Le manuscrit, de petit format et modestement décoré, provient de la chartreuse de Bâle, probablement de la bibliothèque des convers. Il a été copié par diverses mains du XVe siècle et contient les psaumes pénitentiels, des méditations, des textes liturgiques, un traité spirituel, des prières et des poésies mariales; d'après les traces d'usure il semble avoir été utilisé intensivement.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit, copié par diverses mains du nord de l'Italie, transmet la Lectura super codicem du juriste Guilelmus de Cugno ou Cuneo, qui tint des conférences à Toulouse en 1316-1317. L'original devait avoir été divisé en cahiers, ce dont témoignent les annotations de ce manuscrit semblables à celles du système de pecia. En 1383 le volume était en possession d'un juif converti à Trêves et il entra plus tard dans la bibliothèque de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit en parchemin du XIVème siècle contient les commentaires du jurisconsulte et canoniste Giovanni d'Andrea (env. 1270-1348) au Liber Sextus Decretalium Bonifacii, qui constitue la troisième partie du Corpus iuris canonici. Le volume entra en possession de la chartreuse de Bâle durant le concile (1431-1449).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit, un recueil de textes à caractère juridique, contient comme texte principal la Summa super rubricis decretalium du juriste italien Goffredo da Trani (mort en 1245). Il s'agit d'un manuel sur le recueil des décrets commandé par le pape Grégoire IX, qui a connu une ample diffusion. Le texte est décoré et complété par cinq petites initiales figurées, probablement d'origine française.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le volume, copié en littera parisiensis au milieu du XIIIe siècle, contient le De anima d'Avicenne dans la traduction de Jean de Séville et des parties de la Métaphysique, traduite par Dominique Gundissalvi. Il comprend également les deux premiers livres de la deuxième partie des libri metafisici et physicae de Al-Gazali, toujours dans la traduction de Gundissalvi. Le texte est complété d'esquisses schématiques. Le manuscrit parvint à la chartreuse de Bâle avec la collection de livres de Johannes Heynlin, qui l'avait acheté en 1461.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit en plusieurs parties contient principalement des décrets, des bulles, des lettres et des décisions en rapport avec le concile de Bâle (1431-1448), en latin et en allemand qui ont été copiés par divers scribes. Des mains postérieures ont inséré des annotations, des corrections et des ajouts. Des informations historiographiques sont contenues dans les « Grössere Basler Annalen », dans des extraits latinisés de la Chronique de Rötteln et de la chronique allemande de Jakob Twinger von Königshofen. Le manuscrit appartenait à la chartreuse de Bâle et parvint par la suite à la bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 10.10.2019
Dix feuillets avec des illustrations contenant la seconde partie des prophéties des papes de Boniface IX à Eugène IV, autrefois attribuées à Joachim de Flore. Ils datent de la période du concile de Bâle et faisaient partie à l'origine d'un volume composite de la chartreuse contenant des actes du concile. Les dessins à la plume très expressifs permettent de reconnaître l'influence de l'atelier bâlois de Konrad Witz, l'un des plus importants représentants de la peinture du Rhin Supérieur, à l'époque gothique tardive.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit de la première moitié du XVe siècle contient la Chronique allemande de Jacques Twinger de Koenigshoffen (chap. 1-3, 5) et la Chronique bernoise anonyme (elle s'interrompt en raison de la perte de feuillets). Les deux textes sont précédés d'un index complet. Le manuscrit fut plus tard la propriété de la famille Amerbach.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit, ayant appartenu à Johannes Heynlin de Lapide, qui l'a donné à la chartreuse de Bâle, réunit des discours et des lettres d'humanistes célèbres comme Poggio Bracciolini et Enea Silvio Piccolomini – y compris une lettre originale de Johannes Reuchlin à Jakob Louber – avec des textes d'auteurs grecs et orientaux en traduction latine. Certaines parties du manuscrit sont de la main de Heynlin et de Reuchlin.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit composite (comprenant deux parties) du XIIIe s. contient une traduction latine des deux premiers livres de la Métaphysique d'Aristote. Une première main, employant une textura à tendance cursive, est à l'origine des neuf premiers feuillets du volume ; mais la plus grande partie de celui-ci a été écrite par un second copiste, ayant adopté une textura. Le manuscrit comporte un grand nombre de gloses et notes marginales datant du XIIIe s., parmi lesquelles, certaines, portant entre autres sur la traduction du texte d'Aristote, sont mises en exergue par des rubrications. Le volume présente d'anciennes cotes liées au couvent des Dominicains de Bâle. Sa reliure du XIVe/XVe s. était à l'origine enchaînée et avait deux fermoirs. Des fragments de papier et de parchemin du XIIIe et XIVe s. sont utilisés comme contre-plat et feuillet de garde antérieurs.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le recueil de textes provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient des textes scolaires sur l'auteur antique de comédies, Térence (vers 195-vers 159 av. J.-C.), comme les Comoediae cum didascaliis, ainsi que différents textes de Rhetoricae, ou sur l'enseignement de l'art oratoire et épistolaire. La première partie a été copiée en 1471 et 1472 par Jacob Lauber – qui deviendra plus tard prieur – alors qu'il était encore étudiant.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, copié par Johannes Heynlin pendant son séjour parisien entre 1469 et 1471, contient trois « classiques de l'éducation » : les Bucoliques (avec commentaires), les Géorgiques et l'Enéide de Virgile, ainsi que toute une série d'œuvres pseudo-virgiliennes. Le volume est finement orné avec des initiales historiées représentant des scènes tirées des œuvres de Virgile, exécutées par un atelier parisien. Le manuscrit a probablement été relié à Bâle, peut-être à la demande de la chartreuse, qui en devint le possesseur lorsque Heynlin entra au monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Manuscrit composite de Fulda contenant des textes concernant, pour la plupart, le thème de la pénitence et l'ascétisme. Il parvint au XVIème siècle à Bâle, en même temps qu'une série d'autres codices d'Isidore conservés à Fulda, probablement parce que l'un des textes qu'il contient est transmis sous le nom d'Isidore. Il échappa ainsi à la destruction de la bibliothèque de Fulda durant la guerre de Trente Ans. Les diverses parties et textes sont écrits en minuscule anglo-saxonne et en minuscule caroline et sont originaires de Fulda ainsi que de la région qui s'étend jusqu'à Mayence. La reliure, probablement encore d'époque carolingienne, a été considérablement modifiée à une époque ultérieure, surtout après que les plats ont été retirés. C'est apparemment à Bâle que le premier fascicule, de format plus petit, qui contenait le Paenitentiale Theodori a été enlevé. Il porte aujourd'hui la cote N I 1: 3c.
En ligne depuis: 17.03.2016
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé à Fulda dans le premier tiers du IXème s. et conserve encore sa reliure carolingienne en cuir marron sur ais en bois à décors géométriques.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit composite contient quatre parties indépendantes à l'origine: la partie I contient des écrits de Hervaeus Natalis, la seconde le traité super sex principia d'Albert le Grand, la partie III des écrits de Pierre d'Auvergne et la partie IV deux écrits anonymes – peut-être uniquement transmis dans ce manuscrit - ainsi que le traité De medio demonstrationis de Aegidius Romanus (Gilles de Rome). Le manuscrit provient du Couvent dominicain de Bâle.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit du troisième quart du XVème siècle, d'origine française, contient deux oeuvres d'auteurs antiques: Nonius Marcellus (IV-Vème siècle) offre des explications linguistiques et concrètes sur les auteurs latins principalement de l'époque républicaine, classées partiellement par ordre alphabétique d'après les lemmes; M. Terentius Varro († 27 av. JC.) étudie des questions linguistiques de la langue latine.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de Lucrèce, contenant le long poème didactique De rerum natura est au point de vue de son contenu, un descendant du manuscrit, découvert par Poggio Braccolini en 1417 dans un monastère allemand. Il fut écrit en 1468-69 par Antonius Septimuleius Campanus, quelques années avant que le texte ne soit imprimé, et plus exactement – comme le laisse entendre une annotation à la fin du texte – à Rome, dans une prison. Le manuscrit était en possession de l'humaniste bâlois Boniface Amerbach, au plus tard en 1513.
En ligne depuis: 25.06.2015
La Rhetorica ad Herennium, abondamment glosée, qui se trouve au début de ce recueil de textes, a été copiée par Johannes Heynlin, lequel avait amené avec lui ce volume à la chartreuse de Bâle. Le texte du premier siècle apr. J.-C. représente le plus ancien enseignement rhétorique en langue latine, et il était très populaire au Moyen Age et à la Renaissance, comme en témoignent une vaste tradition de plus de 100 manuscrits et ses traductions dans de nombreuses langues européennes ; il transmet des principes rhétoriques toujours valides aujourd'hui.
En ligne depuis: 14.12.2018
Les quatre bandes de parchemin ont été détachées d'un vocabulaire manuscrit de la chartreuse de Bâle. Elles ont été utilisées comme des onglets dans un autre volume. Quand elles sont placées côte à côte, les bandes constituent une partie d'un rotulus avec des Sangsprüche en allemand. En ce qui concerne le texte, il s'agit de neuf vers de Marner, trois de Conrad de Wurtzbourg et huit du Kanzler. Les textes furent copiés dans la région allemande orientale, et probablement détachés peu après, puisque le volume qui les contenait est à dater vers 1400.
En ligne depuis: 14.06.2018
Nikolaus Meyer zum Pfeil, chancelier de Bâle, possédait déjà au XVe siècle une grande collection de premières éditions imprimées, principalement de la littérature allemande de divertissement, et il copia lui-même différents manuscrits comme la Mélusine de Thüring von Ringoltingen en 1471. Le manuscrit en papier contient 38 dessins à la plume colorés, qui semblent être l'œuvre de deux peintres différents. En raison de la perte de feuillets, le texte présente aujourd'hui des lacunes ; il est difficile de savoir si des illustrations ont également été perdues.
En ligne depuis: 14.12.2017
Manuscrit composite d'époque moderne qui contient les uniques témoins manuscrits connus de divers écrits de l'archevêque Hincmar de Reims (845-882), par exemple du traité De ordine palatii important pour l'histoire de la constitution de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 20.12.2016
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
L'hymne à la Sainte Croix tirée du Carmina Figurata de l'abbé de Fulda Raban Maur, dont la présente version date probablement de 831, remplit chaque fois la page de gauche (23 des 28 figures sont conservées), tandis qu'à droite figure la version en prose correspondante ; la seconde partie en prose manque.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Bible du XIIIe siècle en ancien français a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe s. à Paris. Les deux exemplaires conservés à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 27/28) font partie des plus anciens exemplaires conservés de ce texte, sont indépendants l'un de l'autre et proviennent probablement du sud de la France. Le Cod. 27, en partie glosé, contenait à l'origine 31 miniatures de grande qualité, dont vingt sont aujourd'hui perdues.
En ligne depuis: 07.10.2013
La Bible du XIIIe s. en ancien français a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe s. à Paris. Les deux exemplaires conservés à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 27/28) font partie des plus anciens exemplaires conservés de ce texte, sont indépendants l'un de l'autre et proviennent probablement du sud de la France. Le Cod. 28, dont les traces d'usure du XIVe s. renvoient à Valence, contenait à l'origine 52 miniatures de grande qualité, dont six sont aujourd'hui perdues.
En ligne depuis: 07.10.2013
Le manuscrit provient de Luxeuil et contient la Geometria attribuée à tort à Boèce et des extraits de traités de géométrie et d'arpentage de Cassiodore, d'Isidore et des arpenteurs. Il constituait probablement un unique manuscrit avec l'Aratea (Cod. 88) et fut donné par l'évêque Werner I à la cathédrale de Strasbourg.
En ligne depuis: 23.09.2014
Les miscellanées contiennent au total 21 textes, en partie transmis par cet unique manuscrit, de la littérature française ancienne. La plus grande partie se constitue de romans, souvent composés de plus de mille vers, appartenant à de grands cycles légendaires, tels que la Geste des Loherains, Perceval etc. ; il contient entre autres quelques chroniques rédigées en prose, telle que la chronique des croisades de Ernoul ainsi que d‘autres textes courts sur des sujets divers. Le manuscrit est richement illustré avec une centaine de grandes initiales et provient vraisemblablement de Picardie.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit composite contient différents textes de chronique, parfois rares, qui se rapportent à des seigneurs laïcs et ecclésiastiques. Il s'agit d'un manuscrit provenant de l'abbaye bénédictine de Saint-Mesmin de Micy dont le texte a été rédigé et corrigé à plusieurs reprises. Il présente des écritures caractéristiques en diverses encres noir et marron, et il est richement décoré de nombreuses initiales calligraphiques de différents styles. Certains ajouts permettent de situer assez précisément l'époque de sa rédaction au milieu du XIe siècle.
En ligne depuis: 22.03.2018
L'un des manuscrits les plus célèbres et les plus demandés de la Burgerbibliothek de Berne est le Liber ad honorem Augusti de Pierre d'Eboli. Ce manuscrit, extraordinairement décoré, est issu d'un atelier du cercle de la cour impériale en Italie du Sud. Le copiste et le miniaturiste ne sont pas connus; le texte a été sans doute corrigé par l'auteur lui-même. Le texte, un panégyrique latin d'environ 1700 distiques conservés dans ce seul manuscrit, est subdivisé en trois parties. Les deux premiers livres décrivent les antécédents et la conquête de la Sicile par les Souabes; le troisième livre contient une célébration des parents – l'empereur Henri IV et son épouse Constance, fille et héritière du roi Roger II de Sicile – du célèbre empereur Frédéric II de Hohenstaufen, né à Jesi, près d'Ancône, le 26 décembre 1194.
En ligne depuis: 22.03.2018
Manuscrit composite constitué de trois parties qui rassemblent des traductions en français de récits de voyages classiques vers l'Extrême Orient. Le manuscrit, surtout dans la première et la troisième partie, est richement illustré avec des décors dorés et une ornementation marginale raffinée constituée d'entrelacs végétaux ; il ne contient pourtant pas d'illustrations à proprement parler. La présence d'armoiries peintes permet d'identifier les précédents propriétaires, la famille de Pons de Saint-Maurice du Périgord ; plus tard, le codex fut acquis par Jacques Bongars, qui, à la fin de sa vie, était en train de préparer un volume réunissant des sources relatives aux voyages en Asie.
En ligne depuis: 13.10.2016
Magnifique édition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide), offerte en cadeau par le lévite Berno au monastère bénédictin de Saint-Martin de Tours (annotation et invective contre les voleurs au f. 1v). Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires (scholies) de l'Antiquité tardive de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 165 n'offre cependant pas les authentiques Scholia Bernensia comme les Cod. 167 et Cod. 172, mais un recueil de divers scholiastes manifestement réalisé à Tours, d‘où leur nom de Scholia Turonensia.
En ligne depuis: 17.12.2015
Edition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide) en lien avec Auxerre. Le manuscrit contient au début de nombreux paratextes sur Virgile, tels que les Vies, les Argumenta etc.; à partir du f. 6v la colonne intérieure est réservée au texte de Virgile et la colonne extérieure aux scholies. Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires de l'Antiquité tardive (scholies) de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 167 offre les authentiques Scholia Bernensia, mais seulement la colonne de gauche, non celle de droite, du Cod. 172 ; la question est disputée de savoir s'il a été copié à partir de ce dernier.
En ligne depuis: 17.12.2015
Edition complète des oeuvres de Virgile, provenant de Fleury. Le manuscrit ne contient que les Bucoliques, les Géorgiques ainsi que les cinq premiers livres de l'Enéide, la seconde partie, avec les livres VI à XII se trouve aujourd'hui à Paris (Bibliothèque Nationale, lat. 7929). Il contient au début ladite Vie de Donat (Vita Donatiana) et divers textes un peu plus tardifs. Elle a été soigneusement réalisée au point de vue calligraphique et la colonne centrale est entourée, à gauche et à droite, de colonnes réservées aux scholies. Le Cod. 172 est le principal témoin des scholies (=commentaire) de Servius et de Donat, qui sont transmises, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce recueil médiéval, lexicographique et scientifique, rédigé en hébreu, date de 1290 et comprend trois textes très importants, utilisés comme base pour des éditions publiées et des études. Il s'agit de : Maḥberet Menahem par Menahem ben Jacob Ibn Saruq (m. vers 970), une traduction anonyme en prose et en hébreu de la version en ancien français très populaire du lapidaire de Marbode de Rennes (XIIe siècle), et enfin, une version anonyme abrégée du lexique talmudique et midrashique intitulé Sefer ha-Arukh, par Natan ben Yehiel Anav de Rome (1035-1110), appelé le Berner Kleiner Arukh. La particularité de cette copie est la présence de gloses en vieux yiddish de l'ouest et en ancien français. En outre, parmi les nombreuses notes postérieures, des ajouts significatifs abondent sur les pages blanches et les marges du manuscrit. Le plus surprenant d'entre eux est un charme en moyen haut allemand écrit en caractères hébreux, relatif à Hulda, une déesse germanique comparable à Vénus, qui provient des Tannhäuserlied. Ce manuscrit a appartenu à plusieurs possesseurs célèbres, juifs ou chrétiens, dont les notes attestent l'importance en tant que source précieuse sur les connaissances au temps de sa compilation à la fin du XIIIe siècle, jusqu'à sa possession par des hébraïstes chrétiens en Suisse aux XVIe et XVIIe siècles.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit se compose de deux parties déjà réunies au IXe siècle. La première partie écrite à Mayence (ff. 1-110) contient le second livre des Institutiones de Cassiodore dédié au savoir profane dans une version interpolée transmise dans plusieurs manuscrits dès le IXe siècle, qui complète les explications de Cassiodore sur la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie par des extraits de Quintilien, Boèce, Augustin et autres. La deuxième partie, copiée à Mayence ou à Saint-Amand (ff. 111-126), contient les carmina figurata de Publilius Optatianus Porfirius, ainsi que ceux du début du règne de Charlemagne. Une note manuscrite de Jacques Bongars indique que ce manuscrit – comme beaucoup d'autres – lui est parvenu de la bibliothèque capitulaire de la Cathédrale de Strasbourg.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit contient la seconde partie de la chronique d'Eusèbe en traduction latine et avec la continuation de Jérôme. Les tableaux, habituellement disposés sur deux pages, sont le plus souvent rassemblés sur une seule page. La décoration, témoin de la miniature pré-carolingienne du royaume franc, est de grande qualité. D'après les informations détaillées de la page du titre, peut se déduire la date de rédaction: en 699; la chronique d'Eusèbe de Berne est donc le plus ancien manuscrit daté conservé en Suisse.
En ligne depuis: 23.09.2014
Extraordinaire compilation de différents textes d'Isidore portant sur des thèmes profanes (Etymologiae, De natura rerum) ou ecclésiastiques (Prooemia biblica, De ortu et obitu partum, Allegoriae), ainsi que des extraits sur la langue latine. Ce manuscrit contient trois tableaux de parenté en pleine page et des figures astronomiques et géométriques. Copié à l'origine dans le scriptorium de l'évêque Théodulfe d'Orléans, probablement à Saint-Mesmin-de-Micy, ce volume s'est trouvé assez rapidement conservé à Strasbourg, comme l'attestent de nombreuses Formulae iuris, ainsi qu'un glossaire d'herbes et des incantations. Le volume arriva à Berne en 1632 par le legs de Jacques Bongars ; ses feuilles de garde originales, du début du VIIIe siècle (Bern Burgerbibliothek, Cod. A 91.8), furent détachées vers 1870.
En ligne depuis: 18.06.2020
Fragment d'un manuscrit de trouvères français de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, qui faisait probablement partie du même manuscrit que le français 765 de la Bibliothèque nationale à Paris. Il contient 20 chansons, dont 14 sont de Thibaut de Champagne; toutes les chansons sont les témoins d'une tradition parallèle. 14 chansons présentent une notation carrée.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit du IXe siècle, consacré aux Artes, se compose de deux parties, dont la première a été écrite à Fulda, aux alentours du second quart du IXe siècle. Elle contient le second livre des Institutiones de Cassiodore, consacré au savoir du monde séculier, dans une version interpolée transmise par plusieurs manuscrits à partir du IXe siècle, qui contient les exposés de Cassiodore sur la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie, complétés par des extraits de Quintilien, Boèce, Augustin et d'autres. La deuxième partie est de peu plus ancienne ou contemporaine et a été écrite durant le premier tiers du IXe siècle, dans la France occidentale. Elle contient la Dialectica d'Alcuin et des extraits de l'Audax Grammaticus. Les deux parties étaient déjà réunies au IXe siècle et se trouvaient en France.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit se compose de deux parties, dont la première, d'époque carolingienne (foll. 1–12) avec ses textes d‘origine (foll. 1v–11v) laisse entrevoir une rencontre entre Einhard et Loup de Ferrières à Seligenstadt en juin 836. Loup y reçut le livre d'arithmétique (Calculus) de Victorius d'Aquitaine avec, en appendice, un modèle d'alphabet en lettres majuscules, celui-ci aujourd'hui largement connu. Vers l'an mil des textes d'Abbo de Fleury sur le calcul de la date de Pâques (Computus) furent ajoutés dans son monastère d'origine sur la Loire (foll. 12–28) ainsi qu'un tableau d‘abaque (fol. 1r). L'ensemble réunit des repères majeurs pour les travaux scientifiques d'Abbo et constitue une pendant légèrement différent du Floriacensis, Berlin, Staatsbibl., Phill. 1833, contemporain.
En ligne depuis: 19.03.2015
L'Arba'ah Turim, une œuvre de nature juridique, est divisé en quatre livres, dont le premier, le Tur Oraḥ Ḥayim ou ‘Chemin de vie', est conservé dans le Cod. 253. Il contient des lois sur les pratiques quotidiennes juives de bénédictions (lavage des mains le matin, tefilin, tsitsit), des prières et des lois sur le sabbat, les célébrations et les lectures de la Torah. Cette section inclut aussi des aspects du calendrier hébreu en lien avec la liturgie annuelle.
En ligne depuis: 08.10.2020
Cette compilation de différents textes légaux, connue sous le nom de Breviarium Alarici, provient probablement de la région du Haut-Rhin ; elle est précédée par deux extraits des Etymologiae d'Isidore qui se rapportent aussi aux lois, ainsi que par deux tableaux de parenté. A la fin se trouve un glossaire latin-hébreu-grec. Il s'agit d'un manuscrit exceptionnellement coloré qui donne l'impression d'être antique ; il possède un splendide frontispice et il servit de modèle pour l'édition de Johannes Sichard du Breviarium Alarici (qu'il considérait être le Codex Theodosianus), publiée par Heinrich Petri à Bâle en 1528. Le volume parvint à Berne en 1632 avec le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit de Prudence, richement illustré et réalisé vers 900 dans la région du Lac de Constance, compte parmi les chefs-d'œuvre de la miniature carolingienne. Il contient les sept poèmes publiés par Prudence en 405 ainsi que huit œuvres ajoutées plus tard. Le codex fut donné par l'évêque Erchenbald de Strasbourg (965-991) à l'église épiscopale de Strasbourg et entre plus tard en possession de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 07.10.2013
Le manuscrit se compose d'un seul quaternion, qui était auparavant relié à l'actuel Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne. Dans ce cahier se poursuit le contenu computistique de ce dernier, ici avec des tableaux de calcul de la date de Pâques, qui comporte dans les marges les Annales Floriacenses. Sur la dernière page, figure le texte de la seconde lettre d'Abbo à Giraldus et Vitalis.
En ligne depuis: 18.12.2014
Manuscrit contenant une version très intéressante, entièrement rédigée et corrigée, des trois livres des Sententiae d'Isidore de Séville. La disposition du texte diffère fondamentalement par rapport à la tradition principale et contient de nombreux changements et ajouts. Le codex a été écrit à l'Abbaye de Saint-Mesmin de Micy, comme on peut le déduire d'après les marques de propriété (ex libris) écrites le long de l'espace réservé au texte dans chaque fascicule. Au milieu figure un binion, ajouté dans un second temps et provenant d'un autre manuscrit (XIème s.), qui contient entre autres des parties des Sermones de Fulbert de Chartres.
En ligne depuis: 23.06.2016
Le Physiologus est une collection, datant des débuts du christianisme, de descriptions naturalistes et allégoriques qui ont inspiré les bestiaires médiévaux. Le Cod. 318 de Berne fut réalisé dans l'école de Reims et contient en plus du Physiologus (fol. 7r-22v), la vie de saint Siméon (fol. 1r-5r), ladite Chronique de Fredegaire (fol. 23r-125r) et une péricope de l'Evangile de Matthieu avec une traduction latine d'Ephrem le Syrien (fol. 125v-130r). Le manuscrit appartint entre autres aux humanistes Pierre Daniel et Jacques Bongars, dont la bibliothèque parvint à Berne en 1632.
En ligne depuis: 04.07.2012
L'Evangéliaire de Fleury contient les textes des quatre Evangiles précédés chacun de deux index des chapitres. Au début a été relié un quaternion avec des lettres de Jérôme au pape Damase et de Eusèbe à Cyprien. La décoration se compose de 15 tables des canons et de représentations de la main de Dieu avec les symboles des évangélistes.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit est célèbre en premier lieu pour son riche fonds de fabliaux en ancien français, parmi lesquels un nombre considérable est transmis uniquement par ce codex : également dans le cas du fragment des Sept sages de Rome et de Perceval il s'agit d'un important témoin textuel. En raison de sa grande valeur pour la poésie française, il fut envoyé en prêt à Paris déjà au début du XIXème, où il fut momentanément perdu avant d'être ensuite racheté en 1836 par la bibliothèque de la ville de Berne moyennant une grande somme d'argent.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le Sefer ha-Yashar est l'un des deux commentaires bibliques du grand R. Abraham Ibn Ezra (1089/92-1164/67). Ecrite à Lucques (Italie) vers 1142-45, cette oeuvre a acquis une grande reconnaissance et popularité pendant le Moyen Age et a été préservée dans de nombreux manuscrits et livres imprimés. Cette copie italienne du XVe siècle est d'un intérêt particulier parce qu'elle a appartenu, à un certain moment du XVIe siècle, à Théodore de Bèze (1519-1605), le célèbre théologien calviniste et professeur genevois, qui la donna ensuite à l'un de ses disciples et collègues, Antoine Chevalier (1507-1572), premier professeur de langue hébraïque à l'Académie de Genève.
En ligne depuis: 13.06.2019
Il s'agit de l'un des plus anciens et fameux manuscrits contenant l'oeuvre deValère Maxime, dont l'importance réside dans sa mise au point par Loup de Ferrières. Loup écrivit de sa propre main les Exempla et la notice dans les anciens “folios de garde” (f. II-III), collationna plusieurs fois le texte principal et intégra des éléments de la tradition parallèle de Julius Paris (adbreviator deValère Maxime), y compris son texte d'accompagnement (Gaius Titius Probus: De praenominibus; f. 158va-159r). En élaborant la nouvelle description du codex, on a découvert sur la dernière page un texte de type épistolaire ou documentaire jusqu'ici méconnu (f. 159v).
En ligne depuis: 23.06.2016
Recueil composé de trois parties, peut-être copié en Picardie. Le manuscrit contient une version rare de la vie de saint Jean, les Prophéties de Merlin et les Sept sages de Rome, et doit avoir été réalisé pour un usage privé. Comme on peut le déduire des notes de possession, il appartint pendant un temps à Isabel d'Esch, membre d'une des familles les plus importantes de Metz. Le volume parvint en 1632 à Berne à travers le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 08.10.2020
Chansonnier lorrain (Metz?) de la fin du XIIIe siècle; présence tout au long du manuscrit de lignes de notes laissées vides. Contient 524 chansons de trouvères, soit anonymes, soit d'auteurs nommés. Comprend différents genres, dont des textes religieux et de nombreux unica.
En ligne depuis: 14.12.2017
Manuscrit copié, apparemment pour lui-même, puis annoté par Niccolò Leonico Tomeo (1456-1531), humaniste et célèbre professeur de philosophie aristotélicienne à Padoue, dans les 20 dernières années du XVe siècle (à ne pas confondre avec son contemporain Niccolò da Lonigo [1428-1524], médecin, philosophe et professeur à Ferrare). Ce manuscrit a joué un rôle dans l'histoire de la culture, puisque ce fut le témoin de base de l'édition aldine de 1497, pour les textes de Théophraste et la plupart des textes d'Aristote qu'il contient. De même, il servit à la traduction des Mechanica d'Aristote, publiée par son propriétaire à Venise en 1525 ; dans les marges du manuscrit on reconnaît les essais de Niccolò Tomeo pour la mise au point des figures illustrant la traduction.
En ligne depuis: 12.08.2010
Un des plus anciens et importants manuscrits de l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce, probablement copié à l'initiative de Loup de Ferrières dans l'abbaye éponyme. Le cahier relié au début du volume contient une collection d'extraits de lettres papales pseudo-isidoriennes (= Fausses décrétales), qui n'a été transmise qu'ici. Elle dépasse en taille la collection apparentée d'Hincmar de Laon et provient très probablement de l'« invention légale » commune qu'on pensait perdue. Les derniers folios du manuscrit contiennent un index géographique de l'administration romaine tardive et des notes sur la ville de Rome. Le volume entra en possession de Pierre Daniel qui l'annota en détail ; en 1632, le manuscrit arriva à Berne avec la collection de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 08.10.2020
Manuscrit constitué de trois unités de production. La première, remontant au deuxième tiers du XVIe siècle, est due à Jacques Diassôrinos (†1563), un copiste grec de Rhodes, alors employé à la bibliothèque de Fontainebleau. La deuxième a été copiée, probablement en 1552 à Padoue, par Henri Estienne (ca. 1531-1598) alors jeune humaniste parisien, dont on voit la signature, en grec, au bas du f. 47r. La troisième garde encore le secret des circonstances de sa production.
En ligne depuis: 12.08.2010
Le manuscrit composite d'époque mérovingienne, provenant certainement de l'est de la France, se compose de six parties indépendantes à l'origine, rédigées par diverses mains souvent peu exercées et en plusieurs étapes. La plus grande partie des quelque trente extraits contiennent des écrits grammaticaux, patristiques, computistiques et médicaux. Les parties plus longues sont interrompues par de nombreux autres extraits, en partie rédigés aussi en notes tironiennes. De la troisième partie, conservée seulement partiellement, un quaternion se trouve aujourd'hui à Paris (BN lat. 10756). Le palimpseste de la cinquième partie constitue l'une des particularités de ce manuscrit: les textes inférieurs ont probablement été écrits en Italie au VIIème, et respectivement dans la seconde moitié du Vème siècle.
En ligne depuis: 17.03.2016
Feuillet simple d'un manuscrit de provenance inconnue avec les Moralia in Hiob de Grégoire le Grand. Ce fragment est arrivé à Berne en 1632 dans un volume imprimé (MUE Bong IV 251) appartenant à Jacques Bongars, d'où il a été probablement détaché dans les années 30 du siècle dernier.
En ligne depuis: 02.07.2020
Les trois actes notariés proviennent de le reliure ancienne du cod. 120 (aujourd'hui 120-1 et 120-2), d'où ils ont été retirés au moment de la restauration. Il s'agit de deux actes du tribunal impérial des comtes von Sulz à Rottweil (n° 1 et 3), et du fragment d'un acte d'achat à Strasbourg.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le fragment a probablement été retiré du Cod. 172, lors de la restauration de la reliure précédente ; il provient vraisemblablement de l'étude de Pierre Daniel à Orléans, comme l'atteste son nom présent dans le document.
En ligne depuis: 17.12.2015
Les deux fragments proviennent de la précédente reliure du Cod. 125, de laquelle ils ont été retirés lors de la restauration; ils contiennent probablement des parties d'un plenarium avec une notation musicale.
En ligne depuis: 23.06.2016
Les deux fragments proviennent de la couverture du Cod. 611, de laquelle ils ont été retirés lors de la restauration; il s'agit de deux moitiés d'un acte notarié en français, en relation avec Pierre Daniel.
En ligne depuis: 17.03.2016
Bible monumentale en un volume, dans laquelle la tradition espagnole se laisse reconnaître et qui s'apparente à ladite Bible de Théodulfe. Au début, un binion avec la coena nuptialis dans la version de Raban Maur ; une version des Prophéties de la Sybille, une vie de Jean ainsi qu'une formule de prestation de serment pour les droits de l'Eglise et un catalogue des évêques de Vienne ont été ajoutés dans le texte ; à la fin se trouvent les restes des Psalmi iuxta Hebraeos. La plus grande partie des nombreuses initiales ont été découpées.
En ligne depuis: 09.04.2014
Österreichische Chronik der 95 Herrschaften copiée par Clemens Specker au monastère de Königsfelden vers 1479. A la suite de la chanson sur la guerre d'Argovie, des textes sur le roi Frédéric III, l'histoire de Pierre de Hagenbach par Konrad Pfettisheim, une chanson sur Charles le Téméraire, les Annales suisses de Clemens Specker et des xylographies collées des Neuf Preux. Richement illustrée de miniatures et d'armoiries. Une copie du Cod. A 45 se trouve dans BBB Mss.h.h.VI.74. Après la suppression du monastère, le manuscrit passa en 1528 en mains privées bernoises, pour rejoindre au cours du XVII-XVIIIe siècle la Stadtbibliothek de Berne.
En ligne depuis: 14.06.2018
Fragment d'un manuscrit de trouvères français du XIVe siècle. Contient 18 jeux-partis (17 avec la participation de Jehan Bretel) et un fragment de la Prise amoureuse de Jean Acart de Hesdin ; toutes les chansons sauf une sont les témoins d'une tradition parallèle. Elles sont transmises sans notation musicale.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ledit « Berner Parzival » constitue le dernier témoin textuel manuscrit daté du poème chevaleresque sur le Saint Graal de Wolfram von Eschenbach. Rédigé entre 1200 et 1210, il est également illustré. Le manuscrit a probablement été commandité en 1467 par le marchand bernois Jörg Friburger au copiste Johann Stemhein de Constance. Ce dernier a modernisé le texte de son modèle au point de vue stylistique et rédactionnel afin de l'adapter au goût d'un public urbain de la fin du Moyen-Âge. De plus, il a fourni des indications pour les illustrations, qu'un peintre a exécutées un peu plus tard en réalisant 20 dessins à la plume colorés. La suite de l'histoire de ce manuscrit qui compte aujourd'hui 180 pages est inconnue ; il doit cependant être parvenu en possession de la bibliothèque de la ville de Berne, dans les premières années du XIXème siècle, puisque sa présence y est attestée au plus tard en 1816.
En ligne depuis: 26.09.2017
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le premier volume contient les débuts de l'histoire de Berne, de la fondation de la ville jusqu'en l'an 1421, s'appuyant sur l'ancienne chronique de Konrad Justinger, dans la version de Benedicht Tschachtlan. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le deuxième volume contient les événements des années 1421 à 1466 et se fonde en grande partie sur la révision de Benedicht Tchachtlan de l'oeuvre de Fründ. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui en 1762 offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Spiezer Chronik du chroniqueur Diebold Schilling, ainsi nommée d'après le lieu où elle fut longtemps conservée, est une œuvre commanditée par Rudolf von Erlach. Elle est aussi connue sous le nom de Privater Schilling. Elle contient les débuts de l'histoire bernoise, de la fondation de la ville jusqu'aux événements du milieu du XVe s. et, contrairement à la chronique officielle en trois volumes de Diebold Schilling (Bern, Burgerbibliothek Mss.h.h.I.1-3), est restée incomplète (les guerres de Bourgogne n'y figurent pas).
En ligne depuis: 20.12.2012
Le martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église Saint-Georges a été composé en 1554 à la demande des vicini (communiers) de Castro et Marolta dans le val Blenio (Tessin), afin de remplacer l'ancien exemplaire, détruit par un incendie. Il contient la liste des obligations envers la paroisse et la communauté pour les legs et les anniversaires. Dans la marge inférieure de la première page, décorée d'une initiale enluminée, a été peinte l'armoirie d'Uri, l'un des cantons avec Schwyz et Nidwald, dont le val Blenio était à l'époque un bailliage commun.
En ligne depuis: 25.06.2015
Contient la traduction en putèr (dialecte de Haute-Engadine) du Pacte fédéral du 11 novembre 1544 (en allemand, StAGR A I /01 Nr. 109), écrit par Fadry Salis (très probablement Friedrich von Salis-Samedan, 1512-1570), vraisemblablement peu après la rédaction de l'original, et constitue donc le plus ancien document rhéto-romanche original conservé. L'alliance de 1544 concerne le renouvellement des alliances entre la Ligue grise, la Ligue des Dix-Juridictions et la Ligue de la Maison-Dieu du 23 septembre 1524, qui est considérée comme l'acte de fondation de la République des III Trois Ligues. La datation est incertaine parce que la date du 11 novembre 1544 se rapporte au document en allemand. Celui-ci ne contient cependant pas la signature de Friedrich von Salis. Selon l'annotation de confirmation du 8 février 1605, le manuscrit devrait avoir été écrit au moins avant cette date.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le CB 10, vraisemblablement à usage didactique, réunit des œuvres d'Aristote, d'Avicenne, de Nicolas Damascène, de Costa-Ben-Luca et d'Alexandre d'Aphrodise. Ce manuscrit sur parchemin du XIIIe siècle a probablement appartenu à un étudiant de la Faculté des Arts de Leipzig comme le suggère une feuille de parchemin qui contient la liste des cours suivis en 1439 et le répertoire des textes expliqués avec les noms des professeurs. On y trouve également la date de début et de fin des enseignements ainsi que le salaire payé aux maîtres.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit rédigé dans l'espace germanique au XIIe s. Il contient le commentaire de l'Evangile de Marc par Bède le Vénérable († 735). Le codex appartenait à la bibliothèque de l'Abbaye bénédictine de Gladbach près de Cologne.
En ligne depuis: 07.10.2013
Commandité vers 1460 par le grand bibliophile Antoine de Bourgogne, le CB 49 contient l'Epître d'Othea, texte écrit par la première femme à vivre de sa plume, Christine de Pisan. Il est orné par une centaine de magnifiques peintures (le cycle complet), dont l'enluminure de dédicace, où l'on voit quatre personnages que l'on a identifiés comme Philippe le Bon, Charles le Téméraire et les deux bâtards David et Antoine de Bourgogne.
En ligne depuis: 25.07.2006
Copié sur papier, le « Codex Guarneri » a été réalisé moins de deux décennies après la mort de Dante. La disposition graphique du texte (la lettre initiale de chaque tercet est rehaussée à l'encre rouge) reflète la terza rima, cette forme métrique inventée par le poète italien. Ce manuscrit, dépourvu de la partie du Paradis probablement dès son origine, est enrichi de gloses latines.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le « Codex Ricasoli Firidolfi », copié sur papier à la fin du XIVème siècle, est un témoin important dans l'établissement du texte de la Divine Comédie de Dante Alighieri. L'initiale du vers liminaire de l'Enfer montre le célèbre profil de l'auteur entouré de décorations végétales.
En ligne depuis: 20.12.2007
Le CB 59 réunit sous une reliure contemporaine trois manuscrits copiés indépendamment l'un de l'autre. Marqués tous les trois par le dialecte alémanique, réalisés à la fin du XVe siècle, ils offrent un choix de sermons écrits par Maître Eckart ou par l'entourage du maître de la mystique rhénane. La première partie pourrait avoir été exécutée dans un atelier de Constance ou de Ravensburg, elle a appartenu à la Chartreuse de Buxheim. On remarquera les fils cousus dans les feuillets de papier, qui servent de marque-pages.
En ligne depuis: 21.12.2009
En réunissant le Gui de Warewic, long roman lignager anglo-normand, le Brut de Wace, qui retrace l'histoire du descendant d'Enée conquérant de la Grande-Bretagne, et la traduction par Hélias des Prophéties de Merlin, le CB 67 propose un large panorama de l'histoire légendaire bretonne. Le texte de Florence de Rome, mi-chanson de geste, mi-roman d'aventures, complète le corpus de ce manuscrit du XIIIème siècle.
En ligne depuis: 25.03.2009
En réunissant plus de deux cents textes rédigés entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle, le « Codex de Kalocsa » est un extraordinaire témoin de la poésie médiévale allemande. Ce manuscrit, très proche d'un volume conservé à l'Universitätsbibliothek de Heidelberg (Cod. Pal. Germ. 341), qu'il recopie partiellement, nous transmet en quelques 330 feuillets de parchemin copiés par une seule main, les œuvres de Walther von der Vogelweide, Konrad von Würzburg, Hartmann von Aue, Reinmar von Zweter ou encore du Stricker ou de la tradition du « Roman de Renart », mais aussi quantité de textes anonymes.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce graduel, copié en 1071 par l'archiprêtre Jean de l'église Sainte-Cécile du Transtévère, contient la notation musicale de différents chants de la messe. La version mélodique de ces textes fait de ce manuscrit le plus ancien témoin du «vieux chant romain».
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce manuscrit constitue l'un des quatre témoins connus (sans compter un fragment) du Roman de Jules César dû à Jean de Thuin, un poème d'environ 9'500 alexandrins, qui est une adaptation du poème épique de la Pharsale de Lucain. Le début et la fin du texte du Roman manquent dans ce manuscrit, où les principales divisions du poème sont signalées par l'insertion d'initiales alternativement bleu ou rouge, placées en tête de chaque laisse, et accompagnées de filigranes réalisés dans la couleur opposée.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit d'origine italienne contient les Métamorphoses d'Ovide. Le texte est annoté de gloses marginales et interlinéaires de plusieures mains contemporaines et italiennes du XVe siècle. On peut reconnaître quatre types de notes: signalétiques, lexicales et philologiques, intertextuelles et commentaires, qui témoignent de la vitalité de ce texte d'Ovide au XIVe siècle jusqu'à l'aube de l'âge moderne. Le frontispice est décoré d'une lettre qui contient le portrait de l'auteur en train d'écrire son œuvre et d'une bordure latérale renfermant un ange avec des ailes rouges.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce grand manuscrit incomplet, de format in-folio, contient la partie estivale et le Commune sanctorum de l'homiliaire de Paul Diacre. Il fut écrit par différentes mains dans une minuscule caroline du IXe siècle et contient des initiales ornées avec des entrelacs à l'encre rouge, qui témoignent d'une influence irlandaise, ainsi que quelques élégants incipit en lettres capitales. Le manuscrit provient probablement de Reichenau, mais avec certitude de la région du lac de Constance. Il appartenait à la collection Philipps, plus tard Chester Beatty, et fut acheté en 1968 par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 23.06.2014
Les vingt comédies de Plaute contenues dans ce manuscrit ont été copiées dans une écriture humanistique très soignée, au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Chaque comédie débute par une initiale or à bianchi girari. Le premier folio est en outre doté d'un cadre composé d'entrelacs végétaux interrompu sur la partie inférieure par une couronne de laurier encadrée de deux putti, dont l'intérieur non peint aurait dû recevoir les armes du possesseur. Selon une ancienne cote indiquée au verso du plat supérieur, le manuscrit appartenait au XVIIe siècle à la bibliothèque des mauristes à Rome.
En ligne depuis: 14.12.2018
Dans la Préface, placée en ouverture du CB 142, Prudence affirme son désir de plaire à Dieu sinon par ses mérites, du moins grâce à ses poèmes. Reflets de la lumière de la parole divine, les principales œuvres du poète latin chrétien, né au IVe siècle à Tarragone, sont réunies ici dans ce manuscrit de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. On y lit entre autres la célèbre Psychomachie, qui met en scène le combat entre les figures allégoriques des vices et des vertus, dont la lecture a profondément influencé la poésie et les arts médiévaux.
En ligne depuis: 21.12.2009
Codex du Xe s. d'origine italienne contenant diverses œuvres rhétoriques : l'Ars rhetorica de Fortunatianus, les Principia rhetorices d'Augustin, les Praecepta artis rhetoricae de Iulius Severianus et les Partitiones oratoriae de Cicéron. Au XIVe s. il entra en possession de François Pétrarque, qui l'a annoté de nombreuses notes marginales datant de différentes périodes de sa vie. Le manuscrit témoigne de l'intérêt de l'humaniste pour les Oratores latini minores, qu'il contribua à faire redécouvrir et à diffuser.
En ligne depuis: 09.04.2014
Les légendes thébaine et troyenne ont connu au Moyen Age un extraordinaire rayonnement. « Escript par la main de Jacotin de Lespluc » en 1469, le CB 160 sur papier contient des adaptations en prose de l'Historia trojana de Guido delle Colonne et une version de la geste de fils d'Œdipe rattachée à l'Histoire ancienne jusqu'à César. Ses dessins à l'encre rehaussés de lavis sont apparentés à ceux du manuscrit 9650-52 de la Bibliothèque royale de Belgique.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le manuscrit conservé à la Fondation Martin Bodmer contient l'unique témoin du long roman lignager anglo-normand Waldef. Composé au début du XIIIe siècle, ce texte célèbre en quelques 22'300 octosyllabes à rimes plates la vie de son héros éponyme et de ses fils ; après un long préambule qui remonte à l'occupation romaine de l'Angleterre, le roman retrace amours et séparations, pérégrinations ou batailles en des images conventionnelles. Dans ce manuscrit réalisé à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle, orné de quelques dessins à la plume dans ses marges, il est accompagné d'un second roman lignager, Gui de Warewic, et de la chanson de geste Otinel.
