Probablement écrit à Schongau et acquis plus tard par la chartreuse de Bâle, ce volume appartient à l'ample tradition manuscrite et imprimée du Vocabularius Ex quo. Le dictionnaire, rangé par ordre alphabétique, était un outil pour les utilisateurs ayant une connaissance limitée du latin, qui jouit d'une grande popularité dans les pays de langue germanique jusqu'à la fin du XVIe siècle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit transmet différents vocabulaires latin-allemand, parmi lesquels le Mammotrectus du franciscain italien Johannes Marchesinus. Copié par un certain Ulrich Wachter vers 1400, le manuscrit a été vendu en 1430 à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit du troisième quart du XVème siècle, d'origine française, contient deux oeuvres d'auteurs antiques: Nonius Marcellus (IV-Vème siècle) offre des explications linguistiques et concrètes sur les auteurs latins principalement de l'époque républicaine, classées partiellement par ordre alphabétique d'après les lemmes; M. Terentius Varro († 27 av. JC.) étudie des questions linguistiques de la langue latine.
En ligne depuis: 25.06.2015
Plusieurs textes d'Aristote dans la traduction latine de Boèce et des traités de Boèce, écrits dans une petite écriture du XIIIème siècle ainsi que deux ajouts du XVème siècle, ont été reliés probablement pour l'érudit bâlois Johannes Heynlin, qui, à sa mort, légua le volume à la Chartreuse de Bâle. Au point de vue codicologique, la page de contre-garde postérieure et de garde postérieure, un feuillet de parchemin qui avait été préparé pour un livre de prière, sont remarquables. Il s'agit de deux bi-feuillets avec un texte du début, qui devaient être pliés avant la reliure, comme c'était habituel pour les feuilles imprimées. Or, les deux bi-feuillets ont ensuite été éliminés et n'ont pas servi pour le livre de prière. C'est pourquoi, ils ne présentent pas les trous du fascicule dans le pli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de petit format, presque carré, datant du XVème siècle, contient les Heroides d'Ovide, accompagnées du commentaire de Guilelmus Aurelianensis (env. 1200). Une plus ancienne note de propriété arasée indique une origine française; Johannes Heynlin légua le manuscrit à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Pierre d'Ailly (lat. Petrus de Alliaco) était un érudit, un homme politique ecclésiastique et un auteur prolifique. Sa fameuse oeuvre géographique Imago mundi fut utilisée par Christophe Colomb dans la planification de ses voyages d'exploration. L'exemplaire de Bâle appartenait au médecin de la ville de Bâle Heinrich Amici († 1451), qui le légua à la chartreuse de sa ville.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le volume contient des textes qui se rapportent à la pratique scolaire tardo-médiévale et du premier humanisme : d'un côté des œuvres destinées à la pratique scolaire (grammaires, listes de mots) et de l'autre, des traités théoriques de contenu didactico-pédagogique. Les diverses parties, indépendantes à l'origine, ont été reliées ensemble à la chartreuse de Bâle. La première partie qui comprend la version en prose de la grammaire versifiée d'Alexandre de Villedieu, provient de la chartreuse de Mayence et elle a été donnée à celle de Bâle. La dernière partie, la grammaire de Giovanni Sulpizio, ici dans un imprimé de Johannes Amerbach, a été offerte par l'imprimeur à la bibliothèque du monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Dans son volumineux Tractatus de moribus et disciplina humanae conversationis, la plus ancienne description connue en Europe du jeu de cartes, Johannes von Rheinfelden n'explique pas seulement les règles du jeu, mais expose aussi le caractère des différentes figures du jeu, ainsi que l'ensemble de l'ordre social, à l'aide des rapports réciproques entre les cartes. Konrad Schlatter, depuis 1428 confesseur, plus tard prieur du couvent des dominicaines de Ste Marie Madeleine « in den Steinen », laissa le traité aux sœurs pour contribuer à leur édification morale.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit contient le texte français de la chanson de geste, Ami et Amile. La période de copie de l'ouvrage (du 16 mai au 23 juin 1425) nous est donnée par le colophon. Le texte écrit en cursive gothique est jalonné par de très nombreuses initiales rubriquées marquant le début de chaque strophe. La reliure moderne en carton (XIXe s.) est couverte d'un fragment de parchemin provenant d'un missel du XVe siècle. Une inscription sur un feuillet de garde indique que le volume fut donné en cadeau à la femme de lettres Anne de Graville (1490-1540). Il compta plus tard parmi les livres de la collection du gendre de cette dernière, le bibliophile Claude d'Urfé (1501-1558). Au XIXe s., l'ouvrage fut en la possession du philologue Wilhelm Wackernagel (1806-1869), qui en 1843 le donna à la Bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit composite, réalisé en Italie au XVème siècle, contient des poèmes occasionnels d'humanistes et de courts traités. Les différentes parties, rédigées dans une minuscule humanistique et dans une cursive humanistique, sont écrites par différentes mains. Le volume appartenait à l'imprimeur bâlois Jean Oporin († 1568) et resta, après sa mort, en possession de divers érudits bâlois, jusqu'à ce qu'il entre en possession de la bibliothèque au XVII/XVIIIème siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce manuscrit de grand format de Martianus Capella, datant du XIème siècle, transmet les deux premiers livres du De nuptiis Philologiae et Mercurii, un des livres le plus souvent lu au Moyen Âge, accompagné du commentaire de Remi d'Auxerre, conçu pour l'enseignement. La reliure originale contemporaine, dans laquelle les fascicules sont brochés à la couverture en parchemin par de fines bandes de parchemin, est remarquable (cf. Szirmai).
