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Reproduction:
1
Hauptmann, das Wappen von Freiburg dans F.G.B. IV (1897) p. 54 ss. Max de Diesbach, Les armes de Fribourg dans N.E.F. 1899 p. 1 ss et dans A.H.S. 1903 p. 49 ss.
La composition de cette planche est très nettement inspirée d'un vitrail qui se trouve au Musée d'art et d'histoire de
1 Un tiers de la seigneurie d'
2 Les armoiries des baillages ont fait l'objet de deux études de Du Bois, Armoiries des terres et baillages de la République et Canton de Fribourg dans N.E.F. 1911 p. 1 ss.
3 Sur les "anciennes terres", voir de Zurich, Les "Anciennes terres" de Fribourg, dans N.E.F. 1942 p. 22 ss.
4 Sic, pour Rupertzwyl.
Armoiries des membres du Conseil de
Les armoiries de la dernière ligne sont presque effacées. Celles de
Au bas de la planche, se trouve la date de
Le F.A.1 admet erronément que cette bannière aurait été utilisée par l'une des bandes de Campobasso, dans l'armée de
Il s'agit en réalité de l'une des "huit ou neuf belles bannières" dont 2, dans une église ou un arsenal de
Reproductions: Bruckner, Schweizer Fahnenbuch, pl. 50
1
2
Anshelm, Die Berner-Chronik, éd. Berne 1888, vol. III p. 332.
COMVNITAS⋆
MEDIOLANI, en capitales romaines.
libertas, en minuscules gothiques.
Cette bannière date de la République Ambrosienne qui exista depuis la mort du dernier 1.
C'est également l'une des "huit ou neuf belles bannières" dont
Reproductions: Bruckner, pl. 47Castella, Histoire du Canton de Fribourg, pl. VIII
1
de Diesbach, Drapeau milanais, dans F.A. 1893 pl. III.
COMVNITAS⋆
MEDIOLANI, en capitales romaines.
libertas, en minuscules gothiques, surmontée d'une couronne.
Max de Diesbach1 croyait que cette planche du Fahnenbuch représente l'autre face du drapeau précédent. Nous ne le croyons pas parce que les dimensions des deux bannières ne sont pas les mêmes et que la hampe est placée du même côté.
Cette bannière date également de la République Ambrosienne, et a la même provenance que la précédente.
Reproductions: Bruckner, pl. 48
1
NERITO; 4. une colombe brochant sur un soleil et tenant dans ses pattes la deviseET TEMPORE 5
A BON DROIT
CH VERGES NIT
D'après Charles Stajessi
9, cette bannière aurait vraisemblablement appartenu à
Ce drapeau a dû faire partie de l'envoi de
Reproductions: Bruckner, p. 194
1 Elle devrait être d'azur.
2 Les aigles sont monocéphales.
3 Les ducs de
4 Emblème utilisé par er Sforza
5 Sic, pour MERITO
. Emblème de er Sforza
6 Emblème employé déjà par
7 Et non. ICH VERGES NIT
, comme le dit
8 Emblème utilisé par
9 Bannière des comtes de
GASPAR.
Les
Cette bannière fut certainement celle de
La facture italienne de ce drapeau n'a rien de surprenant étant donnés les rapports constants et étroits qu'entretenait la cour de 1. Il faut reconnaître cependant que le cri GASPAR
est inconnu dans la famille de Gingins, de même que les anges comme soutiens: ce pouvaient être des attributs personnels.
Reproduction: Bruckner, p. 195
1
Bruckner admettent que cette enseigne est italienne. Nous n'avons retrouvé aucune armoirie italienne rappelant, même de loin, celles qui figurent sur ce drapeau.
LV. La flamme inférieure est occupée par un écu aux armes dedovicvs REX FRAn CHORvm COmes Pa Piae
CO.mes P 2a Piae
Ce drapeau a été conquis par les hommes de 3. Mais, il ne dut pas faire partie de l'envoi de
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
Reproductions: Bruckner, pl. 49
1 Cette statue devait représenter
Notre peinture est l'une des plus anciennes représentations que l'on ait du régisole.
