Le codex, rédigé dans une écriture humanistique, contient les œuvres philolosophiques de Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero) (106–43 v. Chr.): p. 3–121 Tusculanae disputationes (« Tusculanes »), p. 121–248 De finibus bonorum et malorum (« Sur la fin des bonnes et mauvaises choses »), p. 249–344 De natura deorum (« De la nature des dieux »), p. 345–416 De divinatione (« De la divination »). Les armes à la p. 3 (quatre visages humains barbus de profil, disposés en cercle) appartiennent très probablement au futur pape Nicolas V, nommé Tommaso Parentucelli (1397–1455, Pape 1447–1455). Parentucelli utilisait ces armes (« stemma delle quattro barbe », Manfredi, S. 662) dans les années précédant son élection pontificale. Il se retrouve dans 38 manuscrits de la Bibilothèque apostolique du Vatican à Rome ainsi que dans un codex de la Bibliothèque capitulaire à Padoue (ms. C27). Les initiales à entrelacs sur fond blanc typique de l'enluminure florentine ressemblent à celles du codex de Padoue, dont les enluminures ont été attribuées par Silvia Fumian à l'artiste florentin Bartolomeo Varnucci (* env. 1412/1413). Parentucelli fit probablement réaliser le manuscrit, lorsqu'il résidait à Florence pour le concile, en 1439–1443.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit, qui n'a probablement pas été réalisé à Saint-Gall, contient, des pp. 1-21, les Topica de Cicéron (à la fin incomplet) et, des pp. 21-216, le commentaire de Boèce sur cette oeuvre. A l'intérieur de la couverture antérieure se laissent reconnaître une empreinte en négatif d'une page de l'Edictum Rothari (Cod. Sang. 730, S. 17).
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit (aussi appelé « St. Galler Epenhandschrift »), écrit sur deux colonnes et d'une manière très uniforme par trois copistes principaux anonymes et par quatre copistes secondaires, offre dans la meilleure rédaction un recueil unique en son genre de récits des héros et des chevaliers en ancien allemand moyen. Il contient « Parzival » (p. 5−288 ; version D) de Wolfram von Eschenbach, la Chanson des Niebelungen (p. 291−416 ; version B) avec la « Klage » conclusive (p. 416−451 ; version B), le poème « Karl der Grosse » (p. 452−558 ; version C) de Stricker, le récit en vers « Willehalm » (p. 561−691 ; version G) de Wolfram von Eschenbach ainsi que cinq strophes (« Sangspruchstrophen ») de Friedrich von Sonnenburg (p. 693 ; version G). Sans doute jusqu'en 1768, date de l'acquisition du manuscrit par l'Abbaye de Saint-Gall, se trouvaient aussi à la fin de ce volume des fragments des épopées en vers « Die Kindheit Jesu » de Konrad von Fussesbrunnen et Unser vrouwen hinvart de Konrad von Heimesfurt. Ces deux dernières œuvres furent extraites avant 1820 du manuscrit épique et se trouvent à présent dans la Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz à Berlin (mgf 1021) et respectivement dans la Badische Landesbibliothek à Karlsruhe (Cod. K 2037). Le manuscrit, illustré par 78 initiales peintes de façon uniforme par des artistes inconnus de l'école de miniature de Padoue, a dû être commandité par un riche personnage, intéressé par les épopées en moyen-haut-allemand. Le premier propriétaire connu nommément était l'humaniste glaronnais et savant universel Aegidius Tschudi (1505−1572), dont le legs de manuscrits put être acquis en 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
De bello civili (aussi connu sous le titre de Pharsale) de Marcus Annaeus Lucanus (39-65 ap. J.-C.), un poème épique sur la guerre civile entre Pompée et César dans les années 48 à 45 av. J.-C. Manuscrit avec quelques rares dessins à la plume.
En ligne depuis: 12.06.2006
Manuscrit composite, contenant principalement des textes grammaticaux, écrits par plusieurs mains différentes, vers 800, à l'Abbaye de Saint-Gall. Pour la plupart de ces textes, le codex offre la plus ancienne et, dans le cas d'un traité anonyme De scansione heroyci versus et specie eorum, la seule et unique version au monde. Les textes grammaticaux se composent de la grande et de la petite grammaire de Donat, une compilation de la grammaire de Donat par Pierre de Pise, le De metris de Mallius Theodorus, l'Ars grammatica de Diomède ou les deux œuvres, le De arte metrica et le De schematibus et tropis de Bède le Vénérable.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit composite de Saint-Gall, datant des années 800, contenant un grand nombre de traités de grammaire.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le manuscrit en parchemin contient aux pages 1-188 les livres 17 et 18 des Institutiones grammaticae de Priscien (éd. Keil, vol. 3, p. 107–278, l. 12). Ensuite, aux pages 189-204, se trouve le troisième livre de l'Ars maior de Donat (éd. Keil, vol. 4, p. 392-402), suivi, aux pages 205-223, du traité De accentibus du Pseudo-Priscien (éd. Keil, vol. 3, p. 518-528). L'ensemble de ce manuscrit de grammaire est copié dans la même textualis du XIVe siècle. Au début des quatre textes (p. 1, 115, 189 et 205) se trouve une initiale peinte en or, bleu, blanc, rouge, rouge foncé ou vert, haute de 10-18 lignes ; la première initiale historiée représente une scène d'enseignement et la troisième initiale est très fortement endommagée. Les autres initiales sont de simples initiales filigranées rouge et bleu. Les Institutiones grammaticae sont accompagnées de nombreuses gloses et commentaires écrits à l'encre par différentes mains du XIVe siècle. A partir de la p. 189, le nombre de gloses diminue et, à la fin, elles sont toutes inscrites à la pointe sèche. Aux pages 118 et 224 se trouve le timbre de l'abbé Diethelm Blarer de 1553-1564, à la page 1 l'ancienne cote D.n. 241 avec une annotation de contenu de Pius Kolb. Avant la page 1, est attaché un fragment en papier avec des restes de deux longues notes. La reliure en bois est recouverte d'un demi-cuir.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le colophon de ce manuscrit nomme le titre de l'ouvrage et son auteur, Graecismus d'Eberhard de Béthune, ainsi que le nom du scribe Johannis Czepilwicz et la date de l'achèvement de la copie, le 9 août 1386 (p. 150). Le Graecismus est un long poème grammatical (plus de 4'000 vers) rédigé vers 1212, dont les sources principales sont les grammairiens antiques tels que Donat et Priscien. Il semble avoir joui d'une importante diffusion. L'auteur de cette copie sur parchemin, Johannis Czepilwicz, semble pouvoir être identifié à un chanoine du monastère augustin de S. Maria virginis in Arena à Breslau/Wrocław. A l'exception d'une première grande initiale ornée, légèrement abîmée (p. 3), le décor se limite à des lettres rubriquées et à quelques initiales dont la forme annonce les lettres cadelées du XVe siècle. D'après la présence du timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 25), le manuscrit se trouve au plus tard à la Stiftbibliothek depuis 1553-1564. Le manuscrit est relié dans une couverture souple en parchemin et un dos renforcé en cuir.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le plus ancien livre en langue allemande, un manuscrit d'Abrogans, datant environ de 790, contenant les plus anciens Notre Père et Credo en allemand.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le glossaire palimpseste Abba-Ababus est un des manuscrits les plus anciens de la Bibliothèque abbatiale de St-Gall qui existe encore en tant que livre relié. Le glossaire, dans lequel un mot latin est expliqué par un autre, a probablement été écrit à l'abbaye de Bobbio à partir de textes du Ve siècle. Les textes inférieurs, plus ou moins lisibles, contiennent des fragments des psaumes et du livre de Jérémie de l'ancien testament ou des extraits d'œuvres du grammairien Donatus et du poète romain Térence. Avec une miniature d'un rhéteur en pose d'orateur.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le plus ancien capitulaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant entre autres, un martyrologe, un nécrologe, des annales de Saint-Gall et diverses règles monastiques.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le manuscrit contient trois volumineux traités en langue allemande. Au début, figure la vie de l‘évêque Johannes d'Alexandrie (p. 5−83), composée par Anastasius Bibliothecarius. Suivent le traité édifiant Die vierundzwanzig Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele de Otto de Passau (p. 87−544) et la légende des trois Rois (Historia trium regum) de Johannes de Hildesheim (p. 546−602). Le traité de Otto de Passau est illustré par 25 dessins à la plume colorés et encadrés en rouge sur la largeur d'une colonne. La légende des trois Rois a recours à une miniature en pleine page (p. 546), qui montre les trois Rois durant leur visite à l'enfant Jésus. Le scribe et l'illustrateur de ce manuscrit probablement réalisé dans l'entourage de la communauté des frères convers de Saint-Gall ne sont pas connus ; les caractéristiques stylistiques rappellent cependant l'enluminure du peintre de Constance, Rudolf Stahel. Le manuscrit est daté à trois endroits de l'année 1454 (p. 93 inscription de l'image; p. 544; p. 602). Il se trouvait au XVème siècle en possession des frères convers de l'Abbaye de Saint-Gall (qui ne maîtrisaient pas le latin). En 1618 le manuscrit se trouvait encore dans la bibliothèque des frères convers. Au plus tard en 1755, sa présence est attestée dans la bibliothèque principale de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le volume en parchemin (p. 5-162) contient en son cœur (p. 8-162) une collection de sermons en latin sur les fêtes selon l'ordre liturgique (temporal et sanctoral) copiés dans une petite minuscule gothique du XIIIe siècle. Dans la partie supérieure de la page 7, il y a un tableau avec des lettres de l'alphabet grec comme signes numériques, et dans la partie inférieure un incipit en majuscules rouges, qui est en partie recouvert par le sceau de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553 et 1564. Le feuillet isolé (p. 5/6) contient la table des matières des sermons allant jusqu'à l'Assomption de la Vierge, qui a probablement été complétée dans la 2e moitié du XIVe siècle. La collection débute avec des sermons sur l'Avent (p. 8) et se poursuit jusqu'à l'érection de la croix (p. 109) et l'Assomption (p. 112). Suivent encore d'autres sermons, dont un Ad populum (p. 157, 162), qui s'interrompt au bas de la page 162. Les sermons sont la plupart du temps introduits par des initiales ornées hautes de deux ou trois lignes, en rouge, bleu et vert. La reliure date certainement, comme les feuilles de garde antérieures et postérieures (p. 1-4, 163-190), de la fin du XVIIe ou du XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
Armorial de l'abbé de Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491), contenant 1626 armoiries de hauts personnages laïcs ou ecclésiastiques, avant tout de la région du sud de l'Allemagne. L'armorial fut probablement produit dans l'atelier de Hans Ingeram, établi à Heidelberg, pour un commanditaire inconnu entre le Neckar et l'Oberrhein. Dans les années 1480, l'abbé de Saint-Gall, Ulrich Rösch, acheta le volume et y ajouta, dans la dernière partie, un grand nombre d'armoiries de Suisse et de l'Allemagne limitrophe, qu'il fit dessiner par le peintre de Winterthur, Hans Haggenberg. L'un des plus importants armoriaux du XVe siècle.
