Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. gr. 44
Notice d’André-Louis Rey, Bibliothèque de Genève et Université de Genève, pour e-codices 2013 (analyse de la composition des cahiers par Andrea Giovannini et André-Louis Rey) ; étude détaillée en cours.
Handschriftentitel: Ilias cum scholiis
Entstehungsort: Constantinople ?
Entstehungszeit: XIIIe siècle, avec un complément et des réfections ultérieurs, principalement dus à Théodore Méliténiote (milieu du XIVe s., cf. infra, à la rubrique Provenance du manuscrit et possesseurs).
Beschreibstoff: papier non filigrané (« bombycin » )
Umfang:
<I > garde antérieure liée au « cahier Brönsted » + 12 pages formant le « cahier Brönsted » adventice + <II > garde postérieure liée au « cahier Brönsted » + 802 pages (comprenant un complément et des réfections) + <III, recto paginé (803) > garde postérieure
Format: 302 x 215 mm.
Seitennummerierung: Pagination moderne au crayon gris, mentionnée dans la notice de 1823, p. 3 (« Comme une transposition des feuilles assez incommode a eu lieu dans plusieurs endroits […] . On a tâché de remédier à cet inconvénient en paginant au crayon les feuilles […] »). Cette pagination donne seulement les chiffres impairs, soit au recto des folios. Paginations partielles anciennes dans la section perturbée au début du manuscrit (p. 2 à 14, puis 41 à 57 numérotées de 2 à 14, puis de 15 à 31 en grands chiffres arabes à l’encre rougeâtre, probablement par Henri II Estienne), (p. 15 à 39 numérotées de 1 à 25 en chiffres arabes de petit module à l’encre brun foncé jusqu’à 8, puis rouge sombre) ; indication de la correspondance avec les pages de l’édition de Bâle de 1540, chiffres arabes entourés d’un cercle, à l’encre rougeâtre, sans doute par Henri Estienne.
Lagenstruktur:
- L’état constaté lors de la restauration est celui qui est décrit, en ce qui concerne la composition des cahiers. La restauration a visé la consolidation de cet état, sans transpositions matérielles tentant de rétablir un état antérieur ; les pages se trouvent ainsi dans l’ordre de la pagination au crayon de 1823. Les permutations de folios que celle-ci atteste semblent bien avoir déjà existé au moment où Henri Estienne a possédé et utilisé le manuscrit. L’étude détaillée en cours proposera une reconstitution des divers déplacements intervenus dans l’histoire du manuscrit. Le manuscrit est précédé d’un cahier adventice de 12 pages précédées et suivies d’un folio de garde, contenant le rapport d’examen de 1823.
- Le manuscrit original était en principe formé de quaternions réguliers (avec l’exception d’un quinion, pp. 765-784). La détérioration et les réfections du manuscrit ont eu pour effet de créer un certain nombre de cahiers irréguliers, avec des folios recollés ou montés sur onglets, dont l’état original se laisse plus ou moins bien reconstruire. Pour l’ordre de lecture et la séquence du texte, se reporter à la section « sommaire » de la présente notice.
- 1 cahier de 3 folios, réfection de Théodore Méliténiote, (p. 1-6, supplément 1) ; 1 cahier mélangeant des folios du premier cahier original (p. 7-10) et des folios de réfection de Théodore Méliténiote (p. 11-14, supplément 2) ; 1 cahier de 6 folios donnant un complément de texte copié par Théodore Méliténiote (p. 15-26, complément 1) ; 1 cahier de 2 folios et 3 bifolia donnant la fin du complément de texte copié par Théodore Méliténiote (p. 27-40, complément 1) et la fin de la réfection des parties mutilées du début du manuscrit original par Théodore Méliténiote (p. 41-42, supplément 2) ; 13 quaternions, signés en chiffres grecs dans la marge supérieure intérieure de la première page de chaque cahier de β’ (2) à ιδ’ (14) , les signatures étant plus ou moins bien conservées mais généralement parfaitement lisibles, exceptionnellement perdues (p. 43-58, 59-74, 75-90, 91-106, 107-122, 123-138, 139-154, 155-170, 171-186, 187-202, 203-218, 219-234, 235-250) ; 1 