Cette œuvre contient deux traités : le Livre des deduis, un manuel de chasse et le Songe de Pestilence, un récit allégorique rapportant le combat des Vertus et des Vices. L'exemplaire genevois est attribué à l'enlumineur connu sous le nom du Maître de Robert Gaguin.
En ligne depuis: 26.09.2017
L'Ovide moralisé est un poème de 72'000 octosyllabes. L'auteur, anonyme, a traduit, entre la fin du XIIIe siècle et le premier quart du XIVe siècle environ, les 15 livres des Métamorphoses d'Ovide en se réappropriant les mythes antiques à des fins d'édification chrétienne. L'exemplaire de Genève, daté de la fin du XIVe siècle, a été enluminé par deux artistes, le Maître du Rational des divins offices et le Maître du Roman de la Rose.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le roman de la Rose est une œuvre poétique de près de 22'000 vers octosyllabiques. La première partie de ce roman allégorique (plus de 4000 vers) fut écrite par Guillaume de Lorris vers 1230 et fut achevée par Jean de Meun une quarantaine d'années plus tard. Conçue à l'origine comme un récit courtois, la seconde partie se perd en digressions sur des sujets variés, critiquant notamment le mythe de la rose de Guillaume de Lorris. Le testament est un poème de 544 quatrains en alexandrins monorimes retraçant le cheminement spirituel de Jean de Meun.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ecrivain et poétesse de grande renommée, appréciée dans les cercles de la haute société, Christine de Pisan rédigea de nombreuses œuvres et en contrôla l'exécution iconographique comme dans ce manuscrit dont le texte présente une cité utopique édifiée par et à l'intention des femmes.
En ligne depuis: 09.12.2008
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. Entièrement et abondamment enluminé, le manuscrit date du troisième quart du XVe siècle.
En ligne depuis: 13.10.2016
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. A sa suite figure la Danse aux aveugles (avant 1465) de Pierre Michault. Le Maître d'Antoine Rolin réalise pour ces deux textes un très riche décor enluminé, lequel n'est toutefois pas entièrement achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce traité sous forme de dialogue entre un clerc et un chevalier a été commandité par le roi Charles V à Evrard de Tremaugon, maître des requêtes de l'Hôtel du roi. Les deux protagonistes débattent sur la Puissance ecclésiastique et la Puissance séculière à la fin du XIVe siècle, les relations entre le roi et le pape. L'auteur, impartial, défend finalement l'indépendance du roi au temporel qui demeure cependant le « vicaire de Dieu en la temporalité ». Ecrit tout d'abord en latin en 1376 sous le titre Somnium Viridarii, le texte fut rapidement traduit en français en 1378.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Jouvencel narre les exploits d'un jeune noble qui, grâce à sa bravoure et à ses exploits militaires, épouse la fille du roi Amydas. Le texte s'inspire de la carrière militaire de Jean de Bueil qui a longuement servi Charles VII. Le manuscrit est orné de trois peintures attribuées au Maître du Mamerot de Vienne, proche de Jean Fouquet.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Tristan en prose est un roman en prose du XIIIe s., constamment réécrit au cours du Moyen Age. De nature chevaleresque, l'œuvre est fortement influencée par le Lancelot en prose écrit à la fin du premier quart du XIIIe siècle. Dans cette compilation où mythes tristanien et arthurien se côtoient, Tristan devient le parfait amant, le parfait chevalier qui participe, en tant que chevalier de la Table Ronde, à la quête du Graal. Le manuscrit de Genève est incomplet. Il s'achève sur le tournoi entre le roi Arthur et Tristan, ce dernier désarçonnant le roi et Yvain qui retournent à Roche Dure (t. 3 de l'édition de Philippe Ménard, 1991). On connaît à ce jour 82 manuscrits ou fragments de manuscrits.
En ligne depuis: 22.03.2012
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
D'après le calendrier et le sanctoral, le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Réalisé au XIVe siècle, le manuscrit a été restauré et augmenté de quelques feuillets vers 1500, signe qu'il était toujours en usage à ce moment là. De même, une peinture représentant des anges portant les armes de Genève a été surpeinte sur une ancienne enluminure dans la marge de la page canon de la messe (f. 95r), qui présente en outre une Crucifixion et une initiale historiée avec la Pentecôte lesquelles sont toutes deux d'origine. Suite à la Réforme, le missel est conservé avec les autres livres du chapitre cathédral à l'Hôtel de Ville, pour être finalement transféré à la Bibliothèque de Genève en 1714.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce missel fut réalisé à Genève vers 1460 pour Urbain Bonivard, qui fut prieur de Saint-Victor de Genève de 1458 à 1483 ; l'usage liturgique est celui de Cluny ; les miniatures sont l'œuvre de Janin Luysel et de Guillaume Coquin. Au moment de la Réforme, ce manuscrit disparut de Genève ; il ne revint dans sa ville d'origine qu'en 1912 lorsqu'il fut acheté par la ville lors d'une vente aux enchères à Munich.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le livre d'heures de petit format, à l'usage de Paris, comprend en plus des offices habituels quelques textes en français (une prière à saint Roch, Les quinze joies de Notre-Dame et Les sept requêtes à Notre Seigneur). Il est richement enluminé de pleines pages et de miniatures plus petites attribuées (Gagnebin, 1976) à l'atelier du Maître de Coëtivy (identifié depuis à Colin d'Amiens). Même si quelques enluminures sont légèrement endommagées, elles témoignent d'une haute qualité d'exécution, particulièrement dans les suffrages des saints (ff. 201r-220v). Ces heures étaient destinées à un homme (adresses des prières au masculin, f. 21r et 25v), peut-être à un certain Jean Novelli, dont la reliure du XVIIIe siècle rappelle le nom associé à la date de 1460.
En ligne depuis: 13.06.2019
Datant du XVe siècle, ce Livre d'Heures selon l'usage de Paris comprend également un psautier biblique complet. Ses miniatures ont été attribuées à l'atelier du duc de Bedford dans sa période terminale (vers 1435-1460). Chaque mois du calendrier est précédé d'un vers hexamètre latin qui indique les deux jours néfastes mensuels (1er et 25 janvier, 4 et 26 février, 1er et 28 mars, 10 et 20 avril, 3 et 25 mai, 10 et 16 juin, 13 et 22 juillet, 1er et 30 août, 3 et 21 septembre, 3 et 22 octobre, 5 et 28 novembre, 7 et 22 décembre). Entré dans la « collection Petau », constituée par deux conseillers au Parlement de Paris : Paul Petau († 1614) et son fils Alexandre Petau († 1672), ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin (1695-1756) et légué par lui à la Bibliothèque de Genève après son décès.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le livre d'heures à l'usage de Rome présente dans le calendrier des dévotions à saint Clair (2 janvier) ou à la dédicace de l'église Saint-Pierre de Genève (8 octobre) qui sont spécifiques au diocèse de cette ville. Le manuscrit a subi à une période indéterminée de nombreux dommages : arrachage et lacération de pages, découpage d'initiales enluminées. Sur les cinq enluminures d'origine, il n'en subsiste que deux, placées respectivement en tête des heures de la Croix (fol. 15r) et des psaumes pénitentiels (fol. 74v), lesquelles ont probablement été exécutées à Genève ou dans ses environs immédiats, vers le milieu du XVe siècle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce livre d'heures à l'usage de Paris, richement illustré, fut copié pour le diocèse de Nantes dans le troisième quart du XVe siècle. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de la seconde moitié du XVe siècle est un livre d'heures à l'usage de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Il subsiste six grandes peintures, deux relatives à la vie du Christ, deux consacrées à l'Annonciation, une pour saint Joseph et l'autre pour sainte Barbe. Le calendrier signale les treize jours néfastes (dies eger) de l'année. Avec sa couvrure ancienne en velours cramoisi, son décor peint et son écriture soignée, ce manuscrit a enrichi la collection de la famille Petau avant d'arriver à Genève.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'élégant petit livre d'heures enluminé, à l'usage de Rome, a probablement été produit dans l'atelier de Jean Colombe, le célèbre enlumineur berruyer, actif au cours du dernier tiers du XVe siècle. Certaines des 14 miniatures l'ornant se retrouvent en effet dans d'autres livres d'heures illustrés par le maître de Bourges, tout comme la cordelière placée sur les marges ornées encadrant les enluminures (Paris, BnF, n.a. lat. 3181). Ce dernier motif a été diversement interprété, soit comme un signe d'appartenance à l'ordre des tertiaires franciscains, soit comme une marque de veuvage, auquel cas le destinataire serait une femme – ce que contredisent toutefois les adresses masculines des prières. Ce manuscrit appartint par la suite à Paul Petau, et il rejoignit les collections de la Bibliothèque de Genève, au moment du legs de la collection d'Ami Lullin en 1756.
