Le Livre Blanc de Sarnen fut écrit par Hans Schriber (1436–1478), chancelier d'Obwald. Il fut appelé « Livre Blanc » parce que, à l'origine, il était conservé dans une reliure en peau de porc de couleur blanche. Il contient la copie des privilèges, des pactes et des plus importantes décisions du tribunal arbitral de la Landsgemeinde d'Obwald depuis 1316, et fut écrit, pour sa partie principale, en 1470/71. Ce cartulaire, le plus important de la chancellerie d'Obwald à la fin du Moyen Age, est conservé encore aujourd'hui dans les Archives cantonales. Le livre doit sa célébrité au fait qu'il contient le plus ancien récit de la légende de la fondation de la Confédération en seulement 25 pages (p. 441–465). L'histoire de Guillaume Tell et du fameux tir dans la pomme y sont racontés. (« Livre Blanc » p. 447: Nu was der Tall gar ein güt Schütz er hat oüch hübsche kind die beschigt der herre zü imm / vnd twang den Tallen mit sinen knechten / das der Tall eim sim kind ein öpfel ab dem höupt müst schiessen …).
En ligne depuis: 22.03.2012
Antiphonaire avec notation musicale dont le texte correspond à l'Ordinaire de Sion. Il contient la partie hivernale du Proprium de tempore et, en annexe, l'Officium Defunctorum. Ce codex sur parchemin, composé de deux parties, fut probablement écrit en 1347, par la même main qui a rédigé le codex Ms. 2 appartenant également aux Archives du Chapitre de la Cathédrale de Sion.
En ligne depuis: 21.12.2010
Cet antiphonaire est écrit par la même main que le codex Ms. 1 des Archives du Chapitre de la Cathédrale de Sion. Ce manuscrit, avec notation musicale, date de 1347 et contient l'Officium visitationes BMV, le Proprium de sanctis (de André à Catherine), le Commune sanctorum et – ajoutés dans un second temps – d'autres textes brefs. Le texte, comme celui du Proprium de tempore contenu dans le Ms. 1, correspond à l'Ordinaire de Sion.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le graduel franciscain fut réalisé vers 1320-1330 dans un scriptorium du Haut-Rhin. Il provient du couvent franciscain de Soleure. Il y resta en usage jusqu'au XVIIIe s.
En ligne depuis: 21.12.2009
Dans les années 1529-1531, l'humaniste, réformateur et homme politique saint-gallois, Joachim Vadian, rédigea une histoire de l'Abbaye et de la cité de Saint-Gall du Moyen-Age et du Moyen-Age tardif (1199-1491) qui reçut le nom de Grössere Chronik der Äbte. Vadian y décrit le changement de la ville, regroupée autour du monastère, en une ville impériale indépendante et consciente de sa valeur, enrichie par le commerce du textile. L'œuvre historique constitue en même temps une polémique fervente de soutien à la réforme, qui dénonce et commente souvent avec virulence la corruption progressive des dignitaires et des institutions ecclésiastiques, en particulier de l'abbé et de l'Abbaye de Saint-Gall, depuis la querelle des investitures.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit, un autographe, connu aujourd'hui sous le titre de « Kleinere Chronik der Äbte von St. Gallen » (Chronique mineure des abbés de Saint-Gall), décrit l'histoire du monastère de Saint-Gall de ses débuts sous l'abbé Othmar vers 720 jusqu'en 1532, soit au temps de la Réforme. L'accent est mis avant tout sur sur l'histoire du couvent, puis à partir du XIIIe siècle apparaît également la ville de Saint-Gall qui a réussi à imposer son indépendance, et enfin la Réforme.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit, un autographe, comprend la description historico-topographique de « Turgöuw », respectivement de la Suisse orientale (pp. 1-3) et de l'« Oberbodensee » (pp. 201-227), soit les localités et les terres de la rive septentrionale (de Bregenz à Überlingen) et méridionale (de Rheineck à Kreuzlingen), ainsi qu'un aperçu historique de l'évolution du système monastique, des institutions ecclésiastiques et de leur décadence (pp. 3-138), une histoire de saint Gall et du monastère de Saint-Gall (pp. 138-193), et enfin l'histoire des empereurs romains de Jules César à Caligula (pp. 229-323).