ternion signé ιε’ (15, p. 251-262) ; 4 quaternions, signés de ιζ’ (17), la signature du premier de ces quaternions, qui devrait être le n°16, n’étant pas conservée, à ιθ’ (19, p. 263-278, 279-294, 295-310, 311-326) ; 1 binion (p. 327-334) suivi d’un bifolium (p. 335-338) et d’un quaternion (p. 339-354), l’ensemble constituant une réfection de Théodore Méliténiote (supplément 3) et correspondant aux cahiers 20 et 21 perdus de l’original ; 2 quaternions, signés de κβ’(22) à κγ’ (23, p. 355-370, 371-386) ; 1 cahier correspondant à un quaternion original, signé κδ’(24), dont les deux derniers folios sont perdus et ont été remplacés par un seul folio d’une main plus récente (p. 387-398 et 399-400) ; 6 quaternions, signés de κε’(25) à λ’(30, p. 401-416, 417-432, 433-448, 449-464, 465-480, 481-496) ; 1 cahier de 7 folios, signé λα’ (31, p. 497-510) ; 1 quaternion signé λβ’(32, p. 511-526) ; puis, avec un changement de mise en page, 4 quaternions, signés de λγ’ (33) à λστ’ (36, p. 527-542, 543-558, 559-574, 575-590) ; 1 cahier de 7 folios, quaternion dont un folio a été coupé, signé λζ’ (37, p. 591 à 604, un talon visible entre les p. 600 et 601) ; 10 quaternions, signés de λη’ (38) à μζ’ (47, p. 605-620, 621-636, 637-652, 653-668, 669-684, 685-700, 701-716, 717-732, 733-748, 749-764) ; 1 quinion signé μη’ (48, p. 765-784) ; 1 cahier de 9 folios, signé μθ’ (49) mélangeant 8 folios originaux (p. 785 à 798 et 801-802) et un folio de réfection de Théodore Méliténiote (p. 799-800).
Zustand: Restauré par Andrea Giovannini en 2009-2011. Stabilisé, papier restauré et consolidé, reliure de conservation neuve ; la réglure à sec a néanmoins fragilisé le papier au début du manuscrit, la ligne verticale intérieure faisant plier les pages lorsqu’on manipule le manuscrit. De même, les onglets et renforts anciens causent par endroits des plis qui entraînent un risque d’usure accrue des pages. Traces d’usure, perte des bords de certains folios, surtout au début, dégâts d’humidité.
Seiteneinrichtung:
Parties originales, 1e moitié, jusqu’à la p. 526 : texte sur 1 col., les vers homériques sont suivis à la ligne par leur paraphrase. 27 ll. dans les parties originales du début, entre les p. 7 et 170 (fin d’un cahier, mais au milieu du chant 4).
Les réfections et compléments dus à Théodore Méliténiote présentent un nombre variable de lignes de texte, allant jusqu’à 30ll., en fonction de la quantité de notes qui entourent ou suivent le texte.
La réfection récente des p. 399-400 comporte respectivement 24 ll, plus une l. de titre, et 33 ll.
Passage à 29ll. dans les parties originales à partir de la p. 171, avec de rares irrégularités (un cahier à 28ll., p. 235 à 250 ; un cahier variant de 28 à 30ll, p. 433 à 448 ; un cahier variant de 29 à 31 ll, p. 465 à 480 ; quelques folios isolés).
Dans la seconde moitié, dès la p. 527, plus de paraphrase et une colonne de texte plus étroite, laissant davantage de place aux notes marginales ; 29 ll., avec de rares irrégularités (un bifolium à 28 ll., p. 565 à 568 ; p. 620 à 30 ll. et p. 621 à 31 ll. ; p. 640 à 642 et p. 647 à 650 à 30 ll., p. 651 à 32 ll. ; p. 799-800 à 28 ll., et quelques pages isolées).
Dans l’ensemble du manuscrit, les divers éléments d’annotation, pour la plupart des scholies, sont placés de préférence dans la marge extérieure, mais occupent au besoin les marges supérieure et inférieure.
Les réfections et compléments dus à Théodore Méliténiote présentent un nombre variable de lignes de texte, allant jusqu’à 30ll., en fonction de la quantité de notes qui entourent ou suivent le texte.
La réfection récente des p. 399-400 comporte respectivement 24 ll, plus une l. de titre, et 33 ll.
Passage à 29ll. dans les parties originales à partir de la p. 171, avec de rares irrégularités (un cahier à 28ll., p. 235 à 250 ; un cahier variant de 28 à 30ll, p. 433 à 448 ; un cahier variant de 29 à 31 ll, p. 465 à 480 ; quelques folios isolés).