Voir au sujet de cette statue : Hondius, Nova et accurata Italiae hodiernae descriptio, Lugduni Batavorum 1627, p. 321 et 322; Cantù, Illustrazione del Lombardo Veneto, Milan 1857, I p. 698 et
699; Brambilla, Monete di Pavia, Pavie 1883, p. 478 ss.
2 Ou CO[mitatus]?
3
de Diesbach, Drapeau de Pavie, dans F.A. 1893 pl. XV
VICTORIA. La colonne sort d'un puits hexagonal, plein d'une eau bleu foncé: ce doit être la reproduction du puits miraculeux de la
Reproductions: Bruckner pl. 49
SANCTVS MARCVS EVANGELISTAest répartie sur deux lignes, au-dessus et au-dessous du lion. Le tout est entouré d'une bordure diaprée d'or.
D'après Giovannina Majer1, il s'agit d'un étendard de guerre, comme l'indique le livre fermé tenu par le lion. Ce drapeau n'aurait pas été confectionné à 2.
Il est vraisemblable que ce drapeau a été exécuté hors de
Cette bannière a certainement été prise à 3.
Reproductions: Bruckner, pl. 50
1
Majer, Tre bandiere veneziane, dans Archivio veneto, 4me série vol. IV p. 255 ss.Aebischer, Les Drapeaux de Venise du "Fahnenbuch" de Fribourg, dans A.H.S. 1931 p. 54 ss.lle Majer.
2 Pour ne citer que quelques exemples authentiquement vénitiens: au Palais des Doges, le lion de e siècle), sous le portique du 2me étage.
3
Majer, op. cit. p. 261
AVDACES FORTVNA IVVAT. La bordure est composée de festons portant les motifs suivants: pièce indéterminée, tête de pavot, pinceau, fleur de safran, alliances, pièce indéterminée, etc. dans le même ordre tout autour de la bannière.
Mlle Majer voit dans ce drapeau une bannière de guerre, le livre des Evangiles étant fermé. Le lion a une forme anormale (il est très allongé et contourné): il aurait donc été exécuté hors de Venise, vraisemblablement pour 1. Il faut toutefois remarquer que la forme du lion n'a rien de probant: Crolot a pu l'allonger pour les besoins du dessin, et, sur l'autre face de la bannière, il n'était certainement pas contourné.
Joseph-Anton Häfliger2 voit plutôt dans ce drapeau une bannière de corporation ou de confrérie des pharmaciens de la ville de Saint-Marc. Il tire ses arguments de la forme, qui n'est pas celle d'une bannière de guerre, et de la présence d'emblèmes pharmaceutiques. Mais, alors, pourquoi l'évangiliaire fermé? et comment expliquer la présence des armoiries
Ce drapeau fit certainement partie de butin envoyé en
Reproductions: Bruckner, p. 192
1
Majer, op. cit. p. 260
2
Häfliger, Heraldik in der Pharmazie, dans A.H.S. 1931 p. 150
PAX TIBI MARCE/EVANGELISTA MEVS, et posé sur une terrasse de sinople, se terminant, à dextre, contre la hampe, par un mont sur lequel est un château à deux tours, et à sénestre par un buisson de laurier de sinople. Au-dessus du château, dans le champ et entouré de nuages, est placée une Vierge, posée de trois-quarts, tenant l'Enfant Jésus, debout devant elle. Entre les pattes du lion, est placé l'écu de la famille
Il s'agit d'un drapeau officiel de la République de 1.
Ce drapeau a la même provenance que ceux qui sont reproduits aux planches Nos 11 et 12.
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
Reproductions: Bruckner, p. 197.
1
Majer, op. cit. p. 257
Il s'agit très vraisemblablement d'un drapeau conquis à 1.
Dans sa chronique2, 3 de deux bannières analogues, qu'il dit provenir de la campagne de
A l'église des Franciscains de 4 est représentée une bannière d'or à quatre burelles de sable, au sautoir d'argent brochant sur le tout5.
Des bannières du même genre figurent encore, par exemple, sur le vitrail de 6.
Reproduction: Bruckner, Nachträge p. 26
1 Comme le croient Bruckner, Schweizer Fahnenbuch, Nachträge p. 26
2 Voir l'Introduction.
3 Fig. 3 et 4.
4 Côté gauche, 20me bannière. Gauch, Fahnen erbeutet in den Schweizerkriegen, Lucerne, 1939, pl. 33os 36, 37 et 38.
5
Gauch, op. dt. l'appelle une bannière française conquise à
6
Vallière, Honneur et Fidélité, 2me éd. pl. IV
VL, MA, SE, AG, DA... , sans ordre absolu(ou DX) , ML
La facture de cet étendard se rapproche fort de celle des enseignes représentées aux planches Nos 16 et 19. L'ordre des initiales n'est pas constant, et l'on ne peut être certain que le peintre les a reproduites exactement2. On pourrait avoir la lecture partielle suivante: MAXIMILIANUS (MA
) SFORZA (SE
pour SF
?) DUX (DX
et DA
) MEDIOLANI (ME
).
Cet étendard provient évidemment des guerres d'Italie. S'il est bien de
Reproduction: Bruckner, p. 197.
1 Pour l'ordre des lettres, voir Paul Aebischer, Les drapeaux de Venise du "Fahnenbuch" de Fribourg, dans A.H.S. 1931 p. 60 note 2.
2 Preuve en est que, dans cette liste, nous trouvons tantôt DA
, tantôt DX
IO, GZ, DX, MI, ST... , etc., soit IOANNES (
IO) GALEAZZO (
GZ) DUX (
DX) MEDIOLANI (
MI) STRENUISSIMUS (
ST).
Cet étendard provient de l'expédition de os 4, 5, 6 et 7.
Reproduction: Bruckner, p. 196
1 Pour l'ordre des lettres, voir Aebischer, op. cit.
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
1 Voir la légende de la planche N° 14.
Il est très difficile d'identifier ce drapeau, car le fascé fut utilisé dans toutes les armées et pendant tout le XVIe siècle. On pourrait le rapprocher de certaines bannières du Fahnenbuch de 1 - provenant de 2 - provenant de
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
1 Fahnenbuch de Glaris, fol. 29.
2 Fahnenbuch de Lucerne, fol. 30 N° 43. Eglise des Franciscains de me bannière. Gauch, op. cit. pl. 36
A BON DROIT, en capitales romaines.
Il ne s'agit pas d'une enseigne bourguignonne, comme le croyait 1, mais bien d'un drapeau italien2. La colombe, tenant cette devise, est en effet un emblème des familles
La facture de l'étendard étant la même que celle de la bannière de
Comme cet étendard n'a pu être pris par les Fribourgeois après que
Reproductions: Bruckner, p. 196
1
2
Je l'ay emprinsen minuscules gothiques, brochant sur le tout, les mots alternant avec des roses et des briquets.
Le Musée historique de 1.
Au Musée historique de 2.
Le Fahnenbuch de 3.
Cette cornette provient évidemment de la campagne de 4.
Reproductions: Bruckner, p. 105
1 Musée historique de Berne, Inventaire N° 16.
2
Martin, St. Galler Fahnenbuch p. 80 à 83
3 Fahnenbuch de
4
Martin, op. cit. p. 74 et note 266Bruckner (Nachträge p. 26) admet qu'il s'agit d'une banderole, et non d'une cornette: nous ne le croyons pas parce que les dimensions de cette enseigne sont trop grandes.
Des lettres sont assez souvent brodées sur des enseignes bourguignonnes, par exemple sur une bannière de l'arsenal de 2.
L'inventaire de une esguiere ou a dedens six gobeletz, trois salieres, six cullers neslees, et en plusieurs lieux de ladite esguiere a ung I et un G entrelachez d'une serviette
"3. Nous ignorons la signification de ces initiales.
Cet étendard provient évidemment du butin de
Reproduction: Bruckner, p. 104
1 Les lettres I et G sont contournées: l'autre face du drapeau devait les présenter normalement.
2 Reproduite dans Amiet, Die Burgunderfahnen des Solothurner Zeughauses, Soleure 1868
3
Gay, Glossaire archéologique du moyen âge et de la Renaissance, Paris 1887, II p. 346Martin, conservateur-adjoint du Musée de la ville de Strasbourg, par M. le prof.
Par sa facture et la disposition des figures, cette enseigne se rapproche fort des drapeaux des planches Nos 20 et 21, qui sont certainement bourguignons.
Cet étendard provient donc du butin de
Cette enseigne, indéterminée, provient du butin de
Reproduction: Bruckner, p. 104
1 Peut-être de sinople?
Cette bannière provient des guerres de
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
Reproductions: Bruckner, p. 98
1 Le Musée historique de Bruckner, p. 163 du Catalogue, N° 1040). Ce drapeau, cité par Stajessi (F.A. 1903 pl. XX), n'est pas mentionné par Stammler dans Der Paramentenschatz im historischen Museum zu Bern, Berne 1895
TAMEN VIVET, répétée deux fois.
Cet étendard, indéterminé, est certainement italien1, et provient probablement de
Reproduction: Bruckner p. 198
1
Bruckner (Nachträge p. 26) admet qu'il s'agit d'une enseigne bourguignonne; nous ne le croyons pas en raison de la facture nettement italienne du drapeau.
Les initiales A et Y sont celles d'1.
Assumant la régence du duché pendant la minorité du jeune duc
On doit donc admettre que ce pennon provient du butin de
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
1 Communication de M. Paul Martin, conservateur-adjoint du Musée de la ville de
D'après Stajessi
1, ce drapeau serait bourguignon, car, dit-il, le chevron est une pièce héraldique fréquente sur les bannières de
Ce drapeau paraît bien plutôt être la petite bannière prise à la bataille de 2.
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
1
Bruckner (Nachträge p. 26) est du même avis.
2
Lors de la campagne du 1.
Les Bernois et les Soleurois emportèrent d'assaut le château de 2 et y conquirent une bannière de l'abbaye de die was wiss und darin ein swarzer wind, die schankt man denen von Friburg von sunder lieb wegen, die fůrtents ouch mit inen heim
"3. Les armoiries de l'abbaye de 4: il s'agit donc bien de la bannière représentée par cette planche5, conquise par les Bernois et Soleurois et donnée aux Fribourgeois.
Reproduction: Bruckner, p. 61
1
Fries, Chronik éd. Berne 1901 (Schilling, éd. Berne 1897-1901 vol. II p. 391 ss.) p. 395
2
Schilling, Die Berner Chronik, éd. Berne 1897-1901 vol. I p. 25
3
Schilling, 1. dt. Tschachtlan relate le même fait, et décrit la bannière comme suit: "ein wisse paner mit einen swarzen wind ... die paner kam gan Friburg in Öchtland
" (Tschachtlan, Berner Chronik, éd. 1933 pl. 229Gatrio, Die Abtei Murbach in Elsass, Strasbourg 1895, vol. II p. 62
4 Lienhart Otte von Watweiler dit: "Die stift Muͦrbach hat einen schwarzen hund, der hat irer viel gebissen
". Gatrio, op. dt. page de titre.
5 L'abbé de Gatrio, op. dt. vol. II p. 3 à 66.
Rudella reproduit1 et décrit2 une bannière prise à Stajessi
3 admet que
Cette identification est inadmissible. En effet, rien ne prouve que la pièce représentée était dans un état de délabrement tel qu'on n'ait pu en distinguer les figures. D'autre part, le drapeau conquis par Heyd est une bannière carrée ou rectangulaire, alors que l'enseigne reproduite a une forme elliptique très caractéristique, et insolite pour un drapeau.
