Manuscrit en papier contenant les Vies parallèles de Plutarque dans la traduction latine. Sur la première page, se trouve une initiale d'or sur fond à bianchi girari et dans la marge inférieure une armoirie, peut-être celle de Guiniforte Zazzi, juriste de Padoue, au côté duquel peut se lire le nom de Peter Falck (†1519), l'humaniste fribourgeois par l'intermédiaire duquel le manuscrit est parvenu à Fribourg, pour ensuite passer à la Bibliothèque des Capucins et en 2004, à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le contenu liturgique de ce manuscrit correspond à ce qui était en usage dans les chartreuses. La mention de la fête de dédicace de l'église dans le Proprium de Sanctis entre les deux fêtes du 4 et du 23 avril, laisse supposer qu'il a été réalisé pour la chartreuse de La Lance (canton de Vaud), dont la fête tombe le 18 avril. Plusieurs ex-libris datables des alentours de 1500 confirment la conservation du codex dans cette chartreuse au plus tard jusqu'à sa suppression en l'an 1538. Le manuscrit fut ensuite remis à la chartreuse de la Part-Dieu dans le canton de Fribourg. Il fut récemment restauré et l'ancienne reliure remplacée.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce recueil de textes hagiographiques a été copié par plusieurs mains dans le deuxième tiers du XIIIe siècle, probablement à Hauterive. La présence de certains textes plaident en effet en faveur d'une origine cistercienne (Vie de S. Robert de Molesme, l'auteur Geoffroy de Hautecombe) et régionale conforme à ce que l'on sait du Hauterive médiéval (Vie de S. Théodule, évêque de Sion, Vie et Miracles de S. Nicolas de Myre, Vie de Ste Élisabeth de Thuringe, Passion de S. Maurice et de ses compagnons par Eucher de Lyon). La fin du livre est occupée par un ensemble de textes ayant trait à la confession. Le dernier de ceux-ci apporte un témoignage sur une activité des moines encore mal connue : l'encadrement pastoral des moniales cisterciennes. Le manuscrit est toujours revêtu de sa reliure d'origine, certes mutilée, mais encore parfaitement reconnaissable : une reliure sous forme de portefeuille avec de larges rabats recouvrant les tranches du livre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit contient, en plus de diverses Formulae epistolarum, la Summa dictaminis de Johannes Wrantz (ff. 1r-126r), des extraits du Viaticus dictandi de Nicolaus de Dybin (ff. 138v-140r) et une chanson en allemand, avec une notation musicale partielle, peut-être composée par Neidhart von Reuental (ff. 144v-145r), un des plus célèbres chanteurs de Minne (Minnesänger) allemands. Le manuscrit est entré à la BCUF à une date inconnue, probablement à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Bréviaire destiné à l'usage du diocèse de Lausanne, précédé d'un psautier. Les deux parties du texte commencent avec des miniatures de facture archaïque. D'après une notice à la fin du texte, le manuscrit a été terminé vers 1400 par maître Gilles, sur mandat de Pierre Frenscher de Montagny, curé de Saint-Nicolas de Fribourg. Une autre annotation rappelle une donation pour l'autel de Saint Sylvestre dans l'église de Saint-Nicolas à Fribourg.