Dans la seconde moitié, dès la p. 527, plus de paraphrase et une colonne de texte plus étroite, laissant davantage de place aux notes marginales ; 29 ll., avec de rares irrégularités (un bifolium à 28 ll., p. 565 à 568 ; p. 620 à 30 ll. et p. 621 à 31 ll. ; p. 640 à 642 et p. 647 à 650 à 30 ll., p. 651 à 32 ll. ; p. 799-800 à 28 ll., et quelques pages isolées).
Dans l’ensemble du manuscrit, les divers éléments d’annotation, pour la plupart des scholies, sont placés de préférence dans la marge extérieure, mais occupent au besoin les marges supérieure et inférieure.
Schrift und Hände:
- Dans les parties originales, texte principal, paraphrase et scholies en minuscule, par un même copiste, malgré les variations de module et parfois d’écriture du texte principal, cf. J. Nicole, Les Scolies…, infra, p. XXVIII sqq.
- Un complément et des réfections, ainsi que des notes marginales additionnelles, de la main de Théodore Méliténiote (XIVe s.).
- Une réfection plus tardive.
- Notes marginales de diverses mains et dates, notamment autographes d’Henri II Estienne (milieu XVIe s.).
Buchschmuck: Ornementation et titres des subdivisions du texte :
- Pas de peintures, mais des titres ou formules indiquant le passage d’un chant à un autre, exécutées en plusieurs fois, par le copiste original ou par des lecteurs-annotateurs successifs.
- p. 1 (réfection de Théodore Méliténiote), début du chant A (1), bandeau tressé, encre semblable à celle du texte ; titre, précédé d’un petit ornement à l’encre, en capitales (sauf la fin du mot ῬΑΨωδίασ, pour gagner de la place et faire tenir le titre sur une ligne), et initiale du v. 1, ornée et se projetant dans la marge, de la même encre que le texte. Titre Liber primus inscrit à l’encre rougeâtre (H. Estienne ?) dans l’espace entre le bandeau et les notes de la marge supérieure.
- p. 40 (complément de Théodore Méliténiote) : bandeau sommaire, encre semblable à celle du texte, séparant la fin du texte du complément (Boiôtia) du chant Β des notes qui occupent tout le bas de la page.
- p. 74 : bandeau sommaire, encre semblable à celle du texte, placé entre l’indication de fin du chant 1 et le v. 1 du chant 2. L’indication de début du chant Β, surmontée d’un petit ornement, a été ajoutée en marge intérieure sous le bandeau par le copiste. Un fleuron, d’une encre brune un peu plus claire que le texte, a été ajouté dans la marge extérieure. Le titre ΙΛΙΑΔΟΣ Β du chant 2 a été ajouté à l’encre rouge sombre au dessus de ce bandeau, et est répété dans la marge supérieure de la p. 75. On trouve aux p. 76-77 le titre ΟΜΙΡΟΥ [sic] ΙΛΙΑΔ. et l’indication de chant Β lui faisant face, comme un titre courant, dans la marge supérieure, à l’encre brune sombre.
- p. 110 : L’indication du début du chant Γ est précédée d’une étoile de la même encre que le texte, repassée ultérieurement. A l’encre rouge (cette intervention, comme les suivantes utilisant la même encre, est à attribuer à Henri Estienne), bandeau sommaire de volutes, ajouté entre l’indication de début du chant 3 et le v. 1, initiale du chant retracée par-dessus l’initiale du copiste et soulignement de plusieurs lignes du début du chant Γ. Grand titre abrégé dans la marge supérieure.
- p. 111 : Titre à l’encre rouge dans la marge supérieure.
- p. 144 : L’indication de début du chant Δ est précédée d’une petite torsade et suivie d’une rosace, encre semblable à celle du texte. A l’encre rouge, un bandeau de volutes suivi d’un motif décoratif a été rajouté entre cette indication et le v. 1 du chant 3. Grand titre abrégé dans la marge supérieure.
- p. 184 : l’indication de début du chant Ε est précédée d’une rosace et suivie d’une petite torsade, encre semblable à celle du texte. A l’encre rouge, un bandeau de volutes et un titre abrégé ont été ajoutés au dessus, dans la marge supérieure.
- p. 185 : Titre à l’encre rouge dans la marge supérieure.
- p. 247 : Dispositif analogue à ceux des chants précédents pour le début du chant Ζ. L’indication de début du chant est précédée d’un motif en étoile de la même encre que le texte ; une rosace a été ajoutée devant cette ligne, un motif en étoile et une torsade à la fin de celle-ci, d’une encre un peu plus claire. Deux fleurons (cf. p. 74) dans la marge inférieure, d’une encre un peu plus noire que celle du texte. A l’encre rouge, un ornement dans la marge supérieure et un grand titre abrégé dans l’angle supérieur extérieur.
