Ce manuscrit contient une paraphrase hébraïque anonyme des cinq premiers livres du Commentaire Moyen d'Averroès (Abu al Walid Muhammed Ibn Rushd, c.1126-1198) sur l'Organon attribué à Aristote. A partir du XIIIe siècle, des intellectuels juifs de Provence produisent des paraphrases et compilations hébraïques de certains livres de l'Organon, tels que Jacob Anatolio Abba Mari (c. 1194-1256), dont plus de cinquante manuscrits de cette oeuvre sont préservés. La paraphrase anonyme trouvée dans le Ms. heb. 12 de la Bibliothèque de Genève s'inscrit alors dans cette même lignée.
En ligne depuis: 13.10.2016
Issu de la région rhénane au IXe siècle, ce remarquable manuscrit contient le texte des quatre Evangiles, dans leur version latine, écrit en minuscule caroline. Il est orné, entre autres, de deux grandes initiales décorées d'entrelacs et des Canons de concordance présentés dans des arcades vivement colorées.
En ligne depuis: 23.06.2014
Ce manuscrit contient des sermons d'Augustin d'Hippone en écriture onciale, rédigés par une main de la fin du VIIe ou du début du VIIIe s. Le feuillet extérieur de chaque cahier (quinion) se compose d'un folio de parchemin, tandis que les autres feuillets sont en papyrus. Les 53 feuillets (8 cahiers) ont été tirés d'un manuscrit qui, à l'origine, contenait 30 cahiers (entre 304 et 308 feuillets). Les 63 autres feuillets, respectivement 8 cahiers, sont conservés à Paris (Paris, BnF, lat. 11641). Un autre feuillet, qui s'insérait dans le manuscrit de Paris entre les f. 26 et 27, est conservé à Saint-Petersbourg, NLR, Lat.F.papyr.I.1; tous les autres ont disparu. Au IXe s., le manuscrit faisait partie de la bibliothèque de Florus de Lyon qui y ajouta, de sa propre main, de nombreuses annotations marginales.
En ligne depuis: 22.06.2010
"Vénérable" est le qualificatif qui s'impose pour désigner ce manuscrit. En effet, on peut le considérer comme "vénérable" du fait de son grand âge, puisqu'il est daté d'environ 825. De plus, l'auteur des principaux textes qui y furent copiés est Beda Venerabilis ou Bède le Vénérable (672/674, † 735), lequel fut moine au monastère de Jarrow en Angleterre. Copié dans l'abbaye bénédictine de Massay (France, Cher, près de Bourges), ce manuscrit contient plusieurs œuvres scientifiques de Bède le Vénérable, comme les Cycles de Pâques dits Cycles de Bède, le De natura rerum, le De temporibus et le De temporum ratione. Divers autres textes ont également été insérés : les Annales Petaviani et les Annales de l'abbaye de Massay, des calendriers, des fragments relatifs au comput, des lettres.
En ligne depuis: 23.06.2014
Œuvre d'Andrea Benincasa, ce portulan est signé et daté de 1476 sur la dernière carte collée sur le contreplat inférieur du manuscrit. Les cinq cartes marines occupant chacune une double page de l'atlas décrivent la Méditerranée orientale et la mer Noire (carte 1), les côtes entre la Sicile et la mer Egée (carte 2), la mer Méditerranée de Gibraltar à Rome avec la Corse et la Sardaigne (carte 3), les côtes atlantique, de l'Angleterre et l'Irlande au détroit de Gibraltar (carte 4), et enfin les côtes atlantiques entre Gibraltar et le cap Bojador, avec les îles Canaries et d'autres îles (carte 5). Les lignes de rhumbs en étoile assorties de roses des vents indiquent les directions de la boussole tandis que les échelles graduées, inscrites ici dans les angles des feuillets, permettent d'évaluer les distances. Le tracé précis des côtes rehaussées de couleurs et l'élégance de l'écriture des toponymes sont caractéristiques des cartes de l'atelier des Benincasa, objets de bibliophiles et non destinés à la navigation. Parmi les nombreuses inscriptions présentes sur ces cartes, celles concernant les îles de l'Atlantique sont les plus étonnantes car elles semblent anticiper la découverte des archipels américains comme « Antilia », ou l'île de « Braçil », noms que Christophe Colomb et ses successeurs adoptèrent pour baptiser certains territoires du Nouveau Monde.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce manuscrit du IXe siècle contient le livre IV du De compendiosa doctrina de Nonius Marcellus, un grammairien latin ayant vécu au IVe siècle après J.-C. Les corrections qui accompagnent le texte sont attribuées à Loup de Ferrières. La présence d'un court texte écrit en notes tironiennes et d'un catalogue de livres (liste de 21 titres) a induit les premiers chercheurs à penser que ce manuscrit était originaire de Fleury-sur-Loire, mais les études actuelles le rattachent au monastère de Fulda, en Allemagne.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce manuscrit est remarquable par son contenu et son ancienneté. Il s'agit en effet d'un dictionnaire de notes tironiennes copié au IXe siècle. D'un abord énigmatique, ce dictionnaire se présente sous la forme de listes de signes, les « notes tironiennes », accompagnés de leur signification latine. Ce système d'écriture sténographique hérité de l'Antiquité aurait survécu jusqu'à l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le De Divina Proportione est un traité de mathématiques du frère franciscain Luca Pacioli (1445-1517). Le texte écrit en italien est suivi de 60 polyèdres, dessinés pleins ou évidés, d'influence léonardesque. Des trois copies écrites du vivant de l'auteur, il n'en reste que deux. Celle conservée à la Bibliothèque de Genève est l'exemplaire d'apparat du duc de Milan, Ludovico Sforza, dont les armes et la devise ornent le manuscrit (fol. Ir et LXIIv).
En ligne depuis: 27.02.2019
Le manuscrit date de 1461. Il contient une version en dialecte haut alémanique du Belial de Jacobus de Teramo. Il figure dans le catalogue des livres du monastère d'Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Johannes Brüsch de Pfullendorf a copié ce bréviaire probablement à la demande du monastère de Muri et l'a daté du 18 octobre 1466. Plus tard, il fut utilisé dans le monastère d'Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Livre de prières du premier quart du XVe s., composé en ancien dialecte alémanique. Il contient entre autres les « Hundert Betrachtungen » (Cent Pensées) de Henri Seuse et un extrait du traité sur l'Eucharistie de Marquard de Lindau.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le manuscrit n'a pas été entièrement conservé. Le début et la fin manquent, ainsi que plusieurs fascicules au milieu. Des rubriques en allemand accompagnent par endroits les textes latins des prières et les indications pour la messe et la liturgie des heures, qui font référence aux usages locaux.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit a été réalisé pour les moniales du monastère double du couvent de Muri, comme on peut le déduire des formules au féminin qui apparaissent dans les prières. L'oeuvre contient les lectures, les réponses et les prières pour la liturgie des heures, les psaumes pénitentiels, les bénédictions à réciter quotidiennement au monastère, et l'office des défunts.
