Nécrologe, compilé à la demande du prince-abbé Bernhard Müller (1594-1630), en 1611, à partir de livres des défunts plus anciens; il remplace le nécrologe contenu dans le Cod. Sang. 452. Les enregistrements se poursuivent jusqu'en 1847. En plus des abbés, moines et frères lais de l'abbaye, sont aussi inscrites des personnes qui ont été englobées dans la confraternité en tant que bienfaiteurs de l'abbaye. Dans les ajouts plus tardifs, on trouve également des indications sur l'année du décès, parfois aussi sur le lieu du décès ou de la sépulture. L'âge des défunts ne fut mentionné que dans des cas isolés. Sur les dernières pages (p. 126-131) figurent des indications sur les messes pour les défunts et des formes semblables de commémoration des défunts. Selon une notice de Franz Weidmann (p. 1), le manuscrit resta pendant quelque temps en possession de P. Aemilianus Hafner, après la sécularisation du monastère, et celui-ci le remit à la bibliothèque en 1840.
En ligne depuis: 23.09.2014
Vespéral pontifical du prince-abbé de Saint-Gall Cölestin Sfondrati (abbatiat 1687–1696). Il fut trouvé en 1864 parmi les livres du frère de Saint-Gall Notker Hager († 1836). Le volume contient les chants pour les vêpres (antiennes et hymnes) des fêtes solennelles et des saints de toute l'année liturgique. Seuls les incipits présentent chaque fois une notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) sur une portée à cinq lignes. Chaque fête est décorée avec une initiale dans le style grotesque et plusieurs miniatures marginales (à la p. 56, la plus ancienne représentation en couleur du monastère de Saint-Gall). Le volume se divise en Proprium de tempore (pp. 1–30), Proprium sanctorum (pp. 31–63), Commune sanctorum (pp. 64–74) et Festum sanctorum reliquiarum monasterii sancti Galli (p. 75–77).
En ligne depuis: 25.06.2015
Premier volume dudit Sacrarium Sancti Galli en six volumes (introuvable au moment du catalogage des manuscrits par Gustav Scherrer avant 1875). Les volumes 2 à 6 des Sacrarium portent les cotes Cod. Sang. 1719−1723. Ce volume dresse une liste des objets liturgiques du trésor de l'Abbaye de Saint-Gall en 1693, tels que les calices, les statues, les monstrances, les candélabres, les petits autels, les patènes, les encensoirs, les reliquaires, etc. La liste de tous ces objets, établie et écrite par le Père Gregor Schnyder (1642−1708), dédiée au prince-abbé de Saint-Gall à cette époque, Cölestin Sfondrati (1687−1696), comporte des informations historiques sur chaque objet liturgique et présente, comme illustrations, 60 images en couleur, fidèles à l'original. Le fait que, lors de l'invasion militaire des troupes zurichoises et bernoises en 1712 et des Français en mai 1798 ainsi qu'en 1805, lors de la sécularisation de l'abbaye et de la liquidation d'une grande partie de ses biens qui s'ensuivit, bon nombre de ces objets ont été perdus, réquisitionnés ou fondus, confère à cette liste une très grande importance. Différentes œuvres réalisées par des orfèvres du début de la Renaissance (avant tout Hans Jacob Bayr, Augsburg; Heinrich Domeisen, Rapperswil; Fidel Ramsperg, Appenzell; Johannes Renner, Wil) ne sont susceptibles d'être reconstituées que grâce au Hierogazophylacium (en allemand: Heiligschatzbehälter = trésor des reliques sacrées). D'autres objets liturgiques sont conservés encore aujourd'hui dans le trésor de la cathédrale de Saint-Gall, ainsi la cuillère de saint Gall (p. 170b) encore en usage liturgique de nos jours ou un petit ostensoir avec des reliques contenant des parties de la ceinture et le vêtement de pénitence de saint Gall (p. 168b). Le P. Gregor Schnyder accorde une attention particulière aux différents objets liturgiques contenant des reliques; il nomme leur origine et copie l'authentique, le document attestant leur authenticité. Le volume est introduit par un frontispice peint dans des tons bruns (fol. IIIr), qui montre la légende de fondation de l'Abbaye de Saint-Gall avec comme arrière-plan la cathédrale de Saint-Gall telle qu'elle se présentait vers 1693.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce volume, presque entièrement rédigé en latin, contient un recueil de nombreuses sources plus anciennes sur les translations de saints dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. Le premier texte, dans l'ordre chronologique, fut rédigé par le moine de Saint-Gall et custode Gregor Schnyder (1642−1708), le 19 avril 1699, et remis à l'abbé Leodegar Bürgisser (abbé de 1696−1717), à l'occasion de la fête de son saint patron. Les illustrations en couleurs sont l'œuvre du père Gabriel Hecht (1664−1745). Au début, sont relatées les différentes translations de reliques de saint Gall, entre env. 640 et 1484 (fol. IXv – p. 20), et de saint Otmar, entre 759 et 1692 (p. 24b−99). Suivent les récits des translations des reliques de Notker Balbulus, y