- p. 248 : Titre à l’encre rouge dans la marge supérieure.
- p. 283 : Divers éléments décoratifs sommaires, encre brune et encre rouge, mis en œuvre de manière plus libre que dans les changements de chants précédents, pour marquer le début du chant Η. Un grand titre abrégé à l’encre rouge se trouve aussi bien dans la marge supérieure que dans la marge extérieure, à la hauteur du changement de chant.
- p. 316 : Dispositif analogue à celui de la p. 184, mais le passage au chant Θ se fait au milieu de la page et les éléments ajoutés à l’encre rouge le sont entre l’indication de fin du chant Η et le v. 1 du chant Θ, un grand titre abrégé figurant en haut de la page. La rosace et la torsade qui encadrent l’indication de fin et de début de chant semblent de la même encre que le texte, et sont répétés sous une forme légèrement différente dans la marge intérieure, par deux annotateurs ultérieurs différents, en tête de notes, l’ornement du copiste étant réutilisé comme appel de note.
- p. 317 : Titre à l’encre rouge dans la marge supérieure.
- p. 349 (réfection de Théodore Méliténiote) : Bandeau et ornements marquant le passage de la fin du chant Θ au premier de deux arguments du chant Ι, même encre que le texte. Grand ornement à l’encre rouge dans la marge.
- p. 350 (réfection de Théodore Méliténiote) : Titre en capitales marquant le début du chant Ι. Indication de début du chant dans la marge extérieure, d’une main postérieure. A l’encre rouge, grand titre abrégé dans la marge supérieure.
- p. 351 : Titre à l’encre rouge dans la marge supérieure.
- p. 399 (réfection postérieure à Théodore Méliténiote) : L’indication du début du chant Κ est simplement précédée et suivie de croix. A l’encre rouge, ligne de volutes entre les deux premiers vers du chant Κ, ornement dans la marge extérieure et grand titre dans la marge supérieure.
- p. 437 : L’indication de fin du chant Κ et de début du chant Λ est précédée et suivie de petites tresses, d’une encre plus proche de celle de certaines notes que de celle du texte. A l’encre rouge, ornement entre cette ligne et le premier vers du chant Λ, et grand titre dans la marge supérieure.
- p. 495 : L’indication de fin du chant Λ et de début du chant Μ est précédée d’une rosace et suivie d’un ornement torsadé, à l’encre brune un peu plus claire que celle du texte ; une torsade de forme semblable est répétée dans la marge à la hauteur de la fin du v. 3 et introduit une note, cf. p. 316. A l’encre rouge, volutes et ornement au dessus de l’indication de fin et de début de chant et grand titre abrégé dans la marge supérieure.
- p. 527 : Un ornement en étoile, d’une encre semblable à celle du texte, précède le titre du chant Ν ; une rosace précède le v. 1, et une rosace, d’une encre plus sombre, précède une note marginale, cf. p. 316 et 495. A l’encre rouge, une volute et le dessin d’une tête ajoutées autour du titre, ainsi qu’un grand titre abrégé et un titre dans la marge supérieure et des grandes ondulations dans la marge extérieure.
- p. 541 : Monogramme de « Manuel de Crète » copié dans la marge, cf. J. Nicole, Les Scolies…, infra, p. xix-xx et xxiii.
- p. 555 : Petite tresse à la fin de la première ligne d’une note, mg. sup., même encre que la note, postérieure au texte principal.
- p. 556 : L’indication de fin du chant Ν et de début du chant Ξ est précédée et suivie de petites tresses, d’une encre semblable à celle du texte ; une petite tresse est répétée devant une note marginale, le tout d’une encre postérieure à celle du texte. A l’encre rouge ornement au dessus de la première moitié du v. 1 du chant Ξ, et volutes à l’encre rouge entre le dernier vers du chant Ν et l’indication de fin et de début de chant, de même que, verticalement, devant les v. 1 à 7 du chant Ξ . Titre dans la marge supérieure et grande lettre Ξ.
- p. 568 : Monogramme indiquant « écriture de Théodore Méliténiote » copié dans la marge, cf. J. Nicole, Les Scolies…, infra, p. xix-xx et xxiii-xxiv.
- p. 574 : L’indication de fin du chant Ξ et de début du chant Ο est précédée et suivie de petites tresses, de la même encre que le texte. Α l’encre rouge, ornement dans la marge, devant les premiers v. du chant Ο, utilisant l’espace laissé libre par les notes. Grand titre abrégé à l’encre rouge dans la marge supérieure.
