sa fille Marie Hélène Vest (1693-1761), dernière représentante de la branche locale, avec Frédéric François Ignace Xavier Grandvillers (1690-1727) en 1716. Les Grandvillers le complètent avec leurs armoiries et celles de familles apparentées (p. 51-85 et 138-139, etc.). Né et mort à Delémont, l'avocat Conrad de Grandvillers (1813-1880), arrière-arrière-petit-fils de Marie Hélène Vest et dernier du nom, est également le dernier de sa famille détenteur de ce recueil, comme l'indique la signature « de Grandvillers avocat » (p. 1). C'est peut-être à lui que l'on doit, au XIXe siècle, l'ajout de quelques autres armoiries sans lien familial (p. 277-281), possiblement en vue de transformer le recueil en liber amicorum ou, plus largement, en Armorial jurassien, titre ajouté sur la reliure, probablement au XIXe siècle. Le fait que certaines armoiries liées à la famille Vest aient été découpées et recollées sur d'autres pages (p. 89-95) suggère un remaniement assez significatif du recueil à une date inconnue.
En ligne depuis: 06.09.2023
Louis Philippe, peintre en bâtiment et tapissier à Delémont, réalise deux versions du même projet pour un Armorial de l'ancien évêché de Bâle, conservées à la Bibliothèque cantonale jurassienne, celui-ci et un second, postérieur (N.C.6). Dans les deux cas, le recueil est constitué pour l'essentiel d'armoiries peintes par l'auteur. Cet exemplaire devait s'articuler primitivement en grands livres dont les trois premiers auraient été consacrés respectivement aux évêques, aux Etats et à la noblesse féodale. Toutefois, le recueil perd assez rapidement de sa cohérence au fil des pages et des ajouts d'armoiries, la plupart collées par l'auteur en fonction des sources auxquelles il a accès (voir f. 176v) et de la place disponible. Il insère également des photographies, des relevés obtenus par frottis, voire des signatures et sceaux originaux prélevés sur des documents d'archives ou des imprimés. C'est visiblement l'aspect composite de l'ensemble qui amène Philippe à entamer la confection d'un second recueil plus cohérent (N.C.6).
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit comprend deux grimoires, le Dragon rouge (p. 4-100) et la Poule noire (p. 101-108), qui ont été copiés en 1846, d'après une version originale de 1521. Le Dragon rouge « ou l'art de commander les esprits célestes, aériens, terrestres et infernaux » (p. 2) est une compilation de textes rédigés en français, italien et latin. Quant à la Poule noire, il s'agit d'un rituel pour commander aux esprits. Quelques dessins maladroits émaillent l'ouvrage et représentent par exemple le diable (p. 33, 55), ou des schémas cabalistiques (p. 19, 54).
En ligne depuis: 04.10.2018
L'auteur du texte de ce manuscrit est le bourgeois et notaire de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736–1825), principalement connu pour ses mémoires sur la vie jurassienne pendant la période révolutionnaire (cf. MP 15 / A1451-1-3). Si l'on en croit la pagination ancienne de cet ouvrage, ainsi que la table des matières ajoutée probablement au moment de la reliure (p. 169-170), celui-ci est incomplet. La copie est très soignée, le texte sur une colonne est bordé par un cadre tracé au crayon, et les titres des chapitres sont élégamment calligraphiés à l'encre. Il ne s'agit pas du manuscrit autographe de Guélat, mais d'une copie postérieure, réalisée après 1838, comme le suggère cette date associée au nom de Charles Roedel (le copiste ?) inscrite dans une pyramide inversée à la suite de la liste des évêques de Bâle (p. 148).
En ligne depuis: 14.12.2022
Livre de chants populaires d'Ajoie recueillis par Antoine Biétrix.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit autographe d'Antoine Biétrix, contenant des historiettes patoises recueillies et mises par écrit par Antoine Biétrix. Les courts récits attribuent aux gens de Bonfol une piètre réputation. Même si les histoires ne concernent pas directement les gens de Bonfol, elles leur sont attribuées, certainement à cause du nom du village qui s'y prête.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit autographe (?) de François-Joseph Guélat provenant de chez Adrien Kohler. L'ouvrage est une véritable encyclopédie patoise, dont la partie essentielle sont les deux grands dictionnaires français-patois et patois-français. F.-J. Guélat, originaire d'Ajoie, se base sur la patois de sa région pour rédiger son manuscrit.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit de Jean-Georges Quiquerez, complément au Dictionnaire patois de Ferdinand Raspieler, comprenant quelques modifications. Le dictionnaire contient des traductions en latin et en allemand, plus rares vers la fin. L'ouvrage a été utilisé pour l'édition des Paniers de Xavier Kohler et Ferdinand Feusier en 1849.
