Le « Codex Florus dispersus » contient une reconstruction virtuelle d'un manuscrit des lettres et des sermons d'Augustin. Il a été rédigé dans une écriture onciale par un copiste de la fin du VIIe siècle, respectivement du début du VIIIe siècle. Le manuscrit est probablement originaire de France, peut-être de Luxeuil ou de Lyon. A l'origine, il se composait d'au moins 30 quinions (au moins 300 feuillets), dont il reste encore aujourd'hui 117 feuillets. Une partie de 63 feuillets, provenant des cahiers d'origine 4-11, se trouve aujourd'hui à Paris (BnF, lat. 11641); dans cette partie, peut être inséré, après le feuillet 26, un feuillet isolé, aujourd'hui conservé à Saint-Pétersbourg (NLR, Lat.F.papyr. I.1). Une autre partie de 53 feuillets provenant des cahiers d'origine 24-30 est aujourd'hui conservée à Genève (Bibliothèque de Genève, lat. 16). Le feuillet extérieur de chaque cahier (quinion) se compose à chaque fois d'un feuillet de parchemin, les autres sont en papyrus. Durant le IXe siècle, le manuscrit appartenait à la bibliothèque de Florus de Lyon, qui y a inséré de sa main de nombreuses notes marginales. "sine loco", codices restituti, Cod. 1 contient une reconstruction virtuelle dans la succession originelle des parties conservées.
En ligne depuis: 15.12.2014
Ce codex contient une reconstruction virtuelle du Cod. 20 de la bibliothèque de l'Abbaye d'Engelberg avec le premier volume des Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Il contient la première (f. 6r-99r) et la seconde parties (99r-193v), toutes les deux subdivisées en cinq livres. Au début du volume se trouvait une représentation artistique en pleine page de Job et ses trois amis (dans la moitié supérieure) ainsi que de Grégoire le Grand, l'auteur, et d'un moine bénédictin en train d'écrire (dans la moitié inférieure), qui d'habitude représente Pierre Diacre. Ce feuillet avec un poème de dédicace à Frowin sur le verso, en réalité le recto du feuillet, a été soigneusement décrit par P. Karl Stadler dans son catalogue manuscrit de 1787, nous aidant ainsi à attribuer de façon certaine à ce volume ce membrum disiectum, qui aujourd'hui est conservé au The Cleveland Museum of Art, 1955.74 (Purchase from the J.H. Wade Fund).
En ligne depuis: 15.12.2014
Moins de dix témoins de la révision de la Vulgate de Théodulf d'Orléans († 821) nous ont été transmis. Dans les Archives cantonales de Soleure et dans la Zentralbibliothek de cette même ville, sont conservés de nombreux fragments de l'une de ces bibles de Théodulf du IXème siècle provenant de la collégiale Saint-Ours de Soleure, où elle fut découpée, durant le XVIème siècle, et utilisée comme matériau pour renforcer les reliures. Réunification virtuelle des fragments : [sine loco], codices restituti, Cod. 3 (Biblia Theodulfi Fragmenta).
En ligne depuis: 19.03.2015
En tout 23 feuillets d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Les parties principales sont probablement dues à la main de Eberhard de Fulda, tandis que la décoration rappelle étroitement le codex Eberhardi (Marburg, Hessisches Staatsarchiv K 425 et K 426). L'ensemble de la collection peut être estimée sur la base de la numérotation présente dans les index qui ont été conservés et des incipits de 500 vies et passions originales. L'œuvre témoigne ainsi non seulement des efforts de réforme économique, mais aussi spirituelle et culturelle de l'abbé de Fulda Markward (1150-1165). Il s'agit en outre du légendier le plus septentrional et probablement le plus ancien d'Allemagne du sud en cinq et six volumes du XIIe siècle qui nous ait été transmis. Par la suite, il servit de modèle (indirect) pour le noyau principal des textes du grand légendier de Böddeken, et il resta influent des Acta sanctorum des bollandistes jusqu'aux temps modernes. Le légendier monumental de Fulda fut utilisé in loco jusqu'au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573), aussi bien pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mainz 1541) que pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Köln 1554). A Bâle, Soleure, Nuremberg et Stuttgart sont conservés des fragments du troisième, quatrième et sixième volumes. Ceux-ci montrent qu'au moins le troisième (mai-juin) et le sixième volume (novembre-décembre) joignirent peu après Bâle, où ils furent apparemment utilisés comme maculatures vers 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Restes d'une bible d'Alcuin copiée à Tours au début du IXe siècle, provenant du couvent dominicain de Berne ; vers 1495 ils furent utilisés par le relieur Johannes Vatter comme pages de garde pour divers incunables. Après la sécularisation du couvent en 1528, les volumes qui les contenaient entrèrent de diverses façons en possession de la bibliothèque de la ville de Berne et de bibliothèques de Soleure. Vers 1495, les fragments BBB cod. 756.59 (1 folio), cod. 756.70 (8 folios et une bandelette) et cod. 756.71 (2 folios) ont été retirés des volumes par Johannes Lindt ; ils sont désormais conservés auprès de la Burgerbibliothek (BBB). Il se trouve encore un folio in situ, c'est à dire dans les incunables de la bibliothèque universitaire de Berne (MUE Inc. I. 20), ainsi que des fragments plus petits (MUE Inc. IV. 77). La Bibliothèque centrale de Soleure (ZBS) conserve les cod. S 458 (page de garde) et S II 151 (fragments détachés).
En ligne depuis: 12.12.2019
Deux bifolios successifs d'un manuscrit de Fulda du second tiers du IXe siècle contenant la « Collectio Veronensis » des actes du troisième concile œcuménique d'Ephèse de 431. Le manuscrit a manifestement été utilisé comme maculature à l'époque moderne en Suisse. Il est impossible de savoir quand et comment il trouva le chemin de Fulda vers la Suisse ; toutefois comme d'autres manuscrits de Fulda, il pourrait être arrivé au cours de la première moitié du XVIe siècle comme potentiel modèle de texte pour les imprimeries bâloises.
En ligne depuis: 18.06.2020