En ligne depuis: 14.12.2018
Par le De arithmetica et De instiutione musica, Boèce transmet les connaissances mathématiques et la théorie musicale grecques au Moyen Age. Des schémas en couleurs sont réalisés avec un soin particulier dans le manuscrit du XIIe s.
En ligne depuis: 20.05.2009
La Bible de poche richement illustrée du troisième quart du XIIIe s. contient l'Ancien et le Nouveau Testaments, elle associe le nouveau décompte des chapitres utilisé dès le XIIIe s. avec l'ancien d'Eusèbe, dans les Evangiles. Dans les psaumes se trouvent côte à côte la version gallicane et la traduction de Jérôme. A partir des Psaumes commencent des initiales historiques, qui sont accompagnées de charmantes figures grotesques.
En ligne depuis: 20.05.2009
La « Historienbibel » en deux volumes, de grand format, est illustrée selon la technique picturale caractéristique de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau. Déjà dans le troisième quart du XVe s. la Bible historique était visible à Constance; au début du XVIIe s. elle fut restaurée à Saint-Gall – ce fut là l'un des premiers efforts pour la conservation des fonds dans cette ville.
En ligne depuis: 20.05.2009
La « Historienbibel » en deux volumes, de grand format, est illustrée selon la technique picturale caractéristique de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau. Déjà dans le troisième quart du XVe s. la Bible historique était visible à Constance; au début du XVIIe s. elle fut restaurée à Saint-Gall – ce fut là l'un des premiers efforts pour la conservation des fonds dans cette ville.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le Liber viventium Fabariensis est certainement l'œuvre rhétique la plus importante. Le codex fut écrit à l'origine comme un livre d'évangiles et décoré d'initiales, de cadres entourant les canons et de représentations en pleine page des symboles des quatre Evangélistes, richement ornés. Dans les espaces vierges de l'encadrement des canons fut ajoutée la liste des communautés monastiques affiliées et les noms des bienfaiteurs du monastère aussi bien les vivants que les défunts. En plus d'être un livre d'évangiles, un livre de commémoration et de confraternité, le Liber viventium, servit également plus tard de cartulaire et d'inventaire du trésor du monastère de Pfäfers. C'est en raison de sa valeur juridique que le Liber viventium a survécu jusqu'à nos jours. Le volume appartient aux archives du monastère de Pfäfers.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le Liber Aureus, le livre d'or de Pfäfers, un livre d'évangiles, fut constitué vers 1080/90 et orné de représentations très artistiques des quatre évangélistes. Les espaces laissés libres entre les lectures furent utilisés dès le XIVe siècle pour la mise par écrit des sentences judiciaires.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le bréviaire peut être attribué à l'ordre des Célestins en raison de la rubrique au folio 122r. D'après les annotations du scribe aux ff. 211v, 271v et 319v, il a été copié par le frère Johannes Mouret d'Amiens. Copié dans une écriture minuscule, le manuscrit est orné de nombreuses et délicates initiales filigranées, ainsi que de quelques dessins à la plume de visages et de dragons dans les marges.
En ligne depuis: 18.06.2020
D'après le copiste, le manuscrit provient à l'origine du couvent dominicain de Sainte-Catherine de Saint-Gall, ensuite Wil, et contient un cycle de prières et de méditations pour l'année liturgique, qui débute à l'Avent et, passant par Noël, Pâques et Pentecôte, arrive jusqu'à l'Assomption. S'y trouvent intercalés, entre autres, la vision sur la Nativité de sainte Brigitte de Suède et un rosaire. L'un des scribes de ce manuscrit a copié entièrement son manuscrit-frère, le cod. Sang. 509.
