Ce manuscrit composite contient entre autres: le De viris illustribus de Jérôme, le De viris illustribus de Gennadius, le Deflorata d'Isidore de Séville et enfin un Tractatus de VII sacramentis ajouté au XII/XIIIème siècle. Il se trouve dans la bibliothèque d'Einsiedeln probablement déjà depuis le XIVème siècle, comme l'attestent le type de reliure et la présence de l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit composite fut écrit à Einsiedeln et Saint-Gall, au Xe/XIe s., respectivement au XIIe/XIIIe s. Il contient différents écrits destinés à l'édification religieuse, comme des Vies de saints, de saint Faustinus, Jovita et Gangolf, la règle bénédictine, des sermons, un traité liturgique et un De ratione temporum.
En ligne depuis: 21.12.2009
Manuscrit composite, qui peut être daté de la seconde moitié du Xe s. Il contient entre autres les Annales Einsidlenses, le De grammatica de Priscien, le fragment d'un texte sur le jeu d'échec et un calendrier avec des notices nécrologiques jusqu'au XVIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit composite, qui contient différents textes sur le calcul de la date de Pâques, deux calendriers datables, le premier de 950-975 (4-16) et le second du IX/Xe s. (29-40) et les Quaestiones morales, datables du XIIIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Il s'agit d'un manuscrit composite; mis à part l'Imago mundi incomplet d'Honorius d'Autun, il contient divers textes d'auteurs anonymes comme les Nomina XI regionum, la Divisio orbis terrarum, le De anima, le De anima humana, le De origine animarum, le De anima mundi, le De origine animarum, et enfin l'Epistola Alexandri ad Aristotelem.
En ligne depuis: 12.08.2010
Cet antiphonaire fut écrit à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden pour les offices des heures de la communauté monastique de Einsiedeln. Avec les Cod. 611-613, il atteste l'introduction du système de la notation carrée de Guido Monaco.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce codex contenant la Legenda aurea de Jacques de Voragine est considéré de nos jours comme le deuxième plus ancien manuscrit contenant cette oeuvre, écrit encore du vivant de l'auteur; il est daté de 1288. Il contient aussi le dit ajout Provincia, qui est ici transmis pour la première fois. Dans le codex lui-même ne se trouve aucune indication qui confirmerait l'origine du manuscrit de l'abbaye de Pfäfers, comme l'avait affirmé A. Bruckner. Le codex a probablement été écrit dans la région de l'Allemagne du sud (dans le cercle des ermites augustins).
En ligne depuis: 04.11.2010
Le manuscrit contient les quinze livres de Saint Augustin sur la Trinité. Sur le f. 1v au-dessous des Capitula un dessin à la plume représente le Père de l'Eglise avec ses trois adversaires. Le codex fut orné par la main dudit maître de Engelberg. Au début des différents livres figurent de grandes initiales à l'encre brun-rouge et noire avec des motifs figuratifs, entre deux, de plus petites initiales à l'encre rouge richement ornées. Les circonstances de la réalisation du volume sont décrites en détail dans le vers du copiste au fol. 1r: l'initiateur en était l'abbé d'Engelberg Berchtold, (1178-1197), mort peu après le début du travail; l'oeuvre fut achevée sous son successeur Heinrich (1197-1223).
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient deux recueils de sermons (l'un d'eux est l'homéliaire d'Angers, l'autre n'a pas été identifié), divers sermons isolés et un martyrologue. Il contient aussi (pour la majeure partie et/ou avec des omissions) l'Euangelium Nicodemi, le Pseudo-Matthaei Euangelium, le Liber de lapidibus de Marbode de Rennes, l'Elucidarium d'Honorius Augustodunensis, le De Antichristo de Adso de Montier-en-Der, le Breuarium apostolorum, et des extraits des sententiae.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le codex 67 contient le De mirabilibus mundi, un recueil de textes de l'Antiquité tardive sur des curiosités, rassemblés par le grammairien latin Julius Solinus, connu aussi sous le titre de Polyhistor et de Collectanea rerum memorabilium. Le texte est rédigé dans une écriture uniforme, décoré de titres et d'initiales, dont quelques-unes avec filigrane (par ex. 2r et 6r) à l'encre rouge. Les trous et les déchirures du parchemin ont été réparés, avec art, par des coutures en fils colorés (par ex. 23-25, 34, 62). Selon le poème de dédicace, la copie a été réalisée à l'époque de l'abbé Heinrich von Buochs (1197-1223).
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce codex contient la Règle de Saint Benoît. Chaque chapitre en latin est suivi de la traduction allemande correspondante. Les différents paragraphes sont distingués les uns des autres plus ou moins nettement, par de simples initiales ornées à l'encre rouge et par une graphie un peu plus grande en latin. Selon un poème latin (1r) et allemand (72r) le manuscrit date de l'abbatiat de Walther (Walther I. de Iberg, 1250-1267, ou Walther II. de Cham, 1267-1276).
En ligne depuis: 09.06.2011
Manuscrit composite contentant les textes et la musique pour les célébrations de l'office bénédictin, comprenant un antiphonaire neumé (non diastématique). La présence de fêtes pour les saints locaux (Disibor, Afra, Albano) et un répertoire complet pour Martin aident à déterminer une possible provenance.
En ligne depuis: 21.12.2010
Ce manuscrit contient au ff. 2r-241r l'Aurora, une paraphrase de la Bible versifiée par le chanoine de Reims Pierre Riga (env. 1140-1209), avec des annotations de Aegidius Parisiensis et, au ff. 244r-254v, la dispute Synodus, probablement écrite vers 1100 par le clerc Warnerius de Bâle. Le texte est écrit dans une écriture resserrée, à l'encre noire et brun clair, et divisé par de petites initiales rouges et des passages soulignés en rouge. A certains endroits, les marges ont été largement découpées. Parfois des paragraphes entiers ont été laissés vierges. Un poème en trois vers du scribe au fol. 4v indique que le manuscrit a été réalisé en 1203, sous l'abbatiat d'Ulrich (1197-1223).
En ligne depuis: 04.10.2011
La partie principale du manuscrit se compose de l'Antiphonale. Les chants de la messe pour l'année liturgique et les fêtes des saints (ff. 3v-83v), en grande partie avec des neumes, ont été complétés avec des chants pour les processions, les litanies et un séquentiaire (ff. 83v-109r). Des ajouts du XIIIe siècle ont été reliés au début (ff. 1r-2v) et à la fin (ff. 109r-122v), parmi lesquels une séquence neumée en langue allemande dédiée à Marie (fol. 115r) et une élégie sur la mort du roi Hohenstaufen Philippe de Souabe assassiné en 1208 (fol. 117v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Bréviaire, rubriqué en rouge et bleu, avec de nombreuses initiales sur fond d'or et drôleries dans les marges inférieures. Le calendrier présente les signes du zodiaque et les travaux des champs pour chaque mois de l'année. Il convient de souligner spécialement les représentations en pleine page de S. Christophe (p. 176), de l'Adoration des mages (p. 178) et de la Crucifixion (p. 179). La mention de quelques saints dans le calendrier et le reste du manuscrit laisse supposer que ce dernier a été réalisé à Besançon. De là, elle entra ensuite en possession, par des voies inconnues, de la famille patricienne soleuroise des Wallier : on peut voir les inscriptions des propriétaires de Guillaume Wallier (XVIe s.) et de Henri Wallier (1605) aux p. 4 et 731, et de ce dernier aussi sur la page de garde antérieure. A la p. 90 du catalogue de la Bibliothèque cantonale de Thurgovie de 1858, sa provenance fut assignée à Fischingen. Le manuscrit parvint peut-être à Fischingen par l'intermédiaire de l'un des deux abbés de Fischingen originaires de Soleure, Augustin Bloch de Oberbuchsitten (1776-1815) ou Franz Fröhlicher de Bellach, dernier abbé de Fischingen (1863-1848).