- p. 598 : L’indication de fin du chant Ο et de début du chant Π est précédée d’une rosace et d’un ornement en étoile et suivie d’une petite tresse, d’une encre semblable à celle du texte. A l’encre rouge, volutes entre cette ligne et le premier v. du chant Π, ornement dans la marge inférieure, grande lettre Π dans la marge supérieure.
- p. 628 : L’indication de fin du chant Π est précédée d’une rosace et d’un ornement en étoile, une seconde rosace étant intercalée sur la même ligne avant l’indication de début du chant Ρ. A l’encre rouge, ornement dans la marge devant les premiers v. du chant Ρ, ornement superposé à la seconde rosace (à moins qu’il ne s’agisse d’une oblitération de cette rosace) et grand titre abrégé dans la marge supérieure.
- p. 654 : L’indication de fin du chant Ρ et de début du chant Σ est précédée d’une tresse verticale et suivie d’un ornement en étoile, d’une encre semblable à celle du texte. A l’encre rouge, volutes entre le dernier v. du chant Ρ et cette ligne, volutes dans la marge extérieure devant les derniers v. du chant Ρ et les premiers du chant Σ et grand titre abrégé dans la marge supérieure.
- p. 674 : Dessin formé de cercles concentriques et d’une ligne, dans l’angle supérieur extérieur, partiellement cachés par un onglet de papier ; représentation du labyrinthe, ce mot étant lisible à côté du dessin. Deux petites torsades utilisées comme appel et référence de note.
- p. 675 : L’indication de fin du chant Σ et de début du chant Τ est précédée d’un ornement en étoile et suivie d’une rosace. A l’encre rouge, volutes entre cette ligne et le premier v. du chant Τ, petit titre et grande lettre Τ dans la marge supérieure extérieure.
- p. 690 : L’indication de fin du chant Τ et de début du chant Υ est précédée d’une rosace et suivie d’un ornement en étoile. A l’encre rouge, volutes au-dessus d’une partie de cette ligne, devant celle-ci et entre elle et le premier v. du chant Υ, et grande lettre Υ dans la marge supérieure.
- p. 705 : L’indication de fin du chant Υ et de début du chant Φ est précédée d’une petite torsade et suivie d’une rosace; une rosace est répétée devant une note, cf. p. 527. A l’encre rouge, grande lettre Φ dans la marge supérieure.
- p. 728 : L’indication de fin du chant Φ et de début du chant Χ est précédée d’une rosace et suivie d’une petite torsade, d’une encre plus proche de celle des notes postérieures que de celle du texte. Α l’encre rouge, grand ornement dans la marge devant le début du chant Χ, utilisant l’espace laissé libre sous une note, et grand titre abrégé dans la marge supérieure.
- p. 746 : L’indication de fin du chant Χ et de début du chant Ψ est précédée d’une tresse verticale et suivie d’une petite torsade, d’une encre plus proche de celle des notes postérieures que de celle du texte; titre abrégé dans la marge supérieure. A l’encre rouge, ornement dans la marge extérieure, au dessous de la note qui est à la hauteur du début du chant Ψ, et grande lettre ψ dans la marge supérieure extérieure.
- p. 776 : Pas d’indication de fin du chant Ψ ; le titre du chant Ω est précédé ( et était probablement suivie, mais la fin de la ligne est endommagée par l’humidité) par un ornement qui semble être de la même encre que le texte. A l’encre rouge, volutes entre la dernière ligne du chant Ψ et le titre du chant Ω, ornement devant les deux premiers vers de celui-ci et grand Ω dans la marge supérieure extérieure.
Einband:
Inhaltsangabe:
p. 1-802 : , Iliade, les vers de la première moitié du texte (v. Α 1 à Μ 454, p. 1 à 526) sont suivis d’une paraphrase ; gloses interlinéaires ; plusieurs séries de scholies marginales, avec ou sans signes de renvoi ; notes et annotations d’utilisateurs et possesseurs ultérieurs.
Emplacement des chants, dans l’ordre de lecture du texte :
Emplacement des chants, dans l’ordre de lecture du texte :
- A. (v. 1-54 donnés par un supplément de Théodore Méliténiote, p. 1-6 ; p. 7-10, v. 56-108 ; v. 109 à 165 donnés par un supplément de Théodore Méliténiote, p. 11-14 ; v. 166-189 donnés par un supplément de Théodore Méliténiote, p. 41-42 ; p. 43-74, v. 190-610).