En ligne depuis: 19.03.2015
Les parties conservées de l'histoire universelle de Diodore de Sicile furent traduites au XVème siècle du grec en latin. Ce manuscrit, écrit vers 1453, et qui contient les livres 11 à 13, est probablement l'autographe du traducteur Iacobus de Sancto Cassiano Cremonensis, à savoir une copie au propre remaniée qui, vers la fin, devient un manuscrit de travail.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le plus ancien manuscrit des commentaires de Sedulius Scotus sur les textes introductifs communs des évangiles. Il semble qu'il parvint à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. L'œuvre brève, transmise dans une poignée de manuscrits, attend toujours une édition critique.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le volume contient deux commentaires des Libri physicorum d‘Aristote, dont les auteurs sont Friedrich von Nürnberg et Johannes Buridanus. Albrecht Löffler de Rheinfelden les écrivit en 1439 durant ses études à l'université d'Heidelberg. Plus tard, il entra dans l'ordre des dominicains et laissa le manuscrit au couvent des dominicains de Bâle, où il fut intégré dans la bibliothèque aux ouvrages enchaînés.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit contient des exercices et Quaestiones sur des oeuvres d'Aristote, De anima et De physica du théologien réformateur Johann von Wesel (1425-1481). Le volume provient de la chartreuse de Bâle : sur la base de comparaisons de l'écriture il semble que le copiste de la première partie soit Jakob Louber. Les nombreuses annotations marginales et sur des petits bouts de papier révèlent un usage intensif du manuscrit.
En ligne depuis: 22.03.2018
Albertus Löffler était le copiste le plus productif du couvent des dominicains de Bâle. Le seul manuscrit au contenu rhétorique de sa main contient ladite Summa Iovis et des œuvres de Nicolas de Dybin. Il le copia durant ses études à Heidelberg dans les années 1438 et 1439. Le manuscrit composite rejoignit la bibliothèque du couvent des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, achevé par Heinricus de Bacharach en 1474, contient principalement une copie du Vocabularius Ex quo latin-allemand, une œuvre très diffusée et appréciée jusqu'à la fin du XVIe siècle. En outre y figurent un calendrier, une table astrologique et quelques textes brefs d'autres mains. Le texte principal est décoré par le copiste lui-même avec des initiales et des dessins inexpérimentés, mais parfois très imaginatifs. Le manuscrit en papier rejoignit l'Universitätsbibliothek avec le fond de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce manuscrit composite à caractère philosophique appartenait à Jakob Lauber et fut aussi en partie écrit par lui. Jakob Lauber de Lindau étudia de 1466 à 1475 dans l'université de Bâle tout récemment fondée, d'abord dans la faculté des Arts, puis le droit canonique dans la faculté de Droit. Après avoir été recteur pendant peu de temps, en 1477, il entra, en qualité de prieur, dans la chartreuse de Bâle, qu'il réaménagea de façon significative, à partir de 1480, et dont il réorganisa la bibliothèque. Lors de son entrée dans le couvent, la bibliothèque constituée durant ses études entra en possession de la chartreuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit en papier usé de la chartreuse de Bâle contient divers traités (parfois avec des commentaires) pour le calcul du calendrier annuel et en particulier pour la détermination des fêtes mobiles, comme le Computus chirometralis de Johannes de Erfurt ou le Computus Nerembergensis. En outre, le volume comprend aussi un certain nombre de textes en vieux frison et en bas-allemand: sermons nuptiaux, recettes, un glossaire latin-allemand et une brève description de la « niederdeutsche Apokalypse ».
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit, écrit en partie par Johannes Heynlin de Lapide et entré avec lui à la chartreuse de Bâle, contient le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte, un recueil de citations ordonnées par ordre alphabétique, deux traités anonymes, ainsi que des textes du franciscain François de Meyronnes, du pseudo Jean Duns Scot et de Johannes Breslauer de Braunsberg. Cinq feuillets imprimés du Tractatus de memoria augenda de Matheolus Perusinus sont aussi reliés dans ce volume.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le maître de rhétorique Gaius Marius Victorinus rédigea au IVème s. ap. JC. des interprétations du De inventione de Cicéron. Elles furent ensuite copiées dans le troisième quart du XVème siècle, dans une écriture entièrement uniforme, peut-être en France. Le manuscrit, légué à la chartreuse de Bâle par l'érudit Johannes Heynlin, en même temps que d'autres livres de sa vaste bibliothèque, ne présente aucune trace témoignant de son usage.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de Lucrèce, contenant le long poème didactique De rerum natura est au point de vue de son contenu, un descendant du manuscrit, découvert par Poggio Braccolini en 1417 dans un monastère allemand. Il fut écrit en 1468-69 par Antonius Septimuleius Campanus, quelques années avant que le texte ne soit imprimé, et plus exactement – comme le laisse entendre une annotation à la fin du texte – à Rome, dans une prison. Le manuscrit était en possession de l'humaniste bâlois Boniface Amerbach, au plus tard en 1513.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit avec l'épopée de Dietrich « Laurin » en moyen haut allemand est entré de manière aventureuse dans la bibliothèque universitaire de Bâle. Comme l'indique le bibliothécaire en chef Ludwig Sieber (1833-1891) dans le volume même, celui-ci fut retrouvé en 1878 sur les rives du Rhin à Bâle. Il fut ensuite donné à la bibliothèque universitaire par Ludwig Sieber et par son prédécesseur Wilhelm Vischer (bibliothécaire en chef 1867-1871). Le lieu où il a été trouvé a laissé des traces sur le manuscrit : le papier et la reliure sont fortement endommagés et fragiles, et montrent des traces de dégâts dus à l'eau, surtout sur le bord des feuillets. Le texte demeure cependant très lisible, même s'il est conservé de manière incomplète. Des fragments de documents dans la reliure, ainsi que le dessin à la plume d'une bannière avec le bâton épiscopal de Bâle, se rapportent à cette ville comme possible lieu d'origine.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit, de petit format, contient les chroniques rédigées par Hans Roth († 1452) et son fils Peter Roth († 1487), à propos de leur pélerinage en Terre Sainte dans les années 1440 et 1453. Il s'agit probablement de notes autographes.
En ligne depuis: 25.06.2015
La Rhetorica ad Herennium, abondamment glosée, qui se trouve au début de ce recueil de textes, a été copiée par Johannes Heynlin, lequel avait amené avec lui ce volume à la chartreuse de Bâle. Le texte du premier siècle apr. J.-C. représente le plus ancien enseignement rhétorique en langue latine, et il était très populaire au Moyen Age et à la Renaissance, comme en témoignent une vaste tradition de plus de 100 manuscrits et ses traductions dans de nombreuses langues européennes ; il transmet des principes rhétoriques toujours valides aujourd'hui.
En ligne depuis: 14.12.2018
Fragments à contenu hagiographique d'un manuscrit carolingien provenant de Fulda, qui furent visiblement utilisés comme renforcement pour une reliure dans le dernier quart du XVIème siècle dans la région de Bâle.
En ligne depuis: 08.10.2015
Informations sur le recrutement des troupes. Sont mentionnées les diverses villes sur le Nil (par exemple Elephantine, Herakleia, Oxyrhynque), qui devaient fournir des soldats au commandant perse Šērag. Le document, rédigé en moyen-persan (pehlevi), fut copié sur parchemin entre 619 et 629 après J.-C., pendant l'occupation sassanide d'Egypte.