En ligne depuis: 23.04.2013
L'œuvre, écrite en allemand, contient la vie de Thomas d'Aquin, composée par Guillaume de Tocco (1240-1323). Au f. 106v se lit une note relative au copiste et à la possible commanditaire du manuscrit : Dis buoch hat ze tùtsche bracht gemachet vnd geschriben pfaff Eberhard von Rapreswil kilcherr zu Jonen (ajout anno 1418 d'une main du XVIe ou XVIIe siècle). Dem sol Got vnsri frow sant Thoman der heilig lerer vnd die erwirdig frow die Stoeklerin ze Toess wol lonen. Selon cette entrée, la main du XVe siècle est celle de Eberhard von Rapperswil, curé à Jona, dans le canton de Saint-Gall. On y apprend aussi que l'œuvre a été commandée par la nonne Stöklerin de Töss (probablement Elsbeth Stükler). Les initiales sont non seulement mises en évidence en rouge, mais aussi ornées. Le manuscrit possède une reliure en cuir de couleur rouge framboise avec des fermoirs, qui a été restaurée au XXe siècle. Les feuilles de garde antérieure et postérieure proviennent d'un manuscrit neumé (probablement un kyriale) du XIIIe siècle. Dans le manuscrit se trouvent deux marques de possession : Dijs buoch ist erhart blarer von Wartensee zuo Kemten, guothsher zuo kemtem vnd zuo Werdeg (f. 106v) et Monasterij apud D.[ivam] Yddam in Visch.[ingen] (f. 1r). Il a donc appartenu successivement au prince abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee de Kempten, dont les activités sont documentées pour la période allant de 1587 à 1594, et au monastère de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
Vers 1250 Konrad Fleck traduit en dialecte alémanique le roman d'amour « Flore et Blancheflor », écrit par un poète provençal anonyme vers 1160. L'oeuvre entière compte 8'000 vers. Certains fragments d'une copie plus ancienne de la traduction de Fleck sont conservés dans les archives paroissiales de Frauenfeld. Les morceaux de parchemin avaient été utilisés pour la couverture du censier de la prébende de Saint-Michel.
En ligne depuis: 23.06.2016
Ce recueil de textes hagiographiques a été copié par plusieurs mains dans le deuxième tiers du XIIIe siècle, probablement à Hauterive. La présence de certains textes plaident en effet en faveur d'une origine cistercienne (Vie de S. Robert de Molesme, l'auteur Geoffroy de Hautecombe) et régionale conforme à ce que l'on sait du Hauterive médiéval (Vie de S. Théodule, évêque de Sion, Vie et Miracles de S. Nicolas de Myre, Vie de Ste Élisabeth de Thuringe, Passion de S. Maurice et de ses compagnons par Eucher de Lyon). La fin du livre est occupée par un ensemble de textes ayant trait à la confession. Le dernier de ceux-ci apporte un témoignage sur une activité des moines encore mal connue : l'encadrement pastoral des moniales cisterciennes. Le manuscrit est toujours revêtu de sa reliure d'origine, certes mutilée, mais encore parfaitement reconnaissable : une reliure sous forme de portefeuille avec de larges rabats recouvrant les tranches du livre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire à l'usage du diocèse de Lausanne. Les ajouts du calendrier montrent que le manuscrit fut utilisé depuis le XIVe siècle dans un couvent dominicain de Lausanne. Quelques initiales pour la plupart à décor végétal et des drôleries marginales forment la décoration du manuscrit, lequel a été lourdement rogné au moment de la nouvelle reliure effectuée au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit cistercien, que l'on peut dater de la première moitié du XIIIe siècle, ne contient qu'une partie de l'Ancien Testament, soit les livres d'Isaïe jusqu'à Malachie compris. Nous avons ici l'exemple d'un livre ayant dû changer de bibliothèque pour des raisons historiques. Conservé dans l'abbaye cistercienne de Frienisberg au canton de Berne, il a rejoint Hauterive lorsque le monastère bernois fut supprimé par la Réforme protestante. Le dernier abbé de Frienisberg, Urs Hirsinger, aurait ainsi gagné l'abbaye fribourgeoise en emportant avec lui une poignée de manuscrits.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit comporte majoritairement des textes hagiographiques et a été copié par plusieurs mains au début du XIIIe siècle. Une origine altaripienne peut être raisonnablement envisagée. C'est sans nul doute le texte figurant en tête du recueil qui revêtait la plus grande importance aux yeux des moines, une Vie de S. Bernard de Clairvaux (la Vita prima), qui occupe plus de la moitié du manuscrit. Il faut signaler la présence d'un texte assez surprenant dans un contexte monastique : la Description des lieux saints à l'époque du Royaume latin de Jérusalem de Fretellus de Nazareth († après 1154). Une autre particularité du manuscrit est sa reliure en portefeuille à rabats sur laquelle se distinguent des traces de cabochons en forme d'étoile.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le colophon placé à la fin du manuscrit établit de manière certaine que celui-ci a été copié à l'abbaye cistercienne d'Hauterive au cours du XIIIe siècle. Son auteur, ou son commanditaire, a sans nul doute voulu « recueillir les œuvres de deux auteurs cisterciens qui ont exercé des fonctions importantes dans la région : Henri, abbé du monastère voisin de Hautcrêt, et Amédée, évêque du diocèse de Lausanne » (Ciardo). Pentaconthamonadius (« la cinquante-et-unaine »), le titre savant choisi par Henri, dont la biographie reste encore discutée, désigne ici un sermonnaire composé de dix-sept groupes de trois sermons destinés à la liturgie des moines blancs. Moine cistercien devenu évêque de Lausanne, Amédée de Clermont (1145-1159) est notamment l'auteur de huit homélies à la gloire de la Mère de Dieu qui ont connu un succès durable en étant utilisées comme textes liturgiques dans le bréviaire du diocèse de Lausanne.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce Missel cistercien, réalisé vers 1300, « représente une phase déjà avancée du développement de ce type de livre liturgique : les chants du graduel sont entièrement intégrés dans le sacramentaire et ne sont plus accompagnés de notations musicales ; ils sont écrits dans une calligraphie plus petite. Sous cette forme, le missel pouvait servir à l'officiant soit pour la messe conventuelle soit pour la messe privée, connue des cisterciens dès leurs débuts. Le lieu d'origine du codex n'est pas déterminé avec certitude. Il s'est sans doute trouvé à partir du XVe siècle à Hauterive, où l'on a rénové sa reliure. L'illustration dans le canon offre un bel exemple d'initiales filigranées de la fin du XIIIe siècle ; la décoration de rinceaux semble ici encore « domestiquée » par un encadrement rigoureux » (Joseph Leisibach, Liturgica Friburgensia. Des Livres pour Dieu, 1993, p. 89).
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce manuscrit de la fin du XIIIe siècle contient une partie du best-seller médiéval qu'est le Lancelot en prose, à laquelle on a donné le nom de convention d'Agravain, d'après le nom du chevalier de la Table ronde ayant dénoncé la relation adultère entre Lancelot et la reine Guenièvre. Lacunaire au début et à la fin, cette sobre copie soignée est dotée d'initiales filigranées, alternativement rouge et bleu. De provenance inconnue, elle est attestée à l'abbaye de Hauterive depuis le XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Cet antiphonaire à l'usage des franciscains, bien qu'il puisse être daté de la fin du XIIIe ou du début du XIVe s., reflète cependant la tradition liturgique franciscaine primitive. Il contient des chants (texte et musique) pour les offices de l'année liturgique tout entière, y compris la fête en l'honneur d'Antoine de Padoue à sa juste place, et un office en l'honneur du Corpus Christi ajouté par une autre main (f. 157r-159v).
En ligne depuis: 21.12.2010
Graduel du couvent des Franciscains de Fribourg, qui selon l'indication dans la note de possession sur la page de garde, était encore en usage au XVI-XVIIème siècle. La reliure date du XVIème siècle. Il a été écrit en minuscules gothiques vers 1300. Le début des fêtes les plus importantes a été marqué par de grandes initiales, parfois avec des miniatures (par exemple f. 128v Ascension, f. 132v miracle de la Pentecôte).
En ligne depuis: 09.04.2014
Manuscrit réalisé dans un parchemin d'une certaine épaisseur, assez sale. Reliure du XVIIe-XVIIIe siècle avec des ais de bois revêtus d'un cuir noir estampé à froid, avec cinq boulons en laiton sur les plats antérieur et postérieur (un boulon manque au revers). Deux fragments de fermoirs. D'après les indices paléographiques et de contenus, le volume semble avoir été produit à Hauterive.
En ligne depuis: 13.06.2019
Collection des sermons latins du franciscain Berthold von Regensburg (en deux demi-volumes). Le codex fut écrit sur la base des originaux de Berthold. Les notes marginales de Friedrich von Amberg se trouvent réparties dans tout le manuscrit (volume I).
En ligne depuis: 14.04.2008
Collection des sermons latins du franciscain Berthold von Regensburg (en deux demi-volumes). Le codex fut écrit sur la base des originaux de Berthold. Les notes marginales de Friedrich von Amberg se trouvent réparties dans tout le manuscrit (volume II).
En ligne depuis: 14.04.2008
Ce manuscrit byzantin du XIIIe siècle est riche d'un grand nombre de scholies qui complètent parfois celles des manuscrits plus anciens et qui témoignent de son milieu de production et des habitudes de ses annotateurs et possesseurs successifs. Parmi ceux-ci, on citera Théodore Meliteniôtes, qui restaurera et complétera le volume déjà abîmé au XIVe siècle, puis Henri II Estienne, son possesseur dans la seconde moitié du XVIe siècle, qui a mis à profit ce manuscrit pour son édition des poèmes homériques de 1566, restée le texte standard jusqu'au XVIIIe siècle. Le manuscrit contient une Iliade complète, à part des lacunes accidentelles peu étendues, pourvue d'une paraphrase interlinéaire des 12 premiers chants.
En ligne depuis: 13.12.2013
Cette bible massorétique italienne du XIIIe siècle, parfaitement conservée, était utilisée comme manuel d'étude pour apprendre la cantillation des lectures de la Torah. Son importance tient toutefois à sa provenance. Elle semble avoir été achetée au milieu du XVe siècle par Solomon Finzi, un célèbre banquier juif de Mantoue qui possédait une importante bibliothèque de manuscrits hébreux. Enfin, une lettre insérée au début du manuscrit atteste l'usage de cette bible comme l'un des 615 manuscrits bibliques collationnés pour le Vetus Testamentum hebraicum variis lectionibus (1776-1780) de Benjamin Kennicott.
En ligne depuis: 12.12.2019
La bible de moyen format est entrée à la Bibliothèque de Genève entre 1667 et 1701 et constitue l'une des plus anciennes donations à cette bibliothèque, autrefois appelée Académie de Genève. En outre, cette bible a été utilisée comme l'un des 615 manuscrits bibliques collationnés pour le Vetus testamentum hebraicum variis lectionibus de Benjamin Kennicott (1776-1780).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce magnifique Mahzor pour les fêtes solennelles (Rosh ha-Shana et Yom Kippur) de l'année liturgique juive, selon le rite de la France du nord (Nussaḥ Tsarfat), est accompagné par un grand nombre de poèmes liturgiques (piyyutim), récités dans les communautés autrefois florissantes de la France du nord médiévale. Plusieurs réclames sont encadrées par des dessins figuratifs à l'encre. Ce volume entra à la Bibliothèque de Genève à une date inconnue entre 1667 et la fin du XVIIe siècle, après avoir appartenu au médecin d'Andrea Doria, Condottiere de Charles Quint (1500-1558).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit contient une paraphrase hébraïque anonyme des cinq premiers livres du Commentaire Moyen d'Averroès (Abu al Walid Muhammed Ibn Rushd, c.1126-1198) sur l'Organon attribué à Aristote. A partir du XIIIe siècle, des intellectuels juifs de Provence produisent des paraphrases et compilations hébraïques de certains livres de l'Organon, tels que Jacob Anatolio Abba Mari (c. 1194-1256), dont plus de cinquante manuscrits de cette oeuvre sont préservés. La paraphrase anonyme trouvée dans le Ms. heb. 12 de la Bibliothèque de Genève s'inscrit alors dans cette même lignée.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
Produit dans un atelier parisien au milieu du XIIIe siècle, ce manuscrit contient les livres I à XVIII du Digestum vetus de Justinien, avec un texte offrant des variantes par rapport à la « vulgate » du Digeste. Une peinture, sous forme de bande verticale, présente l'empereur Justinien surmontant les cinq principaux juristes du début du IIIe siècle, abondamment cités dans le Digeste.
En ligne depuis: 15.04.2010
Ce manuscrit issu d'un atelier parisien de la fin du XIIIe siècle contient la version latine de treize traités rédigés par Aristote, ou considérés comme tels. Le volume se termine par un fragment du De uno deo benedicto, de Moïse Maïmonide. Quarante initiales embellissent le texte, et une grande peinture du Christ en croix avec Marie et Jean fut ajoutée au dernier folio.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Daté d'environ 1200, ce manuscrit contient plusieurs textes, dont le martyrologe d'Usuard (moine bénédictin mort vers 875), un homéliaire incomplet, la règle de saint Augustin et le nécrologe de l'abbaye de Sixt (France, Haute-Savoie), lequel fut complété d'additions ultérieures jusqu'au XVIIe siècle. Selon François Huot, ces différentes parties ont pu exister séparément, mais semblent avoir été réunies dès le début du XIIIe siècle. Sur les folios qui n'avaient pas été écrits, divers textes ont été ajoutés, principalement aux XIIIe et XIVe siècles, entre autres des listes de redevances dues à l'abbaye notées aux f. 75v et 99r. Propriété des chanoines augustins de l'abbaye de Sixt, qui l'utilisaient pendant l'Officium capituli, ce manuscrit a dû rester en leur possession jusqu'à la Révolution française. Au XIXe siècle, il fut acquis par le genevois Auguste Turrettini (1818-1881).
En ligne depuis: 08.10.2015
Lectionnaire de la seconde moitié du XIIe ou du début du XIIIe siècle d'un monastère bénédictin du sud-ouest de l'Allemagne, ce qui est déduit de la mention de plusieurs saints appartenant à cette région. Il appartient probablement aux manuscrits transférés par des nonnes du monastère double de Muri à Hermetschwil. Orné de maintes initiales figurées et historiées.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le manuscrit contient les prières et les indications pour la liturgie des heures. Il a été réalisé pour les moniales du monastère double de Muri et parvint à Hermerschwil à la suite d'un transfert du monastère féminin.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit a été réalisé pour les moniales du monastère double du couvent de Muri, comme on peut le déduire des formules au féminin qui apparaissent dans les prières. L'oeuvre contient les lectures, les réponses et les prières pour la liturgie des heures, les psaumes pénitentiels, les bénédictions à réciter quotidiennement au monastère, et l'office des défunts.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le psautier est une oeuvre du Maître d'Engelberg. Les psaumes 1, 51 et 101 sont introduits par de grandes initiales. A remarquer surtout le chevalier au f. 41r.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit, d'origine française, faisait certainement partie depuis le XIVe siècle de la libraria secreta du couvent de Saint-François d'Assise, comme en atteste sa présence dans l'inventaire de la bibliothèque du couvent rédigé en 1381 par le frère Giovanni Ioli, qui s'occupait de son réagencement entre 1377 et 1384. Il comprenait à l'origine non seulement le Liber sapientiae, mais aussi le troisième et le quatrième livre des Sentences de Pierre Lombard. Il fait partie d'un groupe important de manuscrits d'origine française, certains richement décorés, qui furent acquis par le couvent depuis la fondation de la bibliothèque. Le manuscrit était encore entier lorsqu'il était en possession de l'antiquaire Leo Olschki ; en 1960, désormais démembré, il fut acheté par la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne auprès de l'antiquaire genevois Nicolas Rauch.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit est un cartulaire établi en faveur du prieuré clunisien de Romainmôtier (canton de Vaud) et probablement copié dans le monastère. Il se compose de deux ensembles distincts chronologiquement et réunis à une date inconnue. La première partie date du XIIe siècle et se compose de 77 documents précédés d'une préface narrant les principaux événements de l'histoire ancienne de l'institution. Le deuxième ensemble a été copié à la fin du XIIIe siècle et contient 80 documents, qui remontent pour la plupart aux années 1270-1286.
En ligne depuis: 29.03.2019
La Biblia Porta – du nom de son dernier propriétaire privé – est une Bible enluminée de la région franco-flamande datant de la fin du XIIIe siècle. La richesse de cet ouvrage, exceptionnel et unique, réside dans la qualité de l'illustration du texte : 337 scènes d'une grande finesse artistique, pleines de vie et d'expression, illustrent l'histoire, la vie des hommes au Moyen Âge et leur vision du monde. Les illustrations se composent de majuscules historiées, de majuscules ornées, de drôleries et d'illustrations marginales. Le texte, écrit dans une calligraphie très soignée sur un vélin très fin, est la version latine de la Bible de saint Jérôme révisée à Paris dans le second quart du XIIIe siècle. Ce document est un des rares ouvrages subsistants au monde de cette école d'enluminure du nord de la France.
En ligne depuis: 21.12.2009
Chants liturgiques pour les heures nocturnes des fêtes datant des débuts de l'abbaye cistercienne de Saint-Urbain.
En ligne depuis: 25.07.2006
Le manuscrit contient la vie d'Ulrich par Bernon de Reichenau, de saint Gall et de saint Othmar par Walahfrid Strabon, ainsi qu'une copie d'un acte concernant l'histoire la plus ancienne du couvent de Saint-Urbain. Il fait partie des plus anciens manuscrits conservés de la bibliothèque de Saint-Urbain.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit contient le seul témoin connu jusqu'à présent du Breviloquium sententiarum artis theologicae, une révision des Sentences de Pierre Lombard réalisée par le chanoine Udalricus de Verdun.
En ligne depuis: 18.12.2014
Fragment d'un manuscrit du XIIIe siècle. Il contient des parties de l'hymne Gloria in excelsis Deo et de l'Agnus Dei. Suivent cinq lignes du trope sur le baptême qui commence avec le Quoniam Dominus et se termine par le coaeternum Patri. Le titre Tropi montre clairement que le texte contenait d'autres tropes.
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit acéphale. Titre ajouté plus tard (XVIIIe siècle ?). Le parchemin utilisé est de qualité très inégale. Une restauration approfondie a été réalisée à la fin du moyen-âge, probablement vers la fin du XVe siècle, avec réécriture de parties du texte. Il s'agit d'un livre de chœur en plusieurs volumes, destiné à l'office quotidien d'une communauté de clercs. Diverses additions aux XIVe et XVe siècles prouvent qu'il a été utilisé à la Collégiale Notre-Dame de Neuchâtel. Deux volumes sont conservés (sur quatre ?). Par déduction, on remarque qu'ils suivent le calendrier en usage à Besançon, au chapitre cathédral de Saint-Jean. Le volume I englobe le sanctoral du 6 mai au 30 novembre. Il a été donné par le Conseil d'Etat à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1813.
En ligne depuis: 17.12.2015
Manuscrit acéphale. Titre ajouté plus tard (XVIIIe siècle ?) Titre biffé : Passiones sanctorum. Le parchemin utilisé est de qualité très inégale. Une restauration approfondie a été réalisée à la fin du moyen-âge, probablement vers la fin du XVe siècle, avec réécriture de parties du texte. Il s'agit d'un livre de chœur en plusieurs volumes, destiné à l'office quotidien d'une communauté de clercs. Diverses additions aux XIVe et XVe siècles prouvent qu'il a été utilisé à la Collégiale Notre-Dame de Neuchâtel. Deux volumes sont conservés (sur quatre ?). Par déduction, on remarque qu'ils suivent le calendrier en usage à Besançon, au chapitre cathédral de Saint-Jean. Le volume II englobe le temporal du samedi saint jusqu'au dernier dimanche après la Pentecôte et le sanctoral du 14 avril au 3 mai. Il a été donné par le Conseil d'Etat à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1813.
En ligne depuis: 17.12.2015
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, daté aux alentours de 1300. Une partie contenant l'Ordo Missae, précédée d'une miniature avec la Crucifixtion, a été insérée au XVe siècle. La reliure a été restaurée en 1992 et remplace la reliure d'origine qui n'a pas été conservée.
En ligne depuis: 09.04.2014
Dans ce florilège du XIII/XIVe siècle sont cités essentiellement les saints Bernard, Augustin et Grégoire, des livres bibliques avec la Glose ordinaire, S. Ambroise, Sénèque, Aristote et bien d'autres. Les contre-gardes se composent de fragments en parchemin du XIIe siècle sur lesquels figurent quelques vers des Géorgiques de Virgile.
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce graduel complet (notation musicale carrée) comporte le temporal (f. 1r-70v), le sanctoral et le commun des saints (f. 70v–103v), les messes votives (f. 103v-107v), le kyriale et les litanies (f. 107v–111v), les antiennes et répons de procession (f. 112r–113v), les Kyrie tropés Cunctipotens et Fons bonitatis (f. 113v–115r) et quelques ajouts du XIVe siècle (f. 115r-127v). D'après l'analyse du calendrier, la copie du manuscrit pourrait remonter au milieu du XIIIe siècle, entre 1246 (mention de saint Lambert de première main, f. 100r) et 1255 (pas de mention de messe de saint Dominique au 5 août, f. 95r). Contrairement à ce que laissent entendre les étiquettes (dos et contreplat supérieur), le codex a vraisemblablement été copié avant la fin des années 1260, puisque la messe de saint Antoine (f. 75v) est indiquée de deuxième main. Le f. 98v ne comporte pas non plus de mention d'une octave de saint Bernard, généralement présente dans les livres cisterciens à partir de 1295. L'étude du contenu musical et liturgique tend à prouver que le manuscrit FiD 5, fidèle copie du plus ancien graduel de l'Ordre (Abbazia Tre Fontane 47, vers 1140/1143), est vraisemblablement originaire de l'abbaye de Hautcrêt (Oron VD), qui fut Père Immédiat de la Fille-Dieu jusqu'en 1536.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le missel provient de l'église de Glatt an der Glatt, en Allemagne du Sud, une possession du monastère de Muri. Il a été réalisé dans la seconde moitié du XIIIème siècle. De nombreuses annotations marginales du XIV-XVème témoignent de son usage intensif.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le « Richterbrief », datable vers 1300, est le plus ancien manuscrit originaire de Schaffhouse et qui ne provient pas du monastère. Il contient des lois sur la protection des personnes et la réglementation des affaires et du commerce, une série de dispositions relatives à la sauvegarde de l'autonomie de la cité, et des lois sur la constitution de Schaffhouse. Il tire probablement son origine de la politique d'alliance de Schaffhouse à Zurich, Constance et Saint-Gall. Pour cette raison, la première partie du manuscrit se réfère à un modèle de Constance tandis que la seconde se réfère à un modèle de Zurich.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit se compose de quatre parties de différentes époques. La première (ff. 1r-59v, 2e moitié du XIIIe siècle) contient le Breviloquium de Bonaventure ; la deuxième (ff. 60r-153v, XIIIe-XIVe siècle) des extraits du Talmud ; la troisième (ff. 154r-239v, XIVe siècle) des sermons du franciscain Gualterus de Brugis et le Pharetra du Pseudo-Bonaventure ; et enfin la quatrième (ff. 240r-268v, première moitié du XIVe siècle) le recueil de sermons Rusticani du franciscain Berthold de Ratisbonne. Les Extractiones de Talmud sont particulièrement intéressants en ce qu'ils constituent le plus grand corpus de traductions latines du Talmud arrivé à nous, produit à Paris en 1244/1245 au moment de la révision de la condamnation de l'œuvre qui avait été prononcée en 1240/1241. Dans la présente version, les traductions s'organisent non pas suivant la séquence des traités, mais thématiquement selon les différents arguments. La reliure du siècle passé, où sont réutilisées des parties de l'ancienne reliure et qui montre les traces d'une chaîne, indique que le manuscrit provient du couvent des franciscains de Schaffhouse.
En ligne depuis: 29.03.2019
A en juger par une marque de propriétaire effacée, le manuscrit a été achevé avant 1318. Le copiste et le lieu d'origine sont inconnus. Il contient des commentaires en latin du dominicain Albert le Grand (vers 1200-1280) sur six textes de base de l'enseignement médiéval de la logique. Le texte fut corrigé au XVIe s. sur la base d'une autre tradition textuelle qui, aujourd'hui, nous est connue surtout à travers des manuscrits de la Renaissance italienne. De cette manière, s'est constitué un texte interpolé, lequel, en raison de ses bonnes variantes, bien que souvent isolées, est d'un grand intérêt pour l'édition de ces commentaires. Dans la Bibliotheca publica de l'église Saint-Jean de Schaffhouse, le manuscrit est mentionné depuis 1589.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce manuscrit du XIIIe siècle est composé de trois parties. La première partie contient des oeuvres d'Aristote ou du pseudo-Aristote, en traduction latine. Dans la deuxième partie, suit le 'De mineralibus' et le 'De natura loci' d'Albert le Grand. La troisième partie comprend un commentaire de Michael Scotus de l'oeuvre de Jean de Sacrobosco sur les sphères célestes, un commentaire anonyme de l'Arithmétique de Boèce et un commentaire d'Averroès du 'De longitudine et brevitate vitae' d'Aristote. Le manuscrit compte parmi les pièces de plus haute qualité de la production italienne de livres profanes du dernier tiers du XIIIe siècle et fait partie des plus anciens manuscrits enluminés d'Aristote.
En ligne depuis: 24.03.2006
Missel acéphale et fragmentaire dans lequel manquent le début du temporal et tout le sanctoral – qui aiderait à la localisation – ainsi que quelques pages. L'écriture, une gothique élégante et soignée, laisse penser qu'il pourrait s'agir d'un manuscrit réalisé dans le scriptorium du chapitre de Sion.
En ligne depuis: 13.10.2016
Registre de la chancellerie du Chapitre de Sion sur parchemin, relatif à Vercorin et au Val d'Anniviers, contenant environ 2300 actes pour les années 1285-1314. Registre paginé 1-402, mais comportant des pages 96 bis, ter, quater et quinque et 296 bis, 297 bis (408 pages).
En ligne depuis: 13.12.2013
Copié par une seule main, l'antiphonaire (partie hivernale du temporal) présente un certain nombre de lacunes textuelles (le début est par exemple manquant). Les différentes divisions des chants en notation carrée sont soit marquées par des initiales simples alternativement bleues et rouges, soit par de plus grandes initiales parties filigranées. Ce manuscrit est en outre orné de quatre initiales historiées d'où naissent d'élégantes tiges baguées et rectilignes, ponctuées d'or et terminées par de longues feuilles de couleurs s'enroulant et se déroulant (f. 54v, 89v, 108v, 210r). Elles sont chromatiquement et stylistiquement proches des productions émiliennes de la fin du XIIIe siècle. Au lieu de représenter l'iconographie traditionnelle montrant le roi David en prière devant Dieu, l'initiale introduisant le chant « Domine ne in ira » (f. 108v) figure un religieux tonsuré – saint François ou un franciscain ? – qui se rapporte vraisemblablement au fait que ce manuscrit est à l'usage des frères mineurs. On ne connaît ni le couvent d'origine auquel le codex était destiné, ni rien de sa provenance ultérieure. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, le graduel franciscain AVL 506, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par R. Bommer, à Bâle (1998).
En ligne depuis: 10.12.2020
Les parties d'origine du calendrier indiquent que le missel était destiné à être utilisé dans le diocèse de Lausanne, tandis que les entrées ultérieures confirment sa présence et son emploi pour la célébration de la messe dans le diocèse de Sion au plus tard dès 1300. La présence de trois séquences particulières laisse penser qu'il provient de l'Abbaye de Saint-Maurice (188v : séquence de Théodulf Collaudetur rex virtutum; 190r : séquence d'Augustin Augustino laude demus et 189r : séquence de Maurice Pangat Syon dulce melos). Le canon de la messe est décoré avec une initiale enluminée, le Vere dignum, et un cadre avec la crucifixion, la Vierge et saint Jean (97v). Les fêtes plus importantes sont introduites par des initiales décorées sur fond doré (4v, 13rb, 17ra, 18ra etc.) Le codex a été acquis en 1981 par les Archives de l'Etat du Valais sur le marché des Antiquités.
En ligne depuis: 13.10.2016
La Chanson de la Reine Sebile ou Macaire, une œuvre de la fin du XIIe siècle, appartient à la geste française médiévale, plus précisément à celle qui se rapporte à la « biographie poétique de Charlemagne » : à cause d'un complot manigancé par Macaire, qui est amoureux d'elle, la reine Sebile, l'épouse de Charlemagne, a été injustement accusée d'adultère, répudiée et envoyée en exil, pour être finalement innocentée. Plus de 200 alexandrins de cette chanson de geste sont connus, provenant de cinq fragments qui ne faisaient pas partie du même manuscrit d'origine, respectivement conservés à Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique (ms. II 139, ff. 3r-4r : 2 fragments du XIIIe siècle), à Sheffield, University Library (ms. 137 : 2 fragments du XIIIe siècle), et à Sion, Archives de l'Etat du Valais. Le feuillet de Sion a été découvert et extrait d'une ancienne reliure en 1925 par Leo Meyer, bibliothécaire cantonal et archiviste d'Etat. Il a par la suite été édité par Paul Aebischer (1950) qui le date des environs de 1300. Ce fragment, troué à un endroit, comprend 168 vers, copiés sur deux colonnes, avec pour seul ornement des lettrines peintes en rouge en tête de chaque laisse.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le Missale speciale de la deuxième moitié du XIIIe siècle à l'usage de l'ordre franciscain contient les formulaires des messes pour les fêtes les plus importantes de l'année liturgique, des messes votives et quelques rituels. De petit format, il pouvait facilement être emmené en voyage. Leisibach situe son origine en territoire savoyard, ce que les armes, à peine visibles, de la famille de Sales semblent confirmer (f. 59v). Ce missel entra dans la collection de manuscrits de Charles Emmanuel de Rivaz (1753-1830), un important homme politique du Valais. Sur le feuillet de garde antérieur se trouve une note de sa main détaillant le contenu du missel (f. A1r-v). Sa bibliothèque fut déposée en 1978 par ses descendants aux Archives de l'Etat du Valais.
En ligne depuis: 10.12.2020
Miscellanées contenant des textes juridiques principalement de l'époque précédant Accurse (première moitié du XIIIème siècle): les Dissensiones et les Insolubilia d'Ugolino dei Presbiteri; les Quaestiones de Pillio da Medicina, de Azzone, de Roffredo da Benevento et d'autres d'un auteur incertain; le Libellus de iure civili, le Tractatus de bonorum possessione et le rare Tractatus de pugna de Roffredo da Benevento; le Tractatus de reprobatione instrumentorum et la Summa arboris actionum de Ponzio da Ilerda; quelques lecturae sur des titres et des fragments du Digestum Novum; les Brocarda de Azzone; la Summula de testibus d'Alberico da Porta Ravennate; un Tractatus de testibus anonyme; le Libellus disputatorius de Pillio da Medicina; des fragments des Notabilia sur le Decretum de Gratien et sur le Corpus iuris civilis; l'ordo iudiciorum ‘Olim'; une partie du Catalogus praescriptionum attribué pendant un certain temps à Rogerio et l'ordo iudiciorum ‘Quicumque vult' de Giovanni Bassiano.
En ligne depuis: 23.06.2016
Decretum de Gratien, copie d'un archétype contenant un texte ‘archaïque', appartenant au Σ-group et avec un nombre réduit de paleae dans le texte, intégrées en partie à une époque plus tardive. Le codex a été utilisé dans plusieurs écoles en Italie et dans le sud de la France. Dans la première strate des gloses, figure une copie de la Glossa ordinaria de Iohannes Teutonicus (publiée en 1215/16), dans les strates suivantes, une copie réalisée par plusieurs mains des additiones de Bartolomeo de Brescia sur la Glossa ordinaria et de gloses de canonistes principalement des XIIIème et XIVème siècles.
En ligne depuis: 23.06.2016
Le rouleau contient un recueil de 133 recettes de cuisine, qui aurait été utilisé comme source du très fameux Viandier de Guillaume Tirel dit Taillevent. Il appartenait à la bibliothèque de l'évêque Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529).
En ligne depuis: 04.11.2010
Cette bible parisienne, ou bible de la Sorbonne, réalisée vers 1270 en France du Nord, ne se distingue pas seulement par la forme du texte, entouré de gloses et de corrections, mais aussi par les miniatures de grande qualité qui ornent les initiales. Le volume parvint à Zuchwil à la fin du XVIème siècle et se trouve depuis le XVIIIème siècle dans la bibliothèque de la collégiale de Soleure.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de Rodolphe d'Ems provient du même milieu zurichois que le luxueux Codex Manesse. Il représente l'un des chefs-d'oeuvre de l'enluminure du sud de l'Allemagne vers 1300. Ce jugement vaut autant pour les miniatures de la Chronique mondiale de Rodolphe d'Ems que pour l'épopée en vers du Stricker sur l'empereur Charlemagne et son expédition militaire en Espagne.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le cartulaire contient les titres juridiques essentiels de l'Abbaye des Prémontrés de Weissenau près de Ravensburg; les papes, les empereurs, les rois, les ducs, les comtes, les évêques, les doyens et les diplômes émis, sont représentés avec leurs attributs en marge. Une histoire de la fondation est placée en tête du cartulaire lui-même qui se termine par un rouleau des intérêts et d'autres documents.
En ligne depuis: 20.05.2009
La Bible de poche richement illustrée du troisième quart du XIIIe s. contient l'Ancien et le Nouveau Testaments, elle associe le nouveau décompte des chapitres utilisé dès le XIIIe s. avec l'ancien d'Eusèbe, dans les Evangiles. Dans les psaumes se trouvent côte à côte la version gallicane et la traduction de Jérôme. A partir des Psaumes commencent des initiales historiques, qui sont accompagnées de charmantes figures grotesques.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce volume, assemblé durant le XIVème siècle à partir de quatre parties à l'origine séparées, constituait probablement le missel de la chapelle sur le St. Margrethenberg (Sampans) au-dessus de Pfäfers. Les chants dans la première partie (1r-63v, XIIème siècle), dans la seconde (64r-77v, XIII-XIVème siècle) et dans la quatrième (129r-131v, XIIème siècle) contiennent des neumes, ceux de la troisième partie (78r-128v, XIVème siècle) sont écrits en notation carrée.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le Liber viventium Fabariensis est certainement l'œuvre rhétique la plus importante. Le codex fut écrit à l'origine comme un livre d'évangiles et décoré d'initiales, de cadres entourant les canons et de représentations en pleine page des symboles des quatre Evangélistes, richement ornés. Dans les espaces vierges de l'encadrement des canons fut ajoutée la liste des communautés monastiques affiliées et les noms des bienfaiteurs du monastère aussi bien les vivants que les défunts. En plus d'être un livre d'évangiles, un livre de commémoration et de confraternité, le Liber viventium, servit également plus tard de cartulaire et d'inventaire du trésor du monastère de Pfäfers. C'est en raison de sa valeur juridique que le Liber viventium a survécu jusqu'à nos jours. Le volume appartient aux archives du monastère de Pfäfers.
En ligne depuis: 02.06.2010
La bible de poche, probablement copiée à Paris, comprend l'Ancien Testament avec 16 prologues de Jérôme aux différents livres bibliques. A la fin, au moins cinq feuillets ont été arrachés à partir de 1 Mac 4, 38. Le parchemin d'une finesse exceptionnelle est de très haute qualité. Les pages présentent tout au long du manuscrit des titres en colonnes et des numéros de chapitres en deux couleurs, rouge et bleu. Le décor consiste en des initiales filigranées et d'autres simples, dont certaines avec des représentations figuratives : p. 9 (création), p. 137 (Moïse), p. 435 (David avec une harpe), p. 446 (David), p. 450 (fou), p. 470 (David), p. 482 (Salomon). Dans les psaumes, la division en 8 parties du psautier est particulièrement mise en valeur par les initiales peintes.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le psautier copié au XIIIe siècle montre de fortes traces d'utilisation. Selon un « mode d'emploi » sur la page de garde postérieure qui exige que le psautier soit laissé dans le chœur pour que chaque sœur puisse le lire, il est issu d'un couvent féminin. Comme dans le calendrier, sainte Catherine est particulièrement mise en valeur, il pourrait provenir du couvent des Dominicaines de St. Katharina à Saint-Gall. Son décor consiste en des initiales filigranées rouges et bleues. En outre, la division liturgique en huit parties et en trois du psautier est marquée par des initiales peintes, certaines en argent et en or. Après les psaumes, suivent à partir de la p. 240 des cantica bibliques, le Credo, le Te Deum, le Symbolum Athanasianum et une litanie. Quelques feuillets ont été remplacés au XVe ou entre le XIVe/XVe siècle (p. 95-98, 257-264). Deux cahiers d'un bréviaire de la même main que les pages 257-264 sont reliés après la litanie (p. 269-288). De plus, un calendrier incomplet (juillet à décembre), avec les noms des mois en allemand (p. 1-12), copié par la même main, a été relié au psautier. A l'origine le calendrier devait être composé de deux cahiers, dont il ne reste que le dernier folio du premier cahier et le deuxième cahier en entier. Sur la page de garde antérieure se trouve l'ex-libris du prince-abbé Beda Angehrn (abbé de 1767 à 1796).
En ligne depuis: 14.12.2022
Manuscrit composite en trois parties: 1) copie du Cantique des Cantiques, entourée d'un commentaire érudit du XII/XIIIe s., probablement de l'Abbaye de Saint-Gall, 2) copie de la lettre de Prosper d'Aquitaine à Rufin sur « De gratia et libero arbitrio », de l'oeuvre « Pro Augustino responsiones ad capitula obiectionum Gallorum calumniantium » de Prosper d'Aquitaine, le « Responsiones ad Dulcitium de octo quaestionibus ab eo missis » d'Augustin et du « Hypomnosticon contra Pelagianos » (comme Köln, Dombibliothek, Codex 79) du pseudo-Augustin, du IXe s., 3) copie incomplète de l'« Enchiridion de fide, spe et caritate » d'Augustin (guide sur la foi, l'espérance et la charité) aussi du IXe. s.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le codex contient l'évangile de Matthieu avec le prologue monarchianiste (Stegmüller, Repertorium Biblicum, Nr. 590 ; pp. 1-4), un prologue anonyme (Stegmüller, RB, 589 ; pp. 2-3, marge), la Glossa ordinaria et d'autres gloses (dont Stegmüller, RB 10451 [2]). Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall, mais la note de propriété Liber sancti Galli du XIIIe siècle (contre-garde antérieure) indique qu'il se trouvait à ce moment déjà au monastère de Saint Gall.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le codex contient l'évangile de Marc avec le prologue monarchianiste (Stegmüller, Repertorium Biblicum, Nr. 607 ; pp. 3-8) et la Glossa ordinaria. Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall, mais la note de propriété Liber sancti Galli du XIIIe siècle (p. 2) indique qu'il se trouvait à ce moment déjà au monastère de Saint Gall.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le codex contient l'évangile de Luc avec la Glossa ordinaria. Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall. La décoration consiste en deux initiales divisées en deux bandes verticales : à la page 1, un Q tracé à l'encre rouge, avec un fond vert et bleu et une queue en forme de dragon ; à la page 2 un F au contour dessiné à l'encre rouge et rempli d'or avec des rinceaux verts sur fond bleu.
En ligne depuis: 10.12.2020
Trois manuscrits sont réunis dans ce volume. Les deux premiers (pp. 1-84 et 85-228) contiennent l'Evangile de Jean, le troisième (pp. 229-342) l'Evangile de Marc, chacun avec le Prologus monarchianus (Stegmüller, Repertorium Biblicum, n. 624: p. 1-2 et 86-88; Stegmüller, RB 607: p. 229-232) et la Glossa ordinaria. Dans le premier codex, le texte de l'Evangile s'interrompt à Jn 21, 2, au milieu d'une phrase (p. 84) ; quant à la glose, elle couvre uniquement Jn 1, 1-8,24. Dans le deuxième codex, Jn 1, 1-20, 25 est glosé. Tandis que le premier et le troisième manuscrit remontent au XIIe siècle, le second est un plus tardif (XIIe-XIIIe siècle). En outre, les dernières pages du troisième manuscrit sont postérieures (XIIIe siècle : glose dès la p. 315, texte principal dès la p. 319). A la p. 3, il y a une initiale zoomorphe (un dragon), à la p. 229, une initiale en tête de colonne peinte en rouge. Des fragments de manuscrits du Xe siècle ont été collés sur le dos. Sur le contreplat supérieur, il subsiste l'empreinte d'un fragment manuscrit. Sur le contreplat inférieur se trouve une note de possession du couvent de Saint-Gall datant de la fin du Moyen Age.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le codex contient l'évangile de Jean avec le prologue monarchianiste (Stegmüller, Repertorium Biblicum, Nr. 624 ; pp. 3-7), un prologue anonyme (Stegmüller, RB 628 ; pp. 3-7, marge) et la Glossa ordinaria. Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall, mais la note de propriété Liber sancti Galli du XIIIe siècle (p. 2) indique qu'il se trouvait à ce moment déjà au monastère de Saint Gall.
En ligne depuis: 10.12.2020
Deux manuscrits en un seul volume. Le premier (pp. 1-288 ; début XIIe siècle) contient les épîtres paulines avec la glose ordinaire et quatre prologues : prologue anonyme Stegmüller, Repertorium biblicum, no. 11086 (p. 1), Prologue de Pélage (?), Stegmüller, RB 670 (pp. 1-2), Prologue de Pélage, Stegmüller, RB 674 (pp. 2-3), Prologue de Marcion, Stegmüller, RB 677 (p. 3). Figurent aussi à la p. 3 des extraits du Decretum Gratiani (D. 28 c. 17), du Concilium Bracarense II, can. 2, et un autre texte canonique. Les lettres paulines suivent dans l'ordre habituel (pp. 5-287), ainsi que la lettre apocryphe aux Laodicéens (p. 216-218). Le deuxième manuscrit (pp. 288-448 ; XIIe siècle, depuis la p. 417, XIIe-XIIIe siècle) contient essentiellement des extraits de sermons et d'autres œuvres de Jérôme (pp. 289-374 et 386-387), ainsi que d'autres sermons (pp. 382-386, 387-403 et 408-415) et œuvres, en partie seulement des extraits : Grimlaicus, Regula solitariorum, cap. 3-5 et 31-34 (p. 374-381) ; anonyme, De consanguinitate BMV (p. 403-407) ; Grégoire de Tours, Miracula 1, 31-32 (sur s. Thomas; p. 407-408) ; Amalaire de Metz, Ordinis missae expositio I, prologue et cap. 17 (pp. 415-416); extrait de Grégoire le Grand, Regula pastoralis, cap. 12 (p. 416) ; Pierre Abélard, Sententiae 1-60 et 102-247 (pp. 417-448). A l'intérieur de la reliure, empreintes de fragments d'un missel du Xe siècle.
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit composite formé initialement de trois parties indépendantes. Au début, une copie du Cathemerinon (jusqu'au livre X) et du Peristephanon (Livres I et V) d'Aurelius Prudentius Clemens datant des années 900, au milieu, un commentaire latin du Perihermeneias d'Aristote du XIII/XIVe siècle et enfin, une copie du De trinitate, De divinitate, De substantiis et Contra Nestorium de Boèce datant des années 1000. Le codex est annoté d'un grand nombre de gloses en latin ou en ancien allemand.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit contient le commentaire d'Anselme de Laon († 1117) sur les psaumes (attribution suivant Stegmüller, Repertorium Biblicum, n° 1357 ; ailleurs le texte est attribué à un certain Haimo). Aux pages 245-253, se trouve un commentaire sur la petite doxologie et sur les cantiques vétérotestamentaires pour les laudes, qui est dû soit à Anselme, soit à l'un de ses élèves, Gilbert de Poitiers († 1155) (Stegmüller, RB 1357, 1 ou 2530). Quelques pages contiennent des gloses marginales plus longues. L'ornementation du livre se limite à des lombardes hautes de deux à trois lignes et quelques rares rubriques. A la page 254, se trouve le timbre de la bibliothèque remontant au temps de l'abbé Diethelm Blarer (1553-1564).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit, dont la reliure remonte à l'abbatiat de Ulrich Rösch (1463-1491), se compose de deux parties. La première (p. 3-166), datant de la fin du XIIe siècle et probablement copiée dans le sud de l'Allemagne, comprend le dernier tiers du commentaire sur les psaumes (ps. 109-150) de Pierre Lombard († 1160). La deuxième (p. 167-308), réalisée au XIIIe siècle et peut-être transcrite à Saint-Gall, contient des sermons et des traités, la plupart de Bernard de Clairvaux († 1153). Dans ce recueil, à côté de quelques grands sermons liturgiques, s'en trouvent d'autres qui ne sont pas de Bernard, dont six sermons de Nicolas de Clairvaux († après 1175). Les sermons aux p. 167-292 sont répartis selon l'année liturgique (de tempore et de sanctis). Un sermon issu des Sermones diversis de Bernard est ici associé à la fête de saint Gall (p. 268-270). Aux pages 292-298 se trouve la deuxième partie du traité De gradibus humilitatis et superbiae de Bernard de Clairvaux ; quelques chapitres, en particulier les premiers et les derniers, sont fortement abrégés. Les dernières pages (p. 298-308) comprennent des courts sermons et traités qui sont, au moins pour certains, attribués à Bernard.
En ligne depuis: 14.12.2022
Manuscrit composite en latin datant de la période entre 1150 et 1250, écrit en Allemagne du sud, peut-être également à Saint-Gall. Le volume contient (partiellement incomplet) les sermons de Bernard de Clairvaux sur le Cantique des Cantiques de l'Ancien Testament (Sermones super cantica canticorum), l'histoire de la première croisade de Robert de Reims (Historia Hierosolimitana), le De locis sanctis du saint et érudit Adomnán de Jona († 704), une Relatio sur l'apôtre Thomas ainsi que de courts poèmes sur les parties de la liturgie des Heures (Versus de horis canonicis) et sur les dix plaies d'Egypte (Versus de plagis Aegyptii).
En ligne depuis: 07.10.2013
Le manuscrit contient le commentaire de Pierre Lombard (1095/1100-1160) sur les Epîtres de Paul (Collectanea in epistolas Pauli). Sur l'étiquette du dos et à la p. 1/2 le texte est faussement attribué à Pierre de Tarantaise (devenu plus tard le pape Innocent V). Le codex est écrit sur deux colonnes, dans l'une des colonnes, souvent beaucoup plus étroite, le texte biblique et, dans l'autre, le commentaire. Dans la marge, on peut lire à l'encre rouge des renvois aux auteurs cités par Pierre Lombard. Au début de chaque lettre se trouvent deux initiales (pour le texte biblique et pour le commentaire) colorées sur fond d'or (p. 3, 5, 116, 202, 249, 287, 316, 334/335, 351, 371, 402, 409, 412). Celles-ci présentent les caractéristiques dudit « channel style », répandu vers 1200 sur les deux rives de la Manche.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit, qui est relié dans une reliure bleu-gris en carton du XVIIIe/XIXe siècle, se compose de deux parties copiées à des périodes différentes. La première partie (p. 3-120) contient un graduel dont il manque le début (il commence le mercredi suivant le troisième dimanche de l'Avent), copié au XIIIe siècle. Les mélodies sont indiquées par des neumes sans portée. Les dimanches après Pentecôte sont suivis par des versets d'Alleluia (p. 118-120). La deuxième partie (p. 121-186) avec des séquences sans mélodie date du XIVe siècle. A deux endroits du codex a été inséré un cahier d'un graduel probablement copié au XIIIe/XIVe siècle : p. 11-26 (au milieu de l'introït de la fête des Saints Innocents) les chants du propre pour le premier dimanche de l'Avent jusqu'au premier dimanche après Noël ; p. 159-174 (au milieu de la séquence de Tous les saints) les chants pour le temps allant du mercredi après le troisième dimanche du carême jusqu'au samedi saint.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit, dont les plats de reliure sont revêtus de tissu vert, se compose de deux parties. La première (pp. 3-53) contient les séquences de Notker Balbulus et d'autres auteurs ; la seconde (pp. 55-226) un graduel. Tous les textes présentent des neumes ; des majuscules rouges et bleues émaillent le texte. Une série d'initiales ornées est digne d'intérêt : dans le séquentiaire par exemple l'une contient un dragon (p. 3), dans le graduel une autre des motifs à rinceaux (p. 55). D'autres exemples se trouvent aux pages 114, 134, 144, 146. Au début du manuscrit a été inséré un feuillet datant du XIe/XIIe siècle avec des extraits du Commune sanctorum, et des ajouts du XIVe siècle au verso.
En ligne depuis: 14.12.2018
Tropaire et Séquentiaire en notation carrée, contenant de la musique monodique et polyphonique du grand répertoire de l'Ecole Notre-Dame de Paris. Manuscrit copié avant 1250 dans l'ouest de la Suisse, vraisemblablement à la cathédrale de Lausanne et probablement apporté à Saint-Gall déjà vers 1300.
En ligne depuis: 24.05.2007
Ce bréviaire est constitué de plusieurs parties: 1) Les Capitula et les orationes pour la période allant du premier dimanche de l'Avent jusqu'à la Pentecôte, pour les dimanches ainsi que pour les jours de la semaine (p. 3–48). 2) Le Proprium de tempore (avec les lectures, les prières, les extraits de sermon, les antiphons, les répons et les hymnes), pour la période allant du premier dimanche de l'Avent jusqu'au samedi après la Pentecôte (p. 49–280). Les antiphons et les répons sont représentés avec des neumes. 3) Le Proprium de sanctis (p. 281–419), ici les neumes n'apparaissent pas dans les chants. Il commence avec Saint André (30 novembre) et termine avec Sainte Pétronille (31 mai). 4) Le Propre pour Pâques jusqu'au deuxième dimanche après l'octave de Pâques (p. 421–466). 5) Les répons et les antiphons De sanctis in pascali tempore (p. 466–468). 6) Les Lectiones per totam ebdomadam pour les jours de la semaine de la troisième et de la quatrième semaine après l'octave de Pâques (p. 469–484). 7) Les Capitula pour les nocturnes, sexte et none, durant la période de Pâques (p. 485). 8) Les Orationes pour les nocturnes, sexte et none, pour les jours de la semaine usque ad ascensionem Domini (p. 486–487). 9) Les Capitula et les orationes pour les vêpres, les laudes et sexte du premier au quatrième dimanche après l'octave de Pâques (p. 488–489). 10) Les hymnes (et les séquences Cantemus cuncti melodum, p. 504) (p. 502–504 et 506). Les parties 1-3 ont été écrites, pour la majeure partie, au XIIIe siècle (avec de nombreux ajouts et corrections sur des rasures jusqu'au XVe siècle). Les parties 4-6 datent du XIVe siècle, les parties 7-10 du XVe siècle. Au plus tard depuis le XVe siècle (peut-être 1450, cf. p. 1), il appartient à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 17.03.2016
Antiphonaire du XIIIe s. contenant les chants pour la liturgie des heures monastiques. Les mélodies sont notées sous forme de neumes sans portée. Pour l'essentiel, il s'agit d'une copie du Cod. Sang. 390/391 (« antiphonaire de Hartker ») complétée par les fêtes ajoutées après l'achèvement de l'antiphonaire de Hartker.
En ligne depuis: 19.12.2011
Livre d'heures, composé pour un couvent féminin non identifié du diocèse de Bâle: un excellent exemple de l'enluminure du premier gothique. Avec un calendrier, 14 miniatures en pleine page sur la vie du Christ et de Marie, un psautier, des cantiques et une litanie de tous les Saints.
En ligne depuis: 12.06.2006
Le codex composite à contenu liturgique provient du monastère de Disentis. Il a été écrit dans la seconde moitié du XIIe s., plutôt vers 1200. Le volume contient, dans cet ordre, un calendrier (pp. 2-13), un psautier (pp. 15-90) et un hymnaire (pp. 91-110), un capitulaire et un collectaire (mélangé) (pp. 116-186), ainsi qu'un antiphonaire, un lectionnaire et un homiliaire (pp. 203-638). L'initiale B au début du psautier (p. 15) et la représentation de la crucifixion (p. 89) constituent le sommet artistique de l'ornementation du livre. Le bréviaire est un des rares manuscrits médiévaux provenant de Disentis qui soit conservé. Vers 1300 le codex parvint à Kempten et au XVe s. il se trouvait déjà dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 20.12.2012
Bréviaire avec les lectures nocturnes pour les Matines (lectiones matutinales) pour la prière des heures monastiques à Saint-Gall. Il contient les lectures De tempore (pour les fêtes solennelles de Noël, Pâques et Pentecôte, en commençant par le premier dimanche de l'Avent), et les lectures De sanctis (pour les fêtes des saints).
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit comprend les lectures pour les nocturnes des matines, de l'office de nuit, pour les dimanches, les jours de fêtes et les jours ouvrables. Il comprend le Proprium de tempore du premier de l'Avent jusqu'à la fin de l'année liturgique (y compris les fêtes des saints entre Noël et l'Epiphanie). Comme le matutinale ne contient pas quatre lectures par nocturne les dimanches ainsi qu'il est d'usage dans l'ordre bénédictin, mais seulement trois, il ne peut venir à l'origine de l'abbaye de Saint-Gall. Un certain nombre de notes complémentaires du XIVe ou XVe siècle se situent sur les marges des p. 233/234 pour la fête de la Trinité. Le décor du codex est constitué de lombardes rouges et d'initiales simples, certaines avec des filigranes esquissées (par ex. p. 75). Le parchemin est constellé de trous, parfois réparés avec des coutures. De nombreuses pages ont été coupées en-dessous du cadre de justification. Une bande de renforcement provenant d'un manuscrit liturgique du XIe siècle est reliée autour du premier et du denier cahier du codex (la moitié de la bande entourant le dernier cahier est paginée comme p. 414/415). Sur le contreplat antérieur se trouve l'empreinte d'une page d'un psautier du XIIIe siècle, sur le contreplat postérieur celle d'un sacramentaire (?) du XIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le codex écrit au XIIIe s. contient le lectionnaire des matines pour les fêtes des saints et un antiphonaire pour toute l'année liturgique. L'antiphonaire porte le titre In nomine domini incipiunt antiphone secundum morem Marbacensis ecclesie. Pourtant il ne s'agit pas du tout d'un manuscrit du monastère réformé de Marbach en Alsace. D'après les offices qui indiquent un lien avec Saint-Gall, il faut plutôt supposer qu'il provient du couvent des chanoines réguliers de Saint-Laurent à Ittingen, qui était en possession de l'Abbaye de Saint-Gall, mais suivait les Consuetudines de Marbach. La page de garde antérieure (p. 2/1) contient une grande partie de l'office de Gallus, probablement d'un manuscrit du X/XIe s. Aussi bien des lectures que des chants (ces derniers avec neumes) sont transcrits. L'ordre des répons et des antiennes ne correspond pas avec l'antiphonaire de Hartker, Cod. Sang. 391.
En ligne depuis: 20.12.2012