Ce traité sous forme de dialogue entre un clerc et un chevalier a été commandité par le roi Charles V à Evrard de Tremaugon, maître des requêtes de l'Hôtel du roi. Les deux protagonistes débattent sur la Puissance ecclésiastique et la Puissance séculière à la fin du XIVe siècle, les relations entre le roi et le pape. L'auteur, impartial, défend finalement l'indépendance du roi au temporel qui demeure cependant le « vicaire de Dieu en la temporalité ». Ecrit tout d'abord en latin en 1376 sous le titre Somnium Viridarii, le texte fut rapidement traduit en français en 1378.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Jouvencel narre les exploits d'un jeune noble qui, grâce à sa bravoure et à ses exploits militaires, épouse la fille du roi Amydas. Le texte s'inspire de la carrière militaire de Jean de Bueil qui a longuement servi Charles VII. Le manuscrit est orné de trois peintures attribuées au Maître du Mamerot de Vienne, proche de Jean Fouquet.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Tristan en prose est un roman en prose du XIIIe s., constamment réécrit au cours du Moyen Age. De nature chevaleresque, l'œuvre est fortement influencée par le Lancelot en prose écrit à la fin du premier quart du XIIIe siècle. Dans cette compilation où mythes tristanien et arthurien se côtoient, Tristan devient le parfait amant, le parfait chevalier qui participe, en tant que chevalier de la Table Ronde, à la quête du Graal. Le manuscrit de Genève est incomplet. Il s'achève sur le tournoi entre le roi Arthur et Tristan, ce dernier désarçonnant le roi et Yvain qui retournent à Roche Dure (t. 3 de l'édition de Philippe Ménard, 1991). On connaît à ce jour 82 manuscrits ou fragments de manuscrits.
En ligne depuis: 22.03.2012
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Cette megillah est constituée de trente médaillons circulaires de texte, entourés par une décoration gravée et polychrome de type floral, animal et architectural baroque. Ce rouleau peu connu est l'un des six rouleaux complets composé du motif « lion, agneau et ours », produit par le célèbre graveur Shalom Italia (c. 1619-1664). Ce dernier a aussi gravé de nombreux rouleaux d'Esther de différents motifs qui sont toujours conservés dans des collections particulières, musées et bibliothèques du monde entier.
En ligne depuis: 13.10.2016
D'après le calendrier et le sanctoral, le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Réalisé au XIVe siècle, le manuscrit a été restauré et augmenté de quelques feuillets vers 1500, signe qu'il était toujours en usage à ce moment là. De même, une peinture représentant des anges portant les armes de Genève a été surpeinte sur une ancienne enluminure dans la marge de la page canon de la messe (f. 95r), qui présente en outre une Crucifixion et une initiale historiée avec la Pentecôte lesquelles sont toutes deux d'origine. Suite à la Réforme, le missel est conservé avec les autres livres du chapitre cathédral à l'Hôtel de Ville, pour être finalement transféré à la Bibliothèque de Genève en 1714.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce missel fut réalisé à Genève vers 1460 pour Urbain Bonivard, qui fut prieur de Saint-Victor de Genève de 1458 à 1483 ; l'usage liturgique est celui de Cluny ; les miniatures sont l'œuvre de Janin Luysel et de Guillaume Coquin. Au moment de la Réforme, ce manuscrit disparut de Genève ; il ne revint dans sa ville d'origine qu'en 1912 lorsqu'il fut acheté par la ville lors d'une vente aux enchères à Munich.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le livre d'heures de petit format, à l'usage de Paris, comprend en plus des offices habituels quelques textes en français (une prière à saint Roch, Les quinze joies de Notre-Dame et Les sept requêtes à Notre Seigneur). Il est richement enluminé de pleines pages et de miniatures plus petites attribuées (Gagnebin, 1976) à l'atelier du Maître de Coëtivy (identifié depuis à Colin d'Amiens). Même si quelques enluminures sont légèrement endommagées, elles témoignent d'une haute qualité d'exécution, particulièrement dans les suffrages des saints (ff. 201r-220v). Ces heures étaient destinées à un homme (adresses des prières au masculin, f. 21r et 25v), peut-être à un certain Jean Novelli, dont la reliure du XVIIIe siècle rappelle le nom associé à la date de 1460.
En ligne depuis: 13.06.2019
Datant du XVe siècle, ce Livre d'Heures selon l'usage de Paris comprend également un psautier biblique complet. Ses miniatures ont été attribuées à l'atelier du duc de Bedford dans sa période terminale (vers 1435-1460). Chaque mois du calendrier est précédé d'un vers hexamètre latin qui indique les deux jours néfastes mensuels (1er et 25 janvier, 4 et 26 février, 1er et 28 mars, 10 et 20 avril, 3 et 25 mai, 10 et 16 juin, 13 et 22 juillet, 1er et 30 août, 3 et 21 septembre, 3 et 22 octobre, 5 et 28 novembre, 7 et 22 décembre). Entré dans la « collection Petau », constituée par deux conseillers au Parlement de Paris : Paul Petau († 1614) et son fils Alexandre Petau († 1672), ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin (1695-1756) et légué par lui à la Bibliothèque de Genève après son décès.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le livre d'heures à l'usage de Rome présente dans le calendrier des dévotions à saint Clair (2 janvier) ou à la dédicace de l'église Saint-Pierre de Genève (8 octobre) qui sont spécifiques au diocèse de cette ville. Le manuscrit a subi à une période indéterminée de nombreux dommages : arrachage et lacération de pages, découpage d'initiales enluminées. Sur les cinq enluminures d'origine, il n'en subsiste que deux, placées respectivement en tête des heures de la Croix (fol. 15r) et des psaumes pénitentiels (fol. 74v), lesquelles ont probablement été exécutées à Genève ou dans ses environs immédiats, vers le milieu du XVe siècle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce livre d'heures à l'usage de Paris, richement illustré, fut copié pour le diocèse de Nantes dans le troisième quart du XVe siècle. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de la seconde moitié du XVe siècle est un livre d'heures à l'usage de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Il subsiste six grandes peintures, deux relatives à la vie du Christ, deux consacrées à l'Annonciation, une pour saint Joseph et l'autre pour sainte Barbe. Le calendrier signale les treize jours néfastes (dies eger) de l'année. Avec sa couvrure ancienne en velours cramoisi, son décor peint et son écriture soignée, ce manuscrit a enrichi la collection de la famille Petau avant d'arriver à Genève.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'élégant petit livre d'heures enluminé, à l'usage de Rome, a probablement été produit dans l'atelier de Jean Colombe, le célèbre enlumineur berruyer, actif au cours du dernier tiers du XVe siècle. Certaines des 14 miniatures l'ornant se retrouvent en effet dans d'autres livres d'heures illustrés par le maître de Bourges, tout comme la cordelière placée sur les marges ornées encadrant les enluminures (Paris, BnF, n.a. lat. 3181). Ce dernier motif a été diversement interprété, soit comme un signe d'appartenance à l'ordre des tertiaires franciscains, soit comme une marque de veuvage, auquel cas le destinataire serait une femme – ce que contredisent toutefois les adresses masculines des prières. Ce manuscrit appartint par la suite à Paul Petau, et il rejoignit les collections de la Bibliothèque de Genève, au moment du legs de la collection d'Ami Lullin en 1756.