En ligne depuis: 04.10.2018
Lectionnaire pour les fêtes des saints écrit, à la demande du prince abbé Franz Gaisberg (1504-1529), au moins en partie par le bibliothécaire de Saint-Gall Anton Vogt (vers 1486-1529). La décoration (entrelacs avec fleurs et animaux, nombreuses initiales enluminées, parmi lesquelles six avec des représentations figurées) est l'oeuvre de l'enlumineur Nikolaus Bertschi de Augsbourg. Un calendrier (f. 1r-130r) précède le lectionnaire, auquel succèdent des lectures pour la commemoratio des saints de Saint-Gall et de Marie, ainsi que les prières pour les collectes à l'occasion des fêtes des saints (f. 130v-146r).
En ligne depuis: 23.06.2014
Du temps de l'abbé Werdo (784-812): vies de saints de l'antiquité romaine.
En ligne depuis: 14.09.2005
Manuscrit composite datant de vers l'an 800, écrit probablement à l'Abbaye de Saint-Gall. Le mansucrit contient, entre autres, les Vies des pères du désert, Antoine (composée par Athanase), Paul, Hilarion et Malchos (toutes composées par le Père de l'Eglise Jérôme), 12 homélies de Césaire d'Arles, ainsi que le De correctione rusticorum de Martin de Braga (Barcara).
En ligne depuis: 21.12.2009
Copie la plus ancienne de la vie des saints Gall et Otmar dans la version de Walahfrid Strabo à la fin du IXe s.
En ligne depuis: 12.06.2006
Le volume a été copié au XIVe siècle par plusieurs scribes. Soit son contenu avait été conçu de manière plus complète, soit il n'a pas été conservé dans son intégralité jusqu'à aujourd'hui. La table des matières (p. 3) et un bout de papier collé sur le contreplat antérieur avec une table des matières moderne dénombrent sept parties, dont il ne reste que quarte : extraits des vies des pères du désert en deux parties (p. 3-28 et 28-53), de la vie de Benoît par Grégoire le Grand (p. 53-79) et du Purgatorium Patricii (p. 80-91). Aux pages 92-95 figure un index de ces quatre parties. Suivent deux sermons du pape Innocent III (p. 96-111) et des passages d'autres sermons (p. 111-114). Sur les feuilles de garde avant et arrière en parchemin se trouvent plusieurs notes et indications de possession des XIVe et XVe siècles. D'après celles-ci, le codex appartenait au XVe siècle à la chapelle des lépreux de Saint-Gall. La demi-reliure médiévale a été réutilisée au XVIIe siècle pour une nouvelle reliure.
En ligne depuis: 22.09.2022
Manuscrit composite du XVe siècle, en provenance du couvent dominicain Sainte-Catherine à Saint-Gall. Le codex composé de cinq fascicules reliés, en langue allemande, contient en plus d'un traité sur la Passion (« Les quarante bouquets de myrrhe de la Passion du Christ »), l'histoire de la fondation du couvent dominicain de Sainte-Catherine à Diessenhofen, le livre des sœurs de Diessenhofen et de Tösser, les légendes d'Elisabeth de Hongrie, de Marguerite de Hongrie, d'Ida de Toggenburg et de Louis de Toulouse, ainsi qu'un court extrait du Liber specialis gratiae de Mechthild von Hackeborn en traduction allemande.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit contient aux pages 3-95 la Chronique des papes de Martin d'Opava († après 1278). La chronique arrive jusqu'à Boniface VIII ; une main plus tardive a ajouté à la fin le nom des cinq papes suivants. Viennent ensuite les sermons pour les fêtes des saints (pp. 96-206), puis aux pp. 207-224, des extraits de la Chronique des empereurs de Martin d'Opava, avec une continuation anonyme allant jusqu'à Henri IX [VII] (1313). Un fragment d'un traité ascétique du XIVe siècle est relié au début du volume (pp. 1a-2b). La décoration se limite à de simples initiales filigranées (pp. 105, 107, 184).