En ligne depuis: 14.06.2018
Enluminé dans un atelier vénitien, ce Rituel romain fut copié pour l'archevêque Philippe de Lévis au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Il contient les paroles prononcées selon l'usage de la Curie romaine lors de diverses cérémonies, tels le baptême, les relevailles, le mariage, la communion des malades, l'extrême-onction, les funérailles. Soigneusement calligraphié, orné de bordures florales vivement colorées et de fines miniatures, et enrichi à la feuille d'or, ce manuscrit est d'une grande qualité.
En ligne depuis: 13.12.2013
Réalisé à l'abbaye de Saint-Gall, cet épistolier était utilisé pendant la messe pour la lecture de l'épître du jour. Ecrit en minuscule caroline et orné d'initiales peintes en or, argent et minium, il peut avoir été copié et enluminé par Sintram au début du Xe siècle. Il était autrefois recouvert de deux plaques d'ivoire sculpté. On ignore le parcours qui a amené ce manuscrit de Saint-Gall à Genève ; on suppose qu'il a quitté l'abbaye à la fin du XVIIIe s. après avoir été mis en vente ; il réapparaît dans les années 1863-1864 lorsqu'il fut remis à la Bibliothèque de Genève par les héritiers du médecin genevois Jean-Jacques de Roches-Lombard.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit somptueux contenant la Chronique d'Eusèbe de Césarée traduite par saint Jérôme, présentée en colonnes, avec les continuations de saint Jérôme et de Prosper d'Aquitaine. Réalisé vers 1480 à Padoue ou Venise, il fut enluminé par Petrus V… qui créa un majestueux décor en pleine page au f. 10r. Une erreur de montage nuit malheureusement au bel aspect du volume : le 1er cahier devrait être à la place du second, et inversement.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit contient la traduction latine du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure réalisée en 1287 par Guido de Columnis. Le texte se divise en 35 livres, dont neuf seulement sont introduits par une miniature, pour la plupart en pleine page (f. 1r, 5v, 16v, 46r, 72v, 83v, 89v, 107v, 124v). Insérées dans un cadre de style renaissance, les peintures illustrent différents moments importants de la destruction de la ville de Troie. Le manuscrit appartenait à la collection de Paul et Alexandre Petau, avant d'entrer en possession d'Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui en fît don à la Bibliothèque de Genève en 1756.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit copié vers 1420 est un livre d'histoire romaine contenant deux œuvres de Salluste : la « Conjuration de Catilina » et la « Guerre de Jugurtha ». Il fut enluminé par le Maître du duc de Bedford et son atelier ; les miniatures en grisaille offrent non seulement le plaisir de leur beauté mais présentent également l'intérêt d'avoir été effectuées selon les consignes de Jean Lebègue, qui avait rédigé en 1417 un « Guide » sur la manière d'illustrer les scènes historiques de ces deux œuvres. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Les « vies de philosophes » constituent une sous-catégorie du genre antique des « Vies des hommes illustres », revisité dès le XIIe siècle. Le texte latin de ce manuscrit, attribué à Gautier Burley (en fait un auteur anonyme italien du début du XIVe siècle), le Liber de vita et moribus philosophorum veterum, est un recueil de maximes morales dues à différents philosophes, dont les noms sont indexés en fin d'ouvrage (f. 93r-94r). Cette copie datée de 1452 provient peut-être de l'abbaye de Saint-Denis, et a appartenu par la suite à Paul et Alexandre Petau, avant de rejoindre le fonds de la Bibliothèque de Genève, à l'occasion du legs d'Ami Lullin (1756).
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit contient le Decretum Gratiani accompagné de la glose de Bartolomeo da Brescia. Il s'agit d'un témoin caractéristique de la virtuose mise en page des textes juridiques, où le texte principal est encadré, en général sur tous ses côtés, par son commentaire. Le scribe, le frère Adigherio, signe de son nom cette copie (fol. 341v). Elle est en outre somptueusement décorée de grandes miniatures introduisant soit les parties principales du texte, soit les différentes causes, ainsi que de très nombreuses initiales historiées, souvent pleines d'humour (par exemple f. 2r, 127v), et des initiales à personnages. Deux enlumineurs bolonais, le Maître de 1346 et l'Illustratore, sont les auteurs de ce décor réalisé dans les années 1340. Le Décret de Gratien entra en 1756 à la Bibliothèque de Genève à l'occasion du legs d'Ami Lullin qui avait acquis cette copie de la collection de Paul et Alexandre Petau.
En ligne depuis: 14.06.2018
Produit dans un atelier parisien au milieu du XIIIe siècle, ce manuscrit contient les livres I à XVIII du Digestum vetus de Justinien, avec un texte offrant des variantes par rapport à la « vulgate » du Digeste. Une peinture, sous forme de bande verticale, présente l'empereur Justinien surmontant les cinq principaux juristes du début du IIIe siècle, abondamment cités dans le Digeste.
En ligne depuis: 15.04.2010
L'humaniste Lazare de Baïf (1496-1547), ambassadeur de François Ier, est l'auteur du traité latin, De re vestiaria, qui constitue, en 1526, le premier texte monographique portant sur les costumes anciens. Participant du goût antiquaire, ce texte écrit en latin et parsemé de citations en grec – une langue que Baïf étudia auprès de Giovanni Lascaris à Rome – connut une large diffusion à travers les éditions imprimées par exemple à Bâle auprès de Froben (1537) ou à Paris chez Charles Estienne (1535). La copie manuscrite de la Bibliothèque de Genève présente le texte complet du De re vestiaria, divisé en 21 chapitres, avec de nombreuses annotations marginales, vraisemblablement de la main de Lazare de Baïf (f. 79v), ce qui en fait un témoin particulièrement précieux.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit issu d'un atelier parisien de la fin du XIIIe siècle contient la version latine de treize traités rédigés par Aristote, ou considérés comme tels. Le volume se termine par un fragment du De uno deo benedicto, de Moïse Maïmonide. Quarante initiales embellissent le texte, et une grande peinture du Christ en croix avec Marie et Jean fut ajoutée au dernier folio.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Œuvre d'Andrea Benincasa, ce portulan est signé et daté de 1476 sur la dernière carte collée sur le contreplat inférieur du manuscrit. Les cinq cartes marines occupant chacune une double page de l'atlas décrivent la Méditerranée orientale et la mer Noire (carte 1), les côtes entre la Sicile et la mer Egée (carte 2), la mer Méditerranée de Gibraltar à Rome avec la Corse et la Sardaigne (carte 3), les côtes atlantique, de l'Angleterre et l'Irlande au détroit de Gibraltar (carte 4), et enfin les côtes atlantiques entre Gibraltar et le cap Bojador, avec les îles Canaries et d'autres îles (carte 5). Les lignes de rhumbs en étoile assorties de roses des vents indiquent les directions de la boussole tandis que les échelles graduées, inscrites ici dans les angles des feuillets, permettent d'évaluer les distances. Le tracé précis des côtes rehaussées de couleurs et l'élégance de l'écriture des toponymes sont caractéristiques des cartes de l'atelier des Benincasa, objets de bibliophiles et non destinés à la navigation. Parmi les nombreuses inscriptions présentes sur ces cartes, celles concernant les îles de l'Atlantique sont les plus étonnantes car elles semblent anticiper la découverte des archipels américains comme « Antilia », ou l'île de « Braçil », noms que Christophe Colomb et ses successeurs adoptèrent pour baptiser certains territoires du Nouveau Monde.
En ligne depuis: 12.12.2019
Pourvu d'une belle reliure à la « Du Seuil », ce manuscrit du XVe siècle contient le Policraticus (Le gouvernement de la cité), une œuvre de réflexion sur les vanités des courtisans rédigée par Jean de Salisbury (1115/1120-1180). Copié dans une écriture soignée, le texte est orné d'une grande miniature représentant un auteur lisant son texte devant le roi de France.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce manuscrit du début du XVIe siècle est composé de deux poèmes de Raoul Bollart, l'un destiné à célébrer la victoire remportée par le roi de France Louis XII en 1509 contre les Vénitiens, l'autre à valeur morale présentant la requête de pauvres gens à un homme riche. Les miniatures exécutées à Rouen illustrent différentes scènes, et celles ornant le poème moral se succèdent comme dans une bande dessinée moderne. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
C'est à la requête de son ami Othman Lillo Ferducci d'Ancône, que Gian Mario Filelfo aurait composé l'Amyris dans les années 1471-1476. Ce long poème latin était destiné à remercier le sultan Mehmet II d'avoir libéré le beau-frère de Ferducci, lequel avait été fait prisonnier par les Turcs lors de la prise de Constantinople en 1453. Gian Mario Filelfo aurait fait décorer ce manuscrit à Florence d'un décor à « bianchi girari », l'aurait fait relier à Urbino d'une très belle reliure de la Renaissance italienne, puis l'aurait offert au duc d'Urbino, Federico da Montefeltro, à la cour duquel il séjournait en 1477 et 1478.
En ligne depuis: 18.12.2014
Cicéron est sans doute l'un des auteurs antiques le plus connu du Moyen Age. Certains de ses discours – les Orationes – ont été redécouverts par les humanistes dont la présente copie offre un témoignage. Ce manuscrit contient vingt-sept discours de Cicéron, en écriture humanistique ronde italienne. Il s'ouvre par une miniature représentant un groupe d'orateurs en discussion (f. 1r), qui est peinte par Péronet Lamy, un enlumineur documenté de 1432 à 1453, et ayant surtout œuvré pour le duc de Savoie Amédée VIII. Il est probable que Péronet Lamy réalise cette enluminure alors qu'il est avec la suite ducale au Concile de Bâle, où se trouve également Martin le Franc (1408-1461), secrétaire ducal et auteur du Champion des Dames et de l'Estrif de fortune et de vertu qui, d'après une inscription grattée (f. 290r), entre en possession de ce manuscrit. L'exemplaire appartint par la suite à Germain Colladon (contreplat inférieur), un condisciple de Jean Calvin, qui se réfugia à Genève en 1550. Puis, l'une de ses belles-filles le vendit, avec le Ms. lat. 53, à la Bibliothèque de Genève, vers 1615.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le livre d'heures miniature (11.5 x 7 cm), à l'usage de Rome, a vraisemblablement été réalisé à Bourges par le Maître de Spencer 6 (actif entre 1490 et 1510). L'ensemble des 35 miniatures en pleine page, encadrées, présente une composition identique où la scène principale, représentée en gros plan, est complétée par une prédelle contenant de petites figures. La famille genevoise Naville, détentrice de ce manuscrit (armes au f. 1v), en fait don à la Bibliothèque de Genève en 1803.
En ligne depuis: 04.10.2018
Réalisé en Italie au milieu ou à la fin du XVe siècle, ce volume est un recueil épistolaire rassemblant des lettres de Phalaris, de Diogène le cynique et de Brutus, considérés au Moyen Age comme les véritables auteurs de ces lettres. Elles furent traduites en latin par Francesco Griffolini Aretino et Rinuccio d'Arezzo. Une bordure ornementale de « bianchi girari » accompagne le début de chacun des trois auteurs. En fin de volume, apparaissent deux fragments du De officiis ministrorum, de saint Ambroise.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit de Philibert de Viry est l'un des rares livre d'heures à l'usage du diocèse de Genève ayant été conservé jusqu'à nos jours. Enluminé à Lyon par le Maître de l'Entrée de François Ier, il contient des miniatures inspirées très directement des bois gravés de la Petite Passion d'Albrecht Dürer (1511), ce qui constitue un témoignage précoce de la réception de cette série en France, et un exemple des échanges souvent insoupçonnés allant de la gravure vers l'enluminure.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le Livre d'heures contient en premier l'office des défunts et de Marie. Les initiales se distinguent les unes des autres par leurs couleurs et rendent le texte vivant.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre de prières date du premier quart du XVIème siècle et était destiné à une femme. Il contient surtout des prières à la Vierge et la liturgie des heures pour la Passion du Christ.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce livre d'heures provenant de Suisse occidentale ou de Savoie, constitué vers 1490, faisait autrefois partie des possessions du patricien bernois Thomas Schöni et de son épouse Jeanne d'Arbignon. Les miniatures ont été attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le psautier est une oeuvre du Maître d'Engelberg. Les psaumes 1, 51 et 101 sont introduits par de grandes initiales. A remarquer surtout le chevalier au f. 41r.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le diurnale provient du monastère des clarisses de Gnadental à Bâle. Le décor se compose d'un grand nombre de personnages grimaçants, drôleries et figures de saints.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le petit volume contient des prières en mémoire des défunts dans un couvent féminin franciscain. Il est décoré d'initiales qui occupent plusieurs lignes du texte et sont ornées de motifs végétaux richement colorés.
En ligne depuis: 10.11.2016
Il y a en tout huit manuscrits conservés, réalisés à Saint-Gall, entre 1022 et 1036, écrits et enluminés par Sigebert, évêque de Minden (1022-1036). Il s'agit d'un groupe homogène de manuscrits liturgiques, comprenant un sacramentaire, un épistolaire, un évangéliaire, un graduel, un tropaire-séquentiaire, un graduel-hymnaire, un hymnaire et un Ordo missae. Le présent épistolaire montre de grandes similitudes dans toutes ses parties avec le Cod. 40(481) d'Einsiedeln (datant d'avant 950). La précieuse reliure en or, gemmes et ivoire, encore décrite au XVème s., a malheureusement été perdue. Le manuscrit rejoignit la bibliothèque du prince électeur Friedrich Wilhelm von Brandenburg, en 1683, et de là, la Staatsbibliothek. Durant la seconde guerre mondiale, il fut mis en lieu sûr, avec de nombreux autres manuscrits, (dont le tropaire-séquentiaire) et conservé encore aujourd'hui à Cracovie, en tant que dépôt.
En ligne depuis: 17.12.2015
Il y a en tout huit manuscrits conservés, réalisés à Saint-Gall, entre 1022 et 1036, écrits et enluminés par Sigebert, évêque de Minden (1022-1036). Il s'agit d'un groupe homogène de manuscrits liturgiques, comprenant un sacramentaire, un épistolaire, un évangéliaire, un graduel, un tropaire-séquentiaire, un graduel-hymnaire, un hymnaire et un Ordo missae. Ce tropaire-séquentiaire contient, dans la partie du séquentiaire au f. 144r, un portrait de Notker le Bègue (env. 840-912). Il est représenté en train de copier sa propre séquence de Pentecôte Sancti Spiritus Assit nobis gratia et entouré de l'auréole des saints. Le manuscrit rejoignit la bibliothèque du prince électeur Friedrich Wilhelm von Brandenburg, en 1683, et de là, la Staatsbibliothek. Durant la seconde guerre mondiale, il fut mis en lieu sûr, avec de nombreux autres manuscrits (dont l'épistolaire), et conservé encore aujourd'hui à Cracovie, en tant que dépôt.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce livre de prières provient de la région de Cologne, comme l'indiquent le choix des textes de prières et le calendrier, ou de l'abbaye de Münstereifel, parce que les saints Crisant et Daria, qui y sont vénérés, sont explicitement mentionnés aux folios 218r et 219r. Par l'intermédiaire de Catharina von Wrede (contreplat supérieur), il est entré à la Bibliothèque des Cèdres, laquelle passa en 1966 dans le fonds de la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ce volume de petit format, illustré de 18 miniatures, contient un cycle de prières sur la vie et les souffrances du Christ, des prières sur la vérité de la foi et sur divers saints. Les miniatures et le début des différents textes sont encadrés de rinceaux à feuillages et d'entrelacs ; le décor est complété par 35 initiales dorées, des bordures filigranées et des lombardes bleues, rouges et dorées.
En ligne depuis: 08.10.2020
La Biblia Porta – du nom de son dernier propriétaire privé – est une Bible enluminée de la région franco-flamande datant de la fin du XIIIe siècle. La richesse de cet ouvrage, exceptionnel et unique, réside dans la qualité de l'illustration du texte : 337 scènes d'une grande finesse artistique, pleines de vie et d'expression, illustrent l'histoire, la vie des hommes au Moyen Âge et leur vision du monde. Les illustrations se composent de majuscules historiées, de majuscules ornées, de drôleries et d'illustrations marginales. Le texte, écrit dans une calligraphie très soignée sur un vélin très fin, est la version latine de la Bible de saint Jérôme révisée à Paris dans le second quart du XIIIe siècle. Ce document est un des rares ouvrages subsistants au monde de cette école d'enluminure du nord de la France.
En ligne depuis: 21.12.2009
Offert à la bibliothèque de l'Académie de Lausanne en 1779, ce livre d'heures est un représentant typique de ces ouvrages de dévotion de la fin du Moyen Age. Le calendrier est à l'usage de Paris : à chaque jour, son saint, sans qu'aucun ne soit singularisé. L'adresse au masculin de l'Obsecro te peut tout aussi bien être le signe d'un livre d'heures produit pour le marché libraire, que désigner le destinataire réel du manuscrit. Quelques prières en français, telles que les XV joies de Notre Dame, Les sept requêtes à Notre Seigneur et une prière à la Sainte Croix, concluent l'ouvrage. Toutes les enluminures, probablement en pleine page, qui marquaient les débuts des offices respectifs ont disparu. Les seules traces de décor peint se logent dans les marges et les initiales ornées situées aux subdivisions secondaires de ces mêmes offices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le De vita solitaria est l'une des œuvres latines du grand poète italien Francesco Petrarca (1304-1374) qui le rédigea en 1346, le remaniant plusieurs fois au cours des années suivantes. Dans les deux livres qui le composent c'est la vie retirée et solitaire passée à l'étude et à la méditation qui se trouve louée. Ce manuscrit en papier révèle une certaine élégance aussi bien dans la mise en page que dans la présence de deux initiales réalisées avec de l'or (p. 7, 103). Sa provenance est inconnue, mais avant d'être acheté en 1892 par la bibliothèque, ce codex fut en possession de chanoines de Lausanne et d'une famille de notaires de Muraz (Valais). La couverture était constituée à l'origine d'une série de fragments en papier du XIVe siècle assemblés en nombreuses couches, qui ont été détachés et restaurés. Certains de ces fragments sont des privilèges papaux adressés à des membres de différents diocèses français, d'autres sont en italien de la région toscane, et un en hébreu.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce codex contient deux textes différents, tous deux incomplets, dans une reliure du XIXe siècle. Il s'agit d'une part de l'Horologium Sapientiae de Henri Suso (1-66), dont le texte original fut écrit à Constance et connut une large diffusion au Moyen Âge tardif, et d'autre part du De Vita Solitaria de Francesco Petrarca (67-116). Le premier est un manuscrit sur parchemin d'origine italienne, daté de la fin du XIVe-début du XVe siècle, écrit d'une seule main dans une gothique semi-cursive sur deux colonnes. Sa particularité est d'utiliser du parchemin palimpseste, sur lequel se trouvaient initialement des textes juridiques copiés au XIIIe siècle. Le second, d'une autre main et d'origine française ou suisse, présente une copie du texte de Pétrarque dans une minuscule bâtarde, sur deux colonnes, datée du XVe siècle. Tous deux présentent quelques initiales filigranées et sont émaillés de manicules.
En ligne depuis: 10.10.2019
Unique œuvre connue du monogrammiste B.G., créée en 1557 pour l'abbé de Wettingen Peter I. Eichhorn (m. 1563). Tandis que la majeure partie des nombreuses initiales ont été dessinées à partir de gravures sur bois de Bernard Salomon (Quadrins historiques de la Bible, Lyon 1553), le peintre a composé des ornements marginaux autonomes fascinants, faisant allusion au nom du commanditaire (Eichhorn = écureuil) et au motif de l'oie.
En ligne depuis: 10.10.2019
Chants liturgiques pour les heures nocturnes des fêtes datant des débuts de l'abbaye cistercienne de Saint-Urbain.
En ligne depuis: 25.07.2006
Chants liturgiques pour la sainte messe, pour les dimanches et les jours de fêtes, dans une abbaye cistercienne. Le livre, orné par le „Maître de la Bible d'Anvers de Konrad von Vechta“, a été produit à Prague peu après 1400.
En ligne depuis: 12.12.2006
L'antiphonaire de la seconde moitié du XIVe siècle comprend les textes depuis la Pentecôte jusqu'à la fin de l'année liturgique, parmi lesquels ceux qui correspondent aux fêtes pour les saints et pour le Commune sanctorum. Son origine est inconnue ; la mention des fêtes de certains saints laisse penser qu'il pourrait provenir de la région de Cologne. Il est écrit dans une écriture uniforme, avec une notation musicale avec neumes sur une portée à quatre lignes, présente quelques ajouts avec neumes sur une portée à cinq lignes ; avec traces d'usure et indications plus tardives. Cinq grandes initiales alternent avec autant d'initiales plus petites, dorées à la feuille; de plus, il y a encore 36 initiales simples. Toutes les lettres initiales sont en rouge et en bleu. Rubriques en rouge. Le manuscrit parvint entre les mains d'un père de Mariastein, actif au collège d'Altdorf. De là, il rejoignit Mariastein, en 1981. Inédit.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit latin du Xème siècle est issu du scriptorium de Saint-Gall. Il a appartenu à l'Evêque de Strasbourg Erkanbold (965-991) et a été conservé à la Cathédrale de Strasbourg. L'humaniste Wimpheling mentionne sa consultation à Strasbourg dans les premières années du XVIème siècle. Figurant dans le catalogue de vente de la collection Ambroise Firmin-Didot, il est acheté par le magistrat mulhousien Armand Weiss (1821-1892 ) qui le lègue à sa mort à la Société Industrielle de Mulhouse. L'Evangéliaire carolingien est écrit sur vélin et comporte 300 initiales ornées en or et argent. Des annotations historiques figurent en début et à la fin du manuscrit. La reliure d'origine n'existe plus et a été remplacée par une reliure contemporaine au moment de sa restauration à la BN vers 1970.
En ligne depuis: 18.12.2014
Livre d'heures selon l'usage liturgique romain, richement illustré par des miniatures en pleine page, des bordures et des initiales, en écriture cursive (bâtarde), qui peut être daté vers 1500. Il contient des textes en latin, en français et en flamand. Le style des miniatures, avant tout les bordures avec des motifs naturalistes, des fleurs et des insectes, mais aussi des représentations scéniques, semble typique de l'école ganto-brugeoise.
En ligne depuis: 22.03.2012
Missel du XVe s., parchemin, confectionné pour l'évêque Jean de Venningen (1458-1478). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce missel. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 2 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure. Pour des raisons de commodité, la disposition de l'Ordo et le Canon a été modifiée. Initialement prévus au début du manuscrit, ils ont finalement été placés au milieu de celui-ci.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical de l'évêque de Bâle Jean de Venningen (1458-1478), confectionné à la demande de ce dernier (première partie). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce pontifical. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 1 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical de l'évêque de Bâle Jean de Venningen (1458-1478), confectionné à la demande de ce dernier (deuxième partie). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce pontifical. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 1 et ms 2. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit contient la version latine de l'Ethique à Nicomaque d'Aristote, traduite et annotée par Robert Grosseteste (1175-1253), évêque de Lincoln. La décoration, composée d'initiales unicolores ou avec filigrane rouge et bleu au début des chapitres (par ex. 3r), et d'initiales décorées en couleur au début des livres (par ex. 1r), renvoie à une origine du sud-ouest de l'Allemagne et à une datation dans le troisième quart du XVe siècle. Durant la Révolution française, le manuscrit, issu de la bibliothèque épiscopale, rejoignit la bibliothèque du Collège de Porrentruy, et enfin, au XXe siècle, il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Première partie d'une Bible (2ème partie dans Ms. 6b), contenant les livres de l'Ancien Testament de la Genesis jusqu'à Iesus Sirach. Le manuscrit provient du même atelier que les Ms. 6b et 6c, d'après le style des initiales dans le sud-ouest de l'Allemagne durant le second tiers du XVe siècle. La décoration se compose de petites initiales filigranées bleues et rouges pour les prologues et de grandes initiales enluminées pour le début des livres. Le manuscrit est mentionné dans l'inventaire du prince-évêque Philipp von Gundelsheim (1487-1553); au XVIIIe siècle, il se trouve en possession du Collège Jésuite de Porrentruy, d'après une annotation au f. 1r. Au XIXe siècle, il devint propriété du Collège de Porrentruy, puis fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Seconde partie d'une Bible (première partie dans Ms. 6a), réalisée comme les codices Ms. 6a et 6c, dans le sud-ouest de l'Allemagne, durant le second tiers du XVe siècle. Le manuscrit se compose de deux parties: la première contient le reste des livres de l'Ancien Testament (Isaia jusqu'à II Maccabeorum); la seconde ceux du Nouveau Testament. Les livres de la seconde partie (105r-219v) sont introduits par des initiales historiées ou enluminées, et le début des chapitres par des initiales filigranées rouges et bleues. Le manuscrit est mentionné dans l'inventaire du prince-évêque Philipp von Gundelsheim (1487-1553); au XVIIIe siècle, il se trouve en possession du Collège Jésuite de Porrentruy, d'après une annotation au f. 1r. Au XIXe siècle, il devint propriété du Collège de Porrentruy, puis fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, réalisé à la demande de Christophe d'Utenheim, prince-évêque de Bâle de 1502 à 1527, qui a fait peindre ses armes, écartelées à celles de l'évêché de Bâle, dans la marge inférieure du f. 2r. Le Canon de la Messe, qui, à l'origine, manquait, a été ajouté dans un deuxième temps et est décoré d'une initiale historiée avec la Messe de St. Grégoire. La décoration végétale dans la marge latérale et la probable miniature du début avec la Crucifixion ont disparu.
En ligne depuis: 09.04.2014
Au vu de la liturgie et de la présence d'un office pour le saint, le bréviaire provient de l'église collégiale de Saint-Lébuin à Deventer (Pays-Bas). Il a appartenu à Swibert de Keyserswerth (décédé après 1551), grand-père paternel de l'organiste et compositeur néerlandais Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621).
En ligne depuis: 09.04.2014
Livre d'heures d'après l'usage du diocèse de Besançon avec le calendrier en français. Il possède une décoration inachevée permettant de suivre les diverses étapes de sa réalisation.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical du XVe siècle. Les cérémonies sont représentées dans des miniatures en pleine page avec des initiales enluminées, un décor en marge et quelques lignes du texte, à la manière des livres d'heures, tandis que le texte est agrémenté de bordures colorées et d'initiales enluminées, représentant souvent les objets liturgiques cités dans le texte. En dessous des armoiries de Melchior von Lichtenfels, Prince-évêque de Bâle (1554-1575), qui apparaissent souvent, figurent les armoiries de Charles de Neufchâtel, archevêque de Besançon (1463-1498; visible au f. 1r), ce qui permet de situer la date de réalisation du manuscrit. Comme beaucoup d'autres manuscrits, propriété des institutions religieuses, il rejoignit également le Collège de Porrentruy, durant la Révolution, jusqu'au XXe siècle, où il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit contenant la Legenda aurea de Jaques de Voragine comportant des lacunes dues à la disparition de certaines feuilles, qui contenaient probablement des initiales historiées. La présence dans le texte de la légende de St Antide et les caractéristiques de la décoration laissent supposer qu'il provient de Besançon.
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire à l'usage du diocèse de Bâle. Les traces encore partiellement visibles des blasons peints sur les ff. 33r, 41r, 129r et 279r, puis effacés, permettent d'attribuer le codex à Arnold de Rotberg, évêque de Bâle de 1451 à 1458. Une annotation de son successeur, Jean de Venningen (1458-1478) au f. 5r, rappelle le rachat, le 29 juin 1461, du château de Porrentruy.
En ligne depuis: 17.03.2016
Acquis lors d'une vente aux enchères en 2023, ce volume longtemps demeuré en mains privées augmente le nombre d'ouvrages connus ayant été commandés par l'évêque du diocèse de Bâle Jean de Venningen (1458-1479). Il s'agit d'un pontifical appartenant au même groupe de manuscrits liturgiques qu'un missel-pontifical (ms. 1) et deux autres pontificaux (ms. 2 et 3), réalisés vers 1462-1463, et conservés dans le fonds ancien de la Bibliothèque cantonale jurassienne. Il partage quelques bénédictions avec chacun de ces trois exemplaires. Copié par un seul scribe, il est agrémenté d'une dizaine d'initiales ornées ou historiées semblables à celles des autres manuscrits de ce groupe, attribuées sur la base de l'apparition du nom de l'enlumineur dans le registre de dépenses de l'évêque à un certain Hans, curé de Hésingue (Gamper/Jurot 1999).
En ligne depuis: 31.05.2024
Le Missale speciale a été réalisé en 1333, probablement dans le monastère de Muri, pour la chapelle de saint Laurent à Wallenschwil. Il contient des textes pour les messes célébrées dans cette chapelle durant l'année.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le livre d'heures provient d'un couvent féminin franciscain bavarois. Il contient l'office de la Vierge, les psaumes pénitentiels et l'office des défunts. Sa présence à Muri est attestée depuis 1790.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit du XIVe s. de grand format contient, dans la plus ancienne version, une copie illustrée du dit Klosterneuburger Evangelienwerk, une traduction allemande en prose des Evangiles, qui comprend également les Actes des Apôtres et différents apocryphes néotestamentaires. Plus de 400 dessins à la plume délavés accompagnent le texte, dans l'ordre, en illustration des récits. Ils sont disséminés de manière inégale dans tout le manuscrit.
En ligne depuis: 09.12.2008
Partie d'une bible latine en quatre volumes sur parchemin, réalisée peu après 1080 dans le scriptorium du couvent de Allerheiligen à Schaffhouse. Le manuscrit contient de nombreuses initiales avec des rinceaux, une page ornée avec de l'or, des couleurs et une initiale V (vision d'Isaïe), et une initiale V historiée (dite de Jérémie), qui laisse transparaître l'influence de la miniature des manuscrits de Reichenau. Avec les ms. Min. 18, le Min. 4 appartient au groupe des plus importants codices de l'apogée de Allerheiligen, lorsque le monastère, fondé en 1049, à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1096), soutint la réforme de Hirsau et fonda dans ce but une bibliothèque.
En ligne depuis: 04.10.2011
Bible latine complète sur parchemin fin et très blanc, écrite et décorée dans la région du lac de Constance dans le premier quart du XIVe s. Les prologues et les livres bibliques sont introduits par des initiales de 2-8 lignes de texte encadrées, la plus grande partie avec des personnages, en couleurs et en or. Au début, deux pages illustrées avec chacune six médaillons (dessins à la plume colorés) représentent les épisodes de l'histoire de la Création jusqu'au bannissement du paradis, l'arche de Noé et le sacrifice d'Isaac. La présence du manuscrit est attestée à Schaffhouse depuis le XVe s. Le codex Min. 6 est l'un des plus beaux manuscrits de la Bibliothèque ministérielle, dans lequel parchemin, écriture et décoration forment un tout.
En ligne depuis: 04.10.2011
Livre d'évangiles sur parchemin, réalisé au Xe s., probablement à Halberstadt. Il contient des tableaux des canons encadrés par des colonnes soutenant des arcs rouges et des représentations en pleine page des évangélistes avec leurs symboles dessinés à la plume. Min. 8 est un des plus anciens manuscrits de la Bibliothèque ministérielle ; la présence du codex est attestée depuis 1357 dans la Bibliothèque du Couvent de Allerheiligen.
En ligne depuis: 04.10.2011
Copie sur parchemin de la première partie du Commentaire sur les petits prophètes de Jérôme. Le manuscrit provient du scriptorium du monastère de Allerheiligen de Schaffhouse après 1100 où a travaillé un artiste non documenté par ailleurs. Son oeuvre consiste dans l'initiale I en or et couleurs à tempera sur la page d'incipit (1v) : entre les rinceaux ornés de raisins s'ébattent un ours, deux rapaces et deux chiens, un lion égorge un lapin, un coq et un renard se régalent de raisins et un chasseur tue un sanglier. Le début du texte (4r) est orné par une initiale V du même artiste, dans laquelle quatre animaux (un dragon, un chien, un rapace et un cerf) sont artistement entrelacés dans des rinceaux dorés.
En ligne depuis: 19.12.2011
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 51-100 d'Augustin, figurant dans les ajouts du catalogue des livres du monastère de Allerheiligen d'env. 1100 (Min. 17, f. 306v) et qui, avec le Min. 15, complète le plus ancien Min. 17. Très beau parchemin, utilisant la même mise en page avec de larges marges que le Min. 15, rédigé par plusieurs mains. Le I de la page d'incipit (f. 1r) et le Q de la page initiale (f. 3v) sont réalisés en or et en couleurs et sont protégés par une étoffe cousue sur le feuillet. La reliure, datant du XIIème siècle, a été remaniée de façon historique au XIXème siècle.
En ligne depuis: 26.09.2017
Copie sur parchemin du traité d'Augustin sur l'Evangile de Jean, réalisé peu après 1080 dans le scriptorium du monastère de Allerheiligen à Schaffhouse. Elle contient de nombreuses initiales avec des rinceaux, une page décorée avec de l'or, des couleurs, une initiale I dans la marge et une initiale historiée C avec de l'or (la Cène) qui laissent transparaître l'influence de la miniature des manuscrits de Reichenau. Avec le codex Min. 4, le Min. 18 appartient au groupe des codices les plus importants de l'apogée de Allerheiligen, lorsque le monastère, fondé en 1049, à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1096) soutint la réforme de Hirsau et fonda, dans ce but, une bibliothèque.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le pontifical contient, en plus des textes liturgiques caractéristiques, des instructions (ordines) pour les évêques en cas de choix, désignation et couronnement d'un roi ou pour le couronnement des empereurs ou impératrices. Le manuscrit comprend trois dessins à la plume en pleine page : une scène de dédicace (2v), un couronnement (29r) et un empereur trônant au verso (29v). La mention dans le texte de S. Nonnosius, dont les reliques furent transférées vers le milieu du XIe siècle au dôme de Freising, renvoie à une origine du manuscrit dans un monastère bénédictin du sud-est de l'Allemagne. Le manuscrit est conservé depuis plus de 900 ans à Schaffhouse où il est mentionné dans le catalogue des manuscrits de Allerheiligen vers 1100.