En ligne depuis: 21.12.2009
Il s'agit d'un manuscrit composite, copié en écriture devanagari teintée de style du Cachemire, qui réunit un certain nombre de textes rituels en lien avec la vénération de Vishnou. 1. (ff. 1_1r-1_6r) Textes préparatoires et rituels (sans titre), commençant avec une série de pratiques rituelles probablement d'influence Pancharatra, à savoir des nyāsas et des dhyānas, soit l'attribution de divinités et de syllabes aux différentes parties du corps et la visualisation de la divinité principale. 2. (ff. 1_6r-1_149v) Bhagavadgīta: le texte principal de ce recueil. Le Bhagavadgīta (« Chant du Seigneur »), qui est une partie du Mahābhārata, livre 6 à 18, est l'un des textes les plus copiés de la tradition hindouiste, et cette partie de l'épopée du Mahābhārata survit dans un très grand nombre de manuscrits. 3. (ff. 2_1r-2_107v) Copies d'autres parties du Mahābhārata, Śāntiparvaṇ, qui sont toutes en lien avec Vishnou. 4. (ff. 3_1r-6_31v) Deux parties du Pāñcarātrika Sanatkumārasaṃhitā, en lien avec la vénération de Vishnou, et des mantras incluant (ff. 4_1r-4_21r) Pāṇḍavagītāstotra, (ff. 5_1r-5_20v) Gopālapaṭala, (ff. 6_1r-6_23r) Gopālalaghupaddhati et d'autres textes. 5. (ff. 7_1r-7_37v) Parties de tantras, a. Saṃmohanatantra, traitant de la vénération de Vishnou, c'est à dire Gopālasahasranāmastrotra; b. Gautamītantra, la partie appelée Gopālastavarāja. 6. (ff. 8_1r-10_8r) Deux textes différents: 1. Niṃbarkakavaca, qui est un produit de la dévotion de la lignée de Nimbarka des vishnouites. 2. Partie de textes rituels de Sāmaveda, traitant de cinq saṃskāras, ainsi que divers mantras védiques, comme Gāyatrī, dans ses formes vishnouites. 7. (ff. 11_1r-11_11v) Partie du Bhaviṣyotarapurāṇa traitant de la dévotion des pierres liées à Vishnou venant de la rivière Gaṇḍakī (dont le nom commun est shaligram). Le manuscrit contient 3 titres enluminés et 12 miniatures qui pour la plupart représentent Krishna. D'après le colophon (ff. 11_11v-11_12r), le texte a été écrit au Cachemire, dans un monastère nommé Ahalyamath, en 1833 Saṃvat, soit 1776 ou 1777 de l'ère chrétienne, par une personne appelée Gaṇeśa[bhaṭṭa?] Nandarāma. Toutefois la deuxième partie du colophon (manquant partiellement) lie l'histoire du manuscrit à Vrindavan.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit contient les cinq drames en putèr (dialecte de Haute-Engadine) [La histoargia dalg filg pertz] f. 1a-36a (le début manque, témoin unique); üna historgia da hechastus f. 36a-78b (témoin unique); [La histoargia da Joseph], f. 79b-99a; Vna bela senchia historgia da questa sainchia duonna süsanna (…) f. 100a-136b (le plus ancien témoin de ce texte), VNA BELA HISTORGIA dauart la Mur dalg Cchiaualÿr valantin et Eaglantina filgia dalg Araig Papin, f. 137a-164a (témoin unique); f. 164b fragment d'une chanson: Baruns ludat ilg Signer (= Chiampell, psaume 29). Le copiste du manuscrit est Peder Traviers (dans diverses formes). La datation des différentes parties se fonde sur les indications du copiste qui se trouvent pour la plupart à la fin d'une pièce.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit contient le commentaire sur les 70 premiers Psaumes d'Adelpertus et, dans la partie finale, un choix de dictons des Pères de l'Eglise. Il fut rédigé à la fin du VIIIe s. probablement en Italie du Nord, en minuscule pré-caroline. Les deux feuillets manquants à la fin sont conservés dans un recueil de fragments d'Einsiedeln 370, IV, Bl. 18-19.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit composé de trois parties datables: la première du Xe et les deux autres du XIIe s. La première partie (1-222) contient des gloses de Priscien, la seconde (223-310) un recueil de traités de médecine compilés par Constantinus Africanus, la troisième partie (311-357) contient le Liber Tegni du médecin de l'Antiquité tardive, Galien.
En ligne depuis: 19.12.2011
La plus grande partie du contenu se compose d'un commentaire anonyme sur l'Evangile de Matthieu attribué à Godefridus de Babion, suivi d'autres courts textes, qui n'ont pas tous été identifiés. Probablement réalisé à Einsiedeln, le manuscrit y était certainement présent depuis le XIXe siècle, comme l'atteste la présence d'annotations et de marque-pages de Heinrich von Ligerz.
En ligne depuis: 23.09.2014
Commentaire des huit premières lettres de Paul. Il s'agit d'une copie d'un exemplaire (perdu), composé, d'après la tradition, avant 945 par l'abbé Thietland († vers 964). De grandes parties du texte dépendent du commentaire de Paul de l'évêque Atto de Vercelli (885-961).
En ligne depuis: 20.12.2012
Lectionnaire, écrit au Xe siècle (avant 950) à l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit fut offert par Saint-Gall avec le Cod. 17 à Einsiedeln, peut-être à l'occasion de la consécration de son église en 948.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit se compose de deux parties, réunies au plus tard au XIVe s., comme le confirme la datation de la reliure. La première partie (1-85) contient le commentaire sur la Genèse d'Alcuin et date du second tiers du IXe s. Quelques chercheurs localisent le manuscrit dans l'Ouest de l'Allemagne, d'autres en Rhétie. La seconde partie (87-191) contient les Partitiones du grammairien Priscien et fut copiée à Einsiedeln, dans la seconde moitié du Xe s. Sur la dernière page fut recopiée une lettre, envoyée en 1288 par Heinrich II von Güttingen, abbé d'Einsiedeln (1280 jusqu'à 1299) au vice-chapelain de l'église paroissiale de Saint-Pierre-et-Paul sur l'île d'Ufenau.
En ligne depuis: 23.04.2013
Manuscrit composite contenant les Ordines Romani et des œuvres d'Amalarius (Metensis), pratiquement identique au Cod. Sang. 446. Il fut probablement copié à l'Abbaye de Saint-Gall dans la deuxième moitié du XIe siècle.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient un martyrologe (pp. 1-28), la Règle de Saint Benoît (pp. 28-83) et un homiliaire (pp. 84-126). Il a été rédigé par deux copistes en minuscules carolines tardives et présente deux initiales décorées de rameaux végétaux à l'encre. Durant le XIIIème siècle, dans un espace laissé vide à la fin du texte de la Règle (p. 83), est inséré un document concernant la confraternité de prière (Gebetsverbrüderung) entre l'Abbaye d'Einsiedeln et celle de Saint-Blaise dans la Forêt-Noire.
En ligne depuis: 17.03.2016
Il s'agit du plus ancien graduel complet neumé conservé, contenant divers ajouts (comme les versets de l'Alleluia, les antiphons et les versets psalmodiés des antiphons de la communion). Etant donné que le graduel est complet, ce manuscrit revêt encore aujourd'hui une grande importance pour la recherche sur le chant grégorien. La seconde partie est composée du Libyer Ymnorum, les séquences de Notker de Saint-Gall. Des recherches récentes ont confirmé que le codex a été écrit à Einsiedeln vers 960-970, certainement pour le troisième abbé du monastère, l'Anglais Gregor.
En ligne depuis: 31.03.2011