En ligne depuis: 14.12.2017
Poème didactique en arabe d'Avicenne (m. 1037) sur l'art de la guérison. Le manuscrit a été copié sur du papier de provenance européenne et donné à la bibliothèque universitaire en 1682 par Konrad Harber. L' Urǧūza (ou Manẓūma) fī ṭ-ṭibb est, après le canon, la contribution la plus importante sur la médecine du savant persan. En 1284, Armengaud Blaise le traduisit en latin à Montpellier sous le titre de Cantica; une version de la traduction revue par Andrea Alpago fut imprimée à Venise en 1527.
En ligne depuis: 22.03.2018
Célèbre recueil de dictons de sagesse attribués au calife ʿAlī Ibn Abī Ṭālib (mort en 661). Chaque proverbe arabe est suivi d'une traduction persane en Maṯnawī (poème rimé) rédigée en ramal (métrique). Ces sentences sont aussi connues sous le titre de Ṣad kalima ou Miʾat kalima et ont été traduites en persan à plusieurs reprises. Dans cette version, le traducteur n'est pas nommé. La signature est celle d'un calligraphe célèbre de Chiraz, Ḥusayn al-Faḫḫār, laquelle est complétée de la date « Rabīʿ II 952 h. » [= juin-juillet 1545], qui situe l'achèvement de cette copie. Le manuscrit provient du legs de l'orientaliste Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Recueil de prières sous forme de litanie (awrād), attribuées à un certain Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit doit avoir été achevé avant 1746, car cette année là, il fut confié à une fondation religieuse par Bašīr Āġā, un dignitaire de la cour ottomane. L'auteur ne peut être clairement identifié, car plusieurs personnes sont connues comme Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit appartient probablement au contexte du mysticisme islamique (soufisme), qui était à l'époque fermement établi comme une institution dans la société ottomano-turque. Provient de la collection du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Biographie légendaire du fondateur de l'ordre Bektāşī Ḥāǧǧī Bektāş Velī de Khorasan (Est de l'Iran/Afghanistan), rédigée en turc-ottoman. Le manuscrit a été écrit par ʿAbdallāh Ibn Aḥmad el-Merzīfōnī et achevé le 20. Ǧumādā II 1165 h. [= 5 mai 1752]. Appartenait à la collection des manuscrits orientaux du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960), puis parvint de cette collection à la bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Feuillet du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Chuniberti, de la Vita s. Trudonis et de la Vita s. Severini, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le fascicule contient le Paenitentiale Theodori, désigné, dans ce témoin textuel, sous le nom de 'Canones Basilienses', écrit par deux mains de Fulda en minuscule anglo-saxonne dans le premier quart du IXème siècle. Vers 1500 le fascicule constituait une partie du manuscrit portant actuellement la cote F III 15e. Ceci explique le titre de conflictu viciorum et virtutum au f. 1r qui ne correspond pas au contenu. Mais comme on peut le déduire des lacunes du texte au début et à la fin, le fascicule N I 1: 3c faisait autrefois partie d'un autre codex.
En ligne depuis: 17.03.2016
Les cinq bifeuillets avec des fragments du chant des Nibelungen proviennent d'un manuscrit du milieu du XIVe siècle. Ils ont été préservés car ils ont servi de reliures de livres. Découverts en 1866 par un curé de Fanas/Prättigau, ils aboutirent à Bâle dans les mains du philologue Wilhelm Wackernagel ; aujourd'hui ils sont conservés à la bibliothèque universitaire de Bâle. Les feuillets sont sobrement rubriqués et décorés de quelques dessins à la plume rouge-marron (surtout sous la forme de dragons ou de créatures apparentées) placés dans les marges.
En ligne depuis: 10.10.2019
Les textes sur lesquels se fonde le rouleau de Bâle ont été rédigés à la demande de Charlemagne en Terre Sainte. La copie, de peu postérieure, pourrait avoir été faite dans la région du Haut-Rhin et en constitue l'unique témoin. En plus du contenu textuel, la forme originale du rouleau a également été transmise. Dans sa vaste enquête de 2011, Michael McCormick suppose qu'il a servi administrativement à la cour de Louis le Pieux ou de Louis le Germanique. On ne sait pas exactement comment les fragments sont parvenus à la Bibliothèque universitaire de Bâle. Au cours du deuxième tiers du XIXe siècle, le bibliothécaire Franz Dorotheus Gerlach les sépare de la couverture d'un volume non identifié.