En ligne depuis: 18.06.2020
Copie du Roman d'Alexandre de Johannes Hartlieb (1468) de Munich, médecin, traducteur et poète. Cet exemplaire est celui qu'Hartlieb a fait écrire en 1454, dans une écriture bâtarde, par le calligraphe Johannes Frauendorfer de Thierenstein, pour le prince Albrecht III de Bavière (1451-1460) et son épouse Anna von Braunschweig. Il est illustré par 45 initiales colorées, de six à treize lignes, probablement de la main du miniaturiste bavarois Hans Rot, avec un grand nombre de rangées de feuilles d'acanthe, simples ou en méandre, où s'ébattent différents animaux et où se laissent reconnaître bien des fleurs locales. Le Roman d'Alexandre était jusqu'en 1500 l'un des plus célèbres roman en prose en langue allemande.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient l'Historia Regum Britannie de Geoffrey of Monmouth (vers 1100-1154) (pp. 3-121), l'Incipit Prologus in brittannicam hystoriam); des extraits des Collectanea rerum memorabilium de Solinus (pp. 122-128) et l'Epistola presbiteri Johannis, ladite lettre du prêtre Jean (pp. 128-130), tous en latin. Le volume est mentionné dans le catalogue de la bibliothèque de 1461.
En ligne depuis: 23.06.2014
Cette copie de l'Historia Longobardorum (l'Histoire de Lombards) de Paul Diacre, moine et écrivain lombard, actif au Mont Cassin († 797/799), est très importante du point de vue de l'histoire du texte. Le codex a été écrit par diverses mains vers 800 en Italie du nord, peut-être à Vérone. Le volume se trouvait déjà à l'Abbaye de Saint-Gall au IXe s.
En ligne depuis: 20.12.2012
Datant du XIIe siècle, ce manuscrit du Decretum Gratiani est très important puisqu'il est probablement la plus ancienne version connue. Contrairement à la version diffusée par la suite qui inclut 101 Distinctiones (Partie I), 36 Causae (Partie II) et le De consecratione (Partie III) avec environ 4000 Canones, le Decretum de ce manuscrit se compose seulement de 33 Causae avec environ 1000 Canones. La numérotation a toutefois rapidement été adaptée à la subdivision communément utilisée par la suite, c'est-à-dire en 36 Causae et Distinctiones qui les précèdent. Cette version inclut des sections du texte qui n'apparaissent pas dans les versions suivantes. Le Decretum est suivi d'une collection d'extraits très hétérogènes.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit, nouvellement relié au XVIIe ou XVIIIe siècle, contient en première partie un commentaire du deuxième livre des Decretales Gregorii IX (Liber Extra). La seconde partie du codex ne comprend que deux cahiers avec un commentaire sur le titre 26 du même livre des Décrétales. Ce codex a appartenu au moine de Saint-Gall Johannes Bischoff († 1495), qui étudia le droit canon à l'université de Pavie de 1474 à 1476. Le commentaire de la première partie de ce manuscrit est copié de sa main.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit en parchemin contient les Institutiones Iustiniani (p. 3a–91a), soit le manuel de droit romain élaboré en 533 sous l'empereur romain d'Orient Justinien, ainsi que les Libri feudorum (pp. 91b-125b), soit le droit féodal lombard, chacun accompagné de la Glossa ordinaria, la compilation standard d'Accursius. Les textes et les apparats de gloses tout autour ont certainement été copiés au XIVe siècle en France. D'après les annotations du docteur en droit Johannes Bischoff († 1495), un conventuel de l'abbaye de Saint-Gall, ce manuscrit se trouvait au plus tard depuis le dernier quart du XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit en parchemin contient principalement des sommes de la plupart des parties du Corpus iuris civilis, soit les livres 1-9 du Codex, des Institutions et des Digestes. Ces résumés en forme de manuel sont attribués pour la plupart au juriste bolonais Azo Portius († 1220). Le manuscrit, exécuté en Italie du Nord au XIIIe ou au XIVe siècle, montre au début deux initiales peintes (p. 7a), dont l'une avec un dragon, ainsi que de nombreuses initiales filigranées plus petites.