En ligne depuis: 14.06.2018
Enluminé dans un atelier vénitien, ce Rituel romain fut copié pour l'archevêque Philippe de Lévis au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Il contient les paroles prononcées selon l'usage de la Curie romaine lors de diverses cérémonies, tels le baptême, les relevailles, le mariage, la communion des malades, l'extrême-onction, les funérailles. Soigneusement calligraphié, orné de bordures florales vivement colorées et de fines miniatures, et enrichi à la feuille d'or, ce manuscrit est d'une grande qualité.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient la traduction latine du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure réalisée en 1287 par Guido de Columnis. Le texte se divise en 35 livres, dont neuf seulement sont introduits par une miniature, pour la plupart en pleine page (f. 1r, 5v, 16v, 46r, 72v, 83v, 89v, 107v, 124v). Insérées dans un cadre de style renaissance, les peintures illustrent différents moments importants de la destruction de la ville de Troie. Le manuscrit appartenait à la collection de Paul et Alexandre Petau, avant d'entrer en possession d'Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui en fît don à la Bibliothèque de Genève en 1756.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit copié vers 1420 est un livre d'histoire romaine contenant deux œuvres de Salluste : la « Conjuration de Catilina » et la « Guerre de Jugurtha ». Il fut enluminé par le Maître du duc de Bedford et son atelier ; les miniatures en grisaille offrent non seulement le plaisir de leur beauté mais présentent également l'intérêt d'avoir été effectuées selon les consignes de Jean Lebègue, qui avait rédigé en 1417 un « Guide » sur la manière d'illustrer les scènes historiques de ces deux œuvres. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Produit dans un atelier parisien au milieu du XIIIe siècle, ce manuscrit contient les livres I à XVIII du Digestum vetus de Justinien, avec un texte offrant des variantes par rapport à la « vulgate » du Digeste. Une peinture, sous forme de bande verticale, présente l'empereur Justinien surmontant les cinq principaux juristes du début du IIIe siècle, abondamment cités dans le Digeste.
En ligne depuis: 15.04.2010
Ce manuscrit issu d'un atelier parisien de la fin du XIIIe siècle contient la version latine de treize traités rédigés par Aristote, ou considérés comme tels. Le volume se termine par un fragment du De uno deo benedicto, de Moïse Maïmonide. Quarante initiales embellissent le texte, et une grande peinture du Christ en croix avec Marie et Jean fut ajoutée au dernier folio.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Pourvu d'une belle reliure à la « Du Seuil », ce manuscrit du XVe siècle contient le Policraticus (Le gouvernement de la cité), une œuvre de réflexion sur les vanités des courtisans rédigée par Jean de Salisbury (1115/1120-1180). Copié dans une écriture soignée, le texte est orné d'une grande miniature représentant un auteur lisant son texte devant le roi de France.
En ligne depuis: 18.12.2014
C'est à la requête de son ami Othman Lillo Ferducci d'Ancône, que Gian Mario Filelfo aurait composé l'Amyris dans les années 1471-1476. Ce long poème latin était destiné à remercier le sultan Mehmet II d'avoir libéré le beau-frère de Ferducci, lequel avait été fait prisonnier par les Turcs lors de la prise de Constantinople en 1453. Gian Mario Filelfo aurait fait décorer ce manuscrit à Florence d'un décor à « bianchi girari », l'aurait fait relier à Urbino d'une très belle reliure de la Renaissance italienne, puis l'aurait offert au duc d'Urbino, Federico da Montefeltro, à la cour duquel il séjournait en 1477 et 1478.
En ligne depuis: 18.12.2014
Cicéron est sans doute l'un des auteurs antiques le plus connu du Moyen Age. Certains de ses discours – les Orationes – ont été redécouverts par les humanistes dont la présente copie offre un témoignage. Ce manuscrit contient vingt-sept discours de Cicéron, en écriture humanistique ronde italienne. Il s'ouvre par une miniature représentant un groupe d'orateurs en discussion (f. 1r), qui est peinte par Péronet Lamy, un enlumineur documenté de 1432 à 1453, et ayant surtout œuvré pour le duc de Savoie Amédée VIII. Il est probable que Péronet Lamy réalise cette enluminure alors qu'il est avec la suite ducale au Concile de Bâle, où se trouve également Martin le Franc (1408-1461), secrétaire ducal et auteur du Champion des Dames et de l'Estrif de fortune et de vertu qui, d'après une inscription grattée (f. 290r), entre en possession de ce manuscrit. L'exemplaire appartint par la suite à Germain Colladon (contreplat inférieur), un condisciple de Jean Calvin, qui se réfugia à Genève en 1550. Puis, l'une de ses belles-filles le vendit, avec le Ms. lat. 53, à la Bibliothèque de Genève, vers 1615.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le livre d'heures miniature (11.5 x 7 cm), à l'usage de Rome, a vraisemblablement été réalisé à Bourges par le Maître de Spencer 6 (actif entre 1490 et 1510). L'ensemble des 35 miniatures en pleine page, encadrées, présente une composition identique où la scène principale, représentée en gros plan, est complétée par une prédelle contenant de petites figures. La famille genevoise Naville, détentrice de ce manuscrit (armes au f. 1v), en fait don à la Bibliothèque de Genève en 1803.