compris sa béatification en 1513 (p. 104b−163) et l'importante dislocation des reliques d'Otmar et de Notker en 1623 et 1628, nécessaire à cause de la nouvelle construction de l'église d'Otmar (p. 169−286). Les comptes rendus se concluent (p. 287−354) par les récits des donations de reliques de différents saints venant de l'Abbaye de Saint-Gall ou y parvenant, parmi lesquels l'arrivée dans le monastère de Saint-Gall des reliques particulièrement vénérées de Magnus (898), de Constantius de Pérouse (904), de Remaclus de Stavelot (1035), de Fides d'Agen (1084), de Charles Borromée (1611), de Sigisbert et Placidus de l'Abbaye de Disentis (1624) ainsi que de l'évêque Landolo de Trévise (1631). Dans la partie finale du manuscrit, figure un recueil d'actes et de comptes rendus sur les translations de reliques de saints venant des catacombes romaines, au XVIIème siècle, dans la région de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall : sont décrites (chaque fois avec les récits historiques et les fêtes correspondants) les translations d'Honorat dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1643 (p. 367b−453), d'Antonin et de Théodore dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1654, et dans l'église de l'Abbaye de Neu St. Johann, en 1685, et d'Antonius, en 1654, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 458−507), de Léandre, en 1652, dans le couvent des capucines de Maria der Engel près de Wattwil (p. 508−513), de Marinus, en 1657, à Lichtensteig (p. 518−530), de Theodora, en 1662, dans le monastère des cisterciennes de Magdenau (p. 533−539), de Pancrace, en 1672, à Wil (p. 541−571), de Constantius, en 1672, à Rorschach (p. 573−644), de Laureatus, en 1676, à Wildhaus (p. 647−682) ainsi que de Sergius, Bacchus, Hyacinthus et Erasmus, en 1680, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 687–747).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le volume, presque entièrement rédigé en latin, contient dans la première partie (pp. 1-480) des informations sur la consécration des églises, chapelles, autels et cloches au monastère de Saint-Gall et dans la zone de l'Alte Landschaft (pp. 1-187), en Thurgovie (pp. 188-263), dans la vallée du Rhin (pp. 264-309) et dans le Toggenbourg (pp. 310-457), en plus des églises du territoire urbain de Saint-Gall, St. Laurenzen, St. Mangen et St. Leonhard (pp. 475-480). Cette partie a été copiée par le moine et gardien de Saint-Gall le père Gregor Schnyder (1642-1709), vers 1706, et contient de nombreuses additions de l'époque jusqu'en 1788. Sur une page non numérotée placée avant la p. 57, on peut voir un dessin au lavis de la tour de l'horloge du monastère achevée en 1661. La seconde partie (pp. 487-556) est de la main du moine de Saint-Gall Chrysostomus Stipplin (1609-1672). Elle contient un calendrier des fêtes des saints pour le monastère de Saint-Gall, qui indique chaque fois où se célèbre la fête correspondante (pp. 487-501), une liste des chapelles et des autels avec la date de consécration (pp. 501-502), deux listes des saints patrons des autels disposés selon le calendrier (pp. 503-506 et 507-509), un panorama des autels avec les reliques qui y sont contenues (pp. 509-515) et une liste de toutes les reliques du monastère et de ses chapelles (pp. 519-556). La première partie se conclut par un index des lieux (datant de la même époque que les derniers ajouts).
En ligne depuis: 14.12.2018
Copie littérale des livres I-III du compendium d'alchimie Aureum Vellus oder Guldin Schatz und Kunstkammer imprimé en 1589/99 par Georg Straub à Rorschach. Les gravures sur bois de la troisième partie (Splendor Solis, pp. 219-270) ont été copiées, à quelques exceptions près, exactement d'après l'édition imprimée, et ont été rehaussées à l'aquarelle. Un dessin au lavis à la page 116 représente Paracelse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit de grand format, qui forme un seul volume avec le Cod. Sang. 1758, se compose de deux parties. La première (p. 1-214), de 1473 (datation dans l'initiale à la p. 1), fut complétée au XVIe/XVIIe s. par la seconde partie. Les deux parties sont incomplètes. De fait, en plusieurs endroits des passages ont été effacés et remplacés par d'autres. Le volume comprend des chants pour la messe – Proprium de sanctis, Commune sanctorum, Ordinarium missae (en partie avec tropes), des séquences et le Tractus – avec notation allemande du plain chant ("Hufnagelnotation") sur 5 lignes. Avec le Cod. Sang. 1758, ce manuscrit offre la notation musicale la plus ancienne et la plus systématique de Saint-Gall, des séquences sur portée. Quelques pages présentent une décoration composée de bordures et d'initiales, en partie avec des représentations figurées. Le manuscrit fut conservé jusqu'en 1930 dans la bibliothèque du choeur (d'abord de l'Abbaye, puis de la cathédrale de Saint-Gall).