En ligne depuis: 23.06.2016
L'avocat de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736-1825) est l'un des chroniqueurs les plus connus ayant décrit la vie jurassienne au moment de la Révolution. Divisé en trois volumes manuscrits, le texte a été édité en 1906 chez B. Boéchat et Fils à Delémont, sous le titre de Journal de François-Joseph Guélat 1791-1802. Le troisième volume s'étend de 1796 à 1802, et se conclut comme le précédent (MP 15 / A1451-2) par une table des matières (p. 159-177).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le recueil résulte d'une sélection mise en ordre du matériau rassemblé dans la précédente version (A3754). Il se compose d'armoiries, pour la plupart soigneusement peintes directement dans le recueil ou collées, complétées par des reproductions obtenues par divers procédés (photographies, lithogravures, frottis…), voire quelques originaux (signatures). L'armorial était originellement conçu pour être articulé en plusieurs livres : les évêques (2r-29v), les Etats (30r-35v), la noblesse féodale (à partir du f. 36r). Toutefois, à partir du f. 103r, la cohérence tend à se perdre avec l'ajout d'armoiries de familles bourgeoises de Delémont, puis d'armoiries religieuses en lien avec l'abbaye de Bellelay (117r-122v) et Lucelle (123r-127v). A partir du f. 134r, l'armorial est consacré aux sceaux : des évêques (134r-143v), des religieux (144r-146v), des villes et seigneuries (148r-151v et 155r), de la noblesse (152r-154v), auxquels s'ajoutent monnaies et médailles (156r-157v). Il se clôt par une série de notes (162r-198v), y compris des commentaires sur les documents reproduits dans les sections précédentes.
En ligne depuis: 06.09.2023
Ce manuscrit en papier peu spectaculaire avec une reliure en carton vert contient divers extraits des journaux de voyage en Autriche de Johann Conrad Fischer (1773-1854). L'entrepreneur et métallurgiste Fischer de Schaffhouse décrivit ses rencontres avec l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche (1782-1859), qui se déroulèrent entre le 4 février 1826 [p. 1] et le 25 juin 1842 [p. 125]. Les journaux de voyage eux-mêmes n'ont pas été conservés. Après que l'archiduc eut lu les journaux de voyage en anglais de Johann Fischer, il voulut rencontrer personnellement l'auteur et lui envoya une invitation par le biais de son fils [p. 3]. Suite à cette première rencontre en février 1826, il y en eut six autres sur cinq ans : le 13 septembre 1826 [p. 15], le 24 juin 1827 [p. 21], le 5 octobre 1828 [p. 50], le 17 septembre 1829 [p. 58], le 18 septembre 1829 [p. 77] et le 17 septembre 1830 [p. 87]. Après une pause de dix ans, les trois dernières rencontres eurent lieu : le 25 juin 1840 [p. 77], le 24 juin 1842 [p. 101] et le 25 juin 1842 [p. 125]. En 136 pages Fischer rapporte substantiellement les conversations entre les deux hommes. A partir de ces comptes rendus, il est possible de mieux comprendre les intérêts commerciaux de Fischer et ses activités en Autriche. Le contenu de leurs conversations et les circonstances de ces visites offrent un aperçu de leur monde commun dans le contexte des tensions entre la Suisse et l'Autriche, entre les anciens ordres politiques et la modernisation économique. Les entrées sont classées par ordre chronologique, et suivies par quatorze pages blanches. La pagination remonte à l'époque de réalisation de l'album. Ce petit livre a été mis au jour en octobre 2018 dans une ferme à Löhningen (SH). Il est aujourd'hui conservé au Konzernarchiv Georg Fischer AG à Schaffhouse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit sur papier contient des copies, des brouillons et des listes de la correspondance commerciale en français, en anglais et en allemand de Johann Conrad Fischer (1773-1854) de Schaffhouse, pour les années allant de 1811 à 1817, classés dans l'ensemble par ordre chronologique. Les premières cinquante pages couvrent la période de 1811 à 1815 et contiennent principalement les brouillons de lettres – reconnaissables aux corrections régulières du texte – à des partenaires commerciaux de Suisse romande et du Jura français. Des pages 58 à 165 est reportée la correspondance des années 1816 à 1817 adressée à des destinataires en Allemagne, Autriche, Angleterre, France et Suisse. A la fin du manuscrit sont collées trois pages avec divers brouillons de lettres postérieures.
En ligne depuis: 12.12.2019
Cet album relié en cuir contient environ 35 dédicaces et dessins de personnes avec lesquelles le chaudronnier et marchand de vins de Schaffhouse Christoph Fischer (1691-1770) a maintenu des contacts au cours de sa vie. A partir des notes rédigées en latin, allemand, français et anglais, il est possible de reconstituer deux voyages de Fischer à Londres, période à laquelle remontent la majeure partie des dédicaces : de 1747 à 1750 via Genève, Lyon, Paris vers Londres et en 1758 via Strasbourg, Francfort, Amsterdam vers Londres. Certaines notes sont dues à des membres de la famille schaffhousoise Schalch, avec laquelle Fischer était apparenté. Parmi celles-ci, il y a une aquarelle non datée de l'artiste Johann Jakob Schalch (1723-1789) (p. 122), qui vivait à Londres et à La Haye entre 1754 et 1773. Après la mort de Fischer, l'album est poursuivi comme en témoignent des notes datant de 1773 (p. 65) et 1820 (p. 215). Plusieurs pages de parchemin ont été reliées dans le manuscrit en papier (pp. 1-2, 19-20, 47-48, 115-116, 181-182) et, dans un second temps, quelques feuillets en papier ont été collés (pp. 39a-b, 55a-b, 147a-b), sur lesquels des images ont été collées (p. 43, p. 125, p. 127). Les notes ne sont pas organisées chronologiquement et elles alternent avec de nombreuses pages blanches.