En ligne depuis: 04.10.2018
Réalisé en Italie au milieu ou à la fin du XVe siècle, ce volume est un recueil épistolaire rassemblant des lettres de Phalaris, de Diogène le cynique et de Brutus, considérés au Moyen Age comme les véritables auteurs de ces lettres. Elles furent traduites en latin par Francesco Griffolini Aretino et Rinuccio d'Arezzo. Une bordure ornementale de « bianchi girari » accompagne le début de chacun des trois auteurs. En fin de volume, apparaissent deux fragments du De officiis ministrorum, de saint Ambroise.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit de Philibert de Viry est l'un des rares livre d'heures à l'usage du diocèse de Genève ayant été conservé jusqu'à nos jours. Enluminé à Lyon par le Maître de l'Entrée de François Ier, il contient des miniatures inspirées très directement des bois gravés de la Petite Passion d'Albrecht Dürer (1511), ce qui constitue un témoignage précoce de la réception de cette série en France, et un exemple des échanges souvent insoupçonnés allant de la gravure vers l'enluminure.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le livre de prières a probablement été écrit par une sœur. Les textes sont en relation avec la communion. Ils servent à se préparer avant la communion et à rendre grâce après.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le diurnale provient du monastère des clarisses de Gnadental à Bâle. Le décor se compose d'un grand nombre de personnages grimaçants, drôleries et figures de saints.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le petit volume contient des prières en mémoire des défunts dans un couvent féminin franciscain. Il est décoré d'initiales qui occupent plusieurs lignes du texte et sont ornées de motifs végétaux richement colorés.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le recueil Grenet est un manuscrit poétique réalisé par le marchand genevois Gilbert Grenet (1510 ?-1568) qui rassemble des poésies françaises composées pendant les décennies 1530-1560. Le recueil est ouvert par une quarantaine d'épîtres et de dizains de Clément Marot vraisemblablement copiés pendant et après le séjour du poète à Genève (1542-1543). Il conserve ensuite des poèmes anonymes sur les vertus de l'éducation et de l'art d'écrire. Il se conclut par une quarantaine d'épigrammes et de poésies diverses louant la Réforme et polémiquant contre le catholicisme. Certains sont des récritures personnelles de textes de Théodore de Bèze et de Ronsard. Le codex, partiellement décoré, illustre le rôle joué par la poésie militante dans les milieux marchands soutenant la Réforme à Genève au temps de Jean Calvin. Il a été acquis par la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne en 1844.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce livre de prières provient de la région de Cologne, comme l'indiquent le choix des textes de prières et le calendrier, ou de l'abbaye de Münstereifel, parce que les saints Crisant et Daria, qui y sont vénérés, sont explicitement mentionnés aux folios 218r et 219r. Par l'intermédiaire de Catharina von Wrede (contreplat supérieur), il est entré à la Bibliothèque des Cèdres, laquelle passa en 1966 dans le fonds de la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ce volume de petit format, illustré de 18 miniatures, contient un cycle de prières sur la vie et les souffrances du Christ, des prières sur la vérité de la foi et sur divers saints. Les miniatures et le début des différents textes sont encadrés de rinceaux à feuillages et d'entrelacs ; le décor est complété par 35 initiales dorées, des bordures filigranées et des lombardes bleues, rouges et dorées.
En ligne depuis: 08.10.2020
La Biblia Porta – du nom de son dernier propriétaire privé – est une Bible enluminée de la région franco-flamande datant de la fin du XIIIe siècle. La richesse de cet ouvrage, exceptionnel et unique, réside dans la qualité de l'illustration du texte : 337 scènes d'une grande finesse artistique, pleines de vie et d'expression, illustrent l'histoire, la vie des hommes au Moyen Âge et leur vision du monde. Les illustrations se composent de majuscules historiées, de majuscules ornées, de drôleries et d'illustrations marginales. Le texte, écrit dans une calligraphie très soignée sur un vélin très fin, est la version latine de la Bible de saint Jérôme révisée à Paris dans le second quart du XIIIe siècle. Ce document est un des rares ouvrages subsistants au monde de cette école d'enluminure du nord de la France.
En ligne depuis: 21.12.2009
Offert à la bibliothèque de l'Académie de Lausanne en 1779, ce livre d'heures est un représentant typique de ces ouvrages de dévotion de la fin du Moyen Age. Le calendrier est à l'usage de Paris : à chaque jour, son saint, sans qu'aucun ne soit singularisé. L'adresse au masculin de l'Obsecro te peut tout aussi bien être le signe d'un livre d'heures produit pour le marché libraire, que désigner le destinataire réel du manuscrit. Quelques prières en français, telles que les XV joies de Notre Dame, Les sept requêtes à Notre Seigneur et une prière à la Sainte Croix, concluent l'ouvrage. Toutes les enluminures, probablement en pleine page, qui marquaient les débuts des offices respectifs ont disparu. Les seules traces de décor peint se logent dans les marges et les initiales ornées situées aux subdivisions secondaires de ces mêmes offices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le plus ancien nécrologe du couvent franciscain de Lucerne n'est pas conservé; KF 80 est le deuxième obituaire qui reprend des parties du premier volume perdu et dont les entrées s'étendent jusqu'en 1734. Deux importantes familles de donateurs, particulièrement liées au couvent, sont spécialement commémorées dans des sections séparées avec leurs armoiries familiales, les Martin (fol. 17v) et les Sonnenberg (fol. 62-63v). Le volume rejoignit les archives d'Etat avec toutes les archives du couvent, après sa sécularisation, en 1838.
En ligne depuis: 22.03.2017
Unique œuvre connue du monogrammiste B.G., créée en 1557 pour l'abbé de Wettingen Peter I. Eichhorn (m. 1563). Tandis que la majeure partie des nombreuses initiales ont été dessinées à partir de gravures sur bois de Bernard Salomon (Quadrins historiques de la Bible, Lyon 1553), le peintre a composé des ornements marginaux autonomes fascinants, faisant allusion au nom du commanditaire (Eichhorn = écureuil) et au motif de l'oie.
En ligne depuis: 10.10.2019
Chants liturgiques pour la sainte messe, pour les dimanches et les jours de fêtes, dans une abbaye cistercienne. Le livre, orné par le „Maître de la Bible d'Anvers de Konrad von Vechta“, a été produit à Prague peu après 1400.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit contient les livres 1-8 de l'histoire universelle du dominicain français Vincent de Beauvais († 1264) dans la version de Douai en 32 livres.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit contient les livres 17-24 de l'histoire universelle du dominicain français Vincent de Beauvais († 1264) dans la version de Douai en 32 livres.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit contient les livres 25-32 de l'histoire universelle du dominicain français Vincent de Beauvais († 1264) dans la version de Douai en 32 livres. Sur les folios 372-378, se trouve une version ancienne de l'Historia Tartarorum du frère C. De Bridia.