En ligne depuis: 23.12.2008
Armorial de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi (1505-1572), entre 1530 et 1572. Il contient plus de 2000 armoiries, surtout de familles de l'ancienne Suisse. Plusieurs armoiries contiennent des explications généalogiques de la main de Tschudi.
En ligne depuis: 23.12.2008
Ce manuscrit relié s'intitule « Schlacht-, Nammen-, Schilt- und Waappen-Buoch von denen noch bewusten Graffen, Freyen, Edlen, Ritter und Knechten, welche mit Hertzog Leopoldo II. von Oesterreich auff St. Cirilli den 9.ten Tag Iulij 1386 vor Sempach umbgekommen und erschlagen worden ». L'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1717−1740) avait commandité cette copie en 1738, parce qu'après l'étude du Chronicon Helveticum, la grande œuvre historique de l'érudit glaronnais Aegidius Tschudi (1505−1572), et de sa copie, qu'il avait faite réaliser pour son abbaye peu de temps avant d'après l'exemplaire du château de Gräpplang près de Flums (Cod. Sang. 1213−1220), il avait constaté certaines inexactitudes par rapport à une copie plus ancienne du « Wappenbuchs von Sempach ». Sur un bifeuillet de parchemin (p. 6−7) est transmise, comme une sorte de frontispice, une peinture en couleur du déroulement de la bataille, semblable à celle de la chapelle commémorative de la bataille de Sempach et qui, selon le catalogue des manuscrits de Franz Weidmann (Cod. Sang. 1405, p. 2002) « von einem gar alten Kupferstich getreülich abgemalet worden ». Joseph Leodegar Bartholomäus Tschudi (1708−1772), un descendant d'Aegidius Tschudi, est visiblement l'auteur de la décoration du livre (p. V1). Après des remarques introductives, le portrait du duc Léopold III (p. 34) inaugure le riche apparat décoratif des armoiries du volume.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, copié par le moine de Saint-Gall Jakob an der Rüti (1562-1615), peut-être pour son usage personnel, contient dans la première partie (f. 1r-125r) des répons pour les fêtes solennelles de l'année liturgique, avec des mélodies en notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) et souvent des indications pour les processions. A la fin, se trouvent des indications sur le lieu où se déroulent certaines vêpres (f. 126r-128r), d'autres indications sur l'ordre des processions (f. 128v-136v), des mélodies pour la doxologie (f. 128v-140v), des indication pour les vêpres de l'abbas scholasticus le jour de Saint Jean et lors de la veillée de la fête de la Circoncision (f. 140v-147v), ainsi que des oraisons pour les processions (f. 150r-155v). Jakob an der Rüti a décoré le manuscrit avec quelques dessins maladroits à la plume et des bordures (enluminures en pleine page aux f. 1r, 58v-59r et 77v-78r, en plus des représentations figurées dans les initiales). Il se nomme au f. 126r avec les initiales (F.I.A.R.), au f. 125r avec son nom complet (effacé, mais lisible à la lumière UV: Per me fratrem Jacobum An der Rüti …um Anno 1582).
En ligne depuis: 23.06.2014
Journal de voyage de Georg Franz Müller, un voyageur alsacien (1646-1723). Müller séjourna au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, entre 1669 et 1682, comme soldat dans l'archipel indonésien et dessina dans son journal de voyage des hommes, des animaux et des plantes, qu'il avait rencontrés durant son voyage en Indonésie, via l'Afrique du Sud. Pour tous ces hommes, ces animaux et ces plantes, il composa aussi des poèmes simples et de temps à autre hésitants, qu'il écrivit, selon sa volonté, dans une écriture difficile à déchiffrer.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le manuscrit contient plusieurs textes normatifs et est destiné aux sœurs du couvent cistercien de Günterstal. Il est écrit en partie en allemand, en partie en latin. Il commence par un traité sur la simonie, en latin et allemand, écrit par le ‘brůder Johannes' et dédié à ‘der erwurdigen frowen von Mulhein', probablement Veronica von Mülheim, abbesse du couvent de décembre 1504 jusqu'à sa mort en mai 1508. Johannes pourrait avoir été un moine de Tennenbach, le monastère cistercien qui détenait la responsabilité de la cura animarum des religieuses. Le reste du manuscrit contient un certain nombre de traductions de textes normatifs de l'ordre cistercien, parmi lesquels le Liber definitionum et l'Ecclesiastica Officia. La traduction allemande et la prise en compte uniquement des chapitres les plus pertinents démontrent l'usage de ce manuscrit par les moniales. Plusieurs de ces traductions furent aussi envoyées dans le couvent des cisterciennes de Lichtenthal, près de Baden-Baden. Bien que le couvent n'ait jamais été officiellement réformé, ce manuscrit atteste des aspirations à une réforme dans la première partie du XVIème s. Le manuscrit fut acquis en 1782 par le moine de Saint-Gall Gall Metzler (1743-1820), curé à Ebringen près de Fribourg, paroisse appartenant encore à Saint-Gall.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le petit livre de prières de l'abbé Otmar Kunz (1564-1577), qui présente une riche ornementation sur quelques pages (fleurs, entrelacs, animaux), fut écrit et décoré en 1574 par un artiste inconnu. Les deux miniatures en pleine page sont les plus dignes de mention. A la p. 4, l'abbé est représenté en habits de fête, agenouillé dans un paysage avec une cité, des collines et des arbres, et au-dessus de lui, se trouve le Père avec le globe terrestre, la main levée en signe de bénédiction. A la p. 10, l'abbé de Saint-Gall, vêtu d'une simple tunique, est agenouillé avec Marie et Jean au pied du Christ sur la croix. Le livre de prières contient (depuis la p. 11) les cinq psaumes dits de la Passion (Ps 22, 31, 55, 69, 109). A ceux-ci s'ajoutent les 15 psaumes du graduel, les vigiles des morts et les sept psaumes pénitentiels avec les litanies de tous les saints. Après la mort de l'abbé Otmar, un copiste portant les initiales FVF a ajouté une prière (pp. 105−109); il s'agit peut-être du frère Ulpianus Fischer d'Überlingen, entré au monastère de Saint-Gall en 1583. Le livre de prières de l'abbé d'alors appartenait en 1594 au moine saint-gallois Georg Spengler, natif de Wil († 1609). En 1599, le codex reçut son actuelle reliure avec des impressions à froid.
En ligne depuis: 22.06.2017
Recueil de fragments II de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall (« Veterum Fragmentorum Tomus II »). En plus d'autres textes, ce volume contient 110 feuillets isolés plus ou moins grands de la plus ancienne version de la Vulgate des Evangiles, écrite au Nord de l'Italie (Vérone?) vers 410/420, des fragments d'un manuscrit des psaumes en latin et grec, respectivement du VIIe et du Xe siècle, ainsi qu'un assez grand nombre de fragments irlandais de la Stiftsbibliothek du VIIe au IXe siècle, entre autres la représentation de l'Evangéliste Matthieu en train d'écrire avec son symbole (p. 418), une croix (p. 422) et une initiale de « Peccavimus » (p. 426).
En ligne depuis: 31.07.2009
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 11e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments, dont un avec une notation musicale, provenant de huit manuscrits liturgiques datant du IXe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 13e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments provenant de cinq manuscrits liturgiques datant du XIe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 14e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments provenant de huit manuscrits liturgiques datant du XIIe au XIVe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 22e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments provenant de deux psautiers datant du IXe au Xe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1398a est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2003 à 2004 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1398a a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 14 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1398a.1, p. 1–2 (= Cod. Sang. 1398a, cahier 1, p. 1–2). Le 12e cahier du Cod. Sang. 1398a contient des fragments de sept manuscrits avec des homélies, des textes bibliques et des commentaires, ainsi que les Antiquités Judaïques de Flavius Josèphe (p. 9-12). Ils datent du XIe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit en papier contient les chroniques du bibliothécaire de Saint-Gall Jodocus Metzler (1574-1639) : la plus longue d'entre elles est consacrée à l'histoire de l'abbaye de Saint-Gall (p. 11-750), suivie de celle d'Engelberg (p. 813-825), puis de Sankt Johann dans la vallée de la Thur (p. 829-840), et enfin par un catalogue des abbés de Saint-Magne de Füssen (p. 845-848). Cette copie a été réalisée par le conventuel de Saint-Gall Marianus Buzlin en 1613, tandis que les notes marginales sont de la main de Metzler. Une enluminure en pleine page sur parchemin ouvre le manuscrit (p. 13) : dans les marges latérales figurent les saints Gall (à gauche) et Otmar (à droite), au bas de la page sont représentées les armes de l'abbé Bernhard Müller (1594-1630), alors que le fond peint en bleu qui aurait probablement dû accueillir le titre est resté vide à l'exception d'ornements dorés dans les angles.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le volume commémoratif pour le doyen de Saint-Gall, p. Ägidius Hartmann (1691-1776), s'intitule la Corona gloriae et sertum exultationis. La communauté monastique le lui a dédié pour son jubilé d'or sacerdotal le 16 octobre 1766. Chacun des trois poèmes, odes et élégies louent Ägidius Hartmann en tant que dispensateur de sacrements, pasteur et sacerdoce jubilaire. Chaque poème est précédé par un emblème avec une fleur dans un jardin; tandis que chacune des trois sections débute avec une couronne de trois fleurs. Le volume fut dessiné et probablement aussi copié par le p. Domenikus Feustlin (qui a aussi copié l'antiphonaire en quatre volumes Cod. Sang. 1762, 1763, 1764 et 1795). A la fin du manuscrit, il y a deux livrets de petit format avec des textes commémoratifs pour l'abbé Beda Angehrn. Il reçut, en 1778, le premier texte, intitulé Duplicis piique voti unanimis consensio, de ses élèves de Kreuzlingen. Le second, Alte und neue Dichtkunst. Ein Tafelgesang, lui fut aussi offert en 1778 par le chapitre impérial de Petershausen à Constance. Ces deux écrits étaient probablement destinés à un spectacle chanté, puisqu'ils contiennent des airs et un chœur, mais pas de notation musicale.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vespéral pontifical du prince-abbé de Saint-Gall Cölestin Sfondrati (abbatiat 1687–1696). Il fut trouvé en 1864 parmi les livres du frère de Saint-Gall Notker Hager († 1836). Le volume contient les chants pour les vêpres (antiphons et hymnes) des fêtes solennelles et des saints de toute l'année liturgique. Seuls les incipits présentent chaque fois une notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) sur une portée à cinq lignes. Chaque fête est décorée avec une initiale dans le style grotesque et plusieurs miniatures marginales (à la p. 56 la plus ancienne représentation en couleur du monastère de Saint-Gall). Le volume se divise en Proprium de tempore (pp. 1–30), Proprium sanctorum (pp. 31–63), Commune sanctorum (pp. 64–74) et Festum sanctorum reliquiarum monasterii sancti Galli (p. 75–77).