En ligne depuis: 07.10.2013
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'hiver se trouve dans le Cod. Sang. 1768. Il s'ouvre par un calendrier allant d'avril à novembre (pp. A-6), suivi par le Proprium de tempore (pp. 7-191), le Proprium de sanctis (pp. 195-425), le Commune sanctorum (pp. 429-495) et des antiennes pour complies (pp. 497-499). Sur deux feuillets en papier ajoutés deux répons (p. 501, 503). La décoration se limite à des lombardes avec des arabesques. Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce catalogue de la bibliothèque d'une chartreuse vient probablement d'Ittingen. Cette attribution est étayée par divers indices dont la structure presque identique du catalogue le plus récent d'Ittingen de 1717 (Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, Ms. L 558), les nombreuses analogies de contenu entre les deux catalogues, ainsi que des entrées comme collectore Patre nostro Guigone Ittingae Professo (f. 154v). La collection de livres se divise en 19 sections thématiques. La section XIX (Manuscripta) contient uniquement des manuscrits, alors que dans les autres sections figurent aussi bien des éditions imprimées que des manuscrits. Chaque entrée inclut l'auteur et le titre, parfois avec des informations supplémentaires comme le lieu et l'année de publication, le nombre de volumes, le nombre de copies présentes, etc. Le catalogue a été acheté en 1976 sur le marché antiquaire par Peter Ochsenbein, par la suite bibliothécaire de l'abbaye de Saint-Gall, pour devenir ensuite propriété de la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1639, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'exemplaire de 1569, qui n'était plus à jour. Il contient une description de l'ancienne église de S. Stefano avant sa réfection à l'époque baroque, l'inventaire du mobilier, des ornements liturgiques et des pièces d'orfèvrerie de l'église, la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, et des revenus de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin, en partie doré, qui représente le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
Chronique d'Appenzell de Bartholomäus Anhorn (1566-1640, 1623-1626 pasteur à Speicher AR, 1626-1640 pasteur à Gais AR). Le manuscrit décrit des événements de l'histoire du canton indivis d'Appenzell et du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures constitué en 1597, en accordant de l'importance à la Réforme et la Contre-Réforme.
En ligne depuis: 20.12.2012
Manuscrit liturgique (Sharaknots ou Sharakan) contenant un recueil de plus de mille hymnes, répartis en huit groupes, en usage dans l'Eglise arménienne. Un grand nombre d'entre eux ont été composés par les plus importantes personnalités de cette Eglise, tandis que les autres sont des traductions anciennes des hymnes sacrés des premiers siècles du christianisme. Les textes sont accompagnés de la notation musicale arménienne de Khaz. Le codex a été écrit par le copiste Siméon en 1662, dans la ville de Brnakot, dans la province de Siounik, un important centre de production de manuscrits liturgiques dans le sud de l'Arménie. L'ornement du livre consiste en 8 tableaux décoratifs dans la marge supérieure, 120 initiales décorées et zoomorphes et de nombreuses initiales simples, peintes en rouge. Le codex conserve sa reliure originale en cuir brun avec des motifs à froid.
En ligne depuis: 04.07.2012
Manuscrit liturgique (Sharaknots), copié par le scribe Awetis en 1647 (1096 d'après le calendrier arménien) à Awendants, Khizan dans la province Van. Il contient 11 grandes miniatures et 28 illustrations marginales, réalisées et signées par le peintre Yovanes Gharietsi, un des artistes les plus fascinants de l'école tardive de Vaspurakan. Le manuscrit fait partie d'une production particulière d'hymnaires, réalisés dans la région du lac de Van, pour des commanditaires privés et qui se caractérisent par l'éclat de leurs couleurs et les motifs décoratifs à entrelacs. Il présente la notation musicale arménienne de Khaz. Le texte contient une collection d'hymnes en usage dans l'Eglise arménienne, disposés dans le même ordre que dans le premier hymnaire imprimé, à Amsterdam, en 1664. Trois autres hymnaires de ce genre, fruit de la collaboration des deux mêmes artistes, sont connus : deux à Jérusalem et un à Erevan. Deux feuillets de parchemin, qui contiennent une partie d'un Proprium de Sanctis tiré d'un bréviaire latin du XIII/XIVe s., sont reliées respectivement au début et à la fin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Petit volume composé de deux parties, contenant des prières et des méditations sur différents thèmes à lire en 30 jours. Une partie (ff. 1r-45r) – située aujourd'hui au début du manuscrit, mais probablement à la fin à l'origine – a été écrite par Maria Ferrin, comme on le lit au folio 45r. La deuxième partie actuelle a été copiée par deux mains de la deuxième moitié du XVe – début du XVIe siècle. Pour la reliure souple, un fragment de parchemin d'un lectionnaire a été utilisé.
En ligne depuis: 04.10.2018
Salomo bar Joshua ha-Adani (1567-1625) était un érudit juif, qui s'est surtout concentré sur l'étude la Mishna (la première grande rédaction de la Torah orale). Il y aurait consacré trois décennies de sa vie. Il transcrivit ses pensées et ses remarques à côté et autour du texte principal d'une Mishna complète imprimée. Les annotations étaient si denses que lui-même éprouvait des difficultés à les déchiffrer. C'est pour cette raison qu'un mécène lui permit de rassembler ses commentaires afin de composer une œuvre claire et lisible. Le résultat en est son commentaire de la Mishna. Des six ordres de la Mishna, nous avons ici le commentaire du premier, le Sera'im (« semences »), consacré aux bénédictions, prières et lois agricoles. Un commentaire semblable (MS Rab 33) pour le Tohorot (« puretés »), le sixième ordre de la Mishna est conservé à New York, à la Library of The Jewish Theological Seminary. Il est daté de 1611, mais il est aussi possible que ce manuscrit fut écrit un peu avant cette date.
En ligne depuis: 19.03.2015
En plus des prières quotidiennes, le manuscrit contient aussi des commentaires kabbalistiques et les kavanot (intentions mystiques). Dans l'école kabbalistique de Safed (Gallilée supérieure), l'aspect mystique de la prière, laquelle sert d'« instrument de l'élévation mystique de l'âme vers Dieu » revêt une grande importance. Le texte de ce livre de prière est généralement attribué à Isaac ben Solomon Luria (1534-1572). Le manuscrit commence avec une page de titre incomplète qui présente une marge décorative avec des motifs floraux en rouge, jaune et vert, mais dépourvue de texte. Dans la marge décorative colorée prend place l'inscription « Samuel ha-Kohen, chantre à Broda », permettant d'identifier soit le copiste, soit le commanditaire du manuscrit. Le manuscrit faisait partie de la collection de Naphtali Herz van Biema (1836-1901), un collectionneur d'Amsterdam, dont les livres furent vendus aux enchères en 1904. Plusieurs de ces livres appartenaient à la famille de sa femme, les Lehren, de célèbres philanthropes et bibliophiles orthodoxes d'Amsterdam.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit contient le commentaire homilétique sur le Pentateuque écrit par le grand poète yéménite juif Shalom Shabazi. Très peu d'informations sont disponibles sur la vie de Shabazi. Le peu que l'on sait provient de sa propre œuvre : 550 poèmes et autres textes. Shlomo Zuker, sur la base de la confrontation avec un certain nombre d'autres manuscrits signés, en particulier deux manuscrits de la National Library of Israel, un fragment du Mishneh Torah (Heb. Ms. 8° 6570) et un Tikhal de 1677 (Yah. Heb. 152), considère ce manuscrit de la collection Braginsky comme un autographe de Shabazi. Le texte de ce manuscrit contenant le commentaire sur la Genèse 37 jusqu'au Deutéronome 31 diffère des autres versions connues du commentaire.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'auteur du texte de ce manuscrit, Moses Ben Jacob Cordovero (1522-1570), était considéré comme une des figures les plus importantes du mouvement kabbalistique dans la ville de Safed (Galilée supérieure), qui devint le nouveau centre du mouvement kabbalistique après l'expulsion des juifs de la Péninsule ibérique. Un des plus importants principes parmi les kabbalistes de Safed était celui de la prière mystique, tandis que l'élément central dans cette doctrine était celui de la kavanah (intention mystique ; au pluriel les kavanot). Le Tefillah le-Moshe (Prière de Moses) contient des kavanot pour les jours de la semaine et pour le shabbat. Les différentes écritures hébraïques utilisées dans ce manuscrit, cursive ronde, semi-cursive et écriture carrée, sont rehaussées par divers dessins à la plume de feuillages. Dans la page de titre, le copiste se réfère à lui-même, en se présentant comme un « jeune et insignifiant, un ver et non un homme, AR"I dans la ville de Modène ». Ari est le nom hébreu pour le 'lion', mais doit ici être compris comme une abréviation du nom du copiste, peut-être le bien connu Judah Aryeh (Leone) de Modène (1571-1648).