4, mais toujours de forme carrée, rectangulaire ou triangulaire. Le cheval qui galope au premier plan de la bataille de 5 porte une housse de croupe d'azur au briquet d'or.
L'origine de cette pièce est certainement bourguignonne, et il semble bien, d'après sa forme, qu'il s'agit d'un chaperon de pluvial que les Fribourgeois ont monté sur une hampe pour pouvoir le suspendre à Saint-Nicolas.
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
Reproduction: Bruckner, p. 106
1 Introduction, fig. 1.
2
3
Bruckner (p. 106) tient cette pièce pour une enseigne bourguignonne, mais il paraît en douter à la p. 26 de ses Nachträge.
4 Par exemple, vol. III fol. 279 et 375.
5 Vol. III fol. 375.
Ce drapeau a la même composition que celui de la planche
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
La croix de saint André alaisée, formée souvent de deux écots, est l'une des pièces les plus fréquentes sur les drapeaux de
Cette planche du Livre des drapeaux ne peut représenter qu'un fragment de banderole ou de cornette d'escadre d'une compagnie ayant le rouge comme couleur distinctive, probablement de la 4me compagnie1. S'il s'agit du chiffre III, nous nous trouvons en présence d'un fragment de banderole de la troisième chambre (escouade) d'une escadre indéterminée; s'il s'agit de trois C, c'est une cornette de la 3me escadre2. Crolot aura entouré ce fragment d'une frange, dont il aura peut-être retrouvé des restes sur les longs côtés, pour en faire un drapeau complet.
Cette pièce provient donc du butin de
Reproduction: Bruckner, p. 105
1 Voir les règlements d'organisation militaire de Martin, op. dt. p. 74 ss. et les notes.
2
Bruckner (Nachtrage p. 27) admet qu'il s'agit d'un fragment de cornette d'escadre.
Par sa facture, ce drapeau paraît être italien1, mais nous n'avons trouvé aucune précision à son sujet. Il provient vraisemblablement de
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
Reproduction: Bruckner, p. 198
1 Et non bourguignon, comme semble l'admettre Bruckner (Nachträge p. 27).
Les croix de saint André indiquent que cette pièce est d'origine bourguignonne. Elle se rapproche, par sa facture, des pennons représentés aux fol. 25 et 26 du Fahnenbuch de 1 et des pennons reproduits dans le Fahnenbuch de 2, et qui proviennent certainement d'
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
Reproduction: Bruckner, p. 65.
1
os 12 et 13.
2
Amiet, op. cit. p. 13.
Ces armes sont celles de 3, chevalier de la Toison d'Or, né vers 4.
er de Chalon-Arlayer, avait épousé 5.
Cette cotte est vraisemblablement la robe "brodae d'or" trouvée à 6.
Ce vêtement fut utilisé comme chasuble par le clergé de Saint-Nicolas. De ce fait, il s'usa rapidement, et, en 1770 déja, il 'avait disparu7.
Le Fahnenbuch de 8 contient une représentation de la bannière de 9.
Dans le Livre des drapeaux, cette planche est reliée à l'envers.
Reproduction: 10
1 Le cor devrait être d'azur.
2 Les quatre points devraient être d'azur.
3 Herr zu Tschettegion, dit
4
Amiet, op. cit. p. 24Rodt, Historische Altertümer der Schweiz, Berne 1889, p. 9
5 Sur les possessions de la famille de Chalon dans le Gingins-la-Sarra, Recherches historiques, dans M.D.R. 1re série vol. XIV p. 179 ss.Barbey, me série vol. XIII, spécialement p. 86 ss.
