John Lydgate rédige le Troy Book vers 1412-1420, à la demande d'Henry V, alors qu'il était encore prince de Galles. Il se compose de couplets, avec un prologue, cinq livres, un épilogue et une dédicace à Henry V, ainsi qu'un envoi intitulé « Verba auctoris ». Lydgate y traduit l'histoire de la Guerre de Troie en anglais, en ne se fondant pas directement sur Homère, mais sur les réécritures du Roman de Troie de Benoit de Sainte-Maure (1165), et de l'Historia Destructionis Troiae de Guido delle Colonna (1287).
En ligne depuis: 18.06.2020
Marie de France, la femme écrivain du XIIe siècle auteur des si célèbres Lais, a composé un recueil de fables héritées de la tradition ésopique. Dans le manuscrit conservé à la Fondation Martin Bodmer, recopié directement d'un manuscrit de la Bibliothèque nationale de France, les 101 fables sont accompagnées de six fabliaux dont certains passages osés ont été grattés.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le manuscrit, copié dans une écriture humanistique, contient les Epigrammata de Martial (vers 40-vers 102), en douze livres, suivi des deux textes conclusifs habituels Xenia et Apophoreta. Il manque le premier feuillet du manuscrit, et quelques épigrammes ont été rajoutées, probablement à la même époque, par une autre main que celle du copiste principal (41v, 105v, 132r, 133v, 136v). En l'absence de la page de titre, le décor se limite à une série d'initiales réalisées par deux artistes différents, les unes à bianchi girari, les autres ornées d'entrelacs noués sur fond d'or, parfois dites « a cappio annodato ». Chaque épigramme est quant à elle introduite par une initiale simple peinte en bleu. Produit vers le milieu du XVe siècle en Italie du Nord, le manuscrit est attesté en France dès le XVIIIe siècle, dans les mains de la famille de Jarente de Sénas, puis chez Ambroise Firmin-Didot. Au cours du XIXe siècle il changea plusieurs fois de propriétaires, avant d'entrer dans la collection de Martin Bodmer.
En ligne depuis: 22.03.2018
Des 19 manuscrits et fragments conservés, seul le CB 116 fait état du texte intégral des Prophesies de Merlin en prose. Il témoigne en particulier de l'ampleur que prennent les épisodes arthuriens dans l'économie de l'œuvre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Les deux textes, De rebus bellicis (ff. 5r-17v) et Notitia dignitatum (ff. 19r-94r), réunis dans ce manuscrit, remontent à l'Antiquité et présentent respectivement les machines de guerre utilisées par l'armée romaine pour le premier, et l'organisation militaire du Bas-Empire, dans ses parties occidentale et orientale, pour le second. Ils ont été conçus dès l'origine, entre la fin du IVe et le début du Ve siècle, avec des illustrations, dont la plus ancienne copie connue, remontant à la fin du IXe et le début du Xe siècle, était conservée à la bibliothèque de la cathédrale de Spire (dont il ne subsiste aujourd'hui qu'un seul feuillet). Cet exemplaire fut emprunté en 1436 par le cardinal Pietro Donato alors qu'il se trouvait au concile de Bâle où moins deux copies, enluminées par Péronet Lamy, furent réalisées (Oxford, Bodleian Library, Ms. Canon. Misc. 378 ; Paris, BnF, lat. 9661). Le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer en est une nouvelle reproduction, moins d'un siècle plus tard, qui pourrait avoir servi à l'édition de ces deux textes, images y compris, par Sigismundus Gelenius parue chez Froben à Bâle en 1552.
En ligne depuis: 10.12.2020
Copié en Italie au début du XIVe siècle, le manuscrit réunit l'Art d'aimer d'Ovide, deux livres de la Grammaire de Priscien, des extraits du Secretum secretorum, un livre – incomplet – sur la physionomie à l'auteur incertain, ainsi qu'une série d'hymnes attribuées entre autres à Grégoire le Grand, saint Ambroise ou Sedulius. Amputé de deux folios en tête du volume, le manuscrit révèle des traces d'usage ancien, avec l'ajout de commentaires ou de maniculae dans les marges. Cette copie ne comprend pas de décor à l'exception de quelques initiales filigranées rouges et mauves, rehaussées d'or et encadrées.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le double feuillet d'ouverture de ce manuscrit des Métamorphoses et des Fastes d'Ovide affiche ses références à l'Antiquité : l'utilisation des lettres capitales à l'antique, la teinte pourpre colorant l'ensemble du folio et la figuration du laurier couronnant les vers du poète placent la production du volume à la Renaissance italienne. La dédicace écrite en lettres d'or au f. 1v confirme cette origine : le manuscrit a été copié par le Napolitain Ippolito Lunense pour le secrétaire de Ferdinand Ier d'Aragon, Antonello Petrucci, dont on découvre les armes encadrées de putti et de cornes d'abondance au f. 2r. Les écritures changent, dans le style et dans la couleur des encres, selon la nature du texte. Le décor, à bianchi girari, de très haute qualité, révèle une facture typiquement napolitaine, réalisée dans le style de l'enlumineur royal Cola Rapicano.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit d'origine italienne contient les Métamorphoses d'Ovide. Le texte est annoté de gloses marginales et interlinéaires de plusieures mains contemporaines et italiennes du XVe siècle. On peut reconnaître quatre types de notes: signalétiques, lexicales et philologiques, intertextuelles et commentaires, qui témoignent de la vitalité de ce texte d'Ovide au XIVe siècle jusqu'à l'aube de l'âge moderne. Le frontispice est décoré d'une lettre qui contient le portrait de l'auteur en train d'écrire son œuvre et d'une bordure latérale renfermant un ange avec des ailes rouges.
En ligne depuis: 23.04.2013
Magnifique recueil de vies de saints latines copié au XIIème siècle en Allemagne, peut-être à l'abbaye de Weissenau, le CB 127 est richement illustré d'initiales ornées et historiées, dont la remarquable représentation du « Frère Ruffilus » (f° 244r).
En ligne depuis: 20.05.2009
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Réunion de deux chansonniers italiens autonomes, le CB 131 comprend 380 poèmes de Pétrarque, d'une part, et des pièces rédigées par des poètes de la génération précédente, principalement Dante, d'autre part. Mystérieux « libro de la mia Comare » (livre de ma marraine) à la graphie archaïsante, la partie réservée à Pétrarque est augmentée ça et là de gloses singulières inconnues par ailleurs, qui témoigneraient d'une réception par un public féminin.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le De Balneis Puteolanis, poème didactique attribué au médecin-poète de Salerne Pietro da Eboli, présente les qualités curatives d'une trentaine de sources des bains de Baïes et de Pouzzoles. Ce texte, qui connaîtra une grande postérité aussi bien en latin que dans ses traductions italiennes et françaises, conserve ainsi le souvenir des thermes détruits par un tremblement de terre en 1538. Le CB 135, illustré de peintures à pleine page, a sans doute été copié dans la première moitié du XIVe siècle dans l'entourage de Robert d'Anjou.
En ligne depuis: 31.07.2007
Dans cette œuvre de maturité de Platon, Phédon relate la mort de Socrate, dont il est le témoin, et rapporte les derniers propos du grand philosophe sous la forme d'un ultime dialogue avec Cébès et Simmias. Ce manuscrit, qui contient plusieurs belles initiales peintes, a été copié au XVe siècle sur parchemin. L'écriture humanistique ronde est de la main d'un seul copiste, qui signe en rouge « Marcus Speegnimbergensis scripsit » (f. 76).
En ligne depuis: 02.06.2010
Ce manuscrit, copié sur parchemin au XVe siècle à Florence, est conservé dans sa reliure d'origine. L'écriture humanistique est d'un seul copiste, avec de grandes initiales d'or à «bianchi girari» au début de chaque livre. On observe quelques gloses marginales à l'encre violette ainsi que d'autres plus récentes, peut-être du XVIe siècle. Après Hérodote et Thucydide, Polybe est le troisième des grands historiens grecs. Ce dernier se concentre sur le récit de la conquête romaine qui se caractérise par des conflits livrés sur de multiples théâtres d'opérations.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le manuscrit contient les Elégies de Properce et a été écrit en 1466 à Florence par Gian Pietro da Spoleto dans une élégante écriture humanistique. Il appartenait à Antonello Petrucci d'Aversa († 1487) actif dans la chancellerie aragonaise, et entra ensuite dans la bibliothèque des rois aragonais de Naples. Les initiales qui introduisent les différents livres et le frontispice sont décorés avec des bianchi girari ; l'armoirie qui devait figurer dans la couronne de laurier au f. 1r n'y a pas été insérée.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le Romuleon, compilation latine anonyme de textes traitant de l'histoire romaine, a été attribué à Benvenuto da Imola. Exécuté en France vers 1440, le CB 143 a peut-être été copié du vivant du roi Charles VII, représenté au f° 6v. L'ouverture des livres de ce recueil est marquée par de délicates enluminures.
En ligne depuis: 25.03.2009
Huit magnifiques peintures à pleine page exécutées vers 1470 par Jean Colombe illustrent Le Mortifiement de Vaine Plaisance du roi René d'Anjou. Ce poème allégorique, débat entre l'âme et le cœur écrit en 1455, invite l'homme à renoncer aux désirs toujours insatisfaits du cœur pour se tourner vers ceux que peut combler la présence divine.
En ligne depuis: 25.07.2006
Copié à la fin du XIIIe siècle, le CB 147 contient le cycle des romans arthuriens en prose : Estoire del Graal, Merlin, Suite Merlin, Queste del saint Graal et Mort le roi Artu. Ce sont toutefois ses interpolations qui le rendent exceptionnel: des traductions des Evangiles et de la Genèse, ainsi que d'autres textes bibliques et des sermons de Maurice de Sully, sont ainsi placés dans la bouche des héros arthuriens ! Une mise en prose du Roman de Troie, dont on ne connaît pas d'autres témoins, et les Faits des Romains sont également insérés dans le corpus. Sa riche iconographie est réalisée dans un style original.
En ligne depuis: 25.07.2006
Le manuscrit contient la traduction française de l'oeuvre de Diego de San Pedro (1437-1498) Carcel de amor, par François Dassy, qui se base également sur la traduction italienne de Lelio Manfredi, achevée en 1513. Diego de San Pedro est un poète et narrateur espagnol de la pré-renaissance, peut-être d'origine hébraïque et converti au christianisme. Le Carcel de amor, une de ses deux nouvelles connues, est un récit sentimental centré sur le thème de la domination des passions amoureuses par la raison; il fut imprimé pour la première fois à Séville en 1492 et traduit en diverses langues. Il est illustré par 19 vignettes pour la plupart entourées par un cadre architectural et dans lesquelles les personnages sont représentés en costume d'époque. Le codex a peut-être été exécuté pour Charles III de Bourbon-Montpensier (Charles de Bourbon) – son armoirie est en effet figurée au f. 1v – entre 1521 et 1527. Avant de faire partie de la collection de Martin Bodmer, il appartenait à la famille Demidow, au comte Alexis de Golowkin et à Sir Thomas Phillipps.
En ligne depuis: 17.12.2015
Dans son De bello Peloponensium, Thucydide fait un véritable travail d'historien en retraçant l'origine du conflit de la guerre en Péloponnèse, puis en rapportant les événements année après année avec une grande exactitude. Ce manuscrit sur parchemin est magnifiquement illustré, notamment par deux « putti » et par un personnage vêtu d'une armure bleue et tenant une épée à l'intérieur d'une initiale. L'écriture humanistique, en cursive légèrement anguleuse, est de la main d'un seul copiste.
En ligne depuis: 02.06.2010
Cet élégant manuscrit, rédigé dans une cursive humanistique, contient les Elegiae du poète élégiaque latin Tibulle, un texte peu diffusé durant le Moyen Âge et redécouvert, à la fin du XIVème siècle, par les humanistes italiens. Le manuscrit fut écrit à Florence et enluminé, peut-être pour Braccio, un membre de la famille Martelli, dont les armoiries sont peintes dans le frontispice. Il passa plus tard entre les mains de la famille florentine des Medici, dont les armoiries furent ajoutées sur la page de garde antérieure. En 1968 Martin Bodmer en fit l'acquisition à partir de la collection de Thomas Phillipps.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit humanistique italien de la fin de la Renaissance, contenant des extraits de diverses oeuvres d'auteurs latins et grecs, parmi lesquels Pline, Cicéron, Silius Italicus, Plaute, Tite-Live, Horace, Salluste, Plutarque, Sénèque et d'autres. Pellegrin reprend de Tammaro de Marinis l'attribution de l'écriture au copiste Gian Marco Cinico, actif pour les rois de Naples, entre 1458 et 1494. Les différentes parties sont introduites par des initiales en or avec un décor de bianchi girari, seulement partiellement dessiné (ff. 1v, 4v, 20r, 22r, 50r, 186v). Certains de ces bianchi girari sont épargnés sur fond bleu, rouge, vert ou noir, d'autres colorés en rose, vert ou bleu sur fond noir ou doré. Les rameaux de vigne sont peuplés de putti et d'animaux tels que des lapins, des cerfs, des papillons et des oiseaux. Dans les divers cadres, les putti sont représentés en train de s'adonner à la chasse ou à d'autres activités ludiques (par ex. ff. 55r, 79r, 139r, 169r).
En ligne depuis: 17.12.2015
Composée par Boccace entre 1353 et 1356, puis complétée en 1373, cette œuvre morale traitant de l'instabilité de Fortune, abondamment copiée, imprimée puis traduite dans de nombreuses langues, a connu un immense succès en Europe. La traduction française de Laurent de Premierfait pour Jean de Berry a rencontré le même succès que l'original, comme en témoignent les soixante-huit manuscrits conservés de ce texte. Contrairement à la version latine, les manuscrits français présentent un riche programme iconographique, sans doute établi par Laurent de Premierfait lui-même. Ainsi le CB 174, exécuté en France au XVe siècle, dont chacun des livres s'ouvre sur une suite de petites peintures (150 au total) illustrant les « cas » exposés dans le texte qui suit.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Rhetorica, œuvre latine de l'enseignement de Guillaume Fichet pendant plus de dix ans, est le témoignage de cet art du « bien parler » dont les traités disparaîtront bientôt. Ce manuscrit richement enluminé a été écrit en Sorbonne à Paris, en 1471 (la même année que l'édition imprimée du texte) ; il s'ouvre sur une grande miniature qui représente l'auteur offrant son livre à la princesse Yolande de Savoie.
En ligne depuis: 22.03.2012
Les 13 grandes peintures de ce manuscrit français copié au XVe siècle reproduisent les enluminures exécutées par l'un des plus importants enlumineurs de la fin du Moyen-âge : Jean Fouquet (BnF, ms. fr. 247). Abondamment rehaussées d'or, elles occupent les deux tiers de la page ; de nombreuses initiales enrichies de fleurs sur fond d'or complètent le programme iconographique. L'ouvrage est incomplet du premier feuillet, qui était certainement orné d'une enluminure (Adam et Eve ?). En tête du prologue, une petite miniature représente l'auteur écrivant son livre. Les Antiquitates iudaicae retracent l'histoire de la nation juive depuis la genèse jusqu'en l'an 66 de notre ère.
En ligne depuis: 22.03.2012
La compilation historico-biblique de Pierre de Poitiers (vers 1130-1205), Compendium historiae in genealogia Christi, a été très diffusée au cours des derniers siècles du Moyen Age. Comme de très nombreux exemplaires de ce texte, cette copie a été transcrite sur un rouleau en parchemin. Celui-ci a toutefois été découpé en 7 feuillets à une date inconnue. Des médaillons figurés et des schémas, généalogiques pour la plupart, traversent l'ensemble du manuscrit, créant une ligne continue qui dessine l'histoire du monde du péché originel (f. 1) à la Nativité (f. 5).
En ligne depuis: 08.10.2020
Exemplaire de luxe de la Vie d'Ésope, mi historique, mi légendaire, composé par Maxime Planude vers 1300. Ces folios constituaient autrefois la première partie d'un manuscrit des Fables d'Ésope, aujourd'hui principalement conservé à New York, écrit à Florence entre 1482 et 1485 par Démétrios Damilas, copiste majeur de la cour des Médicis, pour le jeune fils de Laurent le Magnifique, Pierre II Médicis, alors âgé de 10-12 ans. Dans le splendide frontispice, on a reconnu les portraits de Planude et de Pierre II.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le De verborum significatu du grammairien latin Pompeius Festus est un dictionnaire de langue latine et de mythologie très précieux pour comprendre le monde romain. Conservé dans sa reliure contemporaine sur ais de bois, ce manuscrit d'origine italienne, copié sur parchemin au XVe siècle, contient de belles initiales d'or sur fond bleu et rouge. Des citations ont été ajoutées dans les marges afin d'illustrer certains mots du texte. Les derniers feuillets sont occupés par des extraits d'auteurs grecs et latins.
En ligne depuis: 02.06.2010
Exemplaire de ladite Bible parisienne, dans laquelle l'ensemble du texte est copié dans un seul volume de dimension modeste, sur deux colonnes, en caractères réduits. Ce codex fut réalisé dans le centre ou l'est de la France, vers la moitié ou la seconde moitié du XIIIème siècle. La présence de 82 initiales historiées et de 66 initiales ornées le rendent spécial et témoignent d'un certain luxe. Il faut aussi signaler particulièrement le fait que le texte biblique révèle des traces de corrections soignées et que les psaumes sont divisés en sections plus petites, selon un schéma qui exclut une commande émanant d'un monastère, mais renvoie plutôt à un commanditaire laïc ou à un religieux séculier. L'on peut déduire d'une inscription arasée qu'en 1338, il appartenait au monastère des célestins de Notre-Dame de Ternes (Limoges), peut-être offert par leur fondateur, Roger le Fort, fils du seigneur de Ternes et, par la suite, archevêque de Bourges en 1343. Avant de rejoindre la collection Bodmer, il fit partie de la collection du baron Edmond de Rothschild (1845-1934), d'où vient son nom de « Bible Rothschild ».
En ligne depuis: 17.12.2015
Composés à la demande de l'évêque de Liège Thibaut de Bar par le Lorrain Jacques de Longuyon Les Vœux du paon prolongent vers 1310 la tradition du Roman d'Alexandre. Treize miniatures et plusieurs initiales filigranées illustrent les alexandrins monorimes du poème.
En ligne depuis: 25.03.2009
Ce manuscrit écrit en langue perse contient un choix des “Cent sentences d'Ali”, un recueil de sentences et de proverbes, traditionnellement attribués à Ali ibn Abi Talib, le quatrième calife et aussi le cousin et le gendre du prophète Mahomet. Pour les chiites (de šīʿat ʿAlī, le "Parti d'Ali") Ali joue un rôle religieux important, en tant que premier imam. Le mansucrit fut rédigé en 1559 par le calligraphe Jalal ibn Muhammad à Boukhara. Pour le texte celui-ci a utilisé l'écriture Nastaliq, un style calligraphique très répandu pour l'alphabet arabo-persan, tandis que pour les titres il a utilisé l'écriture calligraphique arabe commune Nasḫī. Les six miniatures en pleine page, auxquelles l'or a donné du relief, furent ajoutées dans le second/troisième quart du XVIIème siècle. A remarquer dans l'image à la p. 9, au centre de la marge inférieure, la représentation rare d'un personnage qui tourne le dos à l'observateur et dont on ne voit que l'arrière de la tête. Sur la même page, à gauche, derrière différents musiciens, ont aussi été représentés deux européens, reconnaissables à leur habillement.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Les Contes d'Ise sont un des plus anciens et des plus connus des uta monogatari, un sous-genre du monogatari, qui se focalise sur le genre poétique waka où la narration se transforme en poésie. L'auteur et la date exacte de composition demeurent inconnus, mais ils sont aujourd'hui datés de la première époque de Heian. Ils sont aussi connus sous le titre de « Zaigo chūjō nikki », ou Journaux du prince Ariwara no Narihira. Le personnage principal des Contes d'Ise est censé être le prince et poète, Ariwara no Narihira (qui a vécu au IXème siècle), dont le waka (poésie japonaise) figure dans le conte. Toutefois, étant donné que les contes renvoient clairement à une date plus tardive, Narihira lui-même ne peut en être considéré comme l'auteur. Les contes traitent généralement des divers sentiments humains, d'affaires de coeur à l'amour filial. Tandis que de nombreux chapitres ont une connotation fortement aristocratique, ils ne se limitent cependant pas au monde de la noblesse mais incluent aussi le destin des gens ordinaires, ainsi le chapitre 23 Tsutsuizutsu. Les personnages restent souvent anonymes et se réfèrent seulement à 'la jeune fille' ou 'l'homme'. Le conte peut donc être interprété comme un effort de généralisation afin de centrer le thème sur les relations humaines et les sentiments. Cet exemplaire est relié en soie et orné d'illustrations à l'encre, en polychromie et or.
En ligne depuis: 23.06.2016
Les Contes d'Ise sont un des plus anciens et des plus connus des uta monogatari, un sous-genre du monogatari, qui se focalise sur le genre poétique waka où la narration se transforme en poésie. L'auteur et la date exacte de composition demeurent inconnus, mais ils sont aujourd'hui datés de la première époque de Heian. Ils sont aussi connus sous le titre de « Zaigo chūjō nikki », ou Journaux du prince Ariwara no Narihira. Le personnage principal des Contes d'Ise est censé être le prince et poète, Ariwara no Narihira (qui a vécu au IXème siècle), dont le waka (poésie japonaise) figure dans le conte. Toutefois, étant donné que les contes renvoient clairement à une date plus tardive, Narihira lui-même ne peut en être considéré comme l'auteur. Les contes traitent généralement des divers sentiments humains, d'affaires de coeur à l'amour filial. Tandis que de nombreux chapitres ont une connotation fortement aristocratique, ils ne se limitent cependant pas au monde de la noblesse mais incluent aussi le destin des gens ordinaires, ainsi le chapitre 23 Tsutsuizutsu. Les personnages restent souvent anonymes et se réfèrent seulement à 'la jeune fille' ou 'l'homme'. Le conte peut donc être interprété comme un effort de généralisation afin de centrer le thème sur les relations humaines et les sentiments. Cet exemplaire est relié en soie et orné d'illustrations à l'encre, en polychromie et or.
En ligne depuis: 23.06.2016
Le manuscrit, copié en devanagari moderne, contient une série d'extraits de poèmes sur Radha et Krishna et sur des nāyikās et des nāyakas (héros masculins et féminins), démontrant différents états et étapes de l'amour érotique. Deux textes mentionnent dans leurs colophons respectifs les noms des auteurs ou compilateurs Rājānāgarī Dāsa (f. 55v) et le Vénérable Kuvara Phakīra Siṃha - Kubar Fakīr Singh en hindi (f. 58v). Le manuscrit est illustré : cinq miniatures représentent Radha et Kṛiṣhṇa (f. 1v, 10r, 26v, 33r et 37v), et deux autres des jeunes gens amoureux (f. 52r, 52v). Les poèmes suivent différentes formes, soit en copaī/caupaī, dohā, aralli, et soraṭha. Chacun d'eux a un nombre fixe de lignes, de syllabes par ligne et d'autres spécifications métriques. Ce style était très populaire au nord-ouest de l'Inde depuis le XVIIIe siècle. Le manuscrit appartenait à Oliver Henry Perkins (contre-plat supérieur), avant d'entrer dans la collection Bodmer à une date inconnue.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit comprend une collection de quatre textes différents. Le texte principal est le Bhagavadgītā (« Chant du Seigneur »), une partie de l'épopée du Mahābhārata, livre 6, qui consiste en 18 chapitres, transcrit ici en devanagari teinté d'une influence de Kashmiri (1v-165r). Il s'agit de l'un des textes les plus copiés de la tradition hindoue, qui survit dans un très grand nombre de manuscrits. Des portraits peints de Krishna et Arjuna alternent aux ouvertures des 18 chapitres. Le Bhagavadgītā est précédé par le Prayāgatīrthasnānasaṃkalpa, apadoddhāraṇastotra (V2r-V4v), « une promesse de prendre un bain à Prayāga (Allahabad) », et suivi du Pañcavaktrahanumatkavaca (N1v-N7v), un mantra de protection d'Hanuman, et enfin du Stavarāja (N8r-N8v), un « éloge du roi », servant de colophon à ce recueil de textes. Les trois textes subsidiaires sont écrits en écriture devanagari commune. Une note partiellement lisible datée du 29 août 1781 identifie le manuscrit comme un « livre de prières d'un brahmane » donné à un possesseur non identifié « à son départ d'Inde » (V1r).
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit non relié contient l'un des textes les plus copiés de la tradition de la branche shvetambara du jaïnisme, le Kalpasūtra, qui était très populaire dans toute l'Inde depuis le XIVe siècle. Il s'agit d'une collection d'histoires de la vie des grands Tīrthaṅkāras. Ce manuscrit, copié en devanagari, débute avec la vie de Mahāvīra Jīna, et se poursuit avec les biographies de Pārśvanātha et de Neminātha. Le texte est incomplet, les feuillets manquants (32, 85, 97, 103 et 125) qui étaient peints, ont dû être vendus séparément. Toutefois leurs sujets peuvent être reconstitués grâce à la comparaison avec des manuscrits semblables. Les peintures qui se trouvent toujours dans cet exemplaire (1v, 7r, 9v, 16v, 17v, 21r, 45v, 47v, 51r, 58r, 62v, 70r, 71v, 72v, 77v, 78r, 81v, 92r) représentent les événements les plus importants des vies des figures du Kalpasūtra. D'après le style de ces peintures, le manuscrit doit dater de la fin du XVe siècle.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit du XVIIIème siècle, appelé le Kedārakalpa, constitue une partie du Nandīpurāṇa. Il décrit et représente en 61 miniatures raffinées le pèlerinage religieux d'un groupe de yogis dans l'Himalaya, dans la région de Kedarnath. Il s'agit d'un texte du shivaïsme – dont la divinité principale est Shiva. L'objectif premier de ce texte est d'inciter les lecteurs à accomplir ce pèlerinage sacré à Shiva.
En ligne depuis: 22.06.2017
Manuscrit contenant le commentaire de Jérôme sur les quatre Evangiles, écrit au Xe siècle (avant 950) à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit composé de trois parties datables: la première du Xe et les deux autres du XIIe s. La première partie (1-222) contient des gloses de Priscien, la seconde (223-310) un recueil de traités de médecine compilés par Constantinus Africanus, la troisième partie (311-357) contient le Liber Tegni du médecin de l'Antiquité tardive, Galien.
En ligne depuis: 19.12.2011
Il s'agit du plus ancien graduel complet neumé conservé, contenant divers ajouts (comme les versets de l'Alleluia, les antiphons et les versets psalmodiés des antiphons de la communion). Etant donné que le graduel est complet, ce manuscrit revêt encore aujourd'hui une grande importance pour la recherche sur le chant grégorien. La seconde partie est composée du Libyer Ymnorum, les séquences de Notker de Saint-Gall. Des recherches récentes ont confirmé que le codex a été écrit à Einsiedeln vers 960-970, certainement pour le troisième abbé du monastère, l'Anglais Gregor.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le livre de dévotion de l'abbé Ulrich Rösch de Saint-Gall, écrit 1472, contenant entres autres des prières et un calendrier, a de nombreuses initiales ornées.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce second volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient, après le Cod. 3, les autres livres de l'Ancien Testament. D'après le poème au fol. 1v, le codex fut dédié à Marie, la patronne du monastère, par l'abbé Frowin (1143-1178). La structure et l'organisation du codex correspondent au style simple mais élégant des ouvrages de la bibliothèque de Frowin. Le colophon rappelle le nom du copiste Richene qui a également copié les deux autres volumes de la Bible d'Engelberg (Cod. 3 et Cod. 5). Les miniatures et les titres sont l'œuvre dudit maître d'Engelberg. A remarquer au fol. 69v une représentation colorée en pleine page du Christ et de l'Eglise.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, peu après sa fondation en 1484/85. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, composée de diverses initiales enluminées, est attribuée au Maître du bréviaire de Jost von Silenen, un enlumineur itinérant qui travailla à Fribourg, Berne, Sion, puis à Ivrea et Aoste, et qui doit son nom au bréviaire en deux volumes réalisé vers 1493 pour l'évêque de Sion Jost von Silenen (1482-1496). Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume – parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient le Proprium de sanctis et le Commune de sanctis pour la partie estivale (25 mars-25 novembre), selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, analogue à celle du volume I, est toutefois attribuable à un autre enlumineur anonyme et de moindre qualité. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume - parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce troisième volume est le dernier d'un antiphonaire réalisé en trois volumes en double exemplaire pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. IV en est le pendant. La décoration se compose de cinq initiales enluminées, initiales fleuronnées et à cadeaux, de la main du même artiste qui a décoré le volume I. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. III en est le pendant. La décoration se compose de cadelures, initiales fleuronnées et d'une seule initiales enluminées avec une bordure au f. 1r par un enlumineur anonyme. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit, composé de seulement 28 feuillets et contenant un missel partiel de rite ambrosien, provient de l'oratoire de S. Bernardino de Faido (canton du Tessin). Celui-ci venait d'être nouvellement consacré au XVe siècle (probablement en 1459) sous le patronage de la famille Varesi laquelle offrit, peut-être à cette occasion, ce manuscrit pour permettre la célébration de la messe. Aux premiers cahiers (1-12, 16-19), elle fit probablement ajouter le cahier avec la messe pour le patron saint Bernardin (20-25), ainsi que le feuillet détaché avec deux miniatures représentant la Maiestas domini et la Crucifixion. L'écriture, une rotunda gothique de type italien, contraste avec les miniatures qui partagent une certaine parenté avec des gravures colorées contemporaines d'origine germanique.
En ligne depuis: 13.06.2019
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Enluminure découpée d'un luxueux manuscrit. L'Annonciation est représentée dans l'initiale M au début du texte Missus est Gabriel (Gabriel a été envoyé) célébré le 25 mars. Dans un haut cadre rectangulaire orné de motifs géométriques, l'archange Gabriel et Marie se tiennent face à face, chacun placé sous l'une des arcades formées par la lettre M. Gabriel tient un phylactère avec sa salutation AVE GRACIA PLENA (Je te salue, pleine de grâce), devant Marie qui l'écoute. Les hastes verticales de la lettre M se terminent par des feuilles à palmettes qui débordent sur l'espace entourant l'initiale et qui ont été précisément découpées. Sur les feuilles de palmettes à droite se voient les lignes rouges pour la musique, ainsi qu'une seule note. Il s'agit de l'illustration d'un livre de grand format et de haute qualité picturale, avec des couleurs claires et opaques dans des tons roses, verts et bleus finement dégradés. Le texte musical du verso peut se rapporter aux versets 2.2, 4.11 et 4.13 du Cantique des Cantiques. Ce fragment provient du même ouvrage de chœur que l'initiale représentant la mort de la Vierge. Les deux fragments figurent des stations du cycle marial, où T09393 illustre la première phase, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Miniature particulièrement grande découpée d'un manuscrit magnifique. Dans l'initiale V du texte Vidi speciosam dédié à la fête de l'Assomption du 15 août, la Mère de Dieu gît sur son lit de mort, entourée par trois apôtres et Jésus qui reçoit son âme sous la forme d'une petite figure féminine. La scène est insérée dans un cadre rectangulaire orné d'un motif géométrique répétitif. De l'initiale V sur la gauche partent trois rinceaux avec des petites feuilles et des rosettes qui sont découpées. La peinture avec des tons bleu et rouge brillants atteint un haut niveau pictural. Le texte du chant sur le verso vient des versets biblique 26-32 de la Lectio prima de l'Evangile de Luc. Le fragment provient du même livre de chœur que la miniature représentant l'Annonciation. Tous deux figurent des stations du cycle marial, où T 9393 illustre la première étape, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
Bréviaire, rubriqué en rouge et bleu, avec de nombreuses initiales sur fond d'or et drôleries dans les marges inférieures. Le calendrier présente les signes du zodiaque et les travaux des champs pour chaque mois de l'année. Il convient de souligner spécialement les représentations en pleine page de S. Christophe (p. 176), de l'Adoration des mages (p. 178) et de la Crucifixion (p. 179). La mention de quelques saints dans le calendrier et le reste du manuscrit laisse supposer que ce dernier a été réalisé à Besançon. De là, elle entra ensuite en possession, par des voies inconnues, de la famille patricienne soleuroise des Wallier : on peut voir les inscriptions des propriétaires de Guillaume Wallier (XVIe s.) et de Henri Wallier (1605) aux p. 4 et 731, et de ce dernier aussi sur la page de garde antérieure. A la p. 90 du catalogue de la Bibliothèque cantonale de Thurgovie de 1858, sa provenance fut assignée à Fischingen. Le manuscrit parvint peut-être à Fischingen par l'intermédiaire de l'un des deux abbés de Fischingen originaires de Soleure, Augustin Bloch de Oberbuchsitten (1776-1815) ou Franz Fröhlicher de Bellach, dernier abbé de Fischingen (1863-1848).
En ligne depuis: 23.04.2013
Le manuscrit de la deuxième moitié du XVe siècle a été copié très soigneusement sur une colonne dans une minuscule humaniste. Il comprend deux textes du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464), Cribratio Alcorani (ff. 1r-70r) et Contra Bohemos (ff. 70v-90r). Dans la Cribratio Alcorani il a cherché à entrependre une étude philologique précise et historique du Coran et dans le Contra Bohemos il s'est occupé d'hussitisme. Le frontispice est orné d'une marge à bianchi girari ainsi que deux médaillons avec des armes (f. 1r). Ces armes d'azur au lion d'argent à la cotice d'or brochant sur le tout, couronnée des insignes papaux, sont celles du pape Paul II (Pietro Barbo, 1464-1471). Le manuscrit a donc soit été commandé par le pape, soit réalisé pendant son pontificat. En tête de chapitre, les initiales sont peintes en or sur un fond bleu et vert. Certaines initiales ressortent plus fortement et l'une a un décor à bianchi girari semblable à celui du frontispice. La riche reliure décorée d'ornements végétaux, de médaillons et de représentations de saints, date du XVIe siècle. Sur le plat supérieur, le médaillon central représente la Vierge à l'Enfant.
En ligne depuis: 10.12.2020
Liste chronologique des saints suisses depuis saint Béat à Nicolas Rusca et au frère capucin Fidelis. Décorée avec des dessins à la plume en lavis bleu, de la main du peintre de Constance, Hans Asper. Comme modèle pour l'Helvetia Sancta Murer s'est très probablement servi de la Bavaria Sancta de Matthäus Reder, publiée à Münich, en 1615.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit en papier, sur une colonne, est daté du 20 décembre 1453 (f. 163r). Le Liber officiorum a été copié par un scribe principal, qui est également l'auteur des notes marginales rubriquées. Une deuxième main est responsable des gloses interlinéaires, d'autres notes marginales et de maniculae dessinées en rouge. Les titres de chapitre et les lombardes sont en rouge dans tout le volume. Chacune des trois parties du texte est introduite par une initiale avec une figure (f. 1r, 69r, 112v). Le frontispice est de plus décoré d'un cadre d'ornements végétaux (f. 1r). L'ex-libris sur la garde antérieure indique Georg Alfred Kappeler (1839-1916, théologien et pasteur) de Frauenfeld comme propriétaire de ce volume. La famille Kappeler est documentée à Frauenfeld depuis 1443. Par ses activités influentes en tant que gouverneur, enseignant ou pasteur, la famille Kappeler appartenait à la classe moyenne instruite du XIXe siècle. Le legs de Georg Alfred Kappeler vit aujourd'hui encore à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers quelques manuscrits et imprimés précieux.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit du « Schwabenspiegel » fut commandé en 1410. Il contient une collection des droits et coutumes des terres et fiefs, en usage en Allemagne du Sud et dans la région de l'actuelle Suisse allemande. A la suite, sont ajoutés les livres bibliques des Rois et des Macchabées ainsi que la première traduction allemande de la Handfeste (la lettre de privilèges et de franchises) de la ville de Fribourg de 1249. Le manuscrit a la particularité de contenir une miniature représentant l'étendard de la ville de Fribourg qui, pour la première fois, arbore ses couleurs actuelles, le blanc et le noir.
En ligne depuis: 21.12.2009
En 1646, le Petit Conseil de Fribourg confie à Pierre Crolot, artiste franc-comtois, la tâche de reproduire les drapeaux et bannières prises par les troupes fribourgeoises lors des campagnes du Sundgau, de Bourgogne et d'Italie (fin XVe – début XVIe siècle) et exposés jusqu'alors dans l'église Saint-Nicolas. On perd la trace de ces objets en 1822, à l'exception de trois chapes de l'ordre bourguignon de la Toison d'Or (exposées aujourd'hui au château de Gruyères). Le livre contient quanrante-deux enluminures : trois frontispices présentant les armes de la ville, de ses bailliages et les armoiries des membres du Petit Conseil, trente planches figurant les bannières et neuf planches représentant des pièces d'habillement et des tapisseries de Bourgogne. Le livre des Drapeaux est à la fois un objet d'art, un précieux document sur des objets disparus, et un témoignage de la gloire des troupes fribourgeoises à la fin du moyen âge.
En ligne depuis: 04.07.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le « Schulordnung und Satzungen der neuaufgerichteten und reformierten Schule zu Freiburg im Üchtland » (ledit « Katharinenbuch »), contient les ordonnances pour une école supérieure, telle qu'elle aurait dû être fondée à Fribourg durant la Réforme catholique, selon le modèle des écoles réformées. Peter Schneuwly (1540-1597), qui a probablement lui-même fréquenté les écoles de Fribourg, peut en être considéré comme l'auteur. Depuis 1557, il suivit des études à Fribourg-en-Brisgau où il obtint un Magister artium. Depuis 1564, il fit partie des clercs du Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg ; en 1565, il devint chanoine et en 1566, prédicateur dans la ville. C'est durant cette période que se situent aussi les premiers travaux préparatoires du « Katharinenbuch ». Entre 1577 et 1597, Schneuwly fut vicaire général du diocèse de Lausanne et, entre 1578 et 1587, prévôt de Saint-Nicolas. Le « Katharinenbuch » est en même temps le document de fondation de la Chambre des scolarques de la ville de Fribourg, en sa possession jusqu'au XIXe s. La réforme scolaire à laquelle aspirait Schneuwly n'est jamais entrée en vigueur, puisqu'en 1580, sur l'initiative de Schneuwly lui-même, les Jésuites, auxquels fut confié l'ensemble du système scolaire supérieur, furent appelés à Fribourg.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit en papier contenant les Vies parallèles de Plutarque dans la traduction latine. Sur la première page, se trouve une initiale d'or sur fond à bianchi girari et dans la marge inférieure une armoirie, peut-être celle de Guiniforte Zazzi, juriste de Padoue, au côté duquel peut se lire le nom de Peter Falck (†1519), l'humaniste fribourgeois par l'intermédiaire duquel le manuscrit est parvenu à Fribourg, pour ensuite passer à la Bibliothèque des Capucins et en 2004, à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit contient un bréviaire monastique complet. Le décor est constitué d'initiales rouges, bleues et vertes, dotées de motifs végétaux, anthropomorphes et zoomorphes dessinés à la plume. Quelques initiales situées sur les premières pages (ff. 8-11) ont été, probablement dans un second temps, encadrées sur un fond doré. D'origine française, le bréviaire fut utilisé dès le XIIe siècle à Payerne, pour passer ensuite, après la sécularisation du prieuré, en mains privées.
En ligne depuis: 14.12.2017
Bréviaire à l'usage du diocèse de Lausanne. Les ajouts du calendrier montrent que le manuscrit fut utilisé depuis le XIVe siècle dans un couvent dominicain de Lausanne. Quelques initiales pour la plupart à décor végétal et des drôleries marginales forment la décoration du manuscrit, lequel a été lourdement rogné au moment de la nouvelle reliure effectuée au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le psautier-hymnaire est destiné à l'usage des Dominicains. Les saints rappelés dans le calendrier font penser à une origine possible en Allemagne du Sud ou en Bohème. Surtout les caractéristiques de la décoration des initiales enluminées et à filigranes font pencher pour cette dernière origine et pour une datation dans la première moitié du XVe siècle (communication de Martin Roland, Vienne).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Copié dans un lieu inconnu durant la première moitié du XIVe siècle, le présent manuscrit constitue un bel exemple d'antiphonaire cistercien noté (seul le propre du temps est ici conservé) : une élégante écriture de grand module garantissant une bonne lisibilité, une notation musicale carrée disposée sur des portées de 4 lignes et un riche décor de lettres filigranées et de drôleries. Les fragments d'une Bible du XIIe siècle reliés en tête du manuscrit sont de précieux témoins pour l'étude paléographique des plus anciens manuscrits réalisés par les cisterciens à Hauterive.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce missel du diocèse de Lausanne reflète le contenu du Ms. 7 du couvent des Cordeliers de Fribourg. La décoration est constituée de lettres décorées d'élégants filigranes en rouge, bleu et vert et de la page du Te igitur encadrée par une frise de petites feuilles trilobées avec un oiseau tenant une fleur dans son bec. La page lui faisant face, qui contenait probablement une miniature de la Crucifixion, a été découpée. Le missel appartenait à la collection de Karl Friedrich von Steiger (m. 1982) et a été acheté par la BCU de Fribourg en 1991.
En ligne depuis: 08.10.2020
Antiphonaire du couvent des Franciscains de Fribourg, daté de 1488, d'après le colophon f. 214v. Dans les marges et dans les initiales sont représentées des drôleries. Il contient une miniature (f. 14v : Naissance du Christ) et de belles initiales (fleurs, fruits, courges) attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 09.04.2014
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 26.09.2017
Dans cette œuvre, composée à la fin du XIVe siècle à Valence, l'auteur décrit l'univers angélique en s'inspirant du De triplici gerarchia de Denys l'Aréopagite. Largement diffusé dans la seconde moitié du XVe siècle, le texte est traduit en français et fait l'objet d'une première édition imprimée à Genève en 1478. Enluminé par le Maître du Boccace de Genève, le Ms. fr. 5 porte les armoiries de Jeanne de Laval, seconde femme du roi René d'Anjou.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Légende dorée est l'une des œuvres les plus copiées dans tout l'Occident médiéval. Présentée sous forme de textes courts, elle mêle les fêtes du temporal et du sanctoral célébrées au cours de l'année en suivant l'ordre du calendrier liturgique. Largement diffusée non seulement en latin mais également dans les langues vulgaires, elle a connu de multiples usages en tant qu'instrument de prédication et source d'édification morale par la lecture privée laïque ou religieuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Cette histoire universelle, l'une des plus vastes du Moyen Âge, est un condensé d'histoires bibliques et profanes. Daté du troisième quart du XVe siècle, décoré par un artiste flamand de grand renom, Guillaume Vrelant, ce manuscrit présente des miniatures de grande qualité.
En ligne depuis: 09.12.2008
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le premier volume contient les 3 premiers livres, soit l'histoire de la Grèce, de Troie et des Troyens échappés à la destruction de leur ville. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le second volume contient les 3 derniers livres, soit l'histoire des Assyriens, des Macédoniens et Alexandre, et des Macchabées. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Cette compilation historique dont les récits s'étendent de la Genèse à Jules César connut un grand succès au Moyen Age. La première rédaction remonte au XIIIe siècle. Cette copie incomplète s'achève sur le retour triomphal de Pompée à Rome. Produit à Paris, le manuscrit présente 34 miniatures peintes en grisaille.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit du début du XVIe siècle contient le second livre des Illustrations de Gaule et singularitez de Troye de Jean Lemaire de Belges (1473-1524), suivi des XXIV coupletz de la valitude et convalescence de la royne trescrestienne et du virelai « Espritz haultains ». C'est le seul manuscrit connu pour ces trois textes. Il porte la signature autographe de Lemaire de Belges (f. 199v).
En ligne depuis: 14.06.2018
A la demande de Charles le Téméraire, Vasque de Lucène traduisit en 1470, sous le titre « Traitté des faiz et haultes prouesses de Cyrus », la Cyropédie de Xénophon d'après la version latine due à Poggio Bracciolini (Institutio Cyri, 1445). Enluminé par le « Maitre des prières de 1500 », le manuscrit présente sept miniatures racontant l'histoire de Cyrus propre à inspirer le duc de Bourgogne dans ses actions politiques et militaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vasque de Lucène traduisit en français l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce à la demande d'Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il compléta le texte lacunaire de l'écrivain romain en puisant principalement dans les textes de Plutarque et de Justin. Achevée en 1468, cette traduction, qui présente un Alexandre conquérant, dépouillé des légendes héritées de la littérature courtoise, est dédiée au fils d'Isabelle, Charles le Téméraire. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève a été enluminé par un artiste flamand, le Maître d'Edouard IV, actif à Bruges à la fin du XVe siècle, et par une seconde main dont l'identité n'est pas clairement établie.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande de Jean II de France, le dominicain Pierre Bersuire entreprit entre 1354 et 1356 la traduction des trois décades (I, III et IV) alors connues de l'Ab Urbe condita de Tite-Live. Cette histoire de Rome s'étend de la fondation de la ville jusqu'à la lutte des Romains contre les Celtibères. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève date du début du XVe siècle et porte l'ex-libris du duc de Berry. Il a été peint par le «Maître des Cleres femmes» de Jean de Berry et par des artistes œuvrant dans la manière du «Maître du duc de Bedford».
En ligne depuis: 21.12.2010
Le Mignon est un recueil de divers récits historiques et textes moraux ou philosophiques. Henri Romain est l'auteur de l'abrégé des trois Décades de Tite-Live et du Compendium historial, une compilation d'histoires anciennes. Laurent de Premierfait est le traducteur De la vieillesse de Cicéron et enfin Jean Courtecuisse est le traducteur Des Quatre vertus cardinales de Sénèque. Sorti de l'atelier de Maître François, ce manuscrit présente sept belles enluminures frontispices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Cette œuvre, également connue sous le titre Livre de Jules César, est un recueil de textes de Jules César, Salluste, Suétone et Lucain composé dans les années 1211-1214. Son auteur, demeuré inconnu, avait pour intention de raconter l'histoire des douze premiers empereurs de Rome mais il mit fin à son entreprise à la fin de la narration de la vie de Jules César. L'exemplaire genevois a été enluminé par plusieurs mains dont la principale, attribuée au Maître de l'échevinage de Rouen, a peint le frontispice. Il porte les armes de Louis bâtard de Bourbon, fils illégitime de Charles Ier de Bourbon.
En ligne depuis: 08.10.2015
L'Histoire des croisades est une traduction en dialecte de la Flandre française de l'Historia rerum in partibus transmarinis gestarum de Guillaume de Tyr. Ce manuscrit a été décoré notamment pas l'un des plus grand enlumineur du XVe siècle, Simon Marmion.
En ligne depuis: 09.12.2008
Écrivain et notaire florentin, Brunetto Latini prit le chemin de l'exil en 1260 après la défaite des Guelfes à la bataille de Montaperti. Etabli en France jusqu'en 1266, il y rédigea le Trésor, une encyclopédie en prose, en français, largement diffusée jusqu'à la fin du XVe siècle. L'enlumineur qui a illustré l'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève est connu sous le nom de convention « Master of the Geneva Latini » ou encore le « Maître de l'échevinage de Rouen ». Embelli à l'origine par quatre frontispices, le manuscrit n'en présente plus que deux dont une fameuse représentation d'un marché urbain médiéval.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande du roi Philippe III le Hardi, le dominicain frère Laurent rédigea un livre d'instruction religieuse destiné aux laïcs. Dans les troisième et quatrième (f. 6r-33r) traités Il a été inspiré par le Miroir du monde, en compilant notamment deux traités de cette œuvre composée au XIIIe siècle et largement répandue dans le royaume. Le cinquième traité des vertus (f. 33r-99r) est la seule partie originale de frère Laurent. L'enlumineur qui a peint les 8 miniatures n'est pas identifié mais a probablement œuvré dans le nord de la France.
En ligne depuis: 10.10.2019
Dédié à Jean, duc de Berry, le Livre de bonnes meurs s'inspire du Sophilogium, du même auteur. Il s'agit d'une œuvre essentiellement morale et religieuse. Relevant des « miroirs des princes », il évoque les vertus et les qualités morales que devrait posséder un prince idéal. Le manuscrit de Genève présente la première rédaction, datée de 1404. Enluminé par le Maître du Froissart de Philippe de Commynes, il présente une seule et belle enluminure au frontispice.
En ligne depuis: 10.10.2019
Pierre le Fruitier, dit Salmon, secrétaire de Charles VI et agent d'influence auprès du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, écrivit en 1409 un texte composite qui tient à la fois du miroir du prince, du recueil épistolaire et de l'autobiographie. Salmon y expose les qualités nécessaires à son souverain pour bien gouverner (cf. Paris, BnF, fr. 23279). Suite à son retrait de la cour en 1411 et au changement de la politique royale envers Jean sans Peur, il présenta une seconde rédaction quelques années plus tard, vers 1412-1415, conservée aujourd'hui à Genève. Avec sa scène représentant Charles VI allongé sur un lit fleurdelisé dans un ton bleu profond, en discussion avec son secrétaire, ce manuscrit est l'un des fleurons de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 23.06.2014
Issu de la collection d'Alexandre Petau, ce manuscrit composite réunit quatre textes qui ont été assemblés à une date inconnue. Le premier, daté de 1464, et le plus long des quatre (f. 2r-81r), l'Enseignement de vraie noblesse, est attribué à Hugues de Lannoy, un membre de l'ordre de la Toison d'or, qui offre avec ce texte un miroir des princes propre à intéresser l'entourage ducal bourguignon. Il s'agit de l'unique partie de ce manuscrit qui soit illustrée par une seule grande enluminure (f. 3r), réalisée par l'assistant principal de l'enlumineur de Bruges Guillaume Vrelant, connu sous le nom de convention de Maître de la Vraie Cronicque descoce. Après ce texte viennent la Chronique d'Ecosse (f. 82r-90v) qui rapporte l'histoire de l'Ecosse des origines à 1463, un texte sur « Le droit que le roy Charles VIIIme pretend ou royaulme de Naples » (f. 91r) et, enfin, la Vie de sainte Hélène en latin (f. 91v-93r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008