En ligne depuis: 25.06.2015
Premier volume dudit Sacrarium Sancti Galli en six volumes (introuvable au moment du catalogage des manuscrits par Gustav Scherrer avant 1875). Les volumes 2 à 6 des Sacrarium portent les cotes Cod. Sang. 1719−1723. Ce volume dresse une liste des objets liturgiques du trésor de l'Abbaye de Saint-Gall en 1693, tels que les calices, les statues, les monstrances, les candélabres, les petits autels, les patènes, les encensoirs, les reliquaires, etc. La liste de tous ces objets, établie et écrite par le Père Gregor Schnyder (1642−1708), dédiée au prince-abbé de Saint-Gall à cette époque, Cölestin Sfondrati (1687−1696), comporte des informations historiques sur chaque objet liturgique et présente, comme illustrations, 60 images en couleur, fidèles à l'original. Le fait que, lors de l'invasion militaire des troupes zurichoises et bernoises en 1712 et des Français en mai 1798 ainsi qu'en 1805, lors de la sécularisation de l'abbaye et de la liquidation d'une grande partie de ses biens qui s'ensuivit, bon nombre de ces objets ont été perdus, réquisitionnés ou fondus, confère à cette liste une très grande importance. Différentes œuvres réalisées par des orfèvres du début de la Renaissance (avant tout Hans Jacob Bayr, Augsburg; Heinrich Domeisen, Rapperswil; Fidel Ramsperg, Appenzell; Johannes Renner, Wil) ne sont susceptibles d'être reconstituées que grâce au Hierogazophylacium (en allemand: Heiligschatzbehälter = trésor des reliques sacrées). D'autres objets liturgiques sont conservés encore aujourd'hui dans le trésor de la cathédrale de Saint-Gall, ainsi la cuillère de saint Gall (p. 170b) encore en usage liturgique de nos jours ou un petit ostensoir avec des reliques contenant des parties de la ceinture et le vêtement de pénitence de saint Gall (p. 168b). Le P. Gregor Schnyder accorde une attention particulière aux différents objets liturgiques contenant des reliques; il nomme leur origine et copie l'authentique, le document attestant leur authenticité. Le volume est introduit par un frontispice peint dans des tons bruns (fol. IIIr), qui montre la légende de fondation de l'Abbaye de Saint-Gall avec comme arrière-plan la cathédrale de Saint-Gall telle qu'elle se présentait vers 1693.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce volume, presque entièrement rédigé en latin, contient un recueil de nombreuses sources plus anciennes sur les translations de saints dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. Le premier texte, dans l'ordre chronologique, fut rédigé par le moine de Saint-Gall et custode Gregor Schnyder (1642−1708), le 19 avril 1699, et remis à l'abbé Leodegar Bürgisser (abbé de 1696−1717), à l'occasion de la fête de son saint patron. Les illustrations en couleurs sont l'œuvre du père Gabriel Hecht (1664−1745). Au début, sont relatées les différentes translations de reliques de saint Gall, entre env. 640 et 1484 (fol. IXv – p. 20), et de saint Otmar, entre 759 et 1692 (p. 24b−99). Suivent les récits des translations des reliques de Notker Balbulus, y compris sa béatification en 1513 (p. 104b−163) et l'importante dislocation des reliques d'Otmar et de Notker en 1623 et 1628, nécessaire à cause de la nouvelle construction de l'église d'Otmar (p. 169−286). Les comptes rendus se concluent (p. 287−354) par les récits des donations de reliques de différents saints venant de l'Abbaye de Saint-Gall ou y parvenant, parmi lesquels l'arrivée dans le monastère de Saint-Gall des reliques particulièrement vénérées de Magnus (898), de Constantius de Pérouse (904), de Remaclus de Stavelot (1035), de Fides d'Agen (1084), de Charles Borromée (1611), de Sigisbert et Placidus de l'Abbaye de Disentis (1624) ainsi que de l'évêque Landolo de Trévise (1631). Dans la partie finale du manuscrit, figure un recueil d'actes et de comptes rendus sur les translations de reliques de saints venant des catacombes romaines, au XVIIème siècle, dans la région de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall : sont décrites (chaque fois avec les récits historiques et les fêtes correspondants) les translations d'Honorat dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1643 (p. 367b−453), d'Antonin et de Théodore dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1654, et dans l'église de l'Abbaye de Neu St. Johann, en 1685, et d'Antonius, en 1654, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 458−507), de Léandre, en 1652, dans le couvent des capucines de Maria der Engel près de Wattwil (p. 508−513), de Marinus, en 1657, à Lichtensteig (p. 518−530), de Theodora, en 1662, dans le monastère des cisterciennes de Magdenau (p. 533−539), de Pancrace, en 1672, à Wil (p. 541−571), de Constantius, en 1672, à Rorschach (p. 573−644), de Laureatus, en 1676, à Wildhaus (p. 647−682) ainsi que de Sergius, Bacchus, Hyacinthus et Erasmus, en 1680, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 687–747).
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce volume, principalement écrit en allemand, a été composé et compilé par le custode de Saint-Gall, le père Kolumban Brändle (1720−1780) et copié par le frère Gall Beerle (1734−1816). Il décrit les fêtes célébrées à l'occasion des translations de reliques de saints des catacombes romaines, au XVIIIème siècle, dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. A l'introduction générale (fol. Vr – fol. VIIIr) succède une riche documentation sur les translations de Benoît dans le couvent des capucines de Sainte-Scholastique à Rorschach, en 1732 (fol. IXv−2v), de Justin à Gossau, en 1743 (fol. 63v−68v), de Julien dans le couvent des capucines de Notkersegg, en 1748 (fol. 69v−77v), de Valentin à Goldach, en 1761 (fol. 78v−129v), de Célestin à Waldkirch, en 1763 (fol. 130v−167r), de Clémence dans le monastère des bénédictines de Sainte-Wiborada à St. Georgen, en 1769 (fol. 168v−226v), de Théodore à Neu St. Johann, en 1685 (fol. 228v−237r), de Placide, Felicissimus, Victor, Prosper et Redempta, en 1689, à Neu St. Johann (fol. 238v−246r), sur le jubilé des cent ans de la translation de Théodore à Neu St. Johann, en 1755 (fol. 247r−265r) et le jubilé des cent ans de la translation de Marinus à Lichtensteig, en 1757 (fol. 266v−291r), ainsi que sur les translations de Théodore à Berneck, en 1766 (fol. 292v−352v). Les comptes rendus sont accompagnés d'aquarelles représentant les saints des catacombes revêtus d'habits de fête. En outre, des actes, des documents et des comptes rendus relatifs à l'autorisation obtenue de Rome de pouvoir vénérer Eusèbe de Viktorsberg, dans la région de l'Abbaye de Saint-Gall (fol. 3v-54v) et à l'ordonnance de la procession de saint Pancrace à Wil, en l'an 1738 (fol. 55r−62v), figurent aussi dans le volume. Dans ce volume est aussi conservée une esquisse à l'encre, peu connue, de la forteresse d'Iberg près de Wattwil (fol. 238v).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le fascicule a été réuni en 1785 par le trésorier du monastère de Saint-Gall, p. Ambrosius Epp (1752-1817). Il contient, subdivisé en plusieurs parties, des dessins, des descriptions et des inventaires d'une partie du trésor de la cathédrale de Saint-Gall (« les objets liturgiques sacrés »), ainsi que des documents s'y rapportant. La première partie (pp. 1-157) réunit des dessins à la plume de calices, burettes, plats, armes, candélabres, etc., ainsi que de quatre autels. La deuxième partie (fol. 1-240, avec un index aux pp. 161-166 de la première partie) comprend les inventaires du trésor de la cathédrale des XVIIe et XVIIIe siècle. Certains ne sont pas datés, d'autres le sont (1665, 1691, 1712, 1720, 1723, 1739 et 1781). La troisième partie (fol. 1-104, avec un index aux ff. 242-244 de la deuxième partie) est un recueil des documents se rapportant à ces objets – factures, lettres, notes de carnets, etc. rangés pour la plupart suivant l'ordre chronologique. La quatrième partie (pp. 1-67 et fol. 68-95, avec un index aux ff. 107-110 de la troisième partie) contient des privilèges et des indulgences, manuscrites et imprimées.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit de grand format, qui forme un seul volume avec le Cod. Sang. 1757, contient les chants de la messe Proprium de tempore, Ordinarium missae (en partie avec tropes), des séquences et des messes votives – en notation allemande du plain chant ("Hufnagelnotation") sur 4 lignes. Souvent, des parties ont été effacées et remplacées par d'autres. Avec le Cod. Sang. 1757, ce manuscrit offre la notation musicale la plus ancienne et la plus systématique de Saint-Gall, des séquences sur portée. Quelques pages présentent une décoration composée d'initiales (quelques-unes magnifiques avec des images en partie dorées à la feuille d'or) et des bordures marginales. La lourde ferrure est ornée de têtes d'animaux et d'êtres fabuleux. Le manuscrit fut conservé jusqu'en 1930 dans la bibliothèque du choeur (d'abord de l'Abbaye, puis de la cathédrale de Saint-Gall).
En ligne depuis: 07.10.2013
Partie hivernale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie estivale dans Cod. Sang. 1760), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit vers 1770 par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre le premier dimanche de l'Avent et l'Ascension. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (pp. 1−357), le Proprium sanctorum (pp. 358−500) et le Commune sanctorum (pp. 501−559). A la fin, figurent des suffrages et des antiennes et répons pour les jours de semaine (pp. 560-616). Les chants pour les jours des fêtes de l'archange Gabriel et de sainte Scholastique sont aussi ajoutés (pp. 617-626). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du choeur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Partie estivale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie hivernale dans Cod. Sang. 1759), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit en 1770 (chronogramme en argent sur le frontispice), par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre Pentecôte et le dernier dimanche après Pentecôte. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−113), le Proprium sanctorum (p. 114−353) et le Commune sanctorum (p. 354−400). A la fin, figurent des suffrages, des antiennes et répons pour les jours de semaine (p. 401−431). Les chants pour les jours des fêtes de saint Joachim et de l'archange Raphaël sont aussi ajoutés (p. 432−440). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du chœur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Partie hivernale d'un antiphonaire, organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Codd. Sang. 1763, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pages 1, 45, 48, 53, 101, 104, 162, 178, 202 et 214. La partie hivernale contient le Proprium de tempore pour la prime de l'Avent jusqu'au mercredi des cendres (pp. 1-161), le Proprium de Sanctis de novembre à fin février (pp. 162–213), le Commune Sanctorum (pp. 214–251), des messes votives (pp. 252–272) et les Antiphonae feriales (pp. 272–297).
En ligne depuis: 22.03.2018
Partie du printemps d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 68, 87, 106, 123, 179, 206, 260, 271 et 307. La partie du printemps comprend le Proprium de tempore du mercredi des cendres au jour de l'Ascension (pp. 1-205), le Proprium de sanctis de la fin février à mai (pp. 206-306), le Commune sanctorum (pp. 307-338), les offices en l'honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 339-343) et de la Vierge (les samedis, pp. 344-347), les Suffragia sanctorum (pp. 348-352) et les antiennes et les répons pour les jours de la semaine (pp. 352-384). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pp. 1, 36, 43, 122, 202 et 241. La partie d'été comprend le Proprium de tempore de Pentecôte au dimanche XVI après Pentecôte (pp. 1-121), le Proprium de sanctis de juin à août (pp. 122-240), le Commune sanctorum (pp. 241-269), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 270-273), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 274-279) et de la Vierge (les samedis, pp. 280-285), les Suffragia sanctorum (pp. 286-289) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 290-297). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le Graduale de tempore a été commandité par le prince-abbé Franz Gaisberg (1504-1529, armoiries p. 1) et enluminé par l'artiste Augusta Nikolaus Bertschi (initiales, miniatures et bordures avec entrelacs et animaux). La banderole à la p. 55, qui se termine avec etc. 156, fournit une (fausse) indication sur la datation (1506 ou 1516 ?). Les chants pour la messe sont écrits en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes. Le codex constitue le plus grand manuscrit de la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. A l'origine, il était encore plus grand, mais les pages ont été fortement découpées à l'occasion d'une nouvelle reliure, comme on peut le voir d'après la marge inférieure repliée de la p. 1 ou d'après la bordure découpée de la p. 444. La reliure se compose de lourdes ferrures sur un fond de velours rouge.
En ligne depuis: 22.06.2017
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'automne d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1764, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 1, 36, 73, 118, 151, 203 et 266. Page finale avec un chronogramme (1762) à la p. 360. La partie d'automne comprend le Proprium de tempore pour les samedis de fin août et du XIe au XXIVe dimanche après Pentecôte (pp. 1-30), des antiennes pour le troisième et le sixième dimanche après l'Epiphanie (pp. 31-36), le Proprium de sanctis de septembre à novembre (pp. 36-265), le Commune sanctorum (pp. 266-305), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 306-311), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 312-319) et de la Vierge (les samedis, pp. 319-326), les Suffragia sanctorum (pp. 326-331) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 361-365). Après la page finale (p. 360) suit encore la fête pour l'archange Raphael (pp. 361-365). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Psautier/bréviaire pour un couvent féminin dominicain. Il contient un calendrier des saints avec de nombreuses femmes et des saints rares (pp. 1-12). La présence de saints de Saint-Gall et de Constance renvoie à une origine dans le diocèse de Constance. Aux pp. 390-393 figurent des instructions de prières en allemand. Particulièrement dignes d'intérêt sont les treize miniatures et initiales à feuille d'or. Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Bréviaire dominicain pour des sœurs, probablement écrit au sud de l'Allemagne. L'écriture et la décoration du livre suivent des modèles du XIVe siècle, mais la présence de saint Vincent Ferrer (canonisé en 1453/54) et sainte Catherine de Sienne (canonisée en 1461) renvoient à une datation au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Nombreuses initiales à feuille d'or et rinceaux, bordures marginales aux pages 21 et 168 (deux chiens, misericordia et Justicia, chassent un cerf, Verbum patris). Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Livre de prières de la fin du Moyen-Age. Il contient dans la première partie un office marial incomplet (fol. 1r-45v) avec des variantes pour l'Avent et pour le temps entre Noël et la Chandeleur (fol. 46r-51v), les absolutions, les bénédictions, les oraisons et d'autres courtes prières (fol. 51v-68r). Un office des défunts (fol. 69r-98v) avec vêpres, vigile et prières pour toute l'année des prêtres, abbés et autres défunts font suite à des prières d'indulgence (fol. 99r-111v). Le début de l'office marial ainsi que peut-être le calendrier qui le précédait sont perdus. Le fait que les seuls saints nommés, outre Marie et Benoît, sont les saints locaux Gall et Otmar (fol. 56r-56v; fol. 58r-58v), laisse songer à une provenance de l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit, écrit dans une écriture livresque gothique, est pourvu de nombreuses initiales ornées à la feuille d'or ainsi que de quelques pages isolées ornées d'arabesques végétales colorées dans les marges. Le début de l'office des défunts (fol. 69r) est orné d'une petite miniature représentant un catafalque, entouré de deux moines bénédictins, dont l'un tient dans ses mains un livre de prières. La reliure en cuir, réalisée par un maître du cuir inconnu possédant le monogramme S, est remarquable. Sur la couverture sont représentés, entourés d'une riche ornementation végétale, les deux princes des apôtres Pierre (couverture antérieure, avec un livre et une clé) et Paul (couverture inférieure, avec un livre et une épée). La bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall a pu acquérir ce manuscrit en juin 2006, lors d'une vente de Christie's à New York de la collection du brasseur américain Cornelius J. Hauck (1893−1967) de Cincinnati (ex-libris sur l'intérieur de la couverture antérieure).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le vespéral, relié dans une couverture d'apparat, a été commandité par le prince-abbé Beda Angehrn (1767−1796), écrit en 1774 par Joseph Adam Bürke (chronogramme avec le nom du copiste à la p. 92), un ancien diplômé du gymnase de Neu St. Johann, tenu par les moines de Saint-Gall, et richement décoré par le père Notker Grögle (1740−1816). Le volume contient les incipit des chants des vêpres en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes (antiennes et hymnes) pour les fêtes solennelles et celles de saints de l'année liturgique. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−36), le Proprium sanctorum (p. 37−80) et le Commune sanctorum (p. 81−92). Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque du chœur de la cathédrale de Saint-Gall jusqu'en 1989. Puis, il fut transféré dans les archives de la paroisse de la cathédrale de Saint-Gall, avant d'être déposé, en 2014, dans la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. Le volume, qui comprenait, en 1774, 96 pages, était très certainement utilisé pour la liturgie dans la cathédrale de Saint-Gall jusque dans les années 30 du XXème siècle. La plupart des compléments et des ajouts manuscrits (après p. 97) datent du XIXème siècle. Des textes tirés d'éditions liturgiques imprimées du XIXème et du début du XXème siècle, qui n'ont pas été identifiées plus précisément, ont aussi été encollés et reliés. Parmi les illustrations, il faut noter plus particulièrement la plus ancienne représentation connue de l'actuelle cathédrale de Saint-Gall, à ce moment-là nouvellement édifiée (p. 72). Sur la page de garde, ont été finement dessinées les armoiries du prince-abbé Beda Angehrn.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit, pratiquement inconnu jusqu'à nos jours, contient un épistolier de rite ambrosien. Il a été commandité en 1342 par le prêtre Giacomo de Parazo pour une église dédiée à S. Fermo, non identifiée. Le manuscrit arriva probablement au XVe/XVIe siècle dans le territoire ambrosien de Tesserete (canton du Tessin) où il fut démantelé et relié à nouveau avec l'ajout d'une copie d'un testament – d'authenticité douteuse – rédigé en 1078 par Contessa, de la ville de Milan, en faveur de l'église de S. Stefano à Tesserete. Au XVIIe siècle, le codex était en possession de la famille de notaires Verdoni et depuis le XXe siècle il est conservé auprès de la paroisse de Tesserete. Il présente sur la page d'ouverture une initiale enluminée figurant le saint patron du diocèse de Milan, Saint Ambroise.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1639, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'exemplaire de 1569, qui n'était plus à jour. Il contient une description de l'ancienne église de S. Stefano avant sa réfection à l'époque baroque, l'inventaire du mobilier, des ornements liturgiques et des pièces d'orfèvrerie de l'église, la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, et des revenus de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin, en partie doré, qui représente le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
La conception du manuscrit correspond, par son texte et sa disposition, à la tradition parisienne des livres d'heures du début du XVe s. (Maître Boucicaut). Les éléments les plus significatifs de la décoration du livre comprennent sept pages ornées de miniatures. Plusieurs initiales de couleur distinguent les paragraphes secondaires. L'espace rectangulaire réservé aux illustrations des pages ornées de scènes figuratives est encadré de trois côtés par des vrilles décoratives qui se déploient en feuilles dorées, rouges et bleues qui remplissent complètement les larges marges du parchemin. Quatre lignes de texte, s'ouvrant par une initiale en couleur de plus grande taille, sont insérées entre l'espace de l'illustration et le cadre orné. Les débuts des différents offices sont munis de pages ornées de cette qualité. Le livre d'heures ne fait pas partie des plus anciens de la collection de Carl Meyer à la Bibliothèque cantonale d'Appenzell Rhodes extérieures, mais représente l'une des plus belles et des plus précieuses pièces. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le nom du commanditaire laïc de ce livre d'heures est inconnu, mais il a laissé des traces personnelles manifestes: au fol. 11v, il s'est fait représenter agenouillé sur une miniature en pleine page, accompagné de ses armoiries. Une représentation de ce genre témoigne des hautes ambitions du commanditaire, probablement issu de la bourgeoisie. Le portrait est de surcroît peint par un artiste plus talentueux que celui qui réalise les autres miniatures du manuscrit. Le livre d'heures pourrait avoir été conçu pour l'usage de l'est de la France. Du point de vue stylistique, il s'agit d'une oeuvre de caractère provincial.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le livre d'heures est conçu selon l'usage liturgique des Horae parisiens. A la différence de ceux-ci, il se distingue par un programme pictural plus riche, bien que de qualité inférieure: les péricopes des Evangiles sont ornées chacune d'un portrait de l'auteur; l'Office marial est décoré d'un Cycle complet de l'enfance du Christ. La réception des modèles des célèbres enlumineurs parisiens à travers différents chaînons intermédiaires montre plusieurs désaccords ou modifications originales. Les images sont expressives et originales, et présentent d'audacieuses juxtapositions de couleurs et des raccourcis de perspective extrêmes, qui le sont même pour un regard contemporain formé aux normes esthétiques modernes. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
L'origine de la région frontalière du nord de la France et de la Flandre résulte de l'analyse liturgique, de la reliure en cuir du manuscrit muni d'une plaque ornée de clous et de l'inscription Robiers Plovrins ainsi que de la comparaison avec des manuscrits de style apparenté. A Claremont, près de Berkeley (USA), est conservé un autre livre d'heures, enluminé par le même artiste. Celui-ci imite, de manière assez fruste, le style très apprécié vers 1500 à Lille du scribe et enlumineur Jean Markant. Le commenditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
Le livre d'heures de format étroit et allongé est véritablement un livre de poche, dans lequel les décorations qui encadrent les miniatures avec des socles architecturaux, couronnés de volutes, de putti et de guirlandes, laisse entrevoir l'influence manifeste de la Renaissance. Le livre est orné de 16 miniatures en pleine page et de 21 petites, peintes plus sommairement par une autre main. Une représentation en pleine page dévoile les armoiries du commanditaire: il s'agit de Michel de Champrond (mort le 1er août 1539), seigneur de Ollé, conseiller et trésorier du roi. De cette manière, il devient une personnalité fortunée, mais pas noble, de l'entourage de la cour royale, qui, dans les années 1530, alors que les livres d'heures imprimés étaient déjà répandus, s'est fait fabriquer par un atelier de niveau moyen un livre de prières richement illustré, en partie selon ses propres voeux.
En ligne depuis: 08.06.2009
Ce support exceptionnel dans l'histoire de la réception des textes contient trois pastiches d'initiales de couverture colorées, découpées, et douze miniatures flamandes du deuxième quart du XVIe siècle, qui furent collées au XIXe siècle sur une feuille de parchemin récente, de sorte que les pages illustrées, isolées, se présentent aujourd'hui comme des tableaux dans un passe-partout. Les miniatures sont tirées d'un livre de prière, en possession d'Anne de Clèves (1515-1557).
En ligne depuis: 31.07.2007
Chronique d'Appenzell de Bartholomäus Anhorn (1566-1640, 1623-1626 pasteur à Speicher AR, 1626-1640 pasteur à Gais AR). Le manuscrit décrit des événements de l'histoire du canton indivis d'Appenzell et du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures constitué en 1597, en accordant de l'importance à la Réforme et la Contre-Réforme.
En ligne depuis: 20.12.2012
Selon le colophon à la fin de l'évangile de Saint Jean, la copie a été achevée par Ibrāhīm ibn Būluṣ ibn Dāwūd al-Ḥalabī au Caire, écrite en écriture-nasḫī claire. Les illustrations proviennent de l'illustrateur et iconographe aleppin Ğirğis ibn Ḥanāniyā et représentent les quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean, ainsi que 43 scènes de la vie de Jésus. Le titre arabe est mentionné à la fin de l'évangile de Saint Jean, à savoir « Ce livre est l'évangile saint et pur et la lumière brillante et rayonnante ». Le codex a été déposé en prêt permanent à la Bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall par la famille Pandeli.
En ligne depuis: 03.11.2009
Manuscrit liturgique (Sharaknots), copié par le scribe Awetis en 1647 (1096 d'après le calendrier arménien) à Awendants, Khizan dans la province Van. Il contient 11 grandes miniatures et 28 illustrations marginales, réalisées et signées par le peintre Yovanes Gharietsi, un des artistes les plus fascinants de l'école tardive de Vaspurakan. Le manuscrit fait partie d'une production particulière d'hymnaires, réalisés dans la région du lac de Van, pour des commanditaires privés et qui se caractérisent par l'éclat de leurs couleurs et les motifs décoratifs à entrelacs. Il présente la notation musicale arménienne de Khaz. Le texte contient une collection d'hymnes en usage dans l'Eglise arménienne, disposés dans le même ordre que dans le premier hymnaire imprimé, à Amsterdam, en 1664. Trois autres hymnaires de ce genre, fruit de la collaboration des deux mêmes artistes, sont connus : deux à Jérusalem et un à Erevan. Deux feuillets de parchemin, qui contiennent une partie d'un Proprium de Sanctis tiré d'un bréviaire latin du XIII/XIVe s., sont reliées respectivement au début et à la fin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Bible séfarade en hébreu, réalisée au cours de la première moitié du XIVe siècle, en Espagne, vraisemblablement en Castille. Le manuscrit s'ouvre et s'achève par des listes massorétiques (ff. IIr-IXv et 463v à 466v), encadrées de bordures enluminées, constituant des « pages tapis ». Le texte biblique, copié sur une ou sur deux colonnes, est accompagné de la grande et de la petite Massores (règles de la tradition rabbinique concernant la lecture et l'accentuation des textes sacrés), inscrites en lettres minuscules dans les marges et dans l'entrecolonne du texte. Ces éléments micrographiques s'animent parfois dans les marges inférieures des feuillets (environ 70 occurrences), ou sur les quatre côtés des feuillets (par ex. ff. 42r-43r, 461v-463r), où ils forment de magnifiques figures géométriques et des entrelacs. Les premiers livres bibliques sont introduits par des titres réalisés en or bruni et inscrits sur des fonds champies, rose et bleu, parcourus de rinceaux blancs (f. 1v/Gn, 33v/Ex, 59v/Nb, 77v/Dt, 102v/Js, 125v/Jg). D'après une note de possession (f. 467v), datée de 1367 (?), cette Bible hébraïque a probablement appartenu à David ha-Cohen Coutinho – membre d'une famille de marranos portugais. Au XVe siècle, elle appartient à Moses Abulafia avant d'être vendue par sa veuve comme le montre le contrat de vente daté et signé en 1526 à Salonique, qui est placé au début du livre (f. Ir). La Bible se retrouve au XVIe siècle dans les mains du talmudiste et rabbin de Salonique, Abraham di Boton (f. 467v). Puis sa présence est attestée au XIXe siècle à Alexandrie, dans la synagogue Zaradel (R. Gottheil, « Some Hebrew Manuscripts in Cairo », Jewish Quarterly Review 17, 1905, p. 648). Passée sur le marché de l'art, la Bible appartient depuis 1996 à une collection privée.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le fragment en parchemin du Champion des Dames de Martin le Franc (Livre I, v. 3901-v. 4062 + Livre II, v. 4313 – v. 4470) remonte au XVe siècle. Le texte correspond à celui de l'édition Deschaux (1999). Copié soigneusement sur deux colonnes, les différentes strophes du poème sont introduites par des initiales de couleur, alternativement rouge et bleu, et des lettres champies. Le livre II débute par une initiale ornée sur fond or, très abîmée par l'usage de ce fragment au cours du XVIIe comme reliure d'un registre foncier ayant appartenu à Jacques Etienne Clavel, co-seigneur de Marsens, Ropraz et Brenles (fol. 2r).
En ligne depuis: 14.12.2018
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, en latin, avec un calendrier en français et un choix de saints vénérés à Paris. Il contient 17 miniatures réalisées à Paris en 1408/10 dans l'entourage artistique du Maître de Boucicaut, un des plus influents enlumineurs du début du XVe s. Le Maître de la Mazarine et le Pseudo-Jaquemart qui appartient à la génération précédente d'artistes et dont la collaboration au très célèbre Livre d'Heures du Duc de Berry est reconnaissable, ont également collaboré à la décoration de ce livre. La représentation du roi David sur un double feuillet ajouté peut être attribuée à un successeur du peintre qui a illustré le bréviaire de Jean sans Peur (Jean Ier de Bourgogne).
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin et en français, écrit à Paris dans le deuxième quart du XVe s., mais enluminé seulement vers 1490 à Paris ou peut-être à Tours par différents artistes qui se sont réparti le travail. Deux miniatures, le décor du calendrier et de l'Office des défunts sont l'œuvre d'un artiste de l'entourage de Maître François, un étroit collaborateur du Maître Jacques de Besançon qui témoigne de sa vénération pour Notre-Dame de Paris à travers une vue de la cité (f. 93r). Les couleurs lumineuses et les formes monumentales des autres miniatures témoignent de l'influence de Jean Bourdichon de Tours. Ce dernier peut probablement être considéré comme le superviseur du Maître de la Chronique scandaleuse, qui travaillait encore sous sa direction lors de la réalisation de ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain avec un calendrier en français. Les miniatures sont entourées de bordures composées de plantes, représentées avec une grande précision botanique. Il s'agit d'un exemple entièrement conservé de la dernière période des Livres d'heures français, qui fut enluminé par un important maître de cette phase finale de l'enluminure française, lequel subit l'influence de Claude de France et est connu depuis peu comme le Maître de Boèce Lallemant. Dans les petites images des bordures, il tente de se mesurer à Jean Bourdichon qui, dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne et dans d'autres chefs d'œuvres, a introduit l'ornementation végétale réaliste dans le décor des bordures, bien qu'il s'inspire aussi de l'enluminure flamande de son temps. Sur le f. 1r apparaît le nom d'Agnès le Dieu, la propriétaire du codex en 1605.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, contenant un calendrier et un choix de saints pour Langres. Le manuscrit est daté de 1524 et enluminé par un Maître de Bénigne Serre. Il est connu sous le nom de son commanditaire, un haut fonctionnaire du roi de Bourgogne. Il s'agit d'un peintre jusqu'ici inconnu de l'entourage du groupe de « 1520 Hours Workshop », qui encadrait les miniatures avec des éléments architecturaux de la Renaissance ou peuplait les bordures de fleurs et d'animaux, représentés de façon naturaliste. Le manuscrit contient plusieurs représentations inhabituelles, par exemple pour les laudes de l'Office de Marie, où la rencontre d'Anne et Joachim devant les portes de Jérusalem remplace la scène habituelle de la Visitation. Au XVIIIe s. le manuscrit appartenait à la famille Bretagne de Dijon, dont les membres ont écrit, sur quelques feuillets de papier ajoutés, un « Livre de raison ».
En ligne depuis: 20.12.2012
Deux artistes, actifs vers 1440/50, ont collaboré au décor de ce livre d'heures : le plus ancien, qui a seulement réalisé les trois miniatures des f. 13v, 105v et 140v, appartient au « Goldrankenstil » (style des rinceaux dorés), tandis que le plus jeune se caractérise par une plus grande corporalité et des coloris plus marqués, sans doute influencé par les innovations de la peinture contemporaine des frères van Eyck. Ce deuxième artiste est responsable des finitions du Livre d'heures milanais de Turin en 1440 et a également travaillé au Livre d'heures de Llangattock. En 1813 ce manuscrit fut offert par le prince de Broglie à la prieure du couvent des Bernardines de Audenarde.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures à l'usage de Rome avec un calendrier à l'usage de Poitiers. Toutes les miniatures principales sont l'œuvre du Maître de Poitiers 30, dont le nom dérive de deux miniatures qu'il a réalisées dans un missel à l'usage de Poitiers, conservé à la Bibliothèque locale. Il était jusque là connu sous le nom du Maître d'Adélaïde de Savoie, pour laquelle il avait enluminé le livre d'heures Ms. 76 du Musée Condé de Chantilly. Il appartenait à l'entourage du Maître de Jouvenel des Ursins et fut actif principalement à Poitiers, où il influença l'enluminure locale tardive.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin avec un calendrier qui contient un choix de saints pour Paris et quelques prières en français. Les tableaux sur les jours de fêtes mobiles à la fin du livre commencent par l'année 1460, ce qui laisse supposer que le manuscrit était terminé à cette date. La plus grande partie des miniatures sont l'œuvre du Maître de Coëtivy, qui a probablement aussi réalisé toutes les compositions ainsi que les dessins préparatoires. La main d'un second artiste, que l'on peut identifier comme le Maître de Dreux Budé, se rencontre dans les visages de Marie, dans la représentation de la naissance de Jésus (f. 83v), de l'Adoration des Mages (f. 92v) et du Couronnement de Marie (f. 107r).
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient un psautier en usage à Evreux, ville épiscopale et résidence préférée des rois de Navarre. Il s'agit d'un livre liturgique qui contient un calendrier, des litanies et un office des défunts, ainsi que les plus importants textes d'un livre d'heures. L'enluminure est l'œuvre d'un artiste actif à Paris vers 1400 et qui représente encore sur fond d'or d'élégantes figures, dans un paysage pittoresque. Sa palette de couleurs est déjà pleinement celle du XVe s. Cette main devrait être attribuée à l'atelier parisien du Maître du Josèphe. Au moins deux miniatures – celle du fou (f. 44r) et celle de l'office des défunts (f. 131r) – sont attribuées au Pseudo-Jaquemart.
En ligne depuis: 20.12.2012
Ce livre d'heures, qui est adressé à une femme, contient une inscription, lisible seulement aux rayons ultra-violets (f. 27v), qui mentionne une Jaquette de la Barre ; celle-ci appartenait probablement à la famille parisienne de fabricants d'orgues, qui réalisa entre 1401 et 1404 les orgues de Notre-Dame. Les miniatures furent réalisées vers 1410 par un éminent maître parisien qui peut être identifié au Maître de la Mazarine, tandis que les bordures du manuscrit furent ajoutées dans un deuxième temps, probablement par une main provençale. Quelques scènes se détachent du programme iconographique habituel: au lieu de la Pénitence de David est représentée la Gloire du Christ au dernier jour (f. 101r), au lieu de la messe des défunts dans l'Eglise se rencontre la Résurrection de Lazare (f. 141r) et la représentation de la prière de Jérôme en habit de cardinal (f. 139v) sort de l'ordinaire.
En ligne depuis: 20.12.2012
Plusieurs artistes ont collaboré à l'enluminure de ce livre d'heures. Les miniatures simples sont l'œuvre d'un artiste qui a étudié dans l'entourage du Maître de Jean sans Peur. Beaucoup de visages de Marie sont exécutés par le Maître de Marguerite d'Orléans, un important enlumineur vers 1430. Le manuscrit appartenait au XVe s. à Guillaume Prevost, comme l'attestent les inscriptions relatives à des baptêmes dans le « Livre de raison » (f. 186v).
En ligne depuis: 20.12.2012
En plus de l'inhabituel codex pour le roi Charles VIII, décrit sous la cote Utopia Cod. 111, il existe un second livre d'heures, peint par le même artiste. Le décor des marges est demeuré incomplet, tandis que toutes les grandes images ne suivent pas le canon habituel pour les livres d'heures, mais présentent des motifs non conventionnels. Le motif de l'arbre d'Adam, qui crée un lien visuel entre les volumes, saute aux yeux dans les deux manuscrits et ne se retrouve pas dans les autres manuscrits réalisés par l'enlumineur. De même, les dimensions quasi identiques des feuilles suggèrent qu'il pourrait s'agir de deux volumes reliés entre eux, réalisés pour le roi à un certain intervalle de temps. La mort prématurée et inattendue de Charles VIII, après un accident dans le château d'Amboise, pourrait contribuer à expliquer pour quelle raison ce second manuscrit n'a pas été achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce livre d'heures constitue un cadeau de l'éditeur parisien Anthoine Vérard au roi de France Charles VIII (1470-1498). Le monarque fut l'une des figures les plus importantes pour le milieu des éditeurs parisiens depuis 1480. Son activité de collectionneur est étroitement liée à la production imprimée de luxe du libraire et éditeur Anthoine Vérard. Il faut surtout remarquer les bordures : la marge de chaque page est décorée de huit petites illustrations dans lesquelles se succèdent des événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. La valeur didactique de ce livre d'heures est remarquable, puisque chaque paire d'illustrations est commentée par des vers en moyen français. Au point de vue stylistique, ce codex est étroitement lié avec le Cod. 110, probablement aussi réalisé pour le roi, par le même artiste.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne, et constitue le pendant du volume I conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. A l'origine, huit initiales décoraient ce volume, mais seules deux d'entre elles n'ont pas disparu (p. 71 et p. 429). Elles sont attribuées à l'enlumineur et copiste Conrad Blochinger qui a également apporté des corrections et des additions de textes aux autres volumes de cet ensemble. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du Chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres – parmi lesquels le présent volume – sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient la partie estivale du sanctoral et du commun des saints selon la liturgie du diocèse de Lausanne et constitue le pendant du volume II conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. Les trois miniatures (p. 207, p. 271 et p. 397) qui décorent encore ce volume sont attribuées à un artiste itinérant qui a exercé son activité en Suisse — à Fribourg, Berne et Sion — et en suite à Ivrée et Aoste. Il est connu sous les noms du Maître du Bréviaire de Josse de Silenen et du Miniaturiste de Georges de Challant. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres — parmi lesquels le présent volume — sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit contient le texte complet du Pentateuque et les Haftarot (lectures hebdomadaires tirées des livres des Prophètes). Dans le manuscrit se trouvent six initiales enluminées entourées d'un cadre au début de chaque livre du Pentateuque et des Haftarot. L'écriture sépharade hébraïque demi-cursive ainsi que les autres caractéristiques codicologiques du manuscrit laissent penser à une origine sépharade dans la seconde moitié du XVème siècle. Le Pentateuque de Braginsky est probablement l'œuvre d'un artiste de l'école de Lisbonne, connu pour avoir réalisé env. 30 manuscrits qui se caractérisent par une décoration non figurative : cadres avec initiales filigranées, décorations florales et abstraites à la plume et à l'encre rouge, ainsi que pois et fleurs multicolores.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le rite romain, connu comme le Nussah Roma, est la plus ancienne ordonnance des prières en dehors des pays d'Israël et de Babylone, conservant de très anciennes traditions palestiniennes. La décoration du manuscrit comprend plusieurs initiales dans un cadre, ornées de dessins géométriques et floraux à la plume, souvent à l'encre rouge et bleue. La page de titre enluminée contient le mot initial Ribbon (maître [de tous les mondes]) placé dans un cadre rectangulaire avec des décors filigranés à la plume rouge et bleue et des lettres dorées. Dans la marge inférieure, figure l'écusson d'une famille non identifiée représentant un lion rampant. Le manuscrit est copié par Samson ben Eljah Halfan, un membre de la famille de copistes et d'érudits Halfan, dont les ancêtres faisaient partie d'un groupe de juifs expulsés de France en 1394 et qui trouvèrent refuge au Piémont, en Italie du Nord.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le codex contient des prières pour la cérémonie de circoncision. Cette cérémonie est représentée au f. 10r et se déroule à l'intérieur d'une synagogue où le prophète Elie, qui viendra annoncer la venue du Messie, est considéré comme présent. L'illustration du f. 18r représente la bénédiction du vin. La décoration du livre est l'oeuvre de Uri Feivesch ben Isaak Segal, un important représentant de l'école de Hambourg-Altona du XVIIIème siècle pour la production de manuscrits enluminés. En plus de ce manuscrit, il a produit au moins cinq autres manuscrits, d'après l'état actuel de la recherche. La page de titre contient le nom du propriétaire Joseph ben Samuel et une armoirie non identifiée, avec l'ordre de l'Éléphant, un des plus prestigieux ordres chevaleresques de la royauté danoise.
En ligne depuis: 18.12.2014
En plus des prières quotidiennes, le manuscrit contient aussi des commentaires kabbalistiques et les kavanot (intentions mystiques). Dans l'école kabbalistique de Safed (Gallilée supérieure), l'aspect mystique de la prière, laquelle sert d'« instrument de l'élévation mystique de l'âme vers Dieu » revêt une grande importance. Le texte de ce livre de prière est généralement attribué à Isaac ben Solomon Luria (1534-1572). Le manuscrit commence avec une page de titre incomplète qui présente une marge décorative avec des motifs floraux en rouge, jaune et vert, mais dépourvue de texte. Dans la marge décorative colorée prend place l'inscription « Samuel ha-Kohen, chantre à Broda », permettant d'identifier soit le copiste, soit le commanditaire du manuscrit. Le manuscrit faisait partie de la collection de Naphtali Herz van Biema (1836-1901), un collectionneur d'Amsterdam, dont les livres furent vendus aux enchères en 1904. Plusieurs de ces livres appartenaient à la famille de sa femme, les Lehren, de célèbres philanthropes et bibliophiles orthodoxes d'Amsterdam.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce codex contient des prières, des formules de bénédiction et des poèmes pour la cérémonie de mariage selon le rite en usage chez les Juifs de l‘île de Corfou. D'autres poèmes se joignent à l'ensemble, dont quelques-uns sont l'oeuvre des poètes de l'âge d'or des Juifs d'Espagne médiévale, et d'autres sont d'auteurs locaux, comme Elieser de Mordo. Le cycle de 60 illustrations en pleine page, réalisées à la gouache, confère au manuscrit une grande importance. Ces illustrations du livre de la Genèse sont accompagnées d'inscriptions explicatives tirées le plus souvent des versets bibliques. Il s'agit de l'œuvre d'un artiste, vraisemblablement formé à Venise et qui a inséré son monogramme avec différentes orthographes (MC ou M.C. MF.) dans presque toutes les illustrations. Les textes sont en rapport direct avec les illustrations qu'ils accompagnent. L'ordre des pages de gauche à droite laisse supposer que c'est d'abord un artiste chrétien qui les a peintes et que c'est seulement dans un second temps que les textes hébreux ont été ajoutés. Ce manuscrit, réalisé sur l'île de Corfou dans la première moitié du XVIIIème siècle, constitue probablement un cadeau de mariage d'un membre de la famille de Mordo, qui a joué un rôle prépondérant au moment de la défense de la souveraineté vénitienne contre les attaques ottomanes.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce recueil de traités cosmologiques contient des extraits d'un manuscrit plus important, probablement écrit par le même scribe Moses, aujourd'hui conservé dans la collection Schoenberg de l'University of Pennsylvania in Philadelphia (ljs 057). Il contient des diagrammes sur les mouvements de la lune de Jakob ben David ben Yom Tov (Bonjorn), trois œuvres astrologiques d'Abraham Ibn Esra (1089- vers 1164): un fragment du Reshit Hochma (« Début de la sagesse »), une grande partie du Mishpatei ha-mazalot (« Lois sur les constellations ») et une grande partie du Sefer ha-Olam (« Livre de l'univers ») et enfin le Sefer ha-Mivcharim le-Batlamyus, c'est-à-dire l'« Almageste » de Ptolémée. Sur f. 15r et f. 15v se trouvent trois illustrations des constellations antiques: Orion (Ha-gibbor ba-te'omin, « le héros des Gémeaux »), aux pieds nus et avec un cimeterre (f. 15r), Eridan (Ha-nahar, « le fleuve ») et Lepus (Ha-arnewet, « le lièvre ») (f. 15v). Les représentations se basent sur l'œuvre arabe « Livre des étoiles fixes », composée par l'astronome perse Abd al-Rahman al-Sufi en 964.
En ligne depuis: 19.03.2015
Livre sur le mystère de Dieu avec [le commentaire] « le sceptre d'or », ainsi s'intitule ce livre sur la circoncision de 1716 qui, sur la base du style et de l'écriture du scribe (Sofer), a pu être attribué à Arie ben Juda Leib de Trebitsch (Moravie) actif à Vienne. Le manuscrit contient de nombreuses illustrations représentant diverses scènes: entre autres, sur la page de titre, est représenté un groupe de personnes en pleine discussion dans une synagogue. L'illustration est rendue intéressante parce qu'elle met en scène non seulement des hommes, mais aussi des femmes. Sur la seconde page l'archange Raphaël est représenté avec le jeune Tobie qui rapporte un poisson chez lui afin de guérir son père aveugle. Le motif de l'archange Raphaël, ange-gardien des enfants, apparaît en général seulement dans l'art chrétien. Arie ben Juda Leib pourrait avoir utilisé pour ce motif un modèle catholique inconnu, afin de mieux illustrer le rôle protecteur de la circoncision pour les enfants juifs. Au niveau de l'écriture, Arie ben Juda se base sur le modèle des caractères d'imprimerie d'Amsterdam appelé be-otijjot Amsterdam (« avec les caractères d'Amsterdam »), dont il promeut ainsi la mode.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit du milieu du XVIIIème siècle contient en plus du Seder birkat ha-mason (« ordre des prières de la bénédiction des aliments »), la Birchot ha-nehenin (« bénédictions avant de consommer les aliments »), die Schalosch mizwot naschim (« les trois devoirs des femmes ») et les Seder keri'at schema al ha-mitta (« disposition du schéma des prières pour la nuit avant de s'endormir »). Les parties concernant les trois devoirs des femmes indiquent que le livre était destiné à servir de cadeau de mariage. En plus de l'illustration sur la page de titre, 22 illustrations en couleur plus petites se trouvent dans le livre. Une formule hébraïque sur la page de titre indique comme lieu de provenance Deutschkreutz in Burgenland (Autriche). D'après les caractéristiques stylistiques de l'écriture et de la réalisation artistique, le manuscrit pourrait être attribué au copiste et illustrateur Aaron Wolf Herlingen.
En ligne depuis: 18.12.2014
Les psaumes contenus dans ce manuscrit sont subdivisés selon les jours de la semaine durant lesquels ils doivent être lus et, à l'exception de ceux du vendredi, les sections sont introduites par des initiales placées dans des cadres monochromes ou multicolores. Le manuscrit comporte dans la page initiale une représentation de Moïse et Aaron sous deux arches. La représentation au début du premier psaume, à la p. 6v, est particulièrement impressionnante : après le premier mot ashre est représenté le roi David, assis sur la terrasse d'un palais, prêt à faire retentir sa harpe, tandis qu'il tourne son regard vers un livre ouvert, contenant probablement ses propres psaumes. Le manuscrit Braginsky a été copié et décoré par Moses Judah Leib ben Wolf Broda de Třebíč, peut-être également auteur de la décoration du plus fameux manuscrit hébreu du XVIIIème siècle, la Haggadah Von Geldern de 1723. En plus du psautier Braginsky, sept autres manuscrits de Moses Judah Leib sont connus, produits entre 1713 et 1723. La reliure en cuir de veau brun tacheté porte l'écusson de la famille De Pinto d'Amsterdam imprimé en or sur la couverture aussi bien antérieure que postérieure.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit composite sur le cycle de la vie juive, datant du dernier tiers du XVème siècle, était probablement un cadeau de mariage. Il fut copié par Leon ben Joshua de Rossi de Cesena. Il contient des prières pour la cérémonie de la circoncision, le formulaire d'un contrat de mariage de Correggio en 1452 (sans les noms), des textes sur le rite de mariage, ainsi qu'un hymne avec l‘acrostiche El'azar, un contrat de mariage conclu en 1420 à Parme, entre Juda, fils de Elhanan de Ascoli Piceno, et Stella, fille de Solomon de Mantoue, des prières pour le cimetière avec une prière à réciter durant le repas de deuil, un rituel pour éviter les cauchemars, Ka'arat kesef, un poème éthique du poète provençal Jehoseph ben Hanan ben Nathan Ezobi du XIIIème siècle et enfin, – ajoutée par une autre main – une prière personnelle de Moïse Latif pour Joab Immanuel Finzi. Immédiatement à la fin du contrat se trouve une représentation d'un couple d'époux (f. 10v). Le fait que la coiffure, les vêtements et le voile de la mariée correspondent à la mode contemporaine de Ferrare, confirmerait que le manuscrit provient également d'Italie, peut-être même de Ferrare.
En ligne depuis: 18.12.2014
Cette Haggada avec la traduction yiddish de l'hymne Chad Gadiva (f. 23r) fut copiée et illustrée par Nathan ben Simson de Mezeritsh (aujourd'hui Velke Mezirici, République tchèque). Elle contient, entre autres, une page de titre décorée, un cycle d'illustrations de la cérémonie du soir du Seder, neuf illustrations du texte et un cycle pour l'hymne de conclusion Had Gadiva (f. 23r).
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit constitue un chef-d'oeuvre de l'art du livre de la main d'Aaron Wolf Herlingen, un artiste né à Gewitsch en Moravie vers 1700, et actif entre autres à Pressburg (aujourd'hui Bratislava) et Vienne. Aujourd'hui plus de quarante manuscrits signés de sa main sont connus. La décoration se compose de 60 illustrations en couleur et de trois initiales ornées. Dans la page initiale, le texte du titre est flanqué des figures de Moïse et d'Aaron, et dans la partie inférieure, est représenté l'épisode où la manne tombe du ciel, durant la marche dans le désert des Hébreux, en présence de Moïse, d'Aaron et de leur soeur Miriam. La présence inhabituelle de Miriam laisse supposer que cette Haggada était destinée à une femme. A la fin du texte sont transcrits deux chants - l'un hébreu, l'autre araméen Echad mi-jodea et Chad gadja - accompagnés d'une traduction en langue yiddish.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Haggada de Hijman Binger constitue un exemple typique de l'art des manuscrits juifs du nord et du centre de l'Europe de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. Des cycles d'images agrémentent le contenu écrit. Les illustrations présentent des ressemblances avec des haggadot tardives de Joseph ben David de Leipnik, comme celle de 1739 (Braginsky Collection B317) et laissent supposer qu'une autre Haggada de cet artiste aurait servi de modèle à Hijman Binger. Une autre particularité rare de ce manuscrit est une carte de la Terre Sainte ajoutée à la fin (f. 52).
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre ne comptant que peu de pages contient les prières pour le Mohel, le cérémonial pour le rite de la circoncision. D'après une annotation sur la page de titre, il était un cadeau de Mendel Rosenbaum pour son beau-frère Joseph Elsas de Nitra (aujourd'hui en République de Slovaquie, auparavant en Hongrie). Il est signé par Leib Sahr Sofer (copiste) et la décoration présente une étroite parenté formelle avec diverses oeuvres du plus important calligraphe et illustrateur actif à Nitra au début du XIXème siècle, Mordechai ben Josel, aussi connu sous le nom de Marcus Donath. La dernière page montre un calligramme représentant la figure de Moïse, tenant dans une main les tables de la loi et montrant de l'autre le Pentateuque.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le codex fut copié par Elieser Sussman Meseritsch et illustré par Charlotte Rothschild (1807-1859). Il contient, à côté du texte hébreu, une traduction allemande. La Haggada fut réalisée par l'artiste pour le septantième anniversaire de son oncle Amschel Mayer Rothschild. Il s'agit du seul manuscrit hébreu connu, enluminé par une femme. Charlotte Rothschild s'inspirait de diverses œuvres chrétiennes et juives, par exemple de manuscrits médiévaux, du cycle biblique peint par Raphaël dans les Loges du Vatican et de gravures sur cuivre de la Haggada imprimée à Amsterdam en 1695. Sur une seule des illustrations, la scène du Seder, Charlotte Rothschild a laissé ses initiales, en arrière-plan, sur le dossier d'une chaise (p. 42). Ce manuscrit a probablement servi de modèle au célèbre peintre Moritz Daniel Oppenheim (1800-1882). Dans ses mémoires, il se souvient avoir réalisé, en tant qu'élève, des esquisses pour Charlotte Rothschild.
En ligne depuis: 19.03.2015
Splendide manuscrit avec le texte de la Haggada, dans lequel chaque page est décorée avec de riches bordures composées d'éléments floraux et de décorations à la plume qui délimitent l'espace voué à l'écriture, réalisées principalement avec de l'or et du bleu de lapis-lazuli. Du point du vue stylistique, le décor est fortement inspiré de la miniature perse, surtout des œuvres de l'école de Shiraz entre 1560 et 1580. La réalisation de cette œuvre est attribuée à Victor Bouton, né en 1819 en Lotharingie et actif comme dessinateur, peintre héraldiste et graveur à Paris. L'attribution se fonde sur un manuscrit de luxe analogue signé par cet artiste qu'Edmund James de Rothschild lui avait commandé comme cadeau pour sa mère et à propos duquel une note biographique affirme que cet artiste avait reçu d'un riche juif la somme énorme de 32'000 francs d'or pour une Haggada. La seule représentation figurée (f. 1v) illustre la cérémonie du premier soir de la fête de Pessah, où un groupe de cinq hommes et deux femmes, tous vêtus à l'orientale, sont assis autour de la table de Seder, tandis que le maître de maison prononce la bénédiction du vin.
En ligne depuis: 19.03.2015
Avant qu'elle ne rejoigne la collection Braginsky en 2007, la recherche n'avait aucune connaissance de la Braginsky Leipnik Haggada, illustrée en 1739 par Joseph ben David de Leipnik. Comme la plupart des haggadot de cette époque, cet exemplaire s'inspire fortement du modèle des gravures des haggadot imprimées d'Amsterdam de 1695 et 1712. Les caractéristiques des illustrations de Joseph ben David, dont les œuvres sont bien connues, sont rendues de façon exemplaire dans ce manuscrit. Les teintes pastel et les dégradés dominent sa palette de couleurs. Les représentations basées sur des modèles plus anciens de l'agneau pascal, du pain azyme et des herbes amères sont des motifs récurrents dans ses haggadot. Leur consommation fait partie intégrante de la fête de Pessah, durant laquelle se lit traditionnellement le récit de la Sortie d'Egypte.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce mince petit livre, orné d'une reliure avec impression en or, contient des prières pour la fête de la veillée qui précède la nouvelle lune et a été commandité par Elieser (Lazarus) von Geldern à Vienne. La page de titre présente, selon les conventions, Moïse et Aaron. Le copiste et artiste Nathan ben Simson de Meseritsch (Velké Meziříčí) en Moravie faisait partie, durant la première moitié du XIXème siècle, des plus remarquables illustrateurs de manuscrits hébraïques. Entre 1723 et 1739, il créa au moins 23 oeuvres de ce genre.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le « Compte de l'Omer » est une bénédiction, qui accompagne les 49 jours depuis le deuxième jour de la fête de Pessah jusqu'au début du Chavouot. Omer désigne la première gerbe de la moisson, qui était déposée en offrande dans le Temple de Jérusalem le deuxième jour de Pessah. Les calendriers de l'Omer étaient appréciés surtout au XVIIIème siècle et sous différentes formes. Cet exemplaire fait partie d'un groupe de six livres semblables, réalisés dans un format réduit, qui peuvent être datés de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. La reliure est en argent : sur la partie antérieure est gravé un monogramme et sur la partie postérieure un oiseau semblable à une cigogne tenant dans son bec un épi de blé. Cinquante illustrations accompagnent presque chaque jour du calendrier.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre miniature contient les bénédictions pour les aliments, avec les habituelles additions pour les fêtes de Chanukkah et de Purim ainsi que d'autres prières, par exemple la prière du shema à réciter avant de se coucher ou avant de goûter certaines choses déterminées. Il présente une page de titre illustrée, 19 illustrations, cinq cadres ornés contenant chacun une des lettres ou initiales d'un passage du texte décoré. Dans la page de titre, l'artiste n'a pas inséré son nom, mais a cependant noté que le présent manuscrit a été terminé en 1725, sous le règne de l'empereur Charles VI à Nikolsburg (Tchéquie). Comme les autres Birkat ha-mason, celle-ci fut rédigée pour une femme. Une dédicace à Fradche, épouse de Mosé Gundersheim, a été insérée, dans un second temps, sur la page de garde initiale. Grâce à la comparaison des écritures et des illustrations avec une oeuvre semblable de 1728 conservée dans la Kongelige Bibliotek de Copenhague (Cod. Hebr. XXXII), l'on peut affirmer que les deux Birkat ha-mason ont été réalisées par le même artiste, Samuel ben Zewi Hirsch Drenitz, actif à Nikolsburg.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit de petit format, datant du XVIIème siècle, contient des prières hymniques, des récits et des bénédictions pour la cérémonie de la circoncision. Les deux sections du livre renferment des pages illustrées. Outre la page de titre, décorée avec un portail de type renaissance, il y a onze illustrations sur des thèmes bibliques et quatre scènes contemporaines en rapport avec la naissance et la circoncision. Quelques-unes de ces illustrations sont influencées par le style de Federico Zuccaro (vers 1540-1609) et de Raphaël.
En ligne depuis: 20.12.2016
L'Université de Padoue fut en 1880 le plus important centre pour les étudiants juifs, tandis que celle de Bologne ne faisait pas figurer les Juifs dans ses matricules. Le diplôme de doctorat constituait le « billet d'entrée » pour les médecins juifs dans la bonne société des nobles et des bourgeois. L'Université de Padoue donnait à ses diplômés un document en latin rédigé à la main et décoré. Sur la première page du diplôme d'Israel Baruch Olmo figurent les armoiries de la famille des Olmo : un orme, flanqué d'une fontaine jaillissante et de la tige d'une céréale.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce livre de prières miniature est le fruit de la collaboration de deux des plus importants représentants viennois de l'art hébraïque du XVIIIème siècle. Aaron Wolf Herlingen a écrit et illustré la page de titre, Meschullam Simmel ben Moses de Polná a réalisé les autres dessins et très probablement copié les textes des prières. Le petit livre constituait évidemment un cadeau de noces. Il contient au total neuf illustrations du texte et quatre mots initaux richement décorés. Le livre de prières appartenait à la « respectable et sage jeune fille Hindl ». Dans le manuscrit, figurent aussi des annotations concernant la naissance de ses enfants entre 1719 et 1741.
En ligne depuis: 20.12.2016
Au cours des plus de 650 ans qui se sont écoulés depuis sa réalisation, ce manuscrit de la Mishneh Torah, un recueil de lois juives de Moses Maïmonides, a passé entre plusieurs mains. Plusieurs remarques et citations indiquent que plusieurs importants rabbins askhénazes ont pu l'utiliser, tels que Jakob Weil, un érudit et rabbin du XVème siècle, actif à Nuremberg, Augsbourg, Bamberg et Erfurt. Comme l'on peut le déduire de notes de possession plus tardives, le manuscrit parvint dans des régions lointaines, comme l'empire ottoman, le Kurdistan, l'Angleterre ou Jérusalem. La page 1021 présente une illustration en pleine page avec un portail architectural décoré en style gothique. Deux fines colonnes, allongées d'une façon maniériste, supportent un tympan décoré d'entrelacs floraux sur un fond bleu, dans lequel figure le nom du chapitre Sefer schoftim (« livre des Juges »). Il y a aussi cinq médaillons, dont deux contiennent la silhouette d'un rapace en position d'attaque.
En ligne depuis: 22.03.2017
Jusqu'au moment de son acquisition par la collection Braginsky, ce petit livre contenant la birkat ha-mason de 1741 était inconnu au monde de la recherche. Il s'agit vraisemblablement d'un cadeau de noces dédié à une femme. En plus de la page de titre, avec une corniche architectonique et les figures de Moïse et d'Aaron, il y a six autres illustrations, dans le texte, parmi lesquelles une représentation rare d'une femme partiellement immergée dans un bain rituel (12v), ainsi qu'une représentation plus conventionnelle d'une femme en train de lire la Shemà avant de se coucher (17r). Ce petit livre a été copié et illustré par Jakob ben Juda Leib Schammasch de Berlin. Il s'agit d'un des artistes hébraïques les plus productifs de l'Allemagne du Nord.
En ligne depuis: 20.12.2016
Au moment où cette ketubah a été réalisée, la plus grande partie du commerce de détail de Gibraltar était aux mains de la communauté sépharade ; beaucoup de ses membres provenaient des régions voisines d'Afrique du Nord. Ce contrat de Gibraltar appartient à la première période de décoration locale des ketubah, bien que quelques éléments laissent déjà présager les développements plus tardifs. Dans la partie supérieure, sont représentés deux lions, accroupis dos à dos, soutenant sur leurs épaules les tables avec les dix commandements abrégés. Cette composition rappelle la partie supérieure d'une arche sainte et, de fait, elle est surmontée d'une couronne, c'est-à-dire celle de la Torah. Les lions accroupis sont entourés de vases de fleurs. Dans les bordures, en dessous d'une draperie théâtrale et de trompettes suspendues par des rubans, sont représentées des urnes placées sur des bases de colonnes fantaisistes. Plusieurs éléments dans ce contrat de mariage sont caractéristiques des ketubot de Gibraltar. Le mot initial, mercredi jour du mariage, est comme d'habitude agrandi et décoré. Le monogramme en lettres latines, en bas au centre, est également typique. Les initiales SJB se réfèrent aux prénoms (Salomon, Judith) et au nom de famille (Benoleil) des deux époux.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le concept d'un document écrit pour le mariage, connu comme la ketubah (pl. ketubot), remonte à des usages hébraïques très populaires, qui comprennent la création de contrats de mariage allégoriques pour Shavuot. Etant donné que cette fête commémore le don des dix commandements, des traditions mystiques affirment que ce jour-là, Moïse, endossant le rôle de l'entremetteur, amena le peuple hébreux (l'époux) sur le mont Sinaï (lieu du mariage) pour épouser Dieu ou la Torah (l'épouse). Alors que de nombreuses versions des ketubot pour Shavuot sont connues, dans la communauté sépharade, les textes poétiques composés par le fameux mystique de Safed, Rabbi Israel Najara (1552?-1625?), étaient plus répandus. Divisé en trois sections, le texte particulier contenu dans la ketubah de la collection Braginsky est inséré dans une importante structure architecturale en bois, comprenant trois arcs et un fronton brisé, dans lequel prennent place, sous une couronne, les tables du décalogue. L'architecture en bois est surmontée d'éléments décoratifs ordonnés d'une façon dynamique. L'ensemble de la structure rappelle l'arc sépharade de la Torah (ehal) typique des synagogues de Gibraltar. De fait, en haut, apparaît le nom de l'une de ces synagogues, Nefuzot Yehudah, fondée en 1799.
En ligne depuis: 13.10.2016