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit en papier, relié en cuir avec des gravures dorées (les chiffres de l'année 1791 sont placés aux quatre coins du livre), est l'album de souvenirs de Johann Conrad Fischer (1773-1854), chaudronnier, fondeur, entrepreneur et homme politique de Schaffhouse. De sa fabrique d'acier moulé, fondée en 1802, est issue l'entreprise actuelle Georg Fischer SA. L'album contient des dédicaces et des dessins d'environ 70 personnes avec lesquelles Fischer a été en contact au cours de sa vie, dont l'enseignant de mathématiques Melchior Hurter (1735-1811) (p. 1), le professeur Johann Georg Müller (1759-1819) (p. 49), le médecin zurichois Johann Balthasar Zwingli (1764-1817) (p. 164), l'écrivain Heinrich Zschokke (1771-1848) (p. 175), le grand-oncle de Fischer Lorenz Spengler (1720-1807), administrateur du cabinet royal de curiosités à Copenhague (p. 43), et le fils de ce dernier, Johann Conrad Spengler (1767-1839) (p. 105). La majeure partie de ces notes, en allemand, français, anglais et danois, datent de ses années de compagnonnage en tant que membre de la corporation des chaudronniers entre 1792-1795, alors qu'il voyage par Francfort, Chemnitz, Dresde vers Copenhague, et plus tard vers Londres. Viennent ensuite quelques notes isolées allant jusqu'en 1841. Les notes ne sont pas ordonnées chronologiquement et alternent avec des pages collées (p. 3a-b, 48a, 111a-d) et de nombreuses pages blanches. La numérotation des pages remonte à l'époque de la constitution de l'album.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit en papier, relié en cuir vert, est l'album de souvenirs d'Eduard Fischer (1801-1859) de Schaffhouse, contenant des annotations des membres de sa famille et de ses amis. Eduard Fischer était le fils du métallurgiste et entrepreneur de Schaffhouse Johann Conrad Fischer (1773-1854). Le livre comprend des entrées allant de 1818 à 1820. La première est de la main de son père, Johann Conrad Fischer : « Experientia est optima Magistra! […] Zum Andenken von deinem dich liebenden Vatter Johann Conrad Fischer, Oberst Lieut: der Art: und Mitglied der helv: Gesellschaft für die gesamten Naturwissenschaften. Schaffhausen, dem 21ten Märtz 1819 » [p. 3]. Les autres entrées, en allemand, latin et grec ancien, se concentrent de la p. 13 à 91 avec plusieurs pages blanches intermédiaires. Parmi celles-ci se trouvent les dédicaces de ses frères Georg Fischer (1804-1888) [p. 44] et Berthold Fischer (1807-1879) [p. 73] et de sa sœur C. Fischer [p. 59]. Les entrées sont classées par ordre chronologique. Les pages 92 à 175 sont blanches.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit de l'architecte et urbaniste italien Giuseppe Valadier (1762-1839) illustre d'une façon très vivante divers aspects de l'architecture et de la technique. Il se compose de 127 planches de dessins à la plume peints de couleurs vives (tav. CI jusqu'à tav. CCXXXV, plusieurs planches manquent), réalisés en 1828. Les planches sont regroupées, tantôt selon les thèmes par type de matériau (par ex. le bois (fol. 1r-8r), le fer (fol. 9r-24r), le cuivre (fol. 25r-31r), le bronze (fol. 32r-58r)), tantôt selon les techniques de construction (par ex. construction de murs, fol. 103r-117r). Les dessins servirent de modèle pour une partie des planches, au total 320, présentées dans les deux volumes de planches de l'oeuvre de Valadier „L'architettura pratica dettata nella scuola e cattedra dell'insigne Accademia di San Luca“, imprimée à Rome entre 1828-33 et basée sur les leçons qu'il donnait auprès de l'Accademia di S. Luca à Rome. La numérotation des planches dans le manuscrit correspond à celle de l'oeuvre imprimée. – Le manuscrit a été acquis en 1956 en Italie.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit constitue un recueil de notes compilées par Hermann Wedding (1834-1908) - qui devint par la suite professeur de métallurgie à l'Ecole des Mines de Berlin – lors de ses visites dans les installations métallurgiques de Freiberg (Saxe) dans les années 1856/7. Les notes ont été prises au cours de ses études à l'Ecole des Mines de Freiberg. Elles incluent ses observations personnelles sur les procédés utilisés dans diverses fonderies d'argent et de plomb de la région de Freiberg. Elles comprennent en outre des copies de publications scientifiques relatives aux procédés métallurgiques en cours à Freiberg.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce journal de voyage fut tenu par Hermann Wedding (1834-1908) - qui devint par la suite professeur de métallurgie - pendant un voyage d'étude d'août à septembre 1858. A l'époque il était étudiant à l'Ecole des Mines de Freiberg et de Berlin. L'objectif du voyage était de visiter les centres de l'industrie minière et métallurgique, en particulier des régions de la Ruhr et de la Sarre, créés au milieu du XIXe siècle. Les annotations quotidiennes de Wedding documentent ses visites aux mines de charbon, aux usines métallurgiques et aux usines de traitement des métaux. Il y décrit soit les installations, soit les procédés de production des usines qu'il a visitées. Dans le journal se fait jour un fort intérêt naturaliste pour les conditions géologiques dans lesquels s'insèrent les installations qu'il décrit.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit documente différents voyages en Grande-Bretagne, dans les années 1860 et 1862, effectués par Hermann Wedding (1834-1908), plus tard professeur de métallurgie. Wedding entreprit ces voyages comme référent de l'administration minière prussienne. Au cours de son voyage vers l'Angleterre en Belgique, il mit quotidiennement par écrit ses observations sur les installations et sur les procédés de production des usines métallurgiques et minières. Parmi les établissements décrits figurent l'aciérie de Seraing (Belgique), les usines métallurgiques de Galles méridionales, considérées comme particulièrement avancées au milieu du XIXe siècle, ainsi que les premières aciéries utilisant le procédé Bessemer. Les annotations du journal reflètent aussi le réseau de contacts que Wedding entretenait avec les spécialistes de son domaine.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit de grand format (la traduction du titre du russe est « Projet d'un pont sur le fleuve Neva pour permettre le passage plus commode des bateaux à n'importe quel moment, 1802 ») présente le projet de construction d'un pont sur la Neva à Saint-Petersbourg. Après la page de titre avec un cadre décoratif en lavis gris (fol. 2) et l‘index (fol. 3), suivent douze planches avec des dessins à l'aquarelle, qui présentent le projet en vue d'ensemble et en détail. Sept illustrations sont sur double page, l'une d'elle a une feuille escamotable. Tous les textes dans le manuscrit sont écrits en russe, en caractères cyrilliques. – Le pont était projeté par Charles Baird (1766–1843), un ingénieur originaire d‘Ecosse, qui avait construit à Saint-Petersbourg une fonderie, une entreprise de construction de machines et un chantier naval et qui, en 1805/06, érigea à proximité de son entreprise un pont en fonte. Ce projet de pont semble en revanche être une combinaison de pont flottant et de pont-levis : le pont flottant prenant appui sur un ponton se ramifie dans le fleuve en deux bras, qui à l'approche de la rive aboutissent en deux ponts-levis (fol. 4a-5), de sorte que le franchissement du pont est possible également durant le passage d'un bateau. D'autres planches montrent par ex. le mécanisme de levage dissimulé dans les piliers (fol. 14a, 16, 17) et un des pontons, ancré dans le lit du fleuve Neva, semblable à un navire (fol. 20a-21). – Le manuscrit a été acquis en 1978 à Copenhague.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le volume de grand format, relié à la façon des missels baroques, dans une couverture en bois recouverte de cuir et avec des ferrures, contient le catalogue des manuscrits de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall sécularisée, de l'an 1827, rédigé par le bibliothécaire de l'abbaye de cette époque, le Père Ildefons von Arx (1755−1833). Il s'agit du plus ancien catalogue des manuscrits de Saint-Gall, dans lequel les manuscrits sont classés selon l'ordre des nouvelles cotes introduites en 1780/82 et encore valables de nos jours, à partir du Cod. Sang. 1 jusqu‘au Cod. Sang. 1399. Le catalogue s'ouvre par une brève histoire du catalogage des manuscrits de l'Abbaye de Saint-Gall jusqu'à son époque (p. 1). Par la suite (p. 2−239), dans les rubriques et les colonnes, sont données, généralement de façon très concise, pour chaque manuscrit, sur une double page, les indications suivantes: a) cote du manuscrit; b) datation (la plupart du temps par siècle); c) format et ancienne cote d'après le catalogue du P. Pius Kolb (cf. Cod. 1400/1401); d) rédacteur et titre du manuscrit, parfois avec brève indication du contenu; e) incipit du manuscrit; f) indication du numéro de la dernière page, parfois explicit du manuscrit; g) scribe, écriture, matériel, reliure, précédents propriétaires; h) informations intéressantes en général sur le manuscrit. En 1846 Carl Johann Greith (1807−1882), le responsable suivant de la bibliothèque, qui fut aussi durant les dernières vingt années de sa vie évêque de Saint-Gall, compléta le catalogue avec des informations analogues et présentées dans le même ordre, relatives aux manuscrits 1400 jusqu'à 1500 (p. 240-257). Les dernières pages sont vides.
En ligne depuis: 25.06.2015
Premier volume du catalogue des manuscrits de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall réalisé par le bibliothécaire du monastère le p. Franz Weidmann (1774−1843 ; bibliothécaire 1836−1843) concernant les manuscrits Nr. 1 jusqu‘à 337A de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall. Les descriptions des manuscrits de Weidmann sont riches et détaillées, mais, selon Johannes Duft dans son histoire du catalogage des manuscrits de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall 1983, « unausgeglichen » (pas très équilibrées). Les codices sont en général décrits de la façon suivante : cote, format, support matériel, nombre de pages, à la fin de la description suit le « Character » du manuscrit et sa datation. Le Cod. Sang. 1689 contient l'ébauche de la première des deux parties du catalogue des manuscrits de Weidmann (Cod. Sang. 1–689).
En ligne depuis: 08.10.2015
Second volume du catalogue des manuscrits de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall réalisé par le bibliothécaire du monastère le p. Franz Weidmann (1774−1843 ; bibliothécaire 1836−1843) concernant les manuscrits Nr. 337B jusqu‘à 689 de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall. Les descriptions des manuscrits de Weidmann sont riches et détaillées, mais, selon Johannes Duft dans son histoire du catalogage des manuscrits de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall 1983, « unausgeglichen » (pas très équilibrées). Les codices sont en général décrits de la façon suivante : cote, format, support matériel, nombre de pages, à la fin de la description suit le « Character » du manuscrit et sa datation. Le Cod. Sang. 1689 contient l'ébauche de la première des deux parties du catalogue des manuscrits de Weidmann (Cod. Sang. 1–689).