En ligne depuis: 08.10.2020
Première partie d'un bréviaire à l'usage des franciscains, aussi indiqué auparavant dans la littérature sous le titre de Horae canonicae, vraisemblablement destiné à une clarisse. Ecrit en 1459 sur un parchemin d'excellente qualité par le célèbre copiste Johannes Frauenlob. Les arbres généalogiques des familles Schatz et Guldinast de Constance permettent de tirer des conclusions à propos des commanditaires. La riche décoration se compose d'initiales sur fond doré, d'initiales en filigrane et de décorations marginales. Il compte 30 initiales figurées et historiées réalisées par deux artistes que l'on peut clairement reconnaître par leur style, dont le premier se distingue par sa maîtrise, comme l'écrit Bernd Konrad: «Der mit zahllosen Farbpunkten vorgenommene Farbauftrag, die heitere Rankenmalerei […] und auch das geschärfte Verständnis für Fernwirkung bei Landschaftsdarstellungen sind beinahe einzigartig für diese Zeit in der Bodenseemalerei.»
En ligne depuis: 19.12.2011
Seconde partie d'un bréviaire à l'usage des franciscains, aussi intitulé auparavant dans la littérature comme Horae canonicae, vraisemblablement destiné à une clarisse. Ecrit en 1460 sur un parchemin d'excellente qualité par le célèbre copiste Johannes Frauenlob. La riche décoration se compose d'initiales sur fond doré, d'initiales fleuronnées et de décorations marginales. Il compte 30 initiales figurées et historiées réalisées par deux artistes que l'on peut clairement reconnaître par leur style, dont le premier se distingue par sa maîtrise. Avec son pendant, Min. 98, il fait partie comme l'écrit Bernd Konrad: «zu den schönsten Büchern des 15. Jahrhunderts am Bodensee».
En ligne depuis: 19.12.2011
Partie d'été d'un bréviaire franciscain du XIVe ou XVe siècle, magnifiquement orné. A côté des lombardes en rouge ou bleu, le manuscrit se distingue par des initiales sur fond d'or. Le calendrier se rapporte au diocèse de Constance. Le manuscrit appartenait probablement au couvent Paradies. Collée sur la feuille de garde postérieure, la représentation d'une nonne qui s'agenouille devant le Christ ensanglanté et trônant est difficile à dater.
En ligne depuis: 31.05.2024
Le bréviaire franciscain copié sur un parchemin très fin contient des miniatures marginales avec des thèmes bibliques ou hagiographiques. Le calendrier et les miniatures suggèrent qu'il provient d'un couvent de Franciscaines, peut-être du couvent Paradies. Moser (1997) date sa réalisation entre 1482 et 1490 et la situe à Constance. Des déchirures et des trous dans le parchemin ont été habilement recousus avec des fils colorés.
En ligne depuis: 31.05.2024
L'imposant graduel comprend le sanctoral, le commun des saints, des messes votives et un kyriale. Il est à l'usage des frères mineurs comme le prouve la présence des fêtes des deux saints les plus importants de l'ordre, saint François d'Assise et saint Antoine de Padoue. De même, la première des huit initiales ornées (f. 1r, 7v, 29r, 32r, 34v, 43r, 46v, 121v) confirme l'usage franciscain : le D(ominus secus mare) contient le nom de Jésus sous la forme du trigramme « yhs » entouré de rayons de soleil, qui est l'attribut de prédicateur franciscain saint Bernardin de Sienne (1388-1440). Les belles initiales campées sur un fond en or bruni se prolongent par de longues marges touffues composées de feuilles et de fleurs multicolores, avec des bouquets de points d'or à rayons, dans lesquelles apparaissent parfois des oiseaux et des papillons (f. 1r, 34v, 46v). La provenance du manuscrit est totalement inconnue. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, l'antiphonaire franciscain AVL 507, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par Andrea Giovannini (1989).
En ligne depuis: 10.12.2020
Copié par une seule main, l'antiphonaire (partie hivernale du temporal) présente un certain nombre de lacunes textuelles (le début est par exemple manquant). Les différentes divisions des chants en notation carrée sont soit marquées par des initiales simples alternativement bleues et rouges, soit par de plus grandes initiales parties filigranées. Ce manuscrit est en outre orné de quatre initiales historiées d'où naissent d'élégantes tiges baguées et rectilignes, ponctuées d'or et terminées par de longues feuilles de couleurs s'enroulant et se déroulant (f. 54v, 89v, 108v, 210r). Elles sont chromatiquement et stylistiquement proches des productions émiliennes de la fin du XIIIe siècle. Au lieu de représenter l'iconographie traditionnelle montrant le roi David en prière devant Dieu, l'initiale introduisant le chant « Domine ne in ira » (f. 108v) figure un religieux tonsuré – saint François ou un franciscain ? – qui se rapporte vraisemblablement au fait que ce manuscrit est à l'usage des frères mineurs. On ne connaît ni le couvent d'origine auquel le codex était destiné, ni rien de sa provenance ultérieure. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, le graduel franciscain AVL 506, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par R. Bommer, à Bâle (1998).
En ligne depuis: 10.12.2020
Les parties d'origine du calendrier indiquent que le missel était destiné à être utilisé dans le diocèse de Lausanne, tandis que les entrées ultérieures confirment sa présence et son emploi pour la célébration de la messe dans le diocèse de Sion au plus tard dès 1300. La présence de trois séquences particulières laisse penser qu'il provient de l'Abbaye de Saint-Maurice (188v : séquence de Théodulf Collaudetur rex virtutum; 190r : séquence d'Augustin Augustino laude demus et 189r : séquence de Maurice Pangat Syon dulce melos). Le canon de la messe est décoré avec une initiale enluminée, le Vere dignum, et un cadre avec la crucifixion, la Vierge et saint Jean (97v). Les fêtes plus importantes sont introduites par des initiales décorées sur fond doré (4v, 13rb, 17ra, 18ra etc.) Le codex a été acquis en 1981 par les Archives de l'Etat du Valais sur le marché des Antiquités.
En ligne depuis: 13.10.2016
Réalisé en France à la fin du XIVe siècle ou au tout début du XVe siècle, le manuscrit des Six âges du monde apparaît dès la fin du Moyen Age dans l'une des plus importantes bibliothèques valaisannes, celle de la famille Supersaxo, conservée aujourd'hui à la Médiathèque Valais-Sion et (pour ce manuscrit) aux Archives de l'Etat du Valais à Sion. Cet ouvrage est remarquable à plus d'un titre. D'une part, il se présente sous le format peu usité du rouleau, format réservé, entre autres, au genre de la chronique universelle auquel il appartient. D'autre part, il est traversé, tout au long de ses huit mètres, par un arbre généalogique complexe rendant compte de la succession d'Adam à la Nativité du Christ. Accompagnant cet imposant dispositif graphique, de nombreux dessins, que le style rapproche d'œuvres parisiennes, ornent ses colonnes. De plus, cet exemplaire n'est pas unique, puisque la Bibliothèque municipale de Reims possède un rouleau semblable (ms. 61), illustré certainement par le même maître.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce manuscrit, dont les deux premiers feuillets ont disparu, possède un colophon inscrit au verso de son dernier feuillet (Sion, ACS, Ms 12, f. 299v). Ce colophon rédigé au XIIIe siècle nous apprend que la Bible de Valère en trois volumes fut offerte à la communauté canoniale sédunoise vers 1195, à l'occasion de la fête de l'Épiphanie, par Willencus de Venthône, doyen de l'église inférieure Notre-Dame du Glarier. Cet ouvrage peut être mis en relation avec certaines bibles cartusiennes, notamment avec une bible en quatre volumes ayant appartenu à une fille de la Grande Chartreuse (Grenoble, BM, Mss 14, 13, 25, 15 rés. (19-21 et 25)). En effet, l'ordre des livres vétérotestamentaires de la Bible de Valère correspond en tout point à celui de la « Bible en quatre volumes ». De plus, l'initiale sédunoise de la Genèse est pratiquement identique au « I » génésiaque de cette bible cartusienne.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce Missale Speciale Sedunense fut écrit en 1439 pour le évêque de Sion Guillaume de Rarogne († 1451) par Jean Thieboudi. En plus du calendrier, le codex en parchemin contient le Proprium de tempore, l'Ordo et canon missae, le Commune sanctorum, le Proprium de sanctis (de Hilaire jusqu'à Thomas l'apôtre) et les Missae pro defunctis. Dans l'annexe se trouvent encore trois messes votives.
En ligne depuis: 21.12.2010
Cette Bible latine portative contient l'Ancien (ff. 5v-344v) et le Nouveau Testament (ff. 346r-435v), précédés des prologues de saint Jérôme à l'ensemble de la Bible et au Pentateuque (ff. 4r-5v) et suivis de l'Interprétation des noms hébreux (ff. 436r-471v). Elle renferme des initiales enluminées (ff. 5v, 190v, 364v et 377v), ou dorées, ou ornées de filigranes rouge et bleu ; certains feuillets (2, 3, 345, 357, 472) manquent ou ont été découpés. Comme nous l'apprend l'explicit du f. 471v, ce manuscrit fut transcrit en 1440 par Jean Comte (Comitis) de Warmarens (Vuarmarens, FR), curé de Billens (FR). Le RCap 243 provient de la bibliothèque du couvent des Capucins de Sion, ordre installé à Sion depuis le XVIIe siècle. Une marque manuscrite de possesseur sur le contre-plat supérieur signale que cette bible appartenait en 1785 au capucin Josef Alexius [Eggo] de Loèche (1761-1840 ; gardien à St-Maurice de 1805 à 1808, à Sion de 1808 à 1811 ainsi que de 1819 à 1822).
En ligne depuis: 22.03.2018
La Summa super titulis (ou rubricis) Decretalium est un célèbre traité juridique sur les Décrétales de Grégoire IX, composé vers 1241-1243 par Goffredo da Trani, professeur de droit canonique à Bologne et futur cardinal (mort en 1245). Dans cet exemplaire, le début de chacun des cinq livres est marqué par une initiale enluminée (ff. 1r, 45r, 75v, 105v, 124v) ; l'on trouve aussi, parmi les annotations et les manicules, de nombreuses petites têtes humaines dessinées de profil, à la plume, en marge et entre les colonnes (par ex. au f. 154r). Ce manuscrit fait partie de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) ; avant cela, il appartenait à Georges de Saluces (évêque d'Aoste en 1433 et de Lausanne en 1440, mort en 1461), à l'époque où il était encore doyen du Puy-en-Velay. La bibliothèque Supersaxo compte encore un autre volume d'origine bolonaise, le S 102, datant également du XIVe siècle et contenant lui aussi des textes juridiques.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le livre d'heures datant vers 1450 a probablement été réalisé et richement enluminé en Flandres. Il contient cinq miniatures et de nombreuses initiales ornées, d'autres filigranées, des ornements floraux dans le style des rinceaux dorés (Goldrankenstil) et des filets d'encadrement en rouge, pourpre, bleu et vert. La feuille d'or et l'or peint sont tous deux utilisés. Les miniatures en tête des divisions des heures représentent la Crucifixion (fol. 8r), l'Annonciation (fol. 11r), la Vierge reine avec l'enfant (fol. 24r), le Jugement dernier (fol. 57r) et le requiem avec les prières près du cercueil (fol. 69r). La dernière division du livre d'heures avec les psaumes graduels (à partir du fol. 80r) est contemporaine, mais d'une autre main. Elle est moins richement ornée. L'or et la pourpre ne sont plus utilisés ici. Des additions dans le calendrier montrent que le livre d'heures est arrivé peu après sa réalisation dans le territoire du Haut-Rhin/actuelle Suisse. Le livre a été relié à neuf au XVIe siècle. A cette occasion les marges ont été rognées. Il est possible que la partie des psaumes graduels ait été ajoutée au bréviaire. La reliure de la Renaissance avec des ais de bois recouverts de velours est décorée de ferrures en métal.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le Sacramentaire de Hornbach est une oeuvre importante de la miniature ottonienne. Il fut réalisé avant 983, à Reichenau, pour l'abbesse bénédictine de Hornbach (Palatinat). Le manuscrit fut aussi appelé Codex Eburnant, d'après le nom du copiste. C'est probablement en 1438 que le codex a rejoint la bibliothèque de la cathédrale de Soleure. Il est mentionné dans la liste du prévôt Felix Hemmerli sous le nr. 38: Colleccionarius Antiquus. Dans la conception politique de Charlemagne l'uniformisation de la vie ecclésiastique est soumise au modèle de la liturgie romaine, à l'époque du pape Grégoire le Grand. Dans ce but, on utilisait dans les offices divins un Sacramentaire pour les prières et les textes de la messe prescrits. Celui-ci fut remplacé, vers 1220, par le missale curiae.
En ligne depuis: 22.06.2010
L'Evangéliaire d'argent fut produit au XIIe s., probablement dans la région de Rhénanie supérieure. Il est mentionné pour la première fois, en 1646, dans l'Inventarium Custodiae S. Ursi, p. 48 : « Ein altes Evangelij Buoch, dessen Deckhel von Silber ». Dans la conception politique de Charlemagne, l'uniformisation de la vie ecclésiastique est soumise au modèle de la liturgie romaine, à l'époque du pape Grégoire le Grand. Ainsi, les Evangiles prennent la forme, lors de la copie, d'un livre, l'« Evangéliaire ».
En ligne depuis: 22.06.2010
Manuscrit sur parchemin de 1438/1439, donné par l'avoyer soleurois Henmann von Speigelberg et son épouse, Margarethe von Spins, afin d'être utilisé sur l'autel de Saint-Georges dans leur chapelle, située dans la cathédrale de St-Ours. Le missel a probablement été produit à Soleure. Le missel romain (première impression: Milan 1474 avec le titre de Missale secundum consuetudinem Romane Curie, encore sans les Rubricae generales et Ritus servandus) correspond au Missale curiae, c'est-à-dire au livre de messe de la chapelle pontificale constitué vers 1220.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce bréviaire illustré pour les chanoines de S. Augustin fut réalisé en Lombardie en 1470/1471. Ce manuscrit élégant provient du couvent de Santa Croce à Mortara. Au XVIIe s. le volume parvint en possession de la famille patricienne soleuroise des Wagner, dont les livres furent légués à la bibliothèque de la ville en 1773.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce volumineux manuscrit contient environ 2'000 recettes et instructions, principalement de technique artistique, mais aussi médicales, culinaires et alchimiques. Il provient des biens de la famille Bieler, qui habitait à Soleure depuis la fin du XVIIe siècle, et à laquelle appartenaient divers artisans.
En ligne depuis: 10.10.2019