En ligne depuis: 25.04.2023
Les sermons sont le point fort de ce recueil de textes en latin et en allemand. Il se compose de cinq parties de format différent (partie I: p. 5-48; partie II: p. 49-84; partie III: p. 85-108; partie IV: p. 109–144; partie V: p. 145-156), qui ont été copiées par plusieurs mains dans une minuscule gothique de diverses grandeurs. Les œuvres suivantes ont été identifiées : la partie I comprend des sermons latins de Berthold von Regensburg, d'une part sur une colonne quatre Sermones de dominicis (p. 5-17), d'autre part sur deux colonnes un autre Sermo de dominicis, cinq Sermones de sanctis et un Sermo ad religiosos (p. 21a-28b). La partie II commence avec le sermon Quando hominem… sur Jn 18,1 (p. 49a-67b, Hamesse 25446). La partie III contient cinq sermons en latin et en allemand avec une prière pour un pape Benoît (p. 98-108). La partie IV présente le Dialogus Beatae Mariae et Anselmi de passione Domini (p. 109-124), qui est attribué au Moyen Age à l'archevêque Anselme de Canterbury. La reliure en carton du XVIIe ou XVIIIe siècle est recouverte de cuir blanc avec des filets doubles ainsi que deux fermoirs avec des lacets verts, dont seules les attaches sont encore visibles. La table des matières de Pius Kolb a été complétée par Ildefons von Arx (p. 1).
En ligne depuis: 06.09.2023
Le premier cahier livre différents textes, copiés de manière non uniforme (p. 5-20). Après un court texte sur une colonne, De excommunicatione (p. 22), se trouve le De audienda confessione de Jean Gerson (p. 23a-70a). Suivent deux œuvres attribuées à Augustin au Moyen Age, De spiritu et anima (cap. I-XXXIII, p. 70a-92b) et Speculum (p. 92b-109b), puis le De gratia et libero arbitrio de Bernard de Clairvaux (p. 110a-138a), le De compositione hominis exterioris de Bonaventure sous le titre de Speculum monachorum (p. 139a-154a) et le De quattuor virtutibus cardinalibus de Sénèque (p. 154a-166b). Les pages 23a-109b sont copiées en textualis sur deux colonnes avec des rubriques et des initiales filigranées alternativement rouges et bleues, comme pour les signes de paragraphe. Aux pages 110a-166b, les initiales sont uniquement réalisées en rouge. Entre la page 6 et 7 a été collé un petit bout de papier avec des notes. Les distinctiones sont insérées dans les marges inférieures sous forme de schémas (p. 30-34, 72-76, 82-85, 111, 113, 121). A la p. 138, dans la première colonne, une matrice numérique a été insérée, et dans la deuxième un essai de plume : ANNO avec des fioritures. Il y a diverses notes marginales. La reliure en carton du XVIIe ou XVIIIe siècle est recouverte de cuir blanc avec un double filet ornemental, et dotée de deux lacets verts. La table des matières est de la main de Pius Kolb (p. 1).
En ligne depuis: 06.09.2023
Règle de St Benoît en latin et haut allemand, un des plus anciens documents en haut allemand.
En ligne depuis: 14.09.2005
Le manuscrit contient trois volumineux traités en langue allemande. Au début, figure la vie de l‘évêque Johannes d'Alexandrie (p. 5−83), composée par Anastasius Bibliothecarius. Suivent le traité édifiant Die vierundzwanzig Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele de Otto de Passau (p. 87−544) et la légende des trois Rois (Historia trium regum) de Johannes de Hildesheim (p. 546−602). Le traité de Otto de Passau est illustré par 25 dessins à la plume colorés et encadrés en rouge sur la largeur d'une colonne. La légende des trois Rois a recours à une miniature en pleine page (p. 546), qui montre les trois Rois durant leur visite à l'enfant Jésus. Le scribe et l'illustrateur de ce manuscrit probablement réalisé dans l'entourage de la communauté des frères convers de Saint-Gall ne sont pas connus ; les caractéristiques stylistiques rappellent cependant l'enluminure du peintre de Constance, Rudolf Stahel. Le manuscrit est daté à trois endroits de l'année 1454 (p. 93 inscription de l'image; p. 544; p. 602). Il se trouvait au XVème siècle en possession des frères convers de l'Abbaye de Saint-Gall (qui ne maîtrisaient pas le latin). En 1618 le manuscrit se trouvait encore dans la bibliothèque des frères convers. Au plus tard en 1755, sa présence est attestée dans la bibliothèque principale de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015
La plus grande partie de ce manuscrit comprend des sermons copiés sur deux colonnes par plusieurs scribes (p. 1-144). Les différentes homélies sont parfois introduites par des rubriques et de petites initiales alternativement bleue ou rouge avec des filigranes. La dernière partie (p. 145-157), de plus petite taille (19 x 17 cm) et copiée en majeure partie sur une seule colonne, contient des vers léonins et des dictons versifiés. En possession de la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au moins depuis le milieu du XVIe siècle (cf. timbre de l'abbé Diethelm Blarer p. 120), le manuscrit est nouvellement relié au XVIIIe/XIXe siècle dans une reliure de parchemin blanc collée sur du carton, avec des lacets de soie verte.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le volume en parchemin (p. 5-162) contient en son cœur (p. 8-162) une collection de sermons en latin sur les fêtes selon l'ordre liturgique (temporal et sanctoral) copiés dans une petite minuscule gothique du XIIIe siècle. Dans la partie supérieure de la page 7, il y a un tableau avec des lettres de l'alphabet grec comme signes numériques, et dans la partie inférieure un incipit en majuscules rouges, qui est en partie recouvert par le sceau de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553 et 1564. Le feuillet isolé (p. 5/6) contient la table des matières des sermons allant jusqu'à l'Assomption de la Vierge, qui a probablement été complétée dans la 2e moitié du XIVe siècle. La collection débute avec des sermons sur l'Avent (p. 8) et se poursuit jusqu'à l'érection de la croix (p. 109) et l'Assomption (p. 112). Suivent encore d'autres sermons, dont un Ad populum (p. 157, 162), qui s'interrompt au bas de la page 162. Les sermons sont la plupart du temps introduits par des initiales ornées hautes de deux ou trois lignes, en rouge, bleu et vert. La reliure date certainement, comme les feuilles de garde antérieures et postérieures (p. 1-4, 163-190), de la fin du XVIIe ou du XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
Copie littérale des livres I-III du compendium d'alchimie Aureum Vellus oder Guldin Schatz und Kunstkammer imprimé en 1589/99 par Georg Straub à Rorschach. Les gravures sur bois de la troisième partie (Splendor Solis, pp. 219-270) ont été copiées, à quelques exceptions près, exactement d'après l'édition imprimée, et ont été rehaussées à l'aquarelle. Un dessin au lavis à la page 116 représente Paracelse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'hiver se trouve dans le Cod. Sang. 1768. Il s'ouvre par un calendrier allant d'avril à novembre (pp. A-6), suivi par le Proprium de tempore (pp. 7-191), le Proprium de sanctis (pp. 195-425), le Commune sanctorum (pp. 429-495) et des antiennes pour complies (pp. 497-499). Sur deux feuillets en papier ajoutés deux répons (p. 501, 503). La décoration se limite à des lombardes avec des arabesques. Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1639, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'exemplaire de 1569, qui n'était plus à jour. Il contient une description de l'ancienne église de S. Stefano avant sa réfection à l'époque baroque, l'inventaire du mobilier, des ornements liturgiques et des pièces d'orfèvrerie de l'église, la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, et des revenus de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin, en partie doré, qui représente le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le livre d'heures est conçu selon l'usage liturgique des Horae parisiens. A la différence de ceux-ci, il se distingue par un programme pictural plus riche, bien que de qualité inférieure: les péricopes des Evangiles sont ornées chacune d'un portrait de l'auteur; l'Office marial est décoré d'un Cycle complet de l'enfance du Christ. La réception des modèles des célèbres enlumineurs parisiens à travers différents chaînons intermédiaires montre plusieurs désaccords ou modifications originales. Les images sont expressives et originales, et présentent d'audacieuses juxtapositions de couleurs et des raccourcis de perspective extrêmes, qui le sont même pour un regard contemporain formé aux normes esthétiques modernes. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain avec un calendrier en français. Les miniatures sont entourées de bordures composées de plantes, représentées avec une grande précision botanique. Il s'agit d'un exemple entièrement conservé de la dernière période des Livres d'heures français, qui fut enluminé par un important maître de cette phase finale de l'enluminure française, lequel subit l'influence de Claude de France et est connu depuis peu comme le Maître de Boèce Lallemant. Dans les petites images des bordures, il tente de se mesurer à Jean Bourdichon qui, dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne et dans d'autres chefs d'œuvres, a introduit l'ornementation végétale réaliste dans le décor des bordures, bien qu'il s'inspire aussi de l'enluminure flamande de son temps. Sur le f. 1r apparaît le nom d'Agnès le Dieu, la propriétaire du codex en 1605.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures à l'usage de Rome avec un calendrier à l'usage de Poitiers. Toutes les miniatures principales sont l'œuvre du Maître de Poitiers 30, dont le nom dérive de deux miniatures qu'il a réalisées dans un missel à l'usage de Poitiers, conservé à la Bibliothèque locale. Il était jusque là connu sous le nom du Maître d'Adélaïde de Savoie, pour laquelle il avait enluminé le livre d'heures Ms. 76 du Musée Condé de Chantilly. Il appartenait à l'entourage du Maître de Jouvenel des Ursins et fut actif principalement à Poitiers, où il influença l'enluminure locale tardive.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin avec un calendrier qui contient un choix de saints pour Paris et quelques prières en français. Les tableaux sur les jours de fêtes mobiles à la fin du livre commencent par l'année 1460, ce qui laisse supposer que le manuscrit était terminé à cette date. La plus grande partie des miniatures sont l'œuvre du Maître de Coëtivy, qui a probablement aussi réalisé toutes les compositions ainsi que les dessins préparatoires. La main d'un second artiste, que l'on peut identifier comme le Maître de Dreux Budé, se rencontre dans les visages de Marie, dans la représentation de la naissance de Jésus (f. 83v), de l'Adoration des Mages (f. 92v) et du Couronnement de Marie (f. 107r).
En ligne depuis: 20.12.2012
Plusieurs artistes ont collaboré à l'enluminure de ce livre d'heures. Les miniatures simples sont l'œuvre d'un artiste qui a étudié dans l'entourage du Maître de Jean sans Peur. Beaucoup de visages de Marie sont exécutés par le Maître de Marguerite d'Orléans, un important enlumineur vers 1430. Le manuscrit appartenait au XVe s. à Guillaume Prevost, comme l'attestent les inscriptions relatives à des baptêmes dans le « Livre de raison » (f. 186v).
En ligne depuis: 20.12.2012
Ce livre d'heures constitue un cadeau de l'éditeur parisien Anthoine Vérard au roi de France Charles VIII (1470-1498). Le monarque fut l'une des figures les plus importantes pour le milieu des éditeurs parisiens depuis 1480. Son activité de collectionneur est étroitement liée à la production imprimée de luxe du libraire et éditeur Anthoine Vérard. Il faut surtout remarquer les bordures : la marge de chaque page est décorée de huit petites illustrations dans lesquelles se succèdent des événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. La valeur didactique de ce livre d'heures est remarquable, puisque chaque paire d'illustrations est commentée par des vers en moyen français. Au point de vue stylistique, ce codex est étroitement lié avec le Cod. 110, probablement aussi réalisé pour le roi, par le même artiste.
En ligne depuis: 13.10.2016