En ligne depuis: 23.06.2014
L'antiphonaire de la seconde moitié du XIVe siècle comprend les textes depuis la Pentecôte jusqu'à la fin de l'année liturgique, parmi lesquels ceux qui correspondent aux fêtes pour les saints et pour le Commune sanctorum. Son origine est inconnue ; la mention des fêtes de certains saints laisse penser qu'il pourrait provenir de la région de Cologne. Il est écrit dans une écriture uniforme, avec une notation musicale avec neumes sur une portée à quatre lignes, présente quelques ajouts avec neumes sur une portée à cinq lignes ; avec traces d'usure et indications plus tardives. Cinq grandes initiales alternent avec autant d'initiales plus petites, dorées à la feuille; de plus, il y a encore 36 initiales simples. Toutes les lettres initiales sont en rouge et en bleu. Rubriques en rouge. Le manuscrit parvint entre les mains d'un père de Mariastein, actif au collège d'Altdorf. De là, il rejoignit Mariastein, en 1981. Inédit.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit de la fin du XVe siècle, doté de quelques initiales, contient des oeuvres brèves choisies de Bernard de Clairvaux. Parmi celles-ci, figurent aussi quelques oeuvres attribuées à Bernard. Le copiste est le cistercien Johannes Fabri, profès du monastère de Heilbronn. Selon une ancienne annotation (XVIIe s. ?), le livre appartenait au monastère de Beinwil, qui fut transféré à Mariastein après 1648.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le petit livre avec une notation musicale et trois initiales ornées contient les textes pour l'office des morts, les sept psaumes pénitentiels et des prières pour les dominicaines défuntes, probablement dans un couvent de Colmar. D'après l'écriture, il date de la première moitié du XVe siècle. Le livre appartenait à la soeur Martha Gosslerin. Il fut acquis en 1781 par Philipp Jakob Steyrer, abbé de Saint-Pierre dans la Forêt Noire ; c'est à travers lui qu'il parvint au monastère de Mariastein.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce recueil d'écrits du milieu du XVe siècle provient du couvent des ermites de saint Augustin à Bâle. Depuis 1470, quelques frères occupèrent le lieu de pèlerinage de Mariastein. Le volume fut probablement oublié là et retrouvé par les moines de Beinwil quand ceux-ci reprirent la garde du lieu de pèlerinage en 1636. Il contient des écrits à caractère religieux (saint Bonaventure), profane (Cicéron, Salluste), historique (le pape Pie II Piccolomini) et rhétorique (Laurentius d'Aquileja). L'augustin Matthias Glaser de Breisach à Bâle écrivit la seconde partie du volume contenant la Rhetorica en 1465/66. A l'intérieur de la couverture antérieure se trouve un fragment de parchemin avec des indications concernant le contenu du volume.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit latin du Xème siècle est issu du scriptorium de Saint-Gall. Il a appartenu à l'Evêque de Strasbourg Erkanbold (965-991) et a été conservé à la Cathédrale de Strasbourg. L'humaniste Wimpheling mentionne sa consultation à Strasbourg dans les premières années du XVIème siècle. Figurant dans le catalogue de vente de la collection Ambroise Firmin-Didot, il est acheté par le magistrat mulhousien Armand Weiss (1821-1892 ) qui le lègue à sa mort à la Société Industrielle de Mulhouse. L'Evangéliaire carolingien est écrit sur vélin et comporte 300 initiales ornées en or et argent. Des annotations historiques figurent en début et à la fin du manuscrit. La reliure d'origine n'existe plus et a été remplacée par une reliure contemporaine au moment de sa restauration à la BN vers 1970.
En ligne depuis: 18.12.2014
Manuscrit acéphale, avec des marges souvent découpées, écrit par diverses mains, datable de la seconde moitié-fin du IXe s. Il contient des commentaires sur le texte des Evangiles pour les fêtes de Noël jusqu'à la Pentecôte et pour quelques saints. Les premières paroles du texte de l'Evangile ont été complétées plus tard (au XIIe s.), dans la marge extérieure. A remarquer particulièrement, le texte pour la fête de la naissance de l'archange saint Michel (129v-131v), mis en valeur par une représentation à la plume du saint dans la marge (c. 130v) et d'un signe de lecture dans l'angle inférieur. La page de garde antérieure est constituée d'un acte notarié de 1373 pour Isabelle de Neuchâtel.
En ligne depuis: 22.03.2012
Livre d'heures selon l'usage liturgique romain, richement illustré par des miniatures en pleine page, des bordures et des initiales, en écriture cursive (bâtarde), qui peut être daté vers 1500. Il contient des textes en latin, en français et en flamand. Le style des miniatures, avant tout les bordures avec des motifs naturalistes, des fleurs et des insectes, mais aussi des représentations scéniques, semble typique de l'école ganto-brugeoise.
En ligne depuis: 22.03.2012
Graduel franciscain, écrit et enluminé en Italie du Nord (Padoue ou Bologne) et datable des premières décennies du XIVe s. Le manuscrit fut utilisé dans le couvent franciscain S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que les antiphonaires du Temporal Codice II, Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. A la fin du texte (f. 181r) a été copiée une préface (Statutum pro libris choralibus scribendis) – qui habituellement se trouve au début du graduel – qui contient les instructions pour la rédaction des livres choraux de l'ordre. Sur la dernière page, le frère Giacomo di Rastelli Orelli a recopié quelques documents concernant le couvent: une note concernant la construction des armoires de la bibliothèque, la lettre de consécration de 1316 et la mention d'une donation destinée à l'achat d'objets liturgiques.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la seconde partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du dimanche en Septuagésime au dimanche des calendes de novembre) destiné à l'usage des franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, l'antiphonaire temporel Codice II et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
Missel du XVe s., parchemin, confectionné pour l'évêque Jean de Venningen (1458-1478). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce missel. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 2 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure. Pour des raisons de commodité, la disposition de l'Ordo et le Canon a été modifiée. Initialement prévus au début du manuscrit, ils ont finalement été placés au milieu de celui-ci.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical de l'évêque de Bâle Jean de Venningen (1458-1478), confectionné à la demande de ce dernier (première partie). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce pontifical. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 1 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical de l'évêque de Bâle Jean de Venningen (1458-1478), confectionné à la demande de ce dernier (deuxième partie). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce pontifical. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 1 et ms 2. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure.
En ligne depuis: 09.04.2014
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, réalisé à la demande de Christophe d'Utenheim, prince-évêque de Bâle de 1502 à 1527, qui a fait peindre ses armes, écartelées à celles de l'évêché de Bâle, dans la marge inférieure du f. 2r. Le Canon de la Messe, qui, à l'origine, manquait, a été ajouté dans un deuxième temps et est décoré d'une initiale historiée avec la Messe de St. Grégoire. La décoration végétale dans la marge latérale et la probable miniature du début avec la Crucifixion ont disparu.
En ligne depuis: 09.04.2014
Au vu de la liturgie et de la présence d'un office pour le saint, le bréviaire provient de l'église collégiale de Saint-Lébuin à Deventer (Pays-Bas). Il a appartenu à Swibert de Keyserswerth (décédé après 1551), grand-père paternel de l'organiste et compositeur néerlandais Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621).
En ligne depuis: 09.04.2014
Livre d'heures d'après l'usage du diocèse de Besançon avec le calendrier en français. Il possède une décoration inachevée permettant de suivre les diverses étapes de sa réalisation.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical du XVe siècle. Les cérémonies sont représentées dans des miniatures en pleine page avec des initiales enluminées, un décor en marge et quelques lignes du texte, à la manière des livres d'heures, tandis que le texte est agrémenté de bordures colorées et d'initiales enluminées, représentant souvent les objets liturgiques cités dans le texte. En dessous des armoiries de Melchior von Lichtenfels, Prince-évêque de Bâle (1554-1575), qui apparaissent souvent, figurent les armoiries de Charles de Neufchâtel, archevêque de Besançon (1463-1498; visible au f. 1r), ce qui permet de situer la date de réalisation du manuscrit. Comme beaucoup d'autres manuscrits, propriété des institutions religieuses, il rejoignit également le Collège de Porrentruy, durant la Révolution, jusqu'au XXe siècle, où il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Psautier du XVe siècle selon l'usage liturgique de la Collégiale de Saint-Ursanne, qui constitue, du point de vue de la forme et du contenu, une copie exacte du manuscrit bâlois AN VIII 39. Les deux contre-gardes se composent de fragments du Speculum historiale de Vincent de Beauvais, dans la marge du f. 36r se trouve un dessin à la plume de la Vierge Marie du XVIe siècle. Le manuscrit se trouvait dans la Collégiale de Saint-Ursanne, jusqu'à ce qu'il rejoigne au XXe siècle, le fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit contenant la Legenda aurea de Jaques de Voragine comportant des lacunes dues à la disparition de certaines feuilles, qui contenaient probablement des initiales historiées. La présence dans le texte de la légende de St Antide et les caractéristiques de la décoration laissent supposer qu'il provient de Besançon.
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire à l'usage du diocèse de Bâle. Les traces encore partiellement visibles des blasons peints sur les ff. 33r, 41r, 129r et 279r, puis effacés, permettent d'attribuer le codex à Arnold de Rotberg, évêque de Bâle de 1451 à 1458. Une annotation de son successeur, Jean de Venningen (1458-1478) au f. 5r, rappelle le rachat, le 29 juin 1461, du château de Porrentruy.
En ligne depuis: 17.03.2016
Livre des évangiles du IXe siècle provenant de Saint-Ursanne.
En ligne depuis: 24.03.2006
Le livre d'heures provient d'un couvent féminin franciscain bavarois. Il contient l'office de la Vierge, les psaumes pénitentiels et l'office des défunts. Sa présence à Muri est attestée depuis 1790.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le petit livre de prières du XIIe siècle, le plus ancien en langue allemande, est écrit pour une femme. Il contient plusieurs prières allemandes et latines, parmi lesquelles la fameuse « Mariensequenz aus Muri », la plus ancienne reproduction de la séquence latine en langue allemande de l'Ave praeclara maris stella. Il a été rattaché au XIXe siècle à la reine Agnès qui avait vécu dans le monastère de Königsfelden. Il est mentionné dans le répertoire des manuscrits du monastère de Muri de 1790.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce manuscrit du XIVe s. de grand format contient, dans la plus ancienne version, une copie illustrée du dit Klosterneuburger Evangelienwerk, une traduction allemande en prose des Evangiles, qui comprend également les Actes des Apôtres et différents apocryphes néotestamentaires. Plus de 400 dessins à la plume délavés accompagnent le texte, dans l'ordre, en illustration des récits. Ils sont disséminés de manière inégale dans tout le manuscrit.
En ligne depuis: 09.12.2008
Livre d'évangiles sur parchemin, réalisé au Xe s., probablement à Halberstadt. Il contient des tableaux des canons encadrés par des colonnes soutenant des arcs rouges et des représentations en pleine page des évangélistes avec leurs symboles dessinés à la plume. Min. 8 est un des plus anciens manuscrits de la Bibliothèque ministérielle ; la présence du codex est attestée depuis 1357 dans la Bibliothèque du Couvent de Allerheiligen.
En ligne depuis: 04.10.2011
Première partie d'un bréviaire à l'usage des franciscains, aussi indiqué auparavant dans la littérature sous le titre de Horae canonicae, vraisemblablement destiné à une clarisse. Ecrit en 1459 sur un parchemin d'excellente qualité par le célèbre copiste Johannes Frauenlob. Les arbres généalogiques des familles Schatz et Guldinast de Constance permettent de tirer des conclusions à propos des commanditaires. La riche décoration se compose d'initiales sur fond doré, d'initiales en filigrane et de décorations marginales. Il compte 30 initiales figurées et historiées réalisées par deux artistes que l'on peut clairement reconnaître par leur style, dont le premier se distingue par sa maîtrise, comme l'écrit Bernd Konrad: «Der mit zahllosen Farbpunkten vorgenommene Farbauftrag, die heitere Rankenmalerei […] und auch das geschärfte Verständnis für Fernwirkung bei Landschaftsdarstellungen sind beinahe einzigartig für diese Zeit in der Bodenseemalerei.»
En ligne depuis: 19.12.2011
Seconde partie d'un bréviaire à l'usage des franciscains, aussi intitulé auparavant dans la littérature comme Horae canonicae, vraisemblablement destiné à une clarisse. Ecrit en 1460 sur un parchemin d'excellente qualité par le célèbre copiste Johannes Frauenlob. La riche décoration se compose d'initiales sur fond doré, d'initiales fleuronnées et de décorations marginales. Il compte 30 initiales figurées et historiées réalisées par deux artistes que l'on peut clairement reconnaître par leur style, dont le premier se distingue par sa maîtrise. Avec son pendant, Min. 98, il fait partie comme l'écrit Bernd Konrad: «zu den schönsten Büchern des 15. Jahrhunderts am Bodensee».
En ligne depuis: 19.12.2011
Ce manuscrit du XIIIe siècle est composé de trois parties. La première partie contient des oeuvres d'Aristote ou du pseudo-Aristote, en traduction latine. Dans la deuxième partie, suit le 'De mineralibus' et le 'De natura loci' d'Albert le Grand. La troisième partie comprend un commentaire de Michael Scotus de l'oeuvre de Jean de Sacrobosco sur les sphères célestes, un commentaire anonyme de l'Arithmétique de Boèce et un commentaire d'Averroès du 'De longitudine et brevitate vitae' d'Aristote. Le manuscrit compte parmi les pièces de plus haute qualité de la production italienne de livres profanes du dernier tiers du XIIIe siècle et fait partie des plus anciens manuscrits enluminés d'Aristote.
En ligne depuis: 24.03.2006
L'imposant graduel comprend le sanctoral, le commun des saints, des messes votives et un kyriale. Il est à l'usage des frères mineurs comme le prouve la présence des fêtes des deux saints les plus importants de l'ordre, saint François d'Assise et saint Antoine de Padoue. De même, la première des huit initiales ornées (f. 1r, 7v, 29r, 32r, 34v, 43r, 46v, 121v) confirme l'usage franciscain : le D(ominus secus mare) contient le nom de Jésus sous la forme du trigramme « yhs » entouré de rayons de soleil, qui est l'attribut de prédicateur franciscain saint Bernardin de Sienne (1388-1440). Les belles initiales campées sur un fond en or bruni se prolongent par de longues marges touffues composées de feuilles et de fleurs multicolores, avec des bouquets de points d'or à rayons, dans lesquelles apparaissent parfois des oiseaux et des papillons (f. 1r, 34v, 46v). La provenance du manuscrit est totalement inconnue. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, l'antiphonaire franciscain AVL 507, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par Andrea Giovannini (1989).
En ligne depuis: 10.12.2020
Copié par une seule main, l'antiphonaire (partie hivernale du temporal) présente un certain nombre de lacunes textuelles (le début est par exemple manquant). Les différentes divisions des chants en notation carrée sont soit marquées par des initiales simples alternativement bleues et rouges, soit par de plus grandes initiales parties filigranées. Ce manuscrit est en outre orné de quatre initiales historiées d'où naissent d'élégantes tiges baguées et rectilignes, ponctuées d'or et terminées par de longues feuilles de couleurs s'enroulant et se déroulant (f. 54v, 89v, 108v, 210r). Elles sont chromatiquement et stylistiquement proches des productions émiliennes de la fin du XIIIe siècle. Au lieu de représenter l'iconographie traditionnelle montrant le roi David en prière devant Dieu, l'initiale introduisant le chant « Domine ne in ira » (f. 108v) figure un religieux tonsuré – saint François ou un franciscain ? – qui se rapporte vraisemblablement au fait que ce manuscrit est à l'usage des frères mineurs. On ne connaît ni le couvent d'origine auquel le codex était destiné, ni rien de sa provenance ultérieure. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, le graduel franciscain AVL 506, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par R. Bommer, à Bâle (1998).
En ligne depuis: 10.12.2020
Réalisé en France à la fin du XIVe siècle ou au tout début du XVe siècle, le manuscrit des Six âges du monde apparaît dès la fin du Moyen Age dans l'une des plus importantes bibliothèques valaisannes, celle de la famille Supersaxo, conservée aujourd'hui à la Médiathèque Valais-Sion et (pour ce manuscrit) aux Archives de l'Etat du Valais à Sion. Cet ouvrage est remarquable à plus d'un titre. D'une part, il se présente sous le format peu usité du rouleau, format réservé, entre autres, au genre de la chronique universelle auquel il appartient. D'autre part, il est traversé, tout au long de ses huit mètres, par un arbre généalogique complexe rendant compte de la succession d'Adam à la Nativité du Christ. Accompagnant cet imposant dispositif graphique, de nombreux dessins, que le style rapproche d'œuvres parisiennes, ornent ses colonnes. De plus, cet exemplaire n'est pas unique, puisque la Bibliothèque municipale de Reims possède un rouleau semblable (ms. 61), illustré certainement par le même maître.
En ligne depuis: 22.03.2017
Cette Bible latine portative contient l'Ancien (ff. 5v-344v) et le Nouveau Testament (ff. 346r-435v), précédés des prologues de saint Jérôme à l'ensemble de la Bible et au Pentateuque (ff. 4r-5v) et suivis de l'Interprétation des noms hébreux (ff. 436r-471v). Elle renferme des initiales enluminées (ff. 5v, 190v, 364v et 377v), ou dorées, ou ornées de filigranes rouge et bleu ; certains feuillets (2, 3, 345, 357, 472) manquent ou ont été découpés. Comme nous l'apprend l'explicit du f. 471v, ce manuscrit fut transcrit en 1440 par Jean Comte (Comitis) de Warmarens (Vuarmarens, FR), curé de Billens (FR). Le RCap 243 provient de la bibliothèque du couvent des Capucins de Sion, ordre installé à Sion depuis le XVIIe siècle. Une marque manuscrite de possesseur sur le contre-plat supérieur signale que cette bible appartenait en 1785 au capucin Josef Alexius [Eggo] de Loèche (1761-1840 ; gardien à St-Maurice de 1805 à 1808, à Sion de 1808 à 1811 ainsi que de 1819 à 1822).
En ligne depuis: 22.03.2018
Manuscrit sur parchemin de 1438/1439, donné par l'avoyer soleurois Henmann von Speigelberg et son épouse, Margarethe von Spins, afin d'être utilisé sur l'autel de Saint-Georges dans leur chapelle, située dans la cathédrale de St-Ours. Le missel a probablement été produit à Soleure. Le missel romain (première impression: Milan 1474 avec le titre de Missale secundum consuetudinem Romane Curie, encore sans les Rubricae generales et Ritus servandus) correspond au Missale curiae, c'est-à-dire au livre de messe de la chapelle pontificale constitué vers 1220.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce bréviaire illustré pour les chanoines de S. Augustin fut réalisé en Lombardie en 1470/1471. Ce manuscrit élégant provient du couvent de Santa Croce à Mortara. Au XVIIe s. le volume parvint en possession de la famille patricienne soleuroise des Wagner, dont les livres furent légués à la bibliothèque de la ville en 1773.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce volumineux manuscrit contient environ 2'000 recettes et instructions, principalement de technique artistique, mais aussi médicales, culinaires et alchimiques. Il provient des biens de la famille Bieler, qui habitait à Soleure depuis la fin du XVIIe siècle, et à laquelle appartenaient divers artisans.
En ligne depuis: 10.10.2019
Cette bible parisienne, ou bible de la Sorbonne, réalisée vers 1270 en France du Nord, ne se distingue pas seulement par la forme du texte, entouré de gloses et de corrections, mais aussi par les miniatures de grande qualité qui ornent les initiales. Le volume parvint à Zuchwil à la fin du XVIème siècle et se trouve depuis le XVIIIème siècle dans la bibliothèque de la collégiale de Soleure.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le Légendier de Soleure est le plus ancien témoin d'une collection de légendes en allemand. Le manuscrit a été écrit pendant le deuxième quart du XIVe siècle dans un couvent de Dominicaines, probablement à Töss (près de Winterthour) ou Oetenbach (Zurich). Depuis le XVIIe siècle le manuscrit se trouve à Soleure.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce livre de méditations et de prières en allemand pour les dominicaines provient du couvent bernois de Saint-Michel-en-l'Ile. Il contient, parmi d'autres, de nombreux extraits des écrits de Gertrude de Helfta, et de Mechthild de Hackeborn. La soeur Luzia von Moos en écrivit la plus grande partie en 1507. Dès le XVIIe s., le manuscrit se trouve en possession de la famille soleuroise Gugger; au début du XIXe s. il parvint dans la Bibilothèque de la ville de Soleure.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le graduel franciscain fut réalisé vers 1320-1330 dans un scriptorium du Haut-Rhin. Il provient du couvent franciscain de Soleure. Il y resta en usage jusqu'au XVIIIe s.
En ligne depuis: 21.12.2009
Dans les années 1529-1531, l'humaniste, réformateur et homme politique saint-gallois, Joachim Vadian, rédigea une histoire de l'Abbaye et de la cité de Saint-Gall du Moyen-Age et du Moyen-Age tardif (1199-1491) qui reçut le nom de Grössere Chronik der Äbte. Vadian y décrit le changement de la ville, regroupée autour du monastère, en une ville impériale indépendante et consciente de sa valeur, enrichie par le commerce du textile. L'œuvre historique constitue en même temps une polémique fervente de soutien à la réforme, qui dénonce et commente souvent avec virulence la corruption progressive des dignitaires et des institutions ecclésiastiques, en particulier de l'abbé et de l'Abbaye de Saint-Gall, depuis la querelle des investitures.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le deuxième volume d'une édition de Tite-Live en trois volumes, écrit à Padoue en 1442 et 1443, présente un intérêt tout particulier, parce que son modèle est connu: le manuscrit de Tite-Live de Sicco Polentone (1375/76-1446), chancelier à Padoue, aujourd'hui Holkham Hall Library, MS 349. Le présent manuscrit est écrit en semi-gothique régulière et orné de magnifiques initiales à bianchi girari.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le cartulaire contient les titres juridiques essentiels de l'Abbaye des Prémontrés de Weissenau près de Ravensburg; les papes, les empereurs, les rois, les ducs, les comtes, les évêques, les doyens et les diplômes émis, sont représentés avec leurs attributs en marge. Une histoire de la fondation est placée en tête du cartulaire lui-même qui se termine par un rouleau des intérêts et d'autres documents.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le livre d'heures est issu de l'atelier du Maître aux rinceaux d'or qui, probablement établi à Bruges, est spécialisé dans la production des livres d'heures. Il a vraisemblablement été commandé en Flandres au milieu du XVe siècle. Contrairement à la séquence textuelle habituelle, ce livre d'heures place l'office de la Vierge après ceux de la Croix et du Saint Esprit. Au moment de la nouvelle reliure du manuscrit, une série d'initiales historiées découpées qui se rapportent au thème des miniatures y ont été insérées. En 1615, le livre d'heures a été donné à la bibliothèque de la ville par le marchand et bibliophile saint-gallois Jakob Studer.
En ligne depuis: 10.12.2020
La Bible de poche richement illustrée du troisième quart du XIIIe s. contient l'Ancien et le Nouveau Testaments, elle associe le nouveau décompte des chapitres utilisé dès le XIIIe s. avec l'ancien d'Eusèbe, dans les Evangiles. Dans les psaumes se trouvent côte à côte la version gallicane et la traduction de Jérôme. A partir des Psaumes commencent des initiales historiques, qui sont accompagnées de charmantes figures grotesques.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le Speculum humanae salvationis est une œuvre mêlant texte et image, une œuvre au contenu biblique, mêlant texte et image. Chaque double page du livre ouvert montre quatre images, dans lesquelles sont représentées, en règle générale, une scène de la vie du Christ mise en parallèle avec trois préfigurations dans l'Ancien Testament. Dans ce manuscrit, ce schéma de la disposition des images n'est pas suivi de façon conséquente. Le modèle latin fut traduit en vers allemands qui furent autrefois faussement attribués à Konrad von Helmsdorf. Le Speculum est conservé dans un volume composite constitué de manuscrits et d'œuvres imprimées; au début manquent quelques pages.
En ligne depuis: 23.06.2016
L'oeuvre « Blumen der Tugend » de Heinrich Schlüsselfelder, un recueil de courts récits à caractère moralisant, se fonde sur un modèle italien. En 1468, le compilateur, originaire de Nuremberg les traduisit de l'italien en allemand. Le papier est d'origine italienne, les initiales, le cachet de la reliure et le reste du fermoir présentent des formes italiennes. Comme ornement du livre, Schlüsselfelder utilisa les premières gravures sur cuivre italiennes qui représentaient les vertus cardinales et une licorne; un peu plus tard, lui-même, ou un lecteur, illustra le texte, dans les marges avec des dessins à la plume rehaussés de lavis.
En ligne depuis: 04.11.2010
L'orignal, la « Kleinere Chronik der Äbte » de Vadian (1544-46) (VadSlg Ms. 44), fut compilé à l'instigation de Heinrich Bullinger et Johannes Stumpf. Ceux-ci voulaient utiliser les connaissances de Vadian sur l'histoire saint-galloise pour la Eidgenössische Chronik (1547/48) qui est parue sous le nom de Stumpf. Cette chronique se divise en trois parties : la première concerne Gall, la seconde l'histoire du monastère et de la ville de Saint-Gall, la troisième fournit une description historico-topographique de la ville de Saint-Gall et du lac de Constance. Wolfgang Fechter en fit deux copies en 1549. Les illustrations sont de Caspar Hagenbuch.
En ligne depuis: 14.12.2018
Psautier abrégé du début du XIVe siècle, écrit à l'Abbaye de Malmesbury, dans l'ouest de l'Angleterre, aujourd'hui détruite. Il contient un calendrier et une litanie de tous les saints, et est illustré d'initiales et de bordures de feuillages, de fleurs, d'animaux et de têtes humaines. Depuis 1500 au plus tard il se trouve à l'Abbaye de Saint-Gall où il a été « complété » par des recettes médicinales.
En ligne depuis: 23.12.2008
Copie des livres du Nouveau Testament avec des prologues et la Glossa ordinaria : Gilbert de la Porrée, Prologue de l'Apocalypse, Stegmüller RB 839 (pp. 2–4), Apocalypse (pp. 4–81), prologues aux épîtres catholiques, Stegmüller RB 809 et 11846 (p. 82), Lettre de Jacques (pp. 83–99), Première lettre de Pierre (pp. 99–115), Deuxième lettre de Pierre (pp. 115–126), Première lettre de Jean (pp. 126–141), Deuxième lettre de Jean (pp. 141–143), Troisième lettre de Jean (pp. 143–145), Lettre de Judas (pp. 145–150), Prologue à l'évangile de Jean, Stegmüller RB 624 (pp. 151–153), Evangile de Jean (pp. 154–300). Au début des chapitres (pp. 2, 4, 83, 126, 141, 145, 151, 154), initiales de plusieurs lignes en rouge, avec des éléments, parfois zoomorphes, en bleu, vert et jaune pâle (p. 83 et 145: tête d'animal et masque animal; p. 126: quadrupède; p. 143: chèvre ; p. 154: dragon). A la page 99, représentation dans la marge de l'apôtre Pierre avec les clés.
En ligne depuis: 22.03.2018
Manuscrit composite d'astronomie et de comput, avec des dessins à la plume de constellations, de haute qualité.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le plus ancien graduel complet de Saint-Gall. Les différentes parties du manuscrit datent d'époques diverses. Illustré d'un grand nombre d'initiales et de dessins à la plume (surtout dans la partie du Sacramentaire).
En ligne depuis: 12.06.2006
Missel pontifical de l'abbé de Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491). Le manuscrit se compose de deux parties, la première (p. 5-102) a été écrite par le conventuel de Wiblingen Simon Rösch, la seconde (p. 103-236) a probablement été complétée après la mort de l'abbé Ulrich Rösch. Seules les préfaces (p. 83-102) sont pourvues de mélodies en notation allemande du plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes. En plus des armoiries de l'abbé (p. 5), une illustration de la crucifixion avec en médaillon les symboles des quatre Evangélistes (p. 70). Quelques pages présentent une décoration sous forme de bordure dans les marges et des initiales, en partie, dorées à la feuille d'or.
En ligne depuis: 07.10.2013
Missel pontifical de l'abbé de Saint-Gall Diethelm Blarer (1530-1564), le plus beau manuscrit du XVIe siècle en Suisse.
En ligne depuis: 31.12.2005
Selon de récentes recherches, ledit Evangéliaire de Wolfcoz – un chef-d'œuvre important du second quart du IXème siècle – n'aurait pas été réalisé au monastère de Saint-Gall, mais dans le scriptorium de Reichenau à l'époque du bibliothécaire Reginbert. D'une part les études paléographiques et d'autre part les péricopes ajoutées pour les saints de Reichenau Georges, Marc et Pancrace (p. 201-219) ont conduit à ces nouvelles conclusions.
En ligne depuis: 31.12.2005
Evangéliaire, réalisé pour un commanditaire inconnu vers 1470/80, probablement dans l'atelier du peintre de Constance Rudolf Stahel. Il contient les lectures des Evangiles en latin pour les principales fêtes de l'année liturgique. Il est illustré, par au moins deux peintres, de 21 images en pleine page représentant les symboles des quatre évangélistes et les plus importantes fêtes de l'année. En 1658, il fut offert par Fidel von Thurn, officier à la cour, à l'abbé Gall l'Ancien (1654-1687), et décoré de leurs armoiries.
En ligne depuis: 09.12.2008
Canon de la messe pour l'évêque d'Augsbourg, Marquard von Berg (1575-1591), avec des armoiries, une miniature en pleine page, de nombreuses scènes figurées représentant les principales fêtes de l'année liturgique avec en dessous une bordure d'un grand art, abondamment ornée de fleurs et de plantes, probablement enluminé par Sebastian Glockendon le Jeune, de Nuremberg. Tombé aux mains des soldats durant la guerre de Trente Ans, le manuscrit fut vendu plus tard à Bernhard Hartmann, moine de Saint-Gall et gouverneur à Wil, et offert par ce dernier, en 1641, au prince-abbé Pius Reher (1630-1654).
En ligne depuis: 09.12.2008
Epistolaire en provenance de Reichenau/Saint-Gall, illustré d'une miniature représentant l'auteur (Paul) et de cinq miniatures christologiques, datant du troisième quart du XIe siècle.
En ligne depuis: 12.06.2006
Le manuscrit fut probablement écrit à la demande de l'abbé de Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491). La partie principale se compose d'un psautier avec les psaumes dans l'ordre biblique et quelques rubriques liturgiques, les antiphons (en partie seulement avec l'Initium) et des hymnes, à la suite le Pater noster, le Credo, des Cantica bibliques, le Te Deum, une litanie et d'autres Cantica. La partie finale, à partir du fol. 135v, se compose d'un hymnaire contenant également une séquence (Cantemus cuncti melodum). Les antiphons et les hymnes sont pourvus de mélodies en notation allemande du plain chant (« Hufnagelnotation ») sur 4 ou 5 portées. De nombreux ajouts et rasurae, ainsi que les traces d'usure témoignent de l'usage intensif du manuscrit. Quelques pages présentent une décoration composée d'initiales avec entrelacs, une initiale figurée se trouve au fol. 1v (un homme en train de combattre des dragons et des rapaces).
En ligne depuis: 07.10.2013
Le vespéral pontifical de l'abbé de Saint-Gall Diethelm Blarer (1530–1564) contient les prières, les psaumes avec antiphons et répons ainsi que les hymnes pour les principales fêtes de l'année liturgique. A part les incipits des antiphons du Magnificat, qui présentent une notation allemande du plain chant sur une portée à cinq lignes (« Hufnagelnotation »), le manuscrit ne contient aucune mélodie. Le volume fut copié par le père Heinrich Keller (1518–1567), sous-prieur de l'Abbaye de Saint-Gall. Le décor du livre – 20 initiales historiées et quelques bordures richement ornées avec des représentations figurées – est l'œuvre d'un artiste inconnu provenant de la région du lac de Constance, qui a aussi enluminé les Cod. Sang. 357 et 442.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit fut probablement écrit à la demande de l'abbé du Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491) (datation au f. 227r: 1467). En ce qui concerne le contenu, il correspond amplement au Cod. Sang. 438: un psautier avec les psaumes dans l'ordre biblique ainsi que quelques rubriques liturgiques, des antiphons (en partie avec Initium), et des hymnes, suivis depuis le f. 148v de cantiques et depuis le f. 172v d'un hymnaire. Les antiphons et les hymnes sont pourvus de mélodies en notation allemande du plain chant (« Hufnagelnotation ») sur 4 ou 5 portées. La présence de nombreux ajouts et rasurae (parfois sur de nombreuses pages), ainsi que des traces d'usure, témoignent de l'usage intensif du manuscrit. Quelques pages présentent une décoration composée d'initiales avec entrelacs, une initiale figurée se trouve au f. 104v (David avec une harpe).
En ligne depuis: 07.10.2013
Rituel destiné à l'usage personnel du prince-évêque de Saint-Gall Diethelm Blarer (1530-1564; cfr. ses armes à la p. 8 et le sceau de sa bibliothèque privée à la p. 7), écrit par le moine de Saint-Gall Heinrich Keller (1518-1567) et illustré par un enlumineur inconnu de la région du Lac de Constance vers 1555. Le même enlumineur a également décoré au même moment les manuscrits de Saint-Gall Cod. Sang. 357 et Cod. Sang. 439. Dans le codex, de format réduit, se trouvent des textes liturgiques sur l'administration du sacrement du baptême (pp. 9-107), sur la réintégration de la femme dans la communauté des croyants après un accouchement (pp. 107-114), sur la célébration du mariage (p. 114-141) et sur la distribution du vin le 16 octobre, jour de la fête de Gall, fondateur de Saint-Gall (p. 144a-154).
En ligne depuis: 23.09.2014
Livre d'heures de haut niveau tant du point de vue matériel que calligraphique (pp. 1-193, après quatre pages de garde en papier). Digne d'intérêt est la miniature à la p. 24 qui montre sainte Véronique avec le suaire. Le visage du Christ a été fortement endommagé. L'enluminure en pleine page à la p. 163 ouvre l'office des morts. Aussi bien les initiales que les marges enluminées sont exécutées à la feuille d'or et présentent – par exemple aux pages 24, 38, 52 et 132 – des éléments figuratifs comme des représentations d'animaux. Au XVIe siècle, le manuscrit semble avoir rejoint la région lémanique orientale pour arriver ensuite à Saint-Gall.
En ligne depuis: 13.06.2019