En ligne depuis: 08.10.2015
Le volume contient essentiellement les notes prises par le bibliothécaire de l'abbaye de Saint-Gall, p. Franz Weidmann (1774-1843), sur le patrimoine manuscrit de la bibliothèque et l'histoire de l'abbaye de Saint-Gall, et sur son bassin d'utilisateurs, ainsi que différents index alphabétiques sur le patrimoine manuscrit (index des sujets, auteurs, copistes et possesseurs saint-gallois), copies de textes de Weidmann tirés de manuscrits de Saint-Gall et extraits de littérature secondaire.
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1639, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'exemplaire de 1569, qui n'était plus à jour. Il contient une description de l'ancienne église de S. Stefano avant sa réfection à l'époque baroque, l'inventaire du mobilier, des ornements liturgiques et des pièces d'orfèvrerie de l'église, la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, et des revenus de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin, en partie doré, qui représente le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil avec des dessins de drapeaux de proie ainsi que de blasons, paysages et bâtiments du XVIIe et XVIIIe siècle, fabriqués par le dessinateur Johann Ulrich Fitzi, glosés par l'historiographe et commanditaire de l'œuvre Johann Caspar Zellweger.
En ligne depuis: 13.12.2013
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Recueil de recettes pour la production de médicaments. La forme dans laquelle sont présentées les recettes va de la simple liste d'ingrédients à des textes plus ou moins détaillés contenant des informations relatives à la fabrication et aussi à l'usage des médicaments. Il est doté d'un index (pp. 262-264). Le manuscrit provient de l'ancien couvent des capucines de Wattwil et il a été « amélioré et copié » (« verbessert und geschrieben ») en 1881 à partir d'un original plus ancien (p. E). Le livre contient peu d'ajouts jusqu'au XXe siècle. Depuis la suppression du couvent des capucines de Sainte-Marie-des-Anges à Wattwil, survenue en 2010, il appartient à la pharmacie du couvent de la Fondation Kloster Maria der Engel Wattwil.
En ligne depuis: 10.10.2019
La Société de lecture de Wädenswil, fondée en 1790, tint depuis 1797 une chronique manuscrite, qui consigne tous les événements locaux d'une année. A chaque fois, un membre de la société est désigné comme chroniqueur. Sa tâche consistait à décrire, à la fin de l'année, tous les événements, qui selon son point de vue, revêtaient une certaine importance à Wädenswil. La chronique contient également des nécrologies détaillées de certaines personnes particulières. La plupart des années, des descriptions du temps, des statistiques sur la population et un aperçu du prix des denrées alimentaires ont été ajoutés. A côté des événements à caractère local, des thèmes d'intérêt cantonal et fédéral sont aussi effleurés (parmi lesquels la guerre du Bocken, le mémorial d'Uster, la guerre du Sonderbund). La chronique fut tenue jusqu'en 1886, de façon manuscrite. La partie manuscrite comprend deux volumes in-folio. Les volumes suivants se composent d'extraits de journaux encollés (1890 jusqu‘en 1945) et de pages dactylographiées à la machine, reliées annuellement (1948-1974). Les deux volumes couvrant la période de 1797 à 1886 constituent l'une des plus importantes sources pour reconstituer l'histoire de Wädenswil au XIXème siècle.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient le commentaire de Bezalel Ranschburg (1762-1820) – un important rabbin de la communauté juive de Prague – sur deux traités difficiles du Talmud: Horayot et Niddah; quelques passages de ses commentaires ont été imprimés dans les pages de l'édition officielle du Talmud, en tant que gloses marginales. Il est aussi l'auteur de Responsa (« Réponses rabbiniques ») et d'autres commentaires aujourd'hui perdus. Le manuscrit contient l'imprimatur du censeur de Prague Carolus Fischer (1755-1844), nécessaire dans l'empire austro-hongrois, au XVIIIème et au début du XIXème siècle, pour pouvoir imprimer des livres en hébreu. Malgré l'imprimatur de Fischer, un chrétien, qui connaissait et défendait la langue et la littérature hébraïques contre les détracteurs chrétiens, ce texte ne sera publié pour la première fois qu'en 1957.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre ne comptant que peu de pages contient les prières pour le Mohel, le cérémonial pour le rite de la circoncision. D'après une annotation sur la page de titre, il était un cadeau de Mendel Rosenbaum pour son beau-frère Joseph Elsas de Nitra (aujourd'hui en République de Slovaquie, auparavant en Hongrie). Il est signé par Leib Sahr Sofer (copiste) et la décoration présente une étroite parenté formelle avec diverses oeuvres du plus important calligraphe et illustrateur actif à Nitra au début du XIXème siècle, Mordechai ben Josel, aussi connu sous le nom de Marcus Donath. La dernière page montre un calligramme représentant la figure de Moïse, tenant dans une main les tables de la loi et montrant de l'autre le Pentateuque.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le codex fut copié par Elieser Sussman Meseritsch et illustré par Charlotte Rothschild (1807-1859). Il contient, à côté du texte hébreu, une traduction allemande. La Haggada fut réalisée par l'artiste pour le septantième anniversaire de son oncle Amschel Mayer Rothschild. Il s'agit du seul manuscrit hébreu connu, enluminé par une femme. Charlotte Rothschild s'inspirait de diverses œuvres chrétiennes et juives, par exemple de manuscrits médiévaux, du cycle biblique peint par Raphaël dans les Loges du Vatican et de gravures sur cuivre de la Haggada imprimée à Amsterdam en 1695. Sur une seule des illustrations, la scène du Seder, Charlotte Rothschild a laissé ses initiales, en arrière-plan, sur le dossier d'une chaise (p. 42). Ce manuscrit a probablement servi de modèle au célèbre peintre Moritz Daniel Oppenheim (1800-1882). Dans ses mémoires, il se souvient avoir réalisé, en tant qu'élève, des esquisses pour Charlotte Rothschild.
En ligne depuis: 19.03.2015
Splendide manuscrit avec le texte de la Haggada, dans lequel chaque page est décorée avec de riches bordures composées d'éléments floraux et de décorations à la plume qui délimitent l'espace voué à l'écriture, réalisées principalement avec de l'or et du bleu de lapis-lazuli. Du point du vue stylistique, le décor est fortement inspiré de la miniature perse, surtout des œuvres de l'école de Shiraz entre 1560 et 1580. La réalisation de cette œuvre est attribuée à Victor Bouton, né en 1819 en Lotharingie et actif comme dessinateur, peintre héraldiste et graveur à Paris. L'attribution se fonde sur un manuscrit de luxe analogue signé par cet artiste qu'Edmund James de Rothschild lui avait commandé comme cadeau pour sa mère et à propos duquel une note biographique affirme que cet artiste avait reçu d'un riche juif la somme énorme de 32'000 francs d'or pour une Haggada. La seule représentation figurée (f. 1v) illustre la cérémonie du premier soir de la fête de Pessah, où un groupe de cinq hommes et deux femmes, tous vêtus à l'orientale, sont assis autour de la table de Seder, tandis que le maître de maison prononce la bénédiction du vin.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le copiste de cette Haggadah n'est nul autre qu'Elieser Sussman Meseritsch, qui devait son nom à son lieu d'origine en Moravie et qui, plus tard, rédigea aussi le texte de la Haggadah de Charlotte Rothschild. Par l'usage de différents types d'écriture, il subdivise clairement le texte hébraïque de la Haggadah, le commentaire classique en hébreu de Simeon ben Zemach Duran (1361-1444) et une traduction allemande en caractères hébraïques de Wolf Heidenheim (1757-1832). Le programme iconographique de la Haggadah d'Elieser Sussman est très inhabituel. Dans la page de titre, divers motifs ornementaux de style classique sont insérés d'une façon créative dans l'architecture d'un arc de triomphe. Les quatre premières des sept illustrations (5v-7r) représentent les quatre fils mentionnés dans la Haggadah ; une illustration est dédiée à chacun d'eux. Celle du fils qui ne sait pas demander se distingue par son originalité. Les deux illustrations suivantes de la traversée de la Mer Rouge (12r) et du roi David avec sa harpe (15v) sont plutôt traditionnelles. La dernière scène avec la reconstruction du temple de Jérusalem est accompagnée du texte habituel de l'Adir hu (« Ô Dieu tout-puissant, reconstruis en hâte ton Temple »).
En ligne depuis: 20.12.2016
Au moment où cette ketubah a été réalisée, la plus grande partie du commerce de détail de Gibraltar était aux mains de la communauté sépharade ; beaucoup de ses membres provenaient des régions voisines d'Afrique du Nord. Ce contrat de Gibraltar appartient à la première période de décoration locale des ketubah, bien que quelques éléments laissent déjà présager les développements plus tardifs. Dans la partie supérieure, sont représentés deux lions, accroupis dos à dos, soutenant sur leurs épaules les tables avec les dix commandements abrégés. Cette composition rappelle la partie supérieure d'une arche sainte et, de fait, elle est surmontée d'une couronne, c'est-à-dire celle de la Torah. Les lions accroupis sont entourés de vases de fleurs. Dans les bordures, en dessous d'une draperie théâtrale et de trompettes suspendues par des rubans, sont représentées des urnes placées sur des bases de colonnes fantaisistes. Plusieurs éléments dans ce contrat de mariage sont caractéristiques des ketubot de Gibraltar. Le mot initial, mercredi jour du mariage, est comme d'habitude agrandi et décoré. Le monogramme en lettres latines, en bas au centre, est également typique. Les initiales SJB se réfèrent aux prénoms (Salomon, Judith) et au nom de famille (Benoleil) des deux époux.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le concept d'un document écrit pour le mariage, connu comme la ketubah (pl. ketubot), remonte à des usages hébraïques très populaires, qui comprennent la création de contrats de mariage allégoriques pour Shavuot. Etant donné que cette fête commémore le don des dix commandements, des traditions mystiques affirment que ce jour-là, Moïse, endossant le rôle de l'entremetteur, amena le peuple hébreux (l'époux) sur le mont Sinaï (lieu du mariage) pour épouser Dieu ou la Torah (l'épouse). Alors que de nombreuses versions des ketubot pour Shavuot sont connues, dans la communauté sépharade, les textes poétiques composés par le fameux mystique de Safed, Rabbi Israel Najara (1552?-1625?), étaient plus répandus. Divisé en trois sections, le texte particulier contenu dans la ketubah de la collection Braginsky est inséré dans une importante structure architecturale en bois, comprenant trois arcs et un fronton brisé, dans lequel prennent place, sous une couronne, les tables du décalogue. L'architecture en bois est surmontée d'éléments décoratifs ordonnés d'une façon dynamique. L'ensemble de la structure rappelle l'arc sépharade de la Torah (ehal) typique des synagogues de Gibraltar. De fait, en haut, apparaît le nom de l'une de ces synagogues, Nefuzot Yehudah, fondée en 1799.
En ligne depuis: 13.10.2016
Les ketubot (sing. ketubah) romaines, contrats de mariage juifs, se distinguent en général par leur écriture élégante, leurs dessins décoratifs et leur présentation attrayante. Les thèmes décoratifs les plus populaires incluent des épisodes bibliques, des représentations allégoriques et des dessins raffinés micrographiques. Le texte du contrat de cette ketubah de la collection Braginsky est entouré d'un cadre architectural qui comprend des colonnes de marbre où s'enroulent des feuilles dorées et surmontées de chapiteaux corinthiens. Au-dessus de l'arc, soutenu par les colonnes, prend place un large cartouche, où est figuré un paysage pastoral avec un homme revêtu d'une longue robe et une femme aux seins nus, réunis par une longue chaîne de perles avec un pendentif en forme de coeur, attachée à leur cou. L'allusion à l'harmonie entre les familles est renforcée par les emblèmes des deux familles apparaissant dans des cartouches de part et d'autre au-desus de l'image allégorique centrale. L'emblème à droite représente un lion dressé en train de grimper sur un palmier; il s'agit de celui de la famille de l'époux, les Caiatte. A gauche, l'emblème représente un lion dressé à côté d'une colonne blanche et appartient à la famille de l'épouse, les De Castro. Finalement, l'influence de la culture itlalienne se manifeste de façon évidente dans le cartouche en bas où est peint Cupidon étendu, avec à ses côtés son arc et ses flèches.
En ligne depuis: 13.10.2016
Cette ketubah karaïte, contrairement aux contrats rabbiniques traditionnels, est écrite entièrement en hébreu et se compose de deux parties : shetar nissu'in et shetar ketubah. Le mariage karaïte consigné dans cette ketubah fut célébré dans l'importante communauté de Qirq-Yer, en Crimée (Ouest de l'Ukraine). Les deux parties du texte sont insérées dans des cadres dorés, entourés de fleurs. Dans la tradition de beaucoup de ketubot sépharades, italiennes et occidentales, les mots initiaux sont décorés et les passages bibliques appropriés sont inclus à l'intérieur du cadre. Dans cette ketubah, la liste de la dot est plus longue que le texte du contrat de mariage, dans la première partie. Conformément aux usages karaïtes, plusieurs témoins (ici 12) sont invités à signer le contrat.
En ligne depuis: 20.12.2016
La communauté juive sur le « rocher britannique de Gibraltar » culmina au XIXe siècle. Au moment où ce contrat de mariage (ketubah) fut produit, la plus grande partie du marché de détail de Gibraltar était aux mains de la communauté locale sépharade. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, Gibraltar a développé son propre type caractéristique de décoration des contrats de mariage, sur de larges pièces de parchemin ornées de couleurs vives. Cette ketubah, dont une copie identique, mais postérieure, est conservée au Musée d'Israël à Jérusalem (inv. B72.1066 179/244H, voir Sh. Sabar, Mazal Tov: Illuminated Jewish Marriage Contracts from the Israel Museum Collection, Jerusalem: The Israel Museum, 1993), est encadrée de chaque côté par une guirlande de fleurs, avec un luxueux nœud rouge en bas, et surmontée d'une couronne, qui rappelle celle de la Torah, bien qu'elle soit ici modelée sur la couronne royale britannique. Trois autres motifs typiques des ketubot de Gibraltar sont le mot initial du jour traditionnel du mariage juif à Gibraltar, mercredi (ברביעי), agrandi en lettres d'or ; la somme de la dot et de l'augmentation est un facteur de 18, un nombre qui est aussi le mot propice « Hai » (חי) – « vie », écrit ici en lettres monumentales ressortant sur le reste de l'écriture en petite cursive ; et enfin, le monogramme ornemental en lettres latines placé en bas au centre, se composant ici de E C B, qui se réfèrent aux premières (Elido et Jimol) et dernières initiales (Ben Atar/ Benatar) du couple d'époux. Elido (אלידו), fils d'Isaïe, fils de feu Ḥaim, appelé Ben Atar (בן עתר) épouse Jimol (ג'ימול), fille de Joseph, fils de feu David, dit Qazes (קאזיס), dont la dot s'élève à 600 Pesos Fuertes (פיזוס פואירטיס) en vêtements, bijoux et linge de lit, auxquels s'ajoutent 600 Pesos Fuertes à titre de don, auxquels s'ajoutent un terrain de 400 coudées et 600 Pesos Fuertes supplémentaires ; l'obligation totale est de 1800 Pesos Fuertes.
En ligne depuis: 18.06.2020
Comme dans d'autres ketubbot (voir K69 et K96), on a réutilisé ici un ancien encadrement de contrat de mariage, créé 70-80 années plus tôt. Dans l'arc figurent 13 scènes narratives, toutes dédiées à l'histoire biblique des noces d'Isaac et Rebecca. Il est hautement probable que la ketubah originale était destinée à un couple d'époux portant ces noms. Le récit figuré commence en haut à droite avec le sacrifice d'Isaac, puis suivent les autres scènes dans le sens des aiguilles d'une montre. Au-dessus, Cupidon relie les deux emblèmes familiaux avec un ruban d'or. Une « couronne du bon nom » surplombe le paysage.