En ligne depuis: 04.10.2011
La Légende dorée de Jacques de Voragine, un des textes les plus souvent transcrits au moyen âge, se présente ici dans une copie très soignée du XIVe siècle. Celle-ci est particulièrement remarquable par la finesse extrême et l'élégance des travaux d'aiguille qui ont été réalisés afin de réparer les défauts du parchemin (trous et déchirures). Ils ne sont pas sans rappeler des réalisations similaires sorties du couvent double des chanoines et chanoinesses à Interlaken. Quant à la décoration, elle doit être rapprochée de la production d'un atelier zurichois. L'histoire ancienne du manuscrit demeure mal connue ; il est néanmoins attesté chez les cisterciens d'Hauterive depuis au moins le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 31.03.2011
Peu d'œuvres de l'Antiquité ont exercé une influence aussi profonde sur le moyen âge que la Consolation de Philosophie de Boèce. Le présent exemplaire porte de précieuses informations qui permettent de le replacer dans un intéressant contexte historique. Il a été achevé de copier à Dijon, la veille de Noël 1447, par les soins du clerc fribourgeois Pierre Guillomin. Le colophon qui nous livre ces détails désigne également le destinataire du manuscrit, Jacques Trompettaz († 1503), un compatriote du copiste. Ce dernier a également pris soin d'intégrer à plusieurs endroits du texte, outre son propre nom et celui du dédicataire, ceux de deux autres Fribourgeois de ses amis : Claude de Gruyère et Jacques Sutz, moine d'Hauterive.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le Liber ordinarius est une œuvre liturgique, dans laquelle sont décrites les cérémonies quotidiennes et festives propres à une cathédrale, à une église collégiale ou conventuelle. Dans ce cas, il s'agit d'un Liber à l'usage des ermites de Saint-Augustin, selon une annotation au f. 63v-64r écrite par le frère Georius Vituli du couvent des ermites de Saint-Augustin de Fribourg-en-Brisgau. Celui-ci contient aussi diverses prières, enseignements et un traité sur les dix commandements en allemand. De Fribourg-en-Brisgau, il rejoignit, à une date inconnue, le couvent des Augustins de Fribourg (Suisse).
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient un bréviaire monastique complet. Le décor est constitué d'initiales rouges, bleues et vertes, dotées de motifs végétaux, anthropomorphes et zoomorphes dessinés à la plume. Quelques initiales situées sur les premières pages (ff. 8-11) ont été, probablement dans un second temps, encadrées sur un fond doré. D'origine française, le bréviaire fut utilisé dès le XIIe siècle à Payerne, pour passer ensuite, après la sécularisation du prieuré, en mains privées.
En ligne depuis: 14.12.2017
Cet important manuscrit en papier contient les sermons de tempore et de sanctis pour la partie estivale, quelques textes hagiographiques et des exempla. Le manuscrit, d'une éventuelle provenance zurichoise, appartenait à la bibliothèque des ermites de Saint-Augustin à Fribourg avant d'entrer à la Bibliothèque cantonale de Fribourg en 1848.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient principalement les Sermones quadragesimales du dominicain Jacques de Voragine. Il provient du même scriptorium que le Cod. L 34 comprenant la Legenda aurea du même auteur et présente les mêmes réparations des défauts de parchemin, exécutées avec des fils colorés. Ce type de réparation se retrouve dans des réalisations analogues du couvent augustinien double d'Interlaken. La provenance de ce manuscrit demeure méconnue ; sa présence est toutefois attestée chez les cisterciens à Hauterive depuis le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Bréviaire à l'usage du diocèse de Lausanne. Les ajouts du calendrier montrent que le manuscrit fut utilisé depuis le XIVe siècle dans un couvent dominicain de Lausanne. Quelques initiales pour la plupart à décor végétal et des drôleries marginales forment la décoration du manuscrit, lequel a été lourdement rogné au moment de la nouvelle reliure effectuée au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce petit volume contient un traité anti-juif réputé avoir été rédigé en arabe à la fin du XIe siècle par le Rabbin Samuel de Fez, converti au christianisme. En 1339, le dominicain espagnol Alfonso Buenhombre l'aurait traduit en latin. Puisqu'on ne connaît pas de version arabe de ce texte, il semble qu'en réalité c'est Buenhombre lui-même qui en est l'auteur. A ce jour on dénombre environ 300 manuscrits de ce texte, ainsi que de nombreuses traductions et éditions. La provenance de cet exemplaire est inconnue, mais il se trouvait depuis le XVIIIe siècle au moins à Hauterive.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit cistercien, que l'on peut dater de la première moitié du XIIIe siècle, ne contient qu'une partie de l'Ancien Testament, soit les livres d'Isaïe jusqu'à Malachie compris. Nous avons ici l'exemple d'un livre ayant dû changer de bibliothèque pour des raisons historiques. Conservé dans l'abbaye cistercienne de Frienisberg au canton de Berne, il a rejoint Hauterive lorsque le monastère bernois fut supprimé par la Réforme protestante. Le dernier abbé de Frienisberg, Urs Hirsinger, aurait ainsi gagné l'abbaye fribourgeoise en emportant avec lui une poignée de manuscrits.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le psautier-hymnaire est destiné à l'usage des Dominicains. Les saints rappelés dans le calendrier font penser à une origine possible en Allemagne du Sud ou en Bohème. Surtout les caractéristiques de la décoration des initiales enluminées et à filigranes font pencher pour cette dernière origine et pour une datation dans la première moitié du XVe siècle (communication de Martin Roland, Vienne).
En ligne depuis: 04.10.2011
Cette question disputée de l'ermite de S. Augustin Johannes von Paltz (vers 1445-1511) est une parfaite illustration d'une des méthodes de travail de la scolastique médiévale. Rédigée à Erfurt en été 1486, elle a pour objet de réfuter trois erreurs. La première de celles-ci concerne ceux qui « prétendent pouvoir calculer et prévoir la date du Jugement Dernier ». Il semble bien que le présent document soit l'unique version manuscrite de ce texte connu par ailleurs grâce à deux éditions imprimées du XVe siècle. Franz Xaver Karker (1812-1892), chanoine de la cathédrale de Breslau (aujourd'hui Wrocław en Pologne) est le donateur qui a confié cet ouvrage à la bibliothèque fribourgeoise.
En ligne depuis: 09.04.2014
Très probablement réalisé à Hauterive aux alentours de 1200, ce missel cistercien a retenu récemment l'attention des historiens de Sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231). Il est ainsi considéré, en compagnie d'un autre manuscrit d'Hauterive, l'antiphonaire L 301, comme un témoin de la rapide diffusion du culte de la sainte dans un monastère cistercien. En effet, c'est en 1236 que le chapitre général des cisterciens décida de faire inscrire au martyrologe et au calendrier de l'ordre le nom de la sainte qui venait d'être canonisée l'année précédente. L'inscription correspondante figurant de deuxième main dans le calendrier de notre manuscrit est très vraisemblablement une conséquence de cette décision.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit comporte majoritairement des textes hagiographiques et a été copié par plusieurs mains au début du XIIIe siècle. Une origine altaripienne peut être raisonnablement envisagée. C'est sans nul doute le texte figurant en tête du recueil qui revêtait la plus grande importance aux yeux des moines, une Vie de S. Bernard de Clairvaux (la Vita prima), qui occupe plus de la moitié du manuscrit. Il faut signaler la présence d'un texte assez surprenant dans un contexte monastique : la Description des lieux saints à l'époque du Royaume latin de Jérusalem de Fretellus de Nazareth († après 1154). Une autre particularité du manuscrit est sa reliure en portefeuille à rabats sur laquelle se distinguent des traces de cabochons en forme d'étoile.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le colophon placé à la fin du manuscrit établit de manière certaine que celui-ci a été copié à l'abbaye cistercienne d'Hauterive au cours du XIIIe siècle. Son auteur, ou son commanditaire, a sans nul doute voulu « recueillir les œuvres de deux auteurs cisterciens qui ont exercé des fonctions importantes dans la région : Henri, abbé du monastère voisin de Hautcrêt, et Amédée, évêque du diocèse de Lausanne » (Ciardo). Pentaconthamonadius (« la cinquante-et-unaine »), le titre savant choisi par Henri, dont la biographie reste encore discutée, désigne ici un sermonnaire composé de dix-sept groupes de trois sermons destinés à la liturgie des moines blancs. Moine cistercien devenu évêque de Lausanne, Amédée de Clermont (1145-1159) est notamment l'auteur de huit homélies à la gloire de la Mère de Dieu qui ont connu un succès durable en étant utilisées comme textes liturgiques dans le bréviaire du diocèse de Lausanne.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce Missel cistercien, réalisé vers 1300, « représente une phase déjà avancée du développement de ce type de livre liturgique : les chants du graduel sont entièrement intégrés dans le sacramentaire et ne sont plus accompagnés de notations musicales ; ils sont écrits dans une calligraphie plus petite. Sous cette forme, le missel pouvait servir à l'officiant soit pour la messe conventuelle soit pour la messe privée, connue des cisterciens dès leurs débuts. Le lieu d'origine du codex n'est pas déterminé avec certitude. Il s'est sans doute trouvé à partir du XVe siècle à Hauterive, où l'on a rénové sa reliure. L'illustration dans le canon offre un bel exemple d'initiales filigranées de la fin du XIIIe siècle ; la décoration de rinceaux semble ici encore « domestiquée » par un encadrement rigoureux » (Joseph Leisibach, Liturgica Friburgensia. Des Livres pour Dieu, 1993, p. 89).
En ligne depuis: 31.03.2011
L'œuvre « Die vierundzwanzig Alten » constitue une sorte de guide de la vie chrétienne. A l'époque de sa rédaction, Otto von Passau était membre du couvent des frères mineurs de Bâle. Cet exemplaire fut écrit dans la seconde moitié du XVe s. en dialecte du Rhin supérieur. Les illustrations au début des 24 discours n'ont malheureusement pas été exécutées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit contient un recueil de textes de comput et d'astronomie ainsi que des recettes médicales aussi bien en allemand (alémanique) qu'en latin. Parmi les textes identifiés figurent des extraits du Buch der Natur de Conrad de Megenberg. Les espaces prévus pour le décor et d'éventuels dessins sont restés blancs.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit de la fin du XIIIe siècle contient une partie du best-seller médiéval qu'est le Lancelot en prose, à laquelle on a donné le nom de convention d'Agravain, d'après le nom du chevalier de la Table ronde ayant dénoncé la relation adultère entre Lancelot et la reine Guenièvre. Lacunaire au début et à la fin, cette sobre copie soignée est dotée d'initiales filigranées, alternativement rouge et bleu. De provenance inconnue, elle est attestée à l'abbaye de Hauterive depuis le XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Contient le cartulaire et le censier du prieuré clunisien de Rüeggisberg, dans le canton de Berne, premier prieuré clunisien en aire germanophone et probablement le plus ancien couvent du territoire bernois. Il est constitué de deux parties distinctes réunies vraisemblablement à Berne au début du XVIe sicle, ou en 1484, quand le prieuré fut supprimé et ses biens incorporés dans le chapitre bernois de Saint-Vincent nouvellement fondé. La première partie (ff. 1-200 et 261-267) contient les transcriptions exécutées en 1425-1428 de divers documents, de bulles et du censier du prieuré recopié de cartulaires plus anciens. Dans la deuxième partie (ff. 201-260) sont transcrits des documents produits au chapitre de Saint-Vincent de Berne.
En ligne depuis: 08.10.2020
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Copié dans un lieu inconnu durant la première moitié du XIVe siècle, le présent manuscrit constitue un bel exemple d'antiphonaire cistercien noté (seul le propre du temps est ici conservé) : une élégante écriture de grand module garantissant une bonne lisibilité, une notation musicale carrée disposée sur des portées de 4 lignes et un riche décor de lettres filigranées et de drôleries. Les fragments d'une Bible du XIIe siècle reliés en tête du manuscrit sont de précieux témoins pour l'étude paléographique des plus anciens manuscrits réalisés par les cisterciens à Hauterive.
En ligne depuis: 31.03.2011
Capitulaire cistercien à l'usage des moniales de l'abbaye de la Fille-Dieu à Romont. En plus du martyrologe et du nécrologe, il contient la règle de saint Benoît en français. Probablement rédigé à la demande de l'abbesse, il fut copié par Uldry Charbodat, chapelain de Romont qui décrit son travail dans un poème, où il affirme avoir reçu le parchemin de Catherine de Billin (f. 107r). Le manuscrit a été donné à la bibliothèque en 1879 par le capucin Apollinaire Dellion (1822-1899).
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit se compose de quatre parties. La première (1-16), du XIVe siècle, présente une version abrégée du martyrologe d'Usuard. La deuxième partie (17-66), du début du XIVe siècle, contient entre autres des textes d'Albert le Grand et du Pseudo-Robert Grosseteste. Dans la troisième (67-164) et quatrième parties (165-258), datables des XIVe-XVe siècles, sont copiés des textes de Vincent de Beauvais, Pierre Lombard, ainsi que des écrits juridiques. Avant d'être acheté par la Bibliothèque cantonale de Fribourg en 1900, le manuscrit appartenait au clergé de Gruyères.
En ligne depuis: 14.12.2018
Manuscrit composite en papier, réalisé à Fribourg dans la première moitié du XVe s. Il contient dans la première partie, en plus de quelques courts textes en allemand, le Cycle de la belle dame sans mercy d'Alain de Chartier, Baudet Herenc et Achille Caulier, un poème français en octosyllabes sur l'amour courtois, qui fut écrit en 1424. La seconde partie contient un autre poème de Chartier : Le livre des quatre dames.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit sur papier, dont le début manque, contient la traduction française d'un abrégé de la Legenda aurea de Jacques de Voragine. Les nombreux ex-libris témoignent du passage de ce manuscrit entre les mains de divers possesseurs, tous des personnalités de la région fribourgeoise, dont Pierre Kämmerling l'Ancien († 1614) et Jean Muffat de Foncigny, résident à Fribourg (Suisse).
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce missel du diocèse de Lausanne reflète le contenu du Ms. 7 du couvent des Cordeliers de Fribourg. La décoration est constituée de lettres décorées d'élégants filigranes en rouge, bleu et vert et de la page du Te igitur encadrée par une frise de petites feuilles trilobées avec un oiseau tenant une fleur dans son bec. La page lui faisant face, qui contenait probablement une miniature de la Crucifixion, a été découpée. Le missel appartenait à la collection de Karl Friedrich von Steiger (m. 1982) et a été acheté par la BCU de Fribourg en 1991.
En ligne depuis: 08.10.2020
Manuscrit en papier contenant la Chronique fribourgeoise des guerres de Bourgogne en allemand, inspirée du Kleiner Burgunderkrieg de Diebold Schilling (1477), mais qui adopte une perspective fribourgeoise. La chronique, longtemps oubliée, est attribuée au Bernois Peter von Molsheim, qui l'aurait rédigée vers 1478 sur l'ordre du Conseil de Fribourg. Les initiales et les illustrations n'ont pas été exécutées.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit contient le Pentateuque, soit les cinq premiers livres de la Bible, qui sont les seuls livres reconnus par les Samaritains, une communauté israélite encore présente aujourd'hui en Cisjordanie et à Holon en Israël. Le texte en hébreu est écrit en caractères samaritains et présente différents cryptogrammes, dont l'un figure le nom du copiste, Ya'akov ben Yossef ben Meshalma, qui a achevé son travail à Damas en 901 de l'hégire (soit 1495 ap. J.-C). Certaines pages de ce manuscrit soigné montrent des taches (par ex. f. 132r, 170r) causées par les contacts des mains qui s'y posaient en signe de vénération. Le manuscrit, dont on ne connaît pas toute l'histoire de la provenance, a été mis en vente en 1902 au Caire, pour réapparaître dans une collection privée, où la Bibliothèque cantonale de Fribourg l'a acheté en 2000.
En ligne depuis: 10.12.2020