En ligne depuis: 14.12.2017
Fragment d'un bréviaire en glagolitique avec les textes pour les 13 et 14 août, qui, d'après l'écriture, pourrait être daté du XVème siècle. Il appartenait à Franz Miklosich (1813-1891), un des plus importants slavistes de son époque et rejoignit en tant que don la “Collection antique” de Bâle, qui devint plus tard le Musée historique de Bâle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Feuillet provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le volume contient des parties de la Vita s. Silvestri que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de juin, introduction rédactionnelle et index des mois de mai et juin). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Partie inférieure d'un feuillet du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Symeonis de Eberwin de Trêves, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de décembre). Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendaire, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (une introduction rédactionnelle et un index des mois de novembre et décembre). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Deux bifeuillets isolés avec divers extraits du médecin grec Oribasius Latinus (IVe siècle). Les fragments appartenaient probablement à l'origine à un même codex du monastère de Lorsch. Ils datent du début du IXe siècle et furent utilisés au XVIe siècle comme reliure à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Feuillet provenant du troisième volume d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, et commandé en 1156 par Rugger, prévôt du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface par Otloh de Saint-Emmeram copié par Eberhard de Fulda. Le fragment contient des parties de la Vita s. Athanasii, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Waldeberti d'Adson de Montier-en-Der et de la Vita s. Macharii heremitae, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface d'Otloh de Saint-Emmeram, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio sanctorum Nerei et Achillei ainsi que de la Vita s. Maximi de Loup de Ferrières, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Willehelmi confessoris (dans une version inédite sous cette forme), ainsi que de la Vita s. Germani episcopi, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio s. Albani de Goswinus de Mayence que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Chronique des empereurs (« Kaiserchronik ») est un des textes en allemand qui rencontra le plus grand succès au XIIème siècle. Le fragment de Bâle date du premier quart du XIIIème siècle et transmet la version B en langue alémanique. Les trois bi-feuillets conservés – un bi-feuillet simple et un fascicule de deux bi-feuillets- étaient utilisés dans une maculature. Le bi-feuillet simple constituait le revêtement intérieur du manuscrit A III 30 du couvent des Prêcheurs.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le bifeuilet provenant d'un manuscrit mystique du Moyen Age tardif a été conservé comme reliure. Il comprend des parties des « Sieben Vorregeln », du Miroir des Vertus (« Spiegel der Tugend ») du franciscain David d'Augsbourg (ca. 1200-1272), et un paragraphe du « Geistlicher Palmbaum » (issu d'un « Palmbaumtraktaten » ?). Le fragment présente des signes évidents d'usure dus à son usage comme reliure.
En ligne depuis: 12.12.2019
Douze feuillets ayant survécu d'un graduel de grand format, réalisé vers 1460 dans la région du Haut-Rhin (probablement à Bâle), avec des chants pour la messe adaptés aux exigences de l'année liturgique. Les initiales et les miniatures (par exemple la naissance du Christ, l'entrée à Jérusalem ou la représentation de la résurrection) se rapportent au jour de fête correspondant, tandis que l'initiale pour l'Ecce advenit dominator dominus figure de manière fautive la présentation du Christ au temple. La décoration du livre permet de situer le graduel dans le cercle tardif du « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 14.06.2018
Il s'agit probablement d'un fragment d'un codex d'Isidore provenant du monastère de Fulda, qui parvint à Bâle au XVIème siècle, avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans. Il y servit peut-être de modèle pour un projet d'édition des oeuvres d'Isidore. Il a été réalisé environ dans la seconde décennie du Xème siècle à Fulda. Ce bi-feuillet fut utilisé en 1624 comme couverture pour des actes d'archives.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragments à contenu hagiographique d'un mansucrit carolingien originaire de Fulda.
En ligne depuis: 08.10.2015
Les quatre bandes de parchemin ont été détachées d'un vocabulaire manuscrit de la chartreuse de Bâle. Elles ont été utilisées comme des onglets dans un autre volume. Quand elles sont placées côte à côte, les bandes constituent une partie d'un rotulus avec des Sangsprüche en allemand. En ce qui concerne le texte, il s'agit de neuf vers de Marner, trois de Conrad de Wurtzbourg et huit du Kanzler. Les textes furent copiés dans la région allemande orientale, et probablement détachés peu après, puisque le volume qui les contenait est à dater vers 1400.
En ligne depuis: 14.06.2018
Fragment d'un manuscrit de Salvianus qui, selon toute probabilité, parvint à Bâle au début du XVIème siècle pour être utilisé en 1628 comme modèle pour l'impression de Johannes Sichardus dans l'atelier de Henricus Petrus. Il a été réalisé dans le premier quart du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, il fut utilisé à Bâle comme renforcement pour une reliure.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragment d'un manuscrit des arpenteurs qui de toute évidence parvint de Fulda à Bâle au début du XVIème siècle, où il servit de modèle, en 1628, à Johannes Sichardus pour l'impression dans l'atelier de Henricus Petrus. Déjà Poggio Bracciolini a dû le consulter en 1417 à Fulda. Il a été réalisé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, à Bâle, les fragments ont servi à renforcer la reliure d'un ouvrage. La publication du fragment par Martin Steinmann en 1992 a permis de réfuter l'hypothèse, encore répandue à une époque récente, que le ms. Roma, Biblioteca Apostolica Vaticana Pal. lat. 1564 aurait servi de modèle à Sichardus.
En ligne depuis: 08.10.2015
Il s'agit de deux feuillets, arrachés d'une reliure, issus d'un manuscrit écrit dans une minuscule rhétique avec la barre transversale du T arrondie, ce qui est une caractéristique de cette écriture. Le manuscrit pourrait dater du VIII/IXème siècle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit composite à caractère théologique provient à l'origine de la famille patricienne Gossembrot d'Augsbourg (fin du XVème siècle). Il fut ensuite en possession de Jean Oporin († 1568), d'Eusebius Merz († 1616) et de Remigius Faesch († 1667), pour ensuite rejoindre, en 1823, la bibliothèque universitaire de Bâle. A part une seule gravure, les autres enluminures et gravures encollées dans le mansucrit ont été arrachées.
En ligne depuis: 22.06.2017
Nikolaus Meyer zum Pfeil, chancelier de Bâle, possédait déjà au XVe siècle une grande collection de premières éditions imprimées, principalement de la littérature allemande de divertissement, et il copia lui-même différents manuscrits comme la Mélusine de Thüring von Ringoltingen en 1471. Le manuscrit en papier contient 38 dessins à la plume colorés, qui semblent être l'œuvre de deux peintres différents. En raison de la perte de feuillets, le texte présente aujourd'hui des lacunes ; il est difficile de savoir si des illustrations ont également été perdues.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le “manuscrit-jumeau” du Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne, a été créé à Fulda. On ne sait ni quand ni comment le manuscrit mathématique est parvenu à Bâle. Il semble avoir quitté Fulda au plus tard au 10e siècle comme le suggèrent les mains du texte ajouté.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit, conservé de façon fragmentaire et dont les feuillets sont détachés de leur reliure, fut utilisé en 1543 par l'imprimeur bâlois Heinrich Petri comme modèle pour son édition des Rabani Mauri Moguntinensis archiepiscopi commentaria in Hieremiam prophetam. Cet emploi est attesté par la présence de divers signes de composition et de traces d'encre d'imprimerie. Plus tard, le manuscrit passa de l'imprimerie de Petri à la collection de Remigius Fäsch et, avec les autres fonds du Musée Faesch, devint, en 1823, propriété de l'Université de Bâle. La provenance originelle du manuscrit n'est pas claire.
En ligne depuis: 14.12.2017
Manuscrit composite d'époque moderne qui contient les uniques témoins manuscrits connus de divers écrits de l'archevêque Hincmar de Reims (845-882), par exemple du traité De ordine palatii important pour l'histoire de la constitution de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce petit volume relié en carton du Musée Remigius Faesch réunit deux fragments de poésie en allemand. Le premier poème, Sibyllen Weissagung (« La prophétie de la Sibylle »), remonte au milieu du XIVe siècle et fut amplement lu jusqu'à la fin du XVIe siècle. Il met en scène la prophétesse Sibylle qui rendit visite au roi Salomon et lui prophétisa l'avenir jusqu'à la fin des temps. Le deuxième texte, Königin von Frankreich de Schondoch, traite de l'amour fidèle de son héroïne éponyme, qui fut accusée d'adultère par un officier de cour déchu, et pour cela chassée. Il appartient au genre des fables (« Märe ») et il est extrêmement diffusé avec 21 manuscrits conservés.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le volume assez bref appartenait au juriste et recteur de l'Université de Bâle Remigius Faesch (1595-1667) et il rejoignit avec sa vaste collection d'art et de curiosités la bibliothèque universitaire dans les années 20' du XIXe siècle. Comme Remigius Faesch l'inscrit dans son catalogue parmi les Libri manuscripti in 4° antiqui, le manuscrit contient des « Etliche Teutsche Sermon unn Predigen », pour la majeure partie dus au prédicateur et mystique dominicain Johannes Tauler (1300-1361).
En ligne depuis: 10.10.2019
Tandis qu'au cours du Moyen Age, les voyages en Italie, nommés « Itinera Italica », avaient avant tout des objectifs religieux (pèlerinages) ou professionnels (voyages commerciaux), après la Réforme on commença - aussi à Bâle - à entreprendre toujours plus de voyages de formation, motivés par l'intérêt pour l'Italie elle-même et ses curiosités. Il en advint de nombreux récits de voyage, comme celui du juriste et recteur de l'Université de Bâle, Remigius Faesch (1595-166) datant de 1621.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit avec des extraits d'un ‘Martinellus' et avec le Carmen Paschale de Sedulius, copié dans une aire anglo-germanique à cheval entre le VIIIe et le IXe siècle, serait parvenu de Fulda à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. Une Vita s. Eulaliae virginis, contenue à l'origine dans cette copie, s'est perdue. Remarquables sont les aides pour la scansion au début du Carmen Paschale.
En ligne depuis: 29.03.2019
On sait peu de chose sur Alboin de Clairvaux, dit aussi Alboin de Gorze ou Albuinus Eremita, sauf qu'il rédigea vers 1000 une compilation d'écrits à caractère moral et théologique dédiés à un chanoine parisien du nom d'Arnoldus et à l'archevêque Héribert de Cologne (999-1021). Cette copie remonte au XIe ou XIIe siècle et elle est reliée dans un cuir souple qui devait être assez long à l'origine pour recouvrir entièrement le livre, mais si étroit que le bloc du livre dépasse dessus et dessous. Il appartenait au XVe siècle à la chartreuse de Mayence et arriva avec la collection de Remigius Faesch à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 18.06.2020
Trois feuillets contenant le Talmud babylonien provenant de divers manuscrits et utilisés dans les reliures, datables du XIVème et du XIIIème siècles. Deux feuillets contiennent des fragments de la Mishna Berakhot de l'ordre du Zeraïm, le troisième feuillet comprend une partie du traité Avoda Zara de l'ordre du Nezikin qui règle les rapports des juifs avec les non-juifs et discute le problème des cultes étrangers.
En ligne depuis: 25.06.2015
L'Avqat Rokhel est une sélection d'écrits eschatologiques arrangés en trois « livres », chacun avec plusieurs sections, attribuée à Makhir ben Isaac Sar Hasid de Tolède (XIVe siècle), un étudiant de Judah ben Asher (1270-1349), fils de Asher ben Yehiel (Rosh, c. 1250-1327). Seul le titre est identique avec une œuvre tardive sur les répons de Joseph Caro (1488-1575) (Ed. Princ. Salonique 1791). Le titre du texte est tiré d'un verset du Cantique des cantiques 3, 6 [Qui est celle qui monte du désert, comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens et de tous les aromates parfumeur (אבקת רוכל) ?] qui peut se traduire par « Les Aromates du Parfumeur ».
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce recueil d'origine ashkénaze, compilé au XVe siècle, est un manuel composé principalement d'une pléthore de textes sur l'astronomie, l'astrologie, les pronostics, la médecine populaire et médico-astrologique, en rapport avec les maladies et la saignée, auxquels sont ajoutés d'autres textes portant sur une variété de sujets : tables et traités calendaires, poèmes éthiques et liturgiques, matériau halakhique et philosophique du XIIIe siècle traduit en hébreu. En outre, une petite mais significative découverte dans le manuscrit permet d'indiquer la ville de Cologne ou ses alentours comme lieu possible pour la production de ce recueil.
En ligne depuis: 18.06.2020