En ligne depuis: 13.10.2016
Josef (Juspa), sacristain de Worms (1604-1678), a consigné par écrit la vie quotidienne, les rites et les usages de la communauté juive de Worms, une des plus anciennes et des plus importantes d'Europe. Cet autographe de Joseph contient les commentaires sur le livre des prières, le Birkat ha-mazon (« prière après les repas »), sur la Haggada et les Pirqei Avot (« Traité des Pères »), et d'autres annotations sur les rites de prière et des notices autobiographiques. Les annotations sur les minhagim (« rites ») furent reprises dans l'édition imprimée du Minhagbuch de Worms, mais pourtant une grande partie de ce manuscrit resta inédite et constitue de ce fait une importante source pour l'histoire religieuse d'un des plus grands centres juifs d'Europe. Le manuscrit a appartenu entre autres au rabbin Michael Scheyer, et plus tard à la collection privée de Salman Schocken à Jérusalem.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient un Evronot (« Règles pour le calcul du calendrier »). Durant les XVIIème et XVIIIème siècles de nombreux Sifre evronot (« Livres pour le calcul ») furent rédigés, sans doute en réaction à l'introduction du calendrier grégorien en 1582. Dans de tels manuscrits, est souvent représenté Issachar, un fils de Jacob, sur ou à côté d'une échelle. Il tient dans sa main, comme attribut, un sablier. Ici on trouve même deux fois ce même motif ; au-dessus du premier furent ajoutées une lune croissante et une lune décroissante dotées d'un visage humain et des étoiles. La page de titre présente un arc ornemental. A la fin du livre, se trouve le motif bien connu de Moïse avec les tables de la loi, assis à une table.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le « Compte de l'Omer » est une bénédiction, qui accompagne les 49 jours depuis le deuxième jour de la fête de Pessah jusqu'au début du Chavouot. Omer désigne la première gerbe de la moisson, qui était déposée en offrande dans le Temple de Jérusalem le deuxième jour de Pessah. Les calendriers de l'Omer étaient appréciés surtout au XVIIIème siècle et sous différentes formes. Cet exemplaire fait partie d'un groupe de six livres semblables, réalisés dans un format réduit, qui peuvent être datés de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. La reliure est en argent : sur la partie antérieure est gravé un monogramme et sur la partie postérieure un oiseau semblable à une cigogne tenant dans son bec un épi de blé. Cinquante illustrations accompagnent presque chaque jour du calendrier.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce manuscrit de petit format, datant du XVIIème siècle, contient des prières hymniques, des récits et des bénédictions pour la cérémonie de la circoncision. Les deux sections du livre renferment des pages illustrées. Outre la page de titre, décorée avec un portail de type renaissance, il y a onze illustrations sur des thèmes bibliques et quatre scènes contemporaines en rapport avec la naissance et la circoncision. Quelques-unes de ces illustrations sont influencées par le style de Federico Zuccaro (vers 1540-1609) et de Raphaël.
En ligne depuis: 20.12.2016
Sous l'influence des artistes italiens de ketubah, l'habitude de décorer les contrats de mariage a repris vie au début du XVIIème siècle à Amsterdam. A la fin des années 1640, le graveur juif bien connu Shalom Italia a créé un cadre en cuivre pour les ketubot de la communauté hispano-portugaise, qui a inspiré par la suite un artiste local anonyme dans la création d'une nouvelle version modifiée de cette bordure, présente dans cette ketubah de 1668 de la collection Braginsky. Ce cadre décora les ketubot sépharades produites à Hambourg, Bayonne, Londres, New York et Curaçao, pendant plus de deux cents ans. Le texte calligraphique commémore le mariage de Daniel Tzemah Aboab, un médecin sépharade connu.
En ligne depuis: 22.03.2017
Au XVIIe siècle, la communauté juive de Casale Monferrato comptait entre 500 et 600 membres. La veuve Giuditta Leonora, fille d'Abraham Segre, et Moses, fils de feu Isaac Katzighin, les époux nommés dans ce contrat de mariage, appartenaient tous deux aux familles les plus riches de cette communauté. Le contrat est entouré d'un cadre ornemental. A l'intérieur, un cadre ovale, contenant six rosettes dorées, est décoré de fleurs. Les écoinçons figurent les quatre éléments aristotéliciens (air, eau, feu et terre) dans les médaillons les plus grands, tandis que les douze signes zodiacaux, représentés en sens inverse des aiguilles d'une montre, se trouvent dans les médaillons plus petits. Dans le cadre extérieur alternent des ornements en boucles dorés, symboles de l'éternel « nœud d'amour », des cartouches placés aux quatre angles avec les allégories des quatre saisons, et les représentations des cinq sens. Le dixième cartouche, au sommet de la page, n'est pas peint et aurait probablement dû recevoir les emblèmes de la famille.
En ligne depuis: 04.10.2018
David, fils de Daniel Coelho Enriques (ou Henriques), et Dona Rachel, fille de Abraham Enriques da Costa, appartenaient à des familles de réfugiés religieux venant d'Espagne et du Portugal, installées à Bayonne, sur la côte Atlantique au sud de la France. Comme dans d'autres ketubbot sépharades, le contrat de mariage ne contient pas de représentations figuratives, ce qui les distingue des exemples italiens ou d'Amsterdam. Le fort contraste entre l'encre sombre et le parchemin blanc, les points et les traits fins créent l'impression qu'il s'agit d'une gravure sur cuivre. Les vers, écrits dans une élégante écriture sépharade carrée, contiennent des louanges des deux époux.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le décor en lavis de cette ketubah imprimée et peinte à la main atteste la grande considération accordée à cette forme d'art par la riche communauté sépharade vivant dans le ghetto de Venise. Le texte de ce document se divise en deux parties : à droite, la ketubah elle-même, et à gauche, les clauses matérielles, insérées sous une double arcade. A la base des colonnes sont représentées des scènes de mariage inspirées par les textes bibliques. L'association entre les idéaux du mariage du passé et la vie quotidienne des juifs dans l'Italie contemporaine est, en outre, illustrée par six petites vignettes entourant l'emblème de la famille du marié, De Almeda, placé au centre. Dans le cadre extérieur, les représentations des signes du zodiaque alternent avec de petites plaques contenant la copie d'un poème de noces du poète cabaliste italien Rabbi Mordecai Dato (1525?-1593?). Dans le décor géométrique des quatre angles et dans des banderoles avec des inscriptions qui s'entrelacent autour des signes du zodiaque et des plaques, l'on peut lire dans une écriture microscopique le texte du Cantique des Cantiques. Cette bordure fut à tel point admirée que, plus tard, elle fut imitée partout dans la région de Venise.
En ligne depuis: 20.12.2016
Les objets de cérémonie juifs réalisés en or, tels que cet étui de rouleau d'Esther, étaient particulièrement rares, étant donné que les objets pour les synagogues et d'usage privé étaient habituellement faits d'argent ou d'autres matériaux moins précieux. L'étui cylindrique de ce rouleau est orné avec de délicats filigranes appliqués. D'un vase placé au milieu émerge un riche entrelacs de rameaux de vigne avec branches et fleurs qui s'étend sur l'ensemble de la surface de l'étui. Les grandes fleurs soutiennent ou encadrent les objets associés au Temple saint de Jérusalem. Bien que ce genre de motifs se rencontre fréquemment sur des objets métalliques destinés aux rites juifs en Italie, ils ne sont pas spécialement reliés avec l'histoire d'Esther. De plus, les Dix Tables de la loi sont placées sur le plus grand motif central, une couronne composée de petites fleurs dont la forme ressemble à celle des tournesols. Il y a deux étuis de rouleaux d'Esther semblables, sans doute réalisés par le même artiste. Ils ont été localisés au XVIIème siècle à Rome ou Venise. Ce rouleau sans décor date probablement du XVIIIème siècle.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce rouleau hollandais, richement illustré, se distingue par ses trente-huit illustrations peintes à l'encre sépia. La décoration du rouleau débute avec un arc de triomphe rappelant les arcs de triomphe romains construits pour les fêtes impériales en Europe, du XVème au XIXème siècle. Le rouleau contient aussi quelques représentations inhabituelles. L'une d'elles est Mardochée se tenant dans une pièce avec une paroi recouverte de livres. Il est représenté comme un érudit, peut-être en train de méditer sur la tradition rabbinique qui nous informe de sa remarquable connaissance de septante langues, qui lui permet de découvrir le complot contre Assuérus. L'une des autres illustrations inhabituelles est la représentation de deux nains en train de danser et de jouer des instruments pour manifester leur joie de voir la délivrance des Juifs de la destruction.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce rouleau d'Esther réalisé vers 1641 à Amsterdam (7 membranes avec 49 colonnes de texte) comprend un cadre imprimé qui a été gravé par Salom Italia (voir sa signature au début du rouleau « Salom Italia sculp[sit] » (Salom Italia l'a gravé). Ces formes d'encadrement ont influencé les megillot illustrées de toute l'Europe. La plaque d'impression, qui a été utilisée plusieurs fois le long du rouleau, comprend quatre arcs triomphaux. Les frontons semi-circulaires ajourés portent de chaque côté une femme tenant une palme. Des paysages-miniatures apparaissent dans les dessus-de-porte et des figures en pied – Assuérus, Esther, Mardochée et Haman – sont représentées sur les soubassements. Les motifs paysagers sont tirés des paysages contemporains, rapprochant ainsi ce texte juif de la culture visuelle contemporaine.
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce rouleau d'Esther manuscrit (type : « Gaster I », 3 membranes avec 19 colonnes de texte arrangées par paires à l'exception de la dernière), orné d'un cadre imprimé et peint à la main, réalisé à Venise, peut être daté vers 1675 par comparaison avec des rouleaux d'Esther datés presque identiques. Cette technique d'ornementation est apparue à Rome à la fin du XVIe siècle et a connu, surtout au XVIIIe siècle, une grande diffusion à Venise et à Amsterdam. Dans les cartouches polylobés au-dessus et au-dessous du texte sont représentées des scènes du livre d'Esther.
En ligne depuis: 08.10.2020
La partie introductive de cette megillat (4 membranes avec 34 colonnes de texte) montre un lion rampant avec une palme entouré de quatre oiseaux et d'insectes. Au-dessus se trouve l'inscription du nom du probable possesseur d'origine « Salomon Marinozzi ». A droite, un cartouche, probablement ajouté plus tard, contient la note de possession de son fils : « Ce rouleau appartient à Mordechai, fils de Salomon Marinozzi, béni soit son souvenir, et il a été acheté par Salomon […] en 1652 ».
En ligne depuis: 10.12.2020
Salom Italia (vers 1619, Mantoue – 1655, Amsterdam) divise le texte en 30 colonnes (sur 4 membranes) qu'il place dans des ouvertures en forme de massifs porches rustiques. Entre ceux-ci, dans des niches, alternent des représentations du roi Assuérus et de la reine Esther. Sur les socles 29 images racontent l'histoire du livre d'Esther. La conception des rouleaux d'Esther de Salom Italia, dont 11 exemplaires en tout ont été conservés, a eu une forte influence sur la production ultérieure. Avec cette megillat, il s'agit de l'un des trois exemplaires décorés de dessins à la plume, lesquels ont probablement servi de modèle pour les cadres gravés sur cuivre conçus par ce même artiste.
En ligne depuis: 10.12.2020
Liste en rubriques des dépenses de l'Abbaye de Saint-Gall sous l'abbatiat d'Otmar Kunz (1564-1577), accompagnée de notices annalistiques sur l'Abbaye de Saint-Gall, du XVe siècle à 1630.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ensemble d'enseignements religieux tirés de la vie de saint Gall, qui peuvent servir de réfutation aux arguments évangéliques. Composés par un moine de Saint-Gall du XVI/XVIIe siècle, ces enseignements sont suivis d'un pamphlet contre le Catéchisme zurichois, vers 1598.
En ligne depuis: 20.12.2007
Liste, par localités, des noms de personnes qui se sont converties au catholicisme entre 1640 et 1697, dans le territoire de l'Abbaye princière de Saint-Gall (avant tout du Toggenburg et du Rheintal).
En ligne depuis: 20.12.2007
Introduction au droit ecclésiastique, composée et écrite (selon toute probabilité) en 1655, par le moine de Saint-Gall, Chrysostomus Stipplin (1609-1672).
En ligne depuis: 20.12.2007
Exemplaire perforé d'un calendrier de Constance, contenant les listes de dépenses en 1706 d'un employé de Saint-Gall (probablement Gall Anton von Thurn), avec la mention de dépenses spécifiques pour l'orgue de l'église d'Otmar, de l'Abbaye de Saint-Gall, pour un autel à Goldach, etc..
En ligne depuis: 20.12.2007
Répertoire des miracles accomplis sur l'autel de sainte « Maria im Gatter », dans l'église conventuelle de Saint-Gall, entre environ 1470 et 1520 . La copie, datée de 1608, est du moine de Saint-Gall P. Jodocus Metzler (1574-1639).
En ligne depuis: 20.12.2007
Sermons et exhortations du maître des novices de l'Abbaye de Saint-Gall (P. Anton Widenmann?) à ses Fratres juniores (moines entre la profession et l'ordination) en 1633, probablement notés par le frère Chrysostomus Stipplin (1609-1672).
En ligne depuis: 26.04.2007
Le volume 1 d'une collection contenant huit volumes du moine saint-gallois P. Ulrich Aichhaim (1626-1675): assemblage de Carmina heroica seu epica de l'année 1673 et, parmi d'autres textes, des descriptions de beaucoup de pays européens en vers, poèmes sur de nombreux saints et deux œuvres poétiques imprimées du recteur réformé David Wetter: Poemata pour le médecin de la ville de Saint-Gall Sebastian Schobinger (1579-1652) pour le premier jour de l'An; Sangallas, description de la ville de Saint-Gall en vers latins.
En ligne depuis: 20.12.2007
Deuxième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant: 1) les poèmes d'un saint-gallois sur la naissance du Christ et sur la naissance de personnalités marquantes dans le domaine de la politique, de l'Eglise, des sciences ou de la littérature; 2) les Aggratulationes (des félicitations) pour les supérieurs hiérarchiques de l'Abbaye de Saint-Gall (abbés, doyens, sous-prieurs, officiaux, professeurs et maîtres) se présentant sous forme d'anagrammes ou de chronogrammes (du temps de l'abbatiat de Pius Reher (1630-1654) et de Gallus Alt (1654-1687)), copiées d'après des feuillets isolés, principalement en latin, quelques-uns aussi en grec et en hébreu et rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Troisième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant les Affixiones, représentations d'emblèmes et d'images thématiquement ordonnées et combinées à un poème (les représentations emblématiques ne sont plus conservées). Elles ont été rassemblées par des élèves de l'école du monastère de Saint-Gall, à partir des écrits sur les saints fondateurs de Saint-Gall, Gallus et Otmar, des moines saint-gallois, les pères Constantius Pfiffer, Johannes Geiger, Athanasius Gugger, Chrysostomus Stipplin, Basilius Renner, Jacob von Tschernemell et Simon von Freiburg.
En ligne depuis: 20.12.2007
Quatrième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant des poèmes et épigrammes sur différentes fêtes de l'année du Seigneur, de Marie et des Saints, composés par des moines de l'Abbaye de Saint-Gall dans le dernier tiers du XVIe siècle et surtout au XVIIe siècle. Parmi eux: les Neujahrsermahnungen (exhortations pour la nouvelle année) des abbés de Saint-Gall ou les poèmes imprimés du moine de Saint-Gall, Johannes Ruostaller, qu'il a composés pendant ses études à Dillingen en 1565 et qui ont été rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Sixième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant: les déclamations et les discours de moines de Saint-Gall, de la fin du XVIe et de la première moitié du XVIIe siècle. Ce sont les fruits de l'enseignement de la rhétorique à l'Abbaye de Saint-Gall, qui furent composés à l'occasion de fêtes et qui ont été rassemblés en 1655. Ce volume contient, entre autres, des discours, des épitaphes et une lettre fictive sur le massacre des Saints Innocents par Hérode, certains poèmes d'exorcisme de Gall à Fridiburga (la fille de Gunzo, le roi des Alammans) ou douze méditations riches et variées sur la vie du Christ, composées par le bourgmestre Ferdinand von Freiburg de Villingen (le père du moine de Saint-Gall, Simon von Freiburg).
En ligne depuis: 20.12.2007
Huitième et dernier volume d'une collection du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675), contentant principalement des poèmes de moines de Saint-Gall, pour la fête de la translation des reliques des saints Antoninus et Theodorus (transférés des Catacombes à Saint-Gall en 1654), pour les jours de fêtes du moment, pour les plus importants dirigeants européens et nations durant la guerre de Trente Ans, ou pour les abbés de Saint-Gall et les moines, comme le montrent les épitaphes fictives. Ces poèmes ont tous été rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Exercices d'éloquence latins de novices de l'Abbaye de Saint-Gall (fratres studiosi) et textes commémoratifs pour les jours de fête, dédiés au prince-abbé de Saint-Gall, Gallus le Vieux, 1660/61.
En ligne depuis: 20.12.2007
Sermons latins d'un moine de Saint-Gall, prêchés dans différentes églises du territoire de l'Abbaye princière de Saint-Gall entre 1674 et 1691.
En ligne depuis: 20.12.2007
Texte commémoratif de l'Abbaye de Saint-Gall avec traduction du psaume de Marie en grec par les moines de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1661.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant des imprimés du XVIe siècle, réunis en cahiers: 1) Bernhard Legner, Septem psalmi poenitentiales, Mayence 1576, dédiés à l'abbé de Saint-Gall, Otmar Kunz (1564-1577); 2) Johannes Hartmann, De dulcissima sententia Davidis, sans date, dédié à l'abbé de Saint-Gall, Joachim Opser (1577-1594); 3) Wolfgang Betulanus, Rudimenta doctrinae christianae, Constance 1592; 4) partie manuscrite: poèmes latins du moine de Saint-Gall P. Chrysostomus Stipplin (1609-1672) ordonnés selon le calendrier liturgique pour les fêtes de saints de l'année. Plusieurs poèmes consacrés aux saints de Saint-Gall et aux abbés et moines vénérés de l'Abbaye de Saint-Gall figurent également dans ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit contient les poèmes latins du moine de Saint-Gall P. Athanasius Gugger (1608-1669) rédigés à l'occasion de la grande fête de la translation de 1628 pour le retour des dépouilles des saints Otmar et Notker le Bègue dans la nouvelle église de Saint-Otmar, rénovée en 1628. Des hymnes latines et des poèmes sur divers thèmes de l'Abbaye de Saint-Gall complètent ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2007
Traduction de la Règle de Saint Benoît (Regula Benedicti) et de quelques autres prières en grec effectuée à l'Abbaye de Saint-Gall, entre 1660 et 1667, par le frère Gallus Schindler (1643-1710), moine de Saint-Gall né à Lucerne.
En ligne depuis: 26.04.2007
Ce manuscrit est divisé en deux unités textuelles séparées qui ont été copiées par deux scribes différents en Italie au cours des XVIe et XVIIe siècles. Ms. Heid. 192A est un petit livret copié par une seule main en 1642 et 1687, qui comprend une collection de coutumes et d'anecdotes du rabbin Isaac b. Salomon Ashkenazi Louria (Arizal, 1534-1572) et de son entourage, ainsi qu'une prière mystique protectrice qui doit être récitée le matin et le soir, suivie de portions de lectures bibliques pour les jours de la semaine, et se terminant avec un choix de prières pénitentielles (Seliḥot). Ms. Heid. 192B est une collection de textes divers : midrashim bibliques, littérature de pronostic, contes, Alphabet de Ben Sira et aggadot talmudiques.
En ligne depuis: 10.12.2020