En ligne depuis: 04.10.2018
La ketubah créée à Essaouira par l'artiste David Nissim Elkaïm (voir ses initiales en caractères latins en bas à gauche) atteste le mariage entre Salomon, fils de Josua, fils de R. Abraham Machluf ha-Levi Ben-Susan, et Freha, fille de Machluf, fils de Masoud, fils de Naphtali, petit-fils de Juda Afriat, les deux issus d'une famille sépharade. Plusieurs éléments renvoient à cette origine, comme le matériau d'écriture (parchemin), la position de la femme, l'appel à Dieu à venger l'expulsion des Juifs d'Espagne, le style européen du décor d'encadrement et le monogramme latin de l'épouse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Cette ketubah a été réalisée à l'occasion du mariage à Lugo (Emilie-Romagne) de Joseph, fils de feu Samuel Treves, et de Vittoria, fille de Joseph Nachman Modena. A Lugo, les artistes développèrent, notamment pour la réalisation des bordures, une technique compliquée de papier découpé. Les arcs aux colonnes torses et les décorations florales sont entièrement réalisés avec cette technique de découpage. Le texte du contrat est collé sur un cadre plus ancien. Les scènes colorées et les ornements floraux ne sont pas dessinés, mais découpés de modèles gravés non juifs, collés et colorés. Le choix des scènes se rapporte toutefois au mariage, par exemple le jeune couple dans la partie supérieure, ou les scènes religieuses de l'Ancien Testament (Samson et Dalila, le songe de Jacob, Joseph interprétant des songes).
En ligne depuis: 10.10.2019
Le contrat se rapporte au mariage de Salomon, fils d'Abraham, avec Rachel, fille d'Elijahu. Le montant de la dot consiste en 26'000 « piastres-lion ». La ketubah appartient à une typologie particulière développée à Jérusalem entre les années 1830' et 1860'. Comme dans d'autres représentations, les décors floraux de couleurs vives encadrent la partie inférieure du texte (avec les signatures des époux au centre et les monogrammes richement décorés des deux rabbins de Jérusalem) et la large bordure supérieure du tympan. Au centre du pignon il y a un bouquet de fleurs dans un vase, encadré à gauche et à droite de cyprès et des palmiers, qui lient le présent de Jérusalem à la Jérusalem promise.
En ligne depuis: 10.10.2019
Cette ketubah indienne est caractérisée par des motifs que les Juifs Baghdadi ont emmené d'Irak en Inde. Les textes, copiés dans deux champs adjacents, ressemblent par exemple à des niches de prières islamiques. Au-dessous est reporté le contenu du contrat, qui témoigne que Zalich, fils d'Ezéchiel Moïse, époux de Rebecca, fille de Benjamin Elija Jakob, amène une dot de 3'195 roupies en bijoux d'or et d'argent, vêtements et literie. Avec le supplément de l'époux, la somme totale réunie atteint 5'555 roupies. Dans les bordures alternent les fleurs et les oiseaux, sauf dans la partie supérieure où deux tigres portent un médaillon avec une inscription. Deux poissons qui s'affrontent symbolisent la félicité et la fertilité pour le couple des époux. Un troisième petit poisson, placé entre eux, se réfère probablement à la progéniture espérée.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce rouleau d'Esther italien, datant du milieu du XVIIIème siècle, fut probablement imprimé et peint à la main à Venise. Il se conserve dans un étui cylindrique décoré de motifs floraux filigranés qui constitue un produit typique du travail raffiné du métal, plus tardif, de Ionannina.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le rouleau (5 membranes avec 13 colonnes de texte) s'ouvre par un disque solaire impressionnant entouré des signes zodiacaux. Le mois d'Adar est particulièrement mis en valeur, car c'est pendant le mois du signe des poissons que l'extermination des juifs a eu lieu. Chaque colonne commence, si possible, par le mot ha-melech (le roi) qui renvoie d'une part au roi Assuérus, et d'autre part fait allusion au Dieu omniprésent mais jamais explicitement nommé. L'étui en argent, qui date de 1800 environ, est couronné d'un bouquet de fleurs et de feuilles que l'on retrouve sur des ornements de bâton (rimmonim) de Torah et d'autres objets juifs en métal de l'empire ottoman.
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce rouleau d'Esther, qui réunit d'une façon unique les traditions indienne et occidentale, contient vingt panneaux décorés de façon très élaborée, placés à côté des six parties du texte disposé en colonnes. Le lecteur est représenté à côté d'hommes portant des fez et d'enfants munis de tambours avec lesquels ils scandent le nom de Aman. Dans une partie séparée avec le texte ezrat nashim (partie féminine) se trouvent placées cinq femmes. Les personnages dans le rouleau sont vêtus d'habits mélangeant la mode contemporaine occidentale et indienne et insérés dans des intérieurs qui manifestent le même type de mélange. Certaines des femmes, parmi lesquelles Esther, portent le signe hindou, le bindi sur le front. Ce rouleau provient de la collection des Sassoon, une importante famille juive de Bagdad et était probablement destiné à un usage privé. Le mélange des traditions calligraphiques juives et des formes artistiques indiennes, reflète le profond enracinement de la famille Sassoon dans la vie culturelle indienne.
En ligne depuis: 20.12.2016