Le manuscrit contient les poèmes La satyre megere, un poème de circonstance sur la réconciliation du roi Louis XII avec l'empereur Maximilien Ier, Les quatres eages passees suivi d'une Ballade et de trois Rondeaux, et, à la fin, Le portail du temple, inspiré d'un traité inachevé de Boccace. Il s'agit d'un recueil factice de trois manuscrits originaux intitulé : « Satyre Megere, poème d'Antitus dédié à Aymon de Montfacon, evesque de Lausanne, l'an de grâce mille cinq cens ». L'auteur Antitus Faure était chapelain des ducs de Bourgogne et de Savoie et, dès 1499, à la cour du prince-évêque de Lausanne Aymon de Montfaucon († 1517), auquel il dédia ces trois œuvres. Ce manuscrit enluminé a été racheté par les Archives cantonales vaudoises en 1920.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre d'heures à l'usage de Paris contient une grande quantité de prières privées en latin et en français, pour la plupart inédites. Comme nous l'apprend le colophon au f. 193r, il a été exécuté à Paris en 1421 chez le libraire Jacquet Lescuier. Jean II de Gingins, né vers 1385 et mort vers la fin de 1461 ou au début de 1462, fut le commanditaire ou du moins l'acheteur de ce livre, en effet il fit peindre ses armoiries au f. 193v. Les miniatures ont été exécutées par plusieurs enlumineurs, entre autres le « Maître de Guise », le « Maître de Bedfort » et un disciple de l'entourage du « Maitre de Boucicaut ». La dernière représentante de la famille de Gingins-La Sarraz légua le château à son beau-frère, Henri de Mandrot, qui à son tour, en 1920, donna le manuscrit et les archives familiales aux Archives cantonales vaudoises.
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