- B. état original, sans le Catalogue des vaisseaux ou Boiôtia, soit vv. 1 à 493 (p. 74-110)
- Γ (p. 110-144)
- Δ (p. 144-183)
- Ε (p. 184-246)
- Ζ (p. 247-283)
- Η (p. 283-316)
- Θ (p. 316-326, v. 1-152 ; lacune, les vv. 153-214 étant perdus ; v. 215-565 donnés par un supplément de Théodore Méliténiote, p. 327-349)
- Ι (v. 1-63 donnés par un supplément de Théodore Méliténiote, p. 350-354 ; p. 355-398, v. 64-705 ; v. 706-713 donnés par un supplément récent, p. 399). A la différence des suppléments de Théodore Méliténiote, le supplément récent ne fait pas suivre les vers de leur paraphrase.
- Κ (v. 1-49 donnés par un supplément récent, p. 399-400, le v. 50 également, inscrit de la même main au début de la p. 401 ; p. 401-437, v. 51-579)
- Λ (p. 437-494)
- Μ (p. 495-527) ; jusqu’à la p. 526, les vers homériques sont suivis de leur paraphrase, le dernier vers ainsi copié étant le v. 454. Le vers qui figure à la dernière ligne de la p. 526, v. 455, et les derniers vers du chant Μ, v. 456-471, qui figurent sur la moitié supérieure de la p. 527, ne sont pas suivis de la paraphrase, de même que toute la fin du poème. La nouvelle disposition, sur une colonne plus étroite et sans paraphrase, est donc appliquée dès le début de la page où commence le nouveau chant, au premier folio d’un nouveau cahier, sans attendre la fin d’un chant presque totalement copié selon un dispositif différent.
- Ν (p. 527-530, v. 1-99 ; p. 537-538, v. 100-157 ; p. 533-536, v. 158-273 ; p. 531-532, v. 274-331 ; p. 539-556, v. 332-837)
- Ξ (p. 556-574)
- Ο (p. 574-598)
- Π (p. 598-628)
- Ρ (p. 628-654)
- Σ (p. 654-675)
- Τ (p. 675-690)
- Υ (p. 690-704, v. 1-435 ; p. 707-708, v. 436-493 ; p. 705, v. 494-503)
- Φ (p. 705-706, v. 1-47 ; p. 711-712, v. 48-105 ; p. 709-710, v. 106-164 ; p. 713-728, v. 165-611)
- Χ (p. 728-746)
- Ψ (p. 746-776)
- Ω (p. 776-798, v. 1-647 ; 801-802, v. 648-705, en partie illisibles ; v. 707-762 donnés par un supplément de Théodore Méliténiote, p. 799-800 ; les v. finaux, 763 à 804, sont perdus).
Entstehung der Handschrift: Constantinople ?
Provenienz der Handschrift:
- Provenance du manuscrit et possesseurs : Le manuscrit a appartenu successivement à Manuel Moschopoulos (« Manuel de Crète », en fait Manuel, mentionné comme neveu de Nicéphore le métropolite de Crète dans un monogramme en marge à la p. 541 ; sur Manuel, né vers 1265, cf. Nigel Wilson, Scholars of Byzantium, London 1983, pp. 244 sqq., et J. Nicole, Les Scolies…, infra, p. XIX-XXIV) et à Théodore Méliténiote, mentionné de même à la p. 568, haut dignitaire du clergé de S. Sophie et de l’école du patriarcat au milieu du XIVe siècle et poète lui-même, cf. Herbert Hunger, Die hochsprachliche profane Literatur der Byzantiner, 2 voll., München 1978, particulièrement t. II p. 119, et J. Nicole, Ioc. cit.
- Le manuscrit a dû ensuite passer en Italie, dans des circonstances inconnues, et y être acquis, peut-être à Venise, par Henri Estienne, qui l’a utilisé pour son édition de l’Iliade de 1566.
Erwerb der Handschrift: Il est entré à la Bibliothèque de Genève en 1702, offert par le médecin Daniel Le Clerc, dont la famille l’a vraisemblablement possédé depuis une date antérieure à la mort d’Henri Estienne (1598), dans la succession de qui il ne figure pas.
Utilisation du manuscrit dans les éditions modernes du texte :
- Utilisé par son possesseur Henri II Estienne pour son édition de 1566, qui est restée le texte standard jusqu’au XVIIIe siècle. Ce manuscrit reste important pