Le manuscrit contient un martyrologe (pp. 1-28), la Règle de Saint Benoît (pp. 28-83) et un homiliaire (pp. 84-126). Il a été rédigé par deux copistes en minuscules carolines tardives et présente deux initiales décorées de rameaux végétaux à l'encre. Durant le XIIIème siècle, dans un espace laissé vide à la fin du texte de la Règle (p. 83), est inséré un document concernant la confraternité de prière (Gebetsverbrüderung) entre l'Abbaye d'Einsiedeln et celle de Saint-Blaise dans la Forêt-Noire.
En ligne depuis: 17.03.2016
Codex composé de cinq parties. La première (1-93) contient une copie de la règle de Saint Benoît, peut-être apportée à Einsiedeln par Saint Meinrad († 861). Du point de vue de la critique textuelle, le texte appartient au groupe Textus receptus de la règle, tel qu'il se présente, entre autre, au VIII/IXe s., en Italie du Nord et au Mont Cassin, dont les nombreuses gloses interlinéaires sont d'un intérêt notoire. Les autres parties du manuscrit contiennent : un Martyrologium (93-108), un Breviarium Apostolorum (98-99), deux hymnes (100) et un poème rédigé par Heinrich von Würzburg (109-148).
En ligne depuis: 23.04.2013
Le manuscrit contient un obituaire qui enregistre les célébrations à réaliser pour l'anniversaire du clergé de la cathédrale de Lausanne – cf. page de titre non numérotée : Iste liber est capellanorum celebrancium in ecclesia katedrali Lausannensi de anniversariis que fiunt per dictos celebrantes. La partie originelle pourrait dater des années 1420, à la suite de quoi sont venues s'ajouter de nombreuses mains plus tardives pour compléter les messes anniversaires à célébrer. L'organisation interne suit le calendrier, mois après mois. L'obituaire débute ainsi au premier janvier (à la page 1) et se termine au 24 décembre (à la page 167). Chaque page est constituée de deux colonnes, chacune représentant un jour différent, dont le titre (lettre – parfois suivie du nom de la fête liturgique) est rubriqué. Les jours sont également exprimés en quantième de mois (chiffres romains) au sommet de chaque colonne, par une écriture gothique cursive, élément qui semble avoir été ajouté plus tardivement. Les obituaires du chapitre cathédral de Lausanne plus anciens ne sont connus que par le biais d'extraits (introduits dans le cartulaire de Lausanne en 1224 et 1238 sur ordre de Conon d'Estavayer) ou par une simple mention d'existence (en 1354 les délégués du chapitre ont reçu mandat d'écrire un « livre anniversaire » – mais qui a disparu). L'obituaire conservé à Fribourg, vraisemblablement arrivé après la conquête bernoise du Pays de Vaud, par fuite de la Réforme, est donc le plus ancien qui nous soit parvenu pour la période médiévale. Il permet ainsi de combler certaines lacunes documentaires.
En ligne depuis: 14.12.2018
Daté d'environ 1200, ce manuscrit contient plusieurs textes, dont le martyrologe d'Usuard (moine bénédictin mort vers 875), un homéliaire incomplet, la règle de saint Augustin et le nécrologe de l'abbaye de Sixt (France, Haute-Savoie), lequel fut complété d'additions ultérieures jusqu'au XVIIe siècle. Selon François Huot, ces différentes parties ont pu exister séparément, mais semblent avoir été réunies dès le début du XIIIe siècle. Sur les folios qui n'avaient pas été écrits, divers textes ont été ajoutés, principalement aux XIIIe et XIVe siècles, entre autres des listes de redevances dues à l'abbaye notées aux f. 75v et 99r. Propriété des chanoines augustins de l'abbaye de Sixt, qui l'utilisaient pendant l'Officium capituli, ce manuscrit a dû rester en leur possession jusqu'à la Révolution française. Au XIXe siècle, il fut acquis par le genevois Auguste Turrettini (1818-1881).
En ligne depuis: 08.10.2015
Le plus ancien nécrologe du couvent franciscain de Lucerne n'est pas conservé; KF 80 est le deuxième obituaire qui reprend des parties du premier volume perdu et dont les entrées s'étendent jusqu'en 1734. Deux importantes familles de donateurs, particulièrement liées au couvent, sont spécialement commémorées dans des sections séparées avec leurs armoiries familiales, les Martin (fol. 17v) et les Sonnenberg (fol. 62-63v). Le volume rejoignit les archives d'Etat avec toutes les archives du couvent, après sa sécularisation, en 1838.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le plus ancien obituaire du monastère de St. Urban, qui se présente avec une reliure en ais de bois du XVIème siècle, n'est malheureusement conservé que de manière fragmentaire. La première partie (fol. 3-14v) comprend le nécrologe du monastère; la seconde partie contient le Liber anniversariorum benefactorum incomplet (seulement 1-12 janvier, 1 mai-1 septembre, 4-7 septembre, 22 septembre-31 décembre), avec des ajouts; la troisième partie comprend l'Officium defunctorum, une litanie et des ajouts, ainsi qu'une liste des membres de la confrérie laïque du monastère. Le volume rejoignit les archives d'Etat avec les archives du monastère après sa sécularisation.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le Liber vitae constitue le plus ancien obituaire du doyenné bénédictin, respectivement du chapitre collégial de Sankt Leodegar im Hof de Lucerne. Il fut commencé en 1445 par le moine Johannes Sittinger, qui utilisait un obituaire plus ancien aujourd'hui perdu. Les entrées s'étendent jusqu'en 1691, la reliure en cuir date de 1620.
En ligne depuis: 13.10.2016
Manuscrit composite contenant principalement des textes à contenus calendaire et chronologique, écrit dans la seconde moitié du Xe s. et au début du XIe s., pour la plupart pas à l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit se compose, pour l'essentiel, d'un calendrier provenant probablement du Nord de l'Italie et d'extraits du De temporum ratione de Bède le Vénérable († 735).
En ligne depuis: 21.12.2009
Martyrologe de Bède le Vénérable († 735), en écriture anglo-saxonne, écrit au IXe siècle. La copie fragmentaire (de début janvier jusqu'au 25 juillet) représente, parmi les manuscrits transmis, le plus proche de la première version de Bède. Un martyrologe est un ensemble de notices plus ou moins longues des vies de saints suivant l'ordre du calendrier liturgique.
En ligne depuis: 09.12.2008
Destiné à l'usage quotidien durant l'office du chapitre, le volume fut écrit en 1542/43 par le clerc séculier originaire de Bischofszell Fridolin Sicher (1490-1546) pour le prince-abbé de Saint-Gall Diethelm Blarer (1530-1564; cfr. l'armoirie aux pp. 5, 8 et 268) et devint ensuite propriété de la communauté de Saint-Gall. Fridolin Sicher fut actif aussi bien avant qu'après la Réforme comme organiste de la cathédrale et calligraphe pour le monastère de Saint-Gall. Au début est transcrite une version latine de la règle de saint Benoît (pp. 5-72), suivie, dans une seule rédaction, d'une version abrégée du Martyrologium Romanum et d'un nécrologe qui se réfère au monastère de Saint-Gall (pp. 83-267). Ce livre capitulaire fut remplacé à l'époque du prince-abbé Bernhard Müller (1594-1630) par un nouveau nécrologe réalisé en 1611 (cfr. Cod. Sang. 1442) qui ne contient plus la règle de saint Benoît.
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit du Martyrologe d'Ado de Vienne (875), avec, en appendice, des Vies des Saints de l'Eglise ancienne, écrites à l'Abbaye de Saint-Gall probablement par le moine Notker le Bègue lui-même vers 880/890.
En ligne depuis: 12.12.2006
Martyrologe du moine Notker le Bègue de Saint-Gall († 912), conservé uniquement dans ce manuscrit, écrit vers ou après 900. Un martyrologe est un ensemble de notices plus ou moins longues des vies de saints suivant l'ordre du calendrier liturgique. Cette copie datant de la première moitié du Xe siècle est incomplète; y manquent les informations sur les saints du 13 au 17 juin, du 3 au 6 juillet, du 19 au 26 août ainsi que du 27 octobre au 31 décembre.
En ligne depuis: 31.07.2009
Martyrologe de Raban Maur, probablement écrit à Mayence ou à Fulda, peu après 843. Selon toute probabilité, il s'agit de l'exemplaire dédicacé à l'abbé Grimald de Saint-Gall (841-872). Toutefois, au début, il manque l'adresse de la dédicace.
En ligne depuis: 09.12.2008
Martyrologe de Raban Maur, composé peu après 843. Le codex contient une copie du Cod. Sang. 457, faite à l'instigation du moine Notker le Bègue de Saint-Gall, probablement peu après 875. Contient aussi l'adresse de la dédicace, manquante dans l'exemplaire dédicacé (Cod.Sang. 457), à l'abbé Ratleik de Seligenstadt et à l'abbé Grimald de Saint-Gall (841-872).
En ligne depuis: 09.12.2008