En ligne depuis: 10.11.2016
Ce psautier du XIIe s. fait partie du fonds ancien de la Bibliothèque du monastère double de Muri. De là, il parvint au monastère de Hermetschwil. Le cycle de miniatures est incomplet. Le calendrier contient une série de notices nécrologiques.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce psautier a été écrit au XIIe s. dans le monastère de Muri. Les notices nécrologiques dans le calendrier mentionnent aussi bien des moniales que des moines de la communauté monastique de Muri et constituent donc un précieux témoignage sur la vie du monastère double.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le bréviaire d'influence dominicaine provient de Zurich. Il contient les textes pour les fêtes des saints et pour le Commune des saints. Un relief particulier est accordé à Thomas d'Aquin (2r initiale qui occupe dix lignes avec un dessin à la plume du saint).
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit provient à l'origine du Fraumünster de Zurich. Il contient le dialogue avec Marie, attribué à Anselme de Cantorbéry, en dialecte alémanique.
En ligne depuis: 10.11.2016
Ce livre d'heures provenant de Suisse occidentale ou de Savoie, constitué vers 1490, faisait autrefois partie des possessions du patricien bernois Thomas Schöni et de son épouse Jeanne d'Arbignon. Les miniatures ont été attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le psautier est une oeuvre du Maître d'Engelberg. Les psaumes 1, 51 et 101 sont introduits par de grandes initiales. A remarquer surtout le chevalier au f. 41r.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre de prières contient des prières en ancien dialecte alémanique. Elles sont adressées à des saints, dédiées à des défunts ou à la contemplation de la Passion du Christ.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le psautier fut probablement réalisé pour le monastère de Selnau à Zurich. Au f. 7r est représentée une donatrice. Au XVIIème siècle, il se trouvait en possession de soeur Ottilia Suter de Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le diurnale contient des textes pour la liturgie des heures de la journée. Il fut réalisé pour le monastère des bénédictines de Sainte-Agnès de Schaffhouse. Il fut plus tard en possession de Anna von Hertenstein, conventuelle de Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le diurnale provient du monastère des clarisses de Gnadental à Bâle. Le décor se compose d'un grand nombre de personnages grimaçants, drôleries et figures de saints.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le volume contient les prières pour la liturgie des heures à réciter durant la journée. Il contient les textes dédiés à la vénération des saints. Il a subi quelques pertes (chute d'une page au début et à la fin, bandes de parchemin découpées dans la marge inférieure). Il provient d'un couvent féminin, peut-être de Zurich.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit, de format réduit, contient les parties de la liturgie des heures pour un couvent de clarisses. Il s'agit, pour la plupart, de textes destinés à la prière personnelle. Le culte des morts occupe une place de premier plan. Le volume fut donné par Melchior Roth, paroisse d'Erlinsbach, à sœur Barbara Seiler († 1624) d'Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le petit volume contient des prières en mémoire des défunts dans un couvent féminin franciscain. Il est décoré d'initiales qui occupent plusieurs lignes du texte et sont ornées de motifs végétaux richement colorés.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le volume a été rédigé par Sr. Dorothea Schermann dans le couvent des Clarisses de Gnadental (Bâle) et est daté du 1 juillet 1515. Il contient le psautier marial et les litanies de Marie en dialecte bas alémanique.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit, d'origine française, faisait certainement partie depuis le XIVe siècle de la libraria secreta du couvent de Saint-François d'Assise, comme en atteste sa présence dans l'inventaire de la bibliothèque du couvent rédigé en 1381 par le frère Giovanni Ioli, qui s'occupait de son réagencement entre 1377 et 1384. Il comprenait à l'origine non seulement le Liber sapientiae, mais aussi le troisième et le quatrième livre des Sentences de Pierre Lombard. Il fait partie d'un groupe important de manuscrits d'origine française, certains richement décorés, qui furent acquis par le couvent depuis la fondation de la bibliothèque. Le manuscrit était encore entier lorsqu'il était en possession de l'antiquaire Leo Olschki ; en 1960, désormais démembré, il fut acheté par la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne auprès de l'antiquaire genevois Nicolas Rauch.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ces fragments, découverts en 1931 dans un registre par l'archiviste de Moudon, tirent leur nom du lieu où ils ont été retrouvés. Selon le registre des entrées du service des manuscrits, ils sont parvenus en 1950 à la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ils comportent 21 entrées qui décrivent les vertus médicinales de différentes plantes. On ignore le nombre total de chapitres du manuscrit d'origine. Selon Eugène Olivier qui a édité le texte avec Paul Aebischer, il a été copié par un scribe qui n'était pas un médecin praticien, comme en témoignent des fautes de lecture, tels que « sanc » (sang) au lieu de « sint » (graisse).
En ligne depuis: 08.10.2020
Othon de Grandson, chevalier et poète, s'illustra aussi bien par ses vers que par ses faits d'armes lors de la Guerre de Cent ans. Il fut conseiller d'Amédée VII de Savoie. A la mort de son suzerain, il s'enfuit en Angleterre. Rentré dans le Pays de Vaud, il meurt dans un duel judiciaire à Bourg-en-Bresse en 1397. Othon de Grandson composa ces poèmes probablement entre 1366 et 1372. Ce recueil contient également des ballades dues à treize auteurs différents.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit, écrit dans une gothique primitive et daté de la fin du XIIe siècle, contient une copie incomplète des Métamorphoses d'Ovide (2,52 – 3,466 ; 3,651 – 14,43 ; 14,414 – 15,668). Il présente des gloses marginales et interlinéaires, ainsi que des variantes de mains différentes.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit est un cartulaire établi en faveur du prieuré clunisien de Romainmôtier (canton de Vaud) et probablement copié dans le monastère. Il se compose de deux ensembles distincts chronologiquement et réunis à une date inconnue. La première partie date du XIIe siècle et se compose de 77 documents précédés d'une préface narrant les principaux événements de l'histoire ancienne de l'institution. Le deuxième ensemble a été copié à la fin du XIIIe siècle et contient 80 documents, qui remontent pour la plupart aux années 1270-1286.
En ligne depuis: 29.03.2019
La Biblia Porta – du nom de son dernier propriétaire privé – est une Bible enluminée de la région franco-flamande datant de la fin du XIIIe siècle. La richesse de cet ouvrage, exceptionnel et unique, réside dans la qualité de l'illustration du texte : 337 scènes d'une grande finesse artistique, pleines de vie et d'expression, illustrent l'histoire, la vie des hommes au Moyen Âge et leur vision du monde. Les illustrations se composent de majuscules historiées, de majuscules ornées, de drôleries et d'illustrations marginales. Le texte, écrit dans une calligraphie très soignée sur un vélin très fin, est la version latine de la Bible de saint Jérôme révisée à Paris dans le second quart du XIIIe siècle. Ce document est un des rares ouvrages subsistants au monde de cette école d'enluminure du nord de la France.
En ligne depuis: 21.12.2009
Offert à la bibliothèque de l'Académie de Lausanne en 1779, ce livre d'heures est un représentant typique de ces ouvrages de dévotion de la fin du Moyen Age. Le calendrier est à l'usage de Paris : à chaque jour, son saint, sans qu'aucun ne soit singularisé. L'adresse au masculin de l'Obsecro te peut tout aussi bien être le signe d'un livre d'heures produit pour le marché libraire, que désigner le destinataire réel du manuscrit. Quelques prières en français, telles que les XV joies de Notre Dame, Les sept requêtes à Notre Seigneur et une prière à la Sainte Croix, concluent l'ouvrage. Toutes les enluminures, probablement en pleine page, qui marquaient les débuts des offices respectifs ont disparu. Les seules traces de décor peint se logent dans les marges et les initiales ornées situées aux subdivisions secondaires de ces mêmes offices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le De vita solitaria est l'une des œuvres latines du grand poète italien Francesco Petrarca (1304-1374) qui le rédigea en 1346, le remaniant plusieurs fois au cours des années suivantes. Dans les deux livres qui le composent c'est la vie retirée et solitaire passée à l'étude et à la méditation qui se trouve louée. Ce manuscrit en papier révèle une certaine élégance aussi bien dans la mise en page que dans la présence de deux initiales réalisées avec de l'or (p. 7, 103). Sa provenance est inconnue, mais avant d'être acheté en 1892 par la bibliothèque, ce codex fut en possession de chanoines de Lausanne et d'une famille de notaires de Muraz (Valais). La couverture était constituée à l'origine d'une série de fragments en papier du XIVe siècle assemblés en nombreuses couches, qui ont été détachés et restaurés. Certains de ces fragments sont des privilèges papaux adressés à des membres de différents diocèses français, d'autres sont en italien de la région toscane, et un en hébreu.
En ligne depuis: 10.12.2020
La chronique, terminée en 1513, raconte l'histoire de la ville de Lucerne depuis les origines, et à partir de la guerre de Sempach (1386), l'histoire de la Confédération du point de vue d'un partisan de l'empereur romain-germanique. Les 450 illustrations, réalisées par deux mains différentes, constituent, en raison de leur clarté, des thèmes et de la richesse des détails, un témoignage unique de la vie à la fin du Moyen Âge.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le chancelier de la ville Egloff Etterlin écrivit, en 1433, un cartulaire contenant les transcriptions des actes de droit public les plus importants pour la ville de Lucerne, accompagnées de leur traduction en latin. Le cartulaire permettait au conseil un accès rapide aux textes et servait de répertoire des actes originaux conservés dans le château d'eau ("Wasserturm"). Les transcriptions des 150 actes (avec 21 traductions) ne présentent pas les textes dans un ordre chronologique, mais les répartissent selon un classement thématique. Elles ont été réalisées par différents secrétaires de la chancellerie de Lucerne et couvrent une période allant jusqu'en 1492. Le volume doit son nom à la superbe reliure de 1505 constituée d'ais de bois revêtus de velours et de taffetas, décorée de bossettes argentées et de fermoirs sur lesquels sont représentées les armoiries de Lucerne.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le COD 3655 constitue de fait un « Stadtbuch » , puisque le volume, en plus d'une liste des nouveaux bourgeois jusqu'en 1441 (en réalité, le plus ancien registre des bourgeois, de la main du chancelier de la ville Werner Hofmeier, fol. 1r-53v), contient également des statuts, des copies d'actes, des notices relatives à l‘administration (parmi lesquelles un inventaire du trésor de la chapelle saint Pierre, fol. 19r et une instruction pour la nouvelle horloge « am Graggenturm » , fol. 24r) et des annotations de chronique. Parmi ces dernières, figurent des notices sur les batailles de Sempach (fol. 22r), Näfels (fol. 22r) et Arbedo (fol. 49r). La reliure, composée d'ais de bois revêtus de cuir de porc sur lequel sont peintes les armoiries de Lucerne, date de la seconde moitié du XVIème siècle.
En ligne depuis: 22.03.2017
L'origine exacte de ce manuscrit n'est pas connue; l'écriture et la langue laissent supposer qu'il provient du sud de la région alémanique. Les contenus concernant l'astrologie, la greffe des arbres, les saignées, les préceptes de santé, l'urologie et les recettes proviennent de sources connues pour la plupart et concordent en grande partie avec le Codex 102b de la Zentralbibliothek de Zurich. Le rédacteur ne devait pas faire partie d'un milieu académique, mais être plutôt un « praticien de la médecine », de sorte que le volume se caractérise comme un « manuel pratique de médecine populaire », probablement le plus ancien de ce type. Il constitue en outre la plus ancienne source pour ledit « Corpus iatromathématique ».
En ligne depuis: 22.03.2017
Chants liturgiques pour la sainte messe, pour les dimanches et les jours de fêtes, dans une abbaye cistercienne. Le livre, orné par le „Maître de la Bible d'Anvers de Konrad von Vechta“, a été produit à Prague peu après 1400.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le Livre d'Heures appartint au chancelier de la ville et membre du conseil de Soleure, Franz Haffner (1609-1671). Il est destiné à l'usage du diocèse de Bamberg et est écrit dans un dialecte bavarois du nord, mais appartient à un groupe de livres de dévotion réalisés à Paris, puis exportés à Nuremberg pour y être vendus.
En ligne depuis: 18.12.2014
Obituaire de la paroisse de S. Siro de Mairengo (Tessin), écrit par le prêtre Ambrogio Rossi de Chironico, recopiant un obituaire plus ancien, probablement abîmé ou dont les pages étaient déjà entièrement utilisées. Dans le calendrier, de type ambrosien, sont inscrites les fondations pour les messes annuelles, les anniversaires ou les solennités, les indulgences et les mentions de voeux pour la paroisse et pour toute la vallée. Le 28 décembre, jour des Saints Innocents, a été enregistrée la commémoration de la bataille des Sassi Grossi de Giornico (1479).
En ligne depuis: 23.06.2016
Le manuscrit de la fin du XVe siècle, doté de quelques initiales, contient des oeuvres brèves choisies de Bernard de Clairvaux. Parmi celles-ci, figurent aussi quelques oeuvres attribuées à Bernard. Le copiste est le cistercien Johannes Fabri, profès du monastère de Heilbronn. Selon une ancienne annotation (XVIIe s. ?), le livre appartenait au monastère de Beinwil, qui fut transféré à Mariastein après 1648.
En ligne depuis: 22.06.2017
Textes en langue allemande écrits au milieu du XVe siècle et destinés au couvent féminin de Marie Madeleine in den Steinen à Bâle. Le livre appartint plus tard au couvent d'Olsberg. Il renferme des écrits spirituels de différents auteurs, des sermons pour les dimanches et les fêtes, et des vies de saints. Le volume a été acquis par le couvent de Mariastein vers 1820, durant une vente aux enchères à Bâle. Le sermon pour l'ascension de la Vierge Marie (ff. 194r-198v) se trouve en version imprimée dans ZSKG 4, 1910, pp. 205-212 respectivement 207-212, sur la base d'une copie réalisée par le père Anselm Dietler (mort en 1864) de Mariastein.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le petit livre, écrit par une seule main, au milieu du XVe siècle, fut en usage dans le couvent des dominicaines de Schönsteinbach en Haute-Alsace pour la récitation des heures mineures. Il contient des textes du Proprium de tempore et du Commune Sanctorum. Dans la dernière partie, incomplète, se trouve l'Ordinarium. L'abbé de Saint-Pierre dans la Forêt Noire, Philipp Jakob Steyrer, a acquis le volume en 1781; c'est par son entremise qu'il parvint au monastère de Mariastein.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce recueil d'écrits du milieu du XVe siècle provient du couvent des ermites de saint Augustin à Bâle. Depuis 1470, quelques frères occupèrent le lieu de pèlerinage de Mariastein. Le volume fut probablement oublié là et retrouvé par les moines de Beinwil quand ceux-ci reprirent la garde du lieu de pèlerinage en 1636. Il contient des écrits à caractère religieux (saint Bonaventure), profane (Cicéron, Salluste), historique (le pape Pie II Piccolomini) et rhétorique (Laurentius d'Aquileja). L'augustin Matthias Glaser de Breisach à Bâle écrivit la seconde partie du volume contenant la Rhetorica en 1465/66. A l'intérieur de la couverture antérieure se trouve un fragment de parchemin avec des indications concernant le contenu du volume.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit latin du Xème siècle est issu du scriptorium de Saint-Gall. Il a appartenu à l'Evêque de Strasbourg Erkanbold (965-991) et a été conservé à la Cathédrale de Strasbourg. L'humaniste Wimpheling mentionne sa consultation à Strasbourg dans les premières années du XVIème siècle. Figurant dans le catalogue de vente de la collection Ambroise Firmin-Didot, il est acheté par le magistrat mulhousien Armand Weiss (1821-1892 ) qui le lègue à sa mort à la Société Industrielle de Mulhouse. L'Evangéliaire carolingien est écrit sur vélin et comporte 300 initiales ornées en or et argent. Des annotations historiques figurent en début et à la fin du manuscrit. La reliure d'origine n'existe plus et a été remplacée par une reliure contemporaine au moment de sa restauration à la BN vers 1970.
En ligne depuis: 18.12.2014
Manuscrit acéphale, avec des marges souvent découpées, écrit par diverses mains, datable de la seconde moitié-fin du IXe s. Il contient des commentaires sur le texte des Evangiles pour les fêtes de Noël jusqu'à la Pentecôte et pour quelques saints. Les premières paroles du texte de l'Evangile ont été complétées plus tard (au XIIe s.), dans la marge extérieure. A remarquer particulièrement, le texte pour la fête de la naissance de l'archange saint Michel (129v-131v), mis en valeur par une représentation à la plume du saint dans la marge (c. 130v) et d'un signe de lecture dans l'angle inférieur. La page de garde antérieure est constituée d'un acte notarié de 1373 pour Isabelle de Neuchâtel.
En ligne depuis: 22.03.2012
Manuscrit acéphale. Titre ajouté plus tard (XVIIIe siècle ?). Le parchemin utilisé est de qualité très inégale. Une restauration approfondie a été réalisée à la fin du moyen-âge, probablement vers la fin du XVe siècle, avec réécriture de parties du texte. Il s'agit d'un livre de chœur en plusieurs volumes, destiné à l'office quotidien d'une communauté de clercs. Diverses additions aux XIVe et XVe siècles prouvent qu'il a été utilisé à la Collégiale Notre-Dame de Neuchâtel. Deux volumes sont conservés (sur quatre ?). Par déduction, on remarque qu'ils suivent le calendrier en usage à Besançon, au chapitre cathédral de Saint-Jean. Le volume I englobe le sanctoral du 6 mai au 30 novembre. Il a été donné par le Conseil d'Etat à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1813.
En ligne depuis: 17.12.2015
Manuscrit acéphale. Titre ajouté plus tard (XVIIIe siècle ?) Titre biffé : Passiones sanctorum. Le parchemin utilisé est de qualité très inégale. Une restauration approfondie a été réalisée à la fin du moyen-âge, probablement vers la fin du XVe siècle, avec réécriture de parties du texte. Il s'agit d'un livre de chœur en plusieurs volumes, destiné à l'office quotidien d'une communauté de clercs. Diverses additions aux XIVe et XVe siècles prouvent qu'il a été utilisé à la Collégiale Notre-Dame de Neuchâtel. Deux volumes sont conservés (sur quatre ?). Par déduction, on remarque qu'ils suivent le calendrier en usage à Besançon, au chapitre cathédral de Saint-Jean. Le volume II englobe le temporal du samedi saint jusqu'au dernier dimanche après la Pentecôte et le sanctoral du 14 avril au 3 mai. Il a été donné par le Conseil d'Etat à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1813.
En ligne depuis: 17.12.2015
Manuscrit acéphale en prose, en ancien français. Il est écrit sur du parchemin probablement de mouton, assez grossièrement travaillé. Les initiales sont rubriquées avec des pigments rouges. Une place est laissée pour quelques lettrines décorées qui n'ont pas été exécutées. Texte mutilé à la fin du volume. Les 135 feuillets sont répartis en 19 cahiers. Les premiers et derniers folios sont manquants. Le manuscrit provient probablement de la Bibliothèque des Comtes de Neuchâtel car il est mentionné dans un inventaire de la bibliothèque de Jean de Fribourg et de Rodolphe de Hochberg, dressé à la fin du XVe siècle. Il a été donné par le Conseil d'Etat à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1813 avec un lot de 16 autres manuscrits.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit contient les Adhortaciones sanctorum patrum (ff. 13-96v) et le De miraculis (ff. 97r-158r), une collection de miracles, rassemblés par Pierre le Vénérable, réformateur et dernier des grands abbés de Cluny. Les pages de garde antérieures sont constituées par un acte notarié du XIVe s., tandis que sur les pages de garde postérieures se trouvent diverses notes, probablement des propriétaires, effacées.
En ligne depuis: 22.03.2012
Livre d'heures selon l'usage liturgique romain, richement illustré par des miniatures en pleine page, des bordures et des initiales, en écriture cursive (bâtarde), qui peut être daté vers 1500. Il contient des textes en latin, en français et en flamand. Le style des miniatures, avant tout les bordures avec des motifs naturalistes, des fleurs et des insectes, mais aussi des représentations scéniques, semble typique de l'école ganto-brugeoise.
En ligne depuis: 22.03.2012
Première rédaction autographe achevée, avec un certain nombre de ratures et de renvois. Chaque cahier est constitué de 12 bifolia. Pages numérotées par Rousseau. Le recto des feuillets comprend le texte, le verso les corrections et les ajouts. Dans son Dictionnaire de musique, Rousseau reprend les quelque quatre cents articles qu'il a rédigés en 1749 pour L'Encyclopédie. Dès 1753, en réponse aux attaques et critiques suscitées par ces notices, il s'attèle à un travail de révision et de réécriture. Visant l'exhaustivité lexicographique dans le domaine musical, l'auteur multiplie les nouvelles entrées pour atteindre près de neuf cents termes. Le manuscrit est légué à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1794, par le Neuchâtelois Pierre-Alexandre DuPeyrou (1729-1794), ami et éditeur de Jean-Jacques Rousseau.
En ligne depuis: 09.04.2014
Copie autographe soignée des sept premières Promenades (sur les dix que comprend le texte édité), avec quelques passages raturés et biffés. Chaque cahier est constitué de 12 bifolia. Pages numérotées par Rousseau de 1 à 83, puis de 84 et ss. par Th. Dufour. Dans Les Rêveries, Rousseau réalise un dernier travail d'introspection, sous la forme de méditations et de réflexions philosophiques, qu'il qualifie lui-même d'appendice à ses Confessions. Dans la Cinquième Promenade, il décrit avec nostalgie les moments de bonheur solitaire passés sur l'île Saint-Pierre, dans le lac de Bienne. Ultime texte de Rousseau, Les Rêveries sont récupérées à la mort du philosophe par son ami et éditeur, le Neuchâtelois Pierre-Alexandre DuPeyrou (1729-1794). Ce dernier lègue le manuscrit par testament à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1794.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel franciscain, écrit et enluminé en Italie du Nord (Padoue ou Bologne) et datable des premières décennies du XIVe s. Le manuscrit fut utilisé dans le couvent franciscain S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que les antiphonaires du Temporal Codice II, Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. A la fin du texte (f. 181r) a été copiée une préface (Statutum pro libris choralibus scribendis) – qui habituellement se trouve au début du graduel – qui contient les instructions pour la rédaction des livres choraux de l'ordre. Sur la dernière page, le frère Giacomo di Rastelli Orelli a recopié quelques documents concernant le couvent: une note concernant la construction des armoires de la bibliothèque, la lettre de consécration de 1316 et la mention d'une donation destinée à l'achat d'objets liturgiques.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la première partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du premier dimanche de l'Avent au cinquième dimanche après l'Epiphanie) et un choix des fêtes du Propre des saints (de la vigile de Saint André à l'Annonciation), destiné à l'usage des couvents franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel et les antiphonaires du Temporal Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la seconde partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du dimanche en Septuagésime au dimanche des calendes de novembre) destiné à l'usage des franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, l'antiphonaire temporel Codice II et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
L'antiphonaire contient les chants pour les fêtes des saints, l'office des morts et l'office de saint Antoine. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, les antiphonaires temporels Codice II et Codice III – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. Sur la page de garde antérieure, était collée une feuille de papier, détachée lors de la dernière restauration, sur laquelle est dessiné sur les deux côtés un plan commenté d'un « rivellino » (ravelin), un ouvrage de maçonnerie érigé habituellement à l'avant des fortifications comme premier élément de défense.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le bréviaire, qui contient uniquement la partie hivernale, date de la première moitié du XIVème siècle. Il provient du diocèse de Besançon (auquel Porrentruy était rattaché) comme l'indiquent certains saints apparaissant dans les litanies, tels que saint Ferréol ou saint Germain, les répons des dimanches de l'Avent, ainsi que le Triduum pascal.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit contient la version latine de l'Ethique à Nicomaque d'Aristote, traduite et annotée par Robert Grosseteste (1175-1253), évêque de Lincoln. La décoration, composée d'initiales unicolores ou avec filigrane rouge et bleu au début des chapitres (par ex. 3r), et d'initiales décorées en couleur au début des livres (par ex. 1r), renvoie à une origine du sud-ouest de l'Allemagne et à une datation dans le troisième quart du XVe siècle. Durant la Révolution française, le manuscrit, issu de la bibliothèque épiscopale, rejoignit la bibliothèque du Collège de Porrentruy, et enfin, au XXe siècle, il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, daté aux alentours de 1300. Une partie contenant l'Ordo Missae, précédée d'une miniature avec la Crucifixtion, a été insérée au XVe siècle. La reliure a été restaurée en 1992 et remplace la reliure d'origine qui n'a pas été conservée.
En ligne depuis: 09.04.2014
Au vu de la liturgie et de la présence d'un office pour le saint, le bréviaire provient de l'église collégiale de Saint-Lébuin à Deventer (Pays-Bas). Il a appartenu à Swibert de Keyserswerth (décédé après 1551), grand-père paternel de l'organiste et compositeur néerlandais Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621).
En ligne depuis: 09.04.2014
Psautier du XVe siècle selon l'usage liturgique de la Collégiale de Saint-Ursanne, qui constitue, du point de vue de la forme et du contenu, une copie exacte du manuscrit bâlois AN VIII 39. Les deux contre-gardes se composent de fragments du Speculum historiale de Vincent de Beauvais, dans la marge du f. 36r se trouve un dessin à la plume de la Vierge Marie du XVIe siècle. Le manuscrit se trouvait dans la Collégiale de Saint-Ursanne, jusqu'à ce qu'il rejoigne au XXe siècle, le fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Graduel du milieu du XIIe siècle en usage chez les prémontrés de Bellelay.
En ligne depuis: 26.04.2007
Livre des évangiles du IXe siècle provenant de Saint-Ursanne.
En ligne depuis: 24.03.2006
Obituaire de la paroisse de SS. Pietro e Paolo de Quinto (Tessin), écrit par le prêtre Ambrogio Rossi de Chironico, recopiant un obituaire plus ancien, probablement abîmé ou dont les pages étaient déjà entièrement utilisées. Dans le calendrier, de type ambrosien, sont inscrites les fondations pour les messes annuelles, les anniversaires ou les solennités, les indulgences et les mentions de voeux pour la paroisse et pour toute la vallée. Le 28 décembre, jour des Saints Innocents, a été enregistrée la commémoration de la bataille des Sassi Grossi de Giornico (1479).
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de la plus ancienne copie conservée d'un récit épique en vers de Gian Travers sur les événements survenus pendant la guerre du château de Musso en 1525/1526, écrit en 1527. Cette chronique est le plus long texte connu en romanche. Le copiste signe du nom de Johan Schucan de Zuoz, lequel est, au moment de la copie, prêtre protestant à Zernez.
En ligne depuis: 14.12.2017
L'Officium parvum BMV a été copié par Johannes Höfflin et est daté du 9 juin 1478.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le missel provient de l'église de Glatt an der Glatt, en Allemagne du Sud, une possession du monastère de Muri. Il a été réalisé dans la seconde moitié du XIIIème siècle. De nombreuses annotations marginales du XIV-XVème témoignent de son usage intensif.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit fut probablement rédigé vers 1175 dans le monastère d'Engelberg, comme semblent en témoigner le style de l'écriture et une notice à l'intérieur du manuscrit (8va). Il contient également des ajouts et des annotations, rédigés vers 1400. Le texte principal du manuscrit présente une copie de ladite Chronique Impériale de Reichenau de Hermannus Augiensis (ou Hermannus Contractus) et des extraits de la suite de la Chronique de Bertholdus Augiensis. Parmi les notices, ajoutées dans la première moitié du XIVe s., certaines attestent le transfert du siège épiscopal de Windisch à Constance au temps du roi Dagobert (29v). Sur la dernière page se trouvaient des notices sur l'histoire du monastère de Muri aux XIVe et XVe s., qui ont probablement été enlevées au XIXe s. Le manuscrit est mentionné dans une liste des manuscrits de Muri en 1744, mais était probablement déjà en possession du monastère vers 1500.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le Missale speciale a été réalisé en 1333, probablement dans le monastère de Muri, pour la chapelle de saint Laurent à Wallenschwil. Il contient des textes pour les messes célébrées dans cette chapelle durant l'année.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le livre d'heures provient d'un couvent féminin franciscain bavarois. Il contient l'office de la Vierge, les psaumes pénitentiels et l'office des défunts. Sa présence à Muri est attestée depuis 1790.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le petit livre de prières du XIIe siècle, le plus ancien en langue allemande, est écrit pour une femme. Il contient plusieurs prières allemandes et latines, parmi lesquelles la fameuse « Mariensequenz aus Muri », la plus ancienne reproduction de la séquence latine en langue allemande de l'Ave praeclara maris stella. Il a été rattaché au XIXe siècle à la reine Agnès qui avait vécu dans le monastère de Königsfelden. Il est mentionné dans le répertoire des manuscrits du monastère de Muri de 1790.
En ligne depuis: 22.06.2010
Partie de la bible complète en quatre tomes, consignée dans l'inventaire des livres du monastère de Allerheiligen datant vers 1100 (Min. 17, f. 306v), dont trois sont conservés (Min. 2, Min. 3, Min. 4). Celui-ci contient les livres poétiques (Proverbes jusqu'au Siracide), Tobias, Judith, Esther, Esdras, les Macchabées. Le manuscrit est rédigé sur deux colonnes par une seule main, avec de nombreuses corrections contemporaines. Des annotations marginales plus tardives et des gloses de diverses mains témoignent d'un usage intensif du manuscrit jusqu'au XVIe siècle. L'initiale P correspondant à 15 lignes dans la page initiale décorée (f. 7v) et les initiales à entrelacs au début de chaque livre et des prologues sont réalisées à la plume avec une encre rouge. Tout comme le Min. 4, les fonds des lettres présentent un vert et un bleu soutenu qui se distingue des couleurs plus pâles du Min. 2. La reliure romane, avec des lignes décoratives et deux fermoirs, date du XIIe siècle.
En ligne depuis: 22.06.2017
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 101-150 d'Augustin, à la réalisation duquel collaborèrent plusieurs mains. Bien qu'il s'agisse du troisième de trois tomes, le Min. 17 est plus ancien que le Min. 15 et le Min. 16 qui le complètent. Le I de la page de l'incipit (f. 1r), le E de la page initiale (f. 2v) et l'initiale E à entrelacs du f. 1v sont dessinés à l'encre rouge, sur un fond bleu et vert pâle. Une initiale à entrelacs à l'encre rouge correspondant à 12-15 lignes du texte introduit chaque psaume. La reliure date probablement du 19e siècle. Les décolorations et les renforts des ff. 1r et 307v laissent supposer que le manuscrit est resté longtemps sans reliure, ce qui explique aussi peut-être la perte d'un fascicule après le f. 199. La grande importance du Min. 17 provient du fait qu'il contient un catalogue des livres du monastère de Allerheiligen datant d'env. 1100 (f. 306v), qui fut réalisé dans le scriptorium de ce même monastère à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1094) et durant les premières années après sa mort. Le catalogue comprend également le présent manuscrit.
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit contenant une collection de sermons authentiques et inauthentiques d'Augustin, la Collectio quinquaginta homiliarum et un sermon de Haimo de Halberstadt, écrit en pleine page et sans autre décoration qu'une initiale à entrelacs végétaux ; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et un fermoir, ainsi qu'une étiquette de titre sur Ir. Au XXème siècle, a été découvert et extrait un petit fragment d'un manuscrit irlandais, utilisé comme onglet.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit contenant cinq textes d'Augustin, en pleine page et sans autre décoration qu'une initiale à entrelacs végétaux; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Le codex fut nouvellement relié au XIXème siècle, en réutilisant toutefois les ais en bois d'origine, datant de l'époque romane.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le pontifical contient, en plus des textes liturgiques caractéristiques, des instructions (ordines) pour les évêques en cas de choix, désignation et couronnement d'un roi ou pour le couronnement des empereurs ou impératrices. Le manuscrit comprend trois dessins à la plume en pleine page : une scène de dédicace (2v), un couronnement (29r) et un empereur trônant au verso (29v). La mention dans le texte de S. Nonnosius, dont les reliques furent transférées vers le milieu du XIe siècle au dôme de Freising, renvoie à une origine du manuscrit dans un monastère bénédictin du sud-est de l'Allemagne. Le manuscrit est conservé depuis plus de 900 ans à Schaffhouse où il est mentionné dans le catalogue des manuscrits de Allerheiligen vers 1100.
En ligne depuis: 08.10.2020
Première partie d'un bréviaire à l'usage des franciscains, aussi indiqué auparavant dans la littérature sous le titre de Horae canonicae, vraisemblablement destiné à une clarisse. Ecrit en 1459 sur un parchemin d'excellente qualité par le célèbre copiste Johannes Frauenlob. Les arbres généalogiques des familles Schatz et Guldinast de Constance permettent de tirer des conclusions à propos des commanditaires. La riche décoration se compose d'initiales sur fond doré, d'initiales en filigrane et de décorations marginales. Il compte 30 initiales figurées et historiées réalisées par deux artistes que l'on peut clairement reconnaître par leur style, dont le premier se distingue par sa maîtrise, comme l'écrit Bernd Konrad: «Der mit zahllosen Farbpunkten vorgenommene Farbauftrag, die heitere Rankenmalerei […] und auch das geschärfte Verständnis für Fernwirkung bei Landschaftsdarstellungen sind beinahe einzigartig für diese Zeit in der Bodenseemalerei.»
En ligne depuis: 19.12.2011
Au sein de la transmission très complexe du Chronicon de Regino de Prüm, ce manuscrit occupe une place importante, même si elle n'a pas encore été entièrement clarifiée. Il fut probablement écrit aux alentours de 960, dans le scriptorium de Saint-Maximin ou de la cathédrale de Trêves, par une vingtaine de copistes, parmi lesquels on peut identifier la main experte de saint Wolfgang faisant office de correcteur. Le manuscrit dût parvenir dans le monastère de Allerheiligen de Schaffhouse en 1122 par l'intermédiaire de Bruno, archevêque de Trêves et fils du fondateur du monastère, Eberhard de Nellenburg.
En ligne depuis: 04.07.2012
Dans ce manuscrit, magnifiquement illustré et inhabituel par son contenu, l'architecte et urbaniste italien Giuseppe Valadier (1762-1839) décrit, à l'aide de 14 dessins à la plume aquarellés, la fonte de la Campanone, la plus grande cloche du dôme de Saint-Pierre. La charge de fondre la cloche avait été confiée par le Vatican à la fonderie de son père Luigi Valadier, qui mourut en 1785 durant le travail. Le fils Giuseppe achève la tâche et réalise le manuscrit en 1786, dans lequel à chaque dessin correspond une explication sous forme de légende. Pour commencer, Valadier représente le bâtiment de la fonderie (2v-7r), puis, avec une richesse de détails quasi photographiques et des couleurs vives, le processus de fabrication de la cloche, à l'aide de la technique de la fausse cloche et de la fonte du bronze (8v-21r). A la fin, la cloche terminée (22v-23r) fut transportée sur une luge en bois à travers les rues de Rome (24v-25r) afin d'être bénie par le pape Pie VI (26v-27r). Le manuscrit a été acquis en 1948 à Berne.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit de l'architecte et urbaniste italien Giuseppe Valadier (1762-1839) illustre d'une façon très vivante divers aspects de l'architecture et de la technique. Il se compose de 127 planches de dessins à la plume peints de couleurs vives (tav. CI jusqu'à tav. CCXXXV, plusieurs planches manquent), réalisés en 1828. Les planches sont regroupées, tantôt selon les thèmes par type de matériau (par ex. le bois (fol. 1r-8r), le fer (fol. 9r-24r), le cuivre (fol. 25r-31r), le bronze (fol. 32r-58r)), tantôt selon les techniques de construction (par ex. construction de murs, fol. 103r-117r). Les dessins servirent de modèle pour une partie des planches, au total 320, présentées dans les deux volumes de planches de l'oeuvre de Valadier „L'architettura pratica dettata nella scuola e cattedra dell'insigne Accademia di San Luca“, imprimée à Rome entre 1828-33 et basée sur les leçons qu'il donnait auprès de l'Accademia di S. Luca à Rome. La numérotation des planches dans le manuscrit correspond à celle de l'oeuvre imprimée. – Le manuscrit a été acquis en 1956 en Italie.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit sur papier contient les transcriptions de 70 actes notariés en relation avec la ville de Bollène dans le département du Vaucluse dans le Sud de la France. Le point fort thématique concerne la fabrication des marteaux. – Le manuscrit a été acquis en 1955 à Paris.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit contient les statuts complets de la commune de Sils i.E. de 1591, 1601, 1606, 1617, 1621 et 1626. Les corrections et les ajouts des statuts de 1596 furent intégrés dans les statuts des années 1591, ceux de 1611 dans les statuts de 1606, ceux de 1631 et 1636 ajoutés sur quelques folios dans les statuts de 1626. Après le texte des statuts se trouve à chaque fois une liste des estimations cadastrales. Le manuscrit contient en outre les comptes annuels de la commune de 1606 à 1651, ainsi que d'autres résolutions de l'assemblée communale.
En ligne depuis: 22.03.2018
Les Statuts du Valais ou Landrecht du 23 mai 1571 (Statuta et decreta inclitae patriae Vallesii noviter sedulo recognita, multis in loci aucta et in subsequentem ordinem redacta), rédigés sous l'épiscopat de Hildebrand Ier de Riedmatten, représentent la codification d'anciennes coutumes ainsi que d'un droit nouveau pour le Valais, d'influence romaine, valables dès lors pour tout le territoire du diocèse de Sion. Ces statuts sont, selon Jean Graven, grand spécialiste du droit ancien, « par leur valeur intrinsèque et par leur aspect, la pièce royale, l'honneur et le couronnement de notre législation valaisanne ». Dès les années qui suivirent sa rédaction, ce document reçut de nombreux compléments, additions et commentaires, officialisés par la Diète et rédigés dans les recès de celle-ci. Une révision globale n'eut lieu qu'en 1780. Ce droit « cantonal » resta en vigueur plus de 200 ans, jusqu'à la période troublée du tournant des XVIIIe et XIXe siècles, signe d'une pérennité peu commune. Les Statuts du Valais contiennent tant des aspects purement juridiques (procédure, organisation de la justice, statut des notaires), que de droit pénal (délits contre l'Etat, contre la foi, contre les individus ; peines et châtiments) et civil (relations entre les individus, droit de la famille, obligations, propriété, succession). Les neuf sceaux de cire contenus dans des boîtes métalliques sont les signes d'autorité des Sept Dizains, de l'évêque et du Chapitre de Sion.
En ligne depuis: 10.12.2020
Missel précédé d'un calendrier du diocèse de Sion. La décoration se compose d'initiales filigranées au début des fêtes les plus importantes (per ex. 8r, 14v, 82r, 92r), et d'une image du crucifix dans le canon de la messe (101r). Thomas Züren d'Unterwassern, un des trois copistes, déclare dans le colophon (193vb) que le volume a été réalisé à la demande de Clemens de Ulrichen pour l'autel de la Vierge in Aragno (Ernen).
En ligne depuis: 13.10.2016
L'imposant graduel comprend le sanctoral, le commun des saints, des messes votives et un kyriale. Il est à l'usage des frères mineurs comme le prouve la présence des fêtes des deux saints les plus importants de l'ordre, saint François d'Assise et saint Antoine de Padoue. De même, la première des huit initiales ornées (f. 1r, 7v, 29r, 32r, 34v, 43r, 46v, 121v) confirme l'usage franciscain : le D(ominus secus mare) contient le nom de Jésus sous la forme du trigramme « yhs » entouré de rayons de soleil, qui est l'attribut de prédicateur franciscain saint Bernardin de Sienne (1388-1440). Les belles initiales campées sur un fond en or bruni se prolongent par de longues marges touffues composées de feuilles et de fleurs multicolores, avec des bouquets de points d'or à rayons, dans lesquelles apparaissent parfois des oiseaux et des papillons (f. 1r, 34v, 46v). La provenance du manuscrit est totalement inconnue. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, l'antiphonaire franciscain AVL 507, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par Andrea Giovannini (1989).
En ligne depuis: 10.12.2020
Copié par une seule main, l'antiphonaire (partie hivernale du temporal) présente un certain nombre de lacunes textuelles (le début est par exemple manquant). Les différentes divisions des chants en notation carrée sont soit marquées par des initiales simples alternativement bleues et rouges, soit par de plus grandes initiales parties filigranées. Ce manuscrit est en outre orné de quatre initiales historiées d'où naissent d'élégantes tiges baguées et rectilignes, ponctuées d'or et terminées par de longues feuilles de couleurs s'enroulant et se déroulant (f. 54v, 89v, 108v, 210r). Elles sont chromatiquement et stylistiquement proches des productions émiliennes de la fin du XIIIe siècle. Au lieu de représenter l'iconographie traditionnelle montrant le roi David en prière devant Dieu, l'initiale introduisant le chant « Domine ne in ira » (f. 108v) figure un religieux tonsuré – saint François ou un franciscain ? – qui se rapporte vraisemblablement au fait que ce manuscrit est à l'usage des frères mineurs. On ne connaît ni le couvent d'origine auquel le codex était destiné, ni rien de sa provenance ultérieure. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, le graduel franciscain AVL 506, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par R. Bommer, à Bâle (1998).
En ligne depuis: 10.12.2020
Les parties d'origine du calendrier indiquent que le missel était destiné à être utilisé dans le diocèse de Lausanne, tandis que les entrées ultérieures confirment sa présence et son emploi pour la célébration de la messe dans le diocèse de Sion au plus tard dès 1300. La présence de trois séquences particulières laisse penser qu'il provient de l'Abbaye de Saint-Maurice (188v : séquence de Théodulf Collaudetur rex virtutum; 190r : séquence d'Augustin Augustino laude demus et 189r : séquence de Maurice Pangat Syon dulce melos). Le canon de la messe est décoré avec une initiale enluminée, le Vere dignum, et un cadre avec la crucifixion, la Vierge et saint Jean (97v). Les fêtes plus importantes sont introduites par des initiales décorées sur fond doré (4v, 13rb, 17ra, 18ra etc.) Le codex a été acquis en 1981 par les Archives de l'Etat du Valais sur le marché des Antiquités.
En ligne depuis: 13.10.2016
Réalisé en France à la fin du XIVe siècle ou au tout début du XVe siècle, le manuscrit des Six âges du monde apparaît dès la fin du Moyen Age dans l'une des plus importantes bibliothèques valaisannes, celle de la famille Supersaxo, conservée aujourd'hui à la Médiathèque Valais-Sion et (pour ce manuscrit) aux Archives de l'Etat du Valais à Sion. Cet ouvrage est remarquable à plus d'un titre. D'une part, il se présente sous le format peu usité du rouleau, format réservé, entre autres, au genre de la chronique universelle auquel il appartient. D'autre part, il est traversé, tout au long de ses huit mètres, par un arbre généalogique complexe rendant compte de la succession d'Adam à la Nativité du Christ. Accompagnant cet imposant dispositif graphique, de nombreux dessins, que le style rapproche d'œuvres parisiennes, ornent ses colonnes. De plus, cet exemplaire n'est pas unique, puisque la Bibliothèque municipale de Reims possède un rouleau semblable (ms. 61), illustré certainement par le même maître.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le manuscrit est le témoin unique du traité culinaire rédigé en 1420 par Maître Chiquart, cuisinier du premier duc de Savoie Amédée VIII (1383-1451); le texte a été dicté à Jehan de Dudens, scribe et notaire d'Annecy. Le manuscrit contient également la description de deux banquets organisés à la cour du duc de Savoie; suivent des sentences, des annotations étymologiques et des gloses. Il appartenait à la bibliothèque de l'évêque Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529).
En ligne depuis: 04.11.2010
A la fois récit de voyage et livre de géographie, les Voyages de Jean de Mandeville, composés vraisemblablement vers 1355-1357, rencontrèrent un très grand succès au Moyen Âge. Il existe trois versions différentes du texte français ; le manuscrit S 99 se rattache à la version « continentale ». Comme dans d'autres manuscrits de cette version, les Voyages (ff. 1r-122v, avec explicit au f. 123v et un ajout aux ff. 124r-125r) sont suivis de la Preservacion de Epidimie (ff. 122v-123v) ; la véritable identité des deux auteurs fait débat et pourrait même se confondre. Dans l'exemplaire S 99 de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529), les marges supérieures sont occupées par le développement ornemental des hastes montantes, qui donnent parfois lieu à des motifs zoo- ou anthropomorphes. La bibliothèque Supersaxo compte encore une autre version des Voyages, le S 94, dans la traduction allemande de Michel Velser. Comme deux autres manuscrits de cette même bibliothèque, le S 97 bis (recueil collectif comprenant notamment le roman de Ponthus et Sidoine) et le S 100 (statuts de la Savoie), le S 99 fut recopié par Claude Grobanet, attesté en 1474 à Martigny, où il était au service d'Antoine Grossi Du Châtelard, seigneur d'Isérables (mort en 1495). Au début du XVIe siècle, la famille d'Antoine Du Châtelard connut apparemment des difficultés financières ; leurs biens – et avec eux probablement les trois manuscrits – passèrent alors aux mains de Georges Supersaxo. L'acte incomplet qui constitue la contre-garde inférieure, de parchemin, mentionne entre autres Martigny, 147[3] et un seigneur d'Ys[érables (?)].
En ligne depuis: 14.12.2017
La Summa super titulis (ou rubricis) Decretalium est un célèbre traité juridique sur les Décrétales de Grégoire IX, composé vers 1241-1243 par Goffredo da Trani, professeur de droit canonique à Bologne et futur cardinal (mort en 1245). Dans cet exemplaire, le début de chacun des cinq livres est marqué par une initiale enluminée (ff. 1r, 45r, 75v, 105v, 124v) ; l'on trouve aussi, parmi les annotations et les manicules, de nombreuses petites têtes humaines dessinées de profil, à la plume, en marge et entre les colonnes (par ex. au f. 154r). Ce manuscrit fait partie de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) ; avant cela, il appartenait à Georges de Saluces (évêque d'Aoste en 1433 et de Lausanne en 1440, mort en 1461), à l'époque où il était encore doyen du Puy-en-Velay. La bibliothèque Supersaxo compte encore un autre volume d'origine bolonaise, le S 102, datant également du XIVe siècle et contenant lui aussi des textes juridiques.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le Sacramentaire de Hornbach est une oeuvre importante de la miniature ottonienne. Il fut réalisé avant 983, à Reichenau, pour l'abbesse bénédictine de Hornbach (Palatinat). Le manuscrit fut aussi appelé Codex Eburnant, d'après le nom du copiste. C'est probablement en 1438 que le codex a rejoint la bibliothèque de la cathédrale de Soleure. Il est mentionné dans la liste du prévôt Felix Hemmerli sous le nr. 38: Colleccionarius Antiquus. Dans la conception politique de Charlemagne l'uniformisation de la vie ecclésiastique est soumise au modèle de la liturgie romaine, à l'époque du pape Grégoire le Grand. Dans ce but, on utilisait dans les offices divins un Sacramentaire pour les prières et les textes de la messe prescrits. Celui-ci fut remplacé, vers 1220, par le missale curiae.
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Manuscrit sur parchemin de 1438/1439, donné par l'avoyer soleurois Henmann von Speigelberg et son épouse, Margarethe von Spins, afin d'être utilisé sur l'autel de Saint-Georges dans leur chapelle, située dans la cathédrale de St-Ours. Le missel a probablement été produit à Soleure. Le missel romain (première impression: Milan 1474 avec le titre de Missale secundum consuetudinem Romane Curie, encore sans les Rubricae generales et Ritus servandus) correspond au Missale curiae, c'est-à-dire au livre de messe de la chapelle pontificale constitué vers 1220.
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Feuillet en minuscule caroline contenant un fragment du De institutione musica de Boèce (Liber VI, chap. 18 et Capitula). Il constitue la moitié supérieure du feuillet gauche du fragment R 1.1.10 des Archives d'Etat de Soleure. Il appartient au même manuscrit que les fragments de ces mêmes archives R 1.5.7, R 1.5.8 et R 1.1.11. Il fut probablement employé comme reliure d'un document d'archive du chapitre de la collégiale Skt Leodegar à Schönenwerd.
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Partie inférieure d'un bifolio en minuscule caroline contenant un fragment du De institutione musica de Boèce (Liber VI, chap. 18 et Liber V, Capitula et chap. 2). La moitié supérieure de la partie gauche est constituée du fragment R 1.1.9 des Archives d'Etat de Soleure. Il appartient au même manuscrit que les fragments de ces mêmes archives R 1.5.7, R 1.5.8 et R 1.1.11. Il fut probablement employé comme reliure d'un document d'archive du chapitre de la collégiale Skt Leodegar à Schönenwerd.
En ligne depuis: 14.12.2017
Partie supérieure d'un feuillet en minuscule caroline contenant un fragment du De institutione musica de Boèce (Liber I, Proemium, chap. 2). Il appartient au même manuscrit que les fragments des Archives d'Etat de Soleure R 1.5.7, R 1.5.8, R 1.1.9 et R 1.1.10. Il fut probablement employé comme reliure d'un document d'archive du chapitre de la collégiale de Skt Leodegar à Schönenwerd.
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Bifolio en minuscule caroline contenant un fragment du De institutione musica de Boèce (Liber I, chap. 18-19, 20). Il appartient au même manuscrit que les fragments des Archives d'Etat de Soleure R 1.5.8, R 1.1.9, R 1.1.10 et R 1.1.11. Le bifolio servait de reliure au Liber fabricae sub littera C avec les comptes de 1522 à 1528 du chapitre de la collégiale Skt. Leodegar à Schönenwerd.
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