6
7 Chronique fribourgeoise, Mns aux Archives de l'Evêché, à
8 Planche IV N° 18. Cette bannière est reproduite dans le Calendrier héraldique vaudois 1916.
9 Le Fahnenbuch de me bannière) attribuent à Gauch, op. cit. pl. 11): c'est-là, en réalité, une bannière impériale conquise pendant la guerre de Souabe, et non pas un drapeau de
10 Dans cette reproduction, les émaux exacts du cor et des points ont été rétablis.
Revers du tabard représenté à la planche précédente, comme le démontre la différence de l'encolure.
Reproduction: Rodt, op. cit. pl. 9, N° IV
Reproduction: 1° de la planche du Livre des drapeaux, Rodt, op. cit. pl. 9, N° I
1
Naef, Un trophée fribourgeois: les chapes aux armes de
2
3
4 A l'inventaire du Musée, elles portaient primitivement toutes trois le N° 394 (Grangier, Catalogue du Musée cantonal de
5 A.E.F. Compte des trésoriers N° 364.
6
Naef, op. cit. p. 34 et 45.
7
Naef, op. cit. p. 42.
8 La bordure devrait être de gueules: du reste, elle l'est sur la chape originale.
La chape originale est au Musée d'art et d'histoire de 1. Elle a un diamètre de 2,90 m et une hauteur de 1,45 m. Le velours est assez bien conservé aux deux ailes; un grand empiècement de velours noir, aux épaules, moins ancien, paraît provenir de la réparation de
Reproduction: 1° de la planche du Livre des drapeaux: Rodt, op. cit. pl. 9, N° III et F.A. 1890 pl. X
1 Elle porte à l'inventaire la cote N° 6724.
La chape originale, comme les deux autres, est au Musée d'art et d'histoire de 1. Elle a un diamètre de 3 m et une hauteur de 1,45 m.
Le velours en est particulièrement usé aux épaules. Les broderies sont de velours, de brocart, de satin et de fils d'or et d'argent, et paraissent avoir été assez fortement restaurées en
Reproduction: 1° de la planche du Livre des drapeaux: Rodt, op. cit. pl. 9, N° II
1 Elle porte à l'inventaire la cote N° 6726.
Il semble que
En effet, pour la première armoirie, le 2me écart ne contient que er écart est parti me écart ne contient que
Les deuxième et quatrième écarts de la seconde armoirie manquent.
Il n'est pas possible de déterminer si cette tenture a été commandée par 1.
D'après 2. Il est vraisemblable que cette planche du Livre des drapeaux reproduit l'une de ces tentures.
Le Musée historique de 3. Une tenture du même genre est conservée au Musée de
1 Cette tenture et celle qui est représentée à la planche suivante peuvent être celle que rapporta
2 Estat de la Maison de Charles de Bourgogne, dans Petitot, Collection des Mémoires X p. 482Stammler, op. cit. p. 81
3 Musée historique de Berne, Inv. N° 15.
La disposition des quartiers des armoiries parait démontrer que cette tapisserie n'est autre que la partie droite de la tenture de la planche précédente. Cependant, le tiers droit semble formé de morceaux ajoutés sans ordre à la tenture primitive: restauration maladroite ou essai malheureux de reconstitution?
Si l'on ajoute les deux tentures des planches Nos 39 et 40, on obtient une longueur totale de 31 unités, soit de 8 m environ, longueur de la grande tapisserie du Musée historique de
Cette tenture a évidemment la même provenance que la précédente.
Reproduction: 1° de la partie centrale de la tenture: v. Rodt, op. cit. pl. 2, N° 1Castella, op. cit. pl. VII; 3° des armoiries de la tenture du Musée historique de Berne: Stammler, Der Paramentenschatz p. 80
1
Blavignac, Comptes de dépenses de la construction du clocher de Saint-Nicolas à Fribourg, en Suisse, Paris 1858, p. 105
2
Stammler, Katholische schw. Blaetter, Lucerne 1889, p. 89, 211 et 308
Reproduction:
La e siècle, est en plein veau, avec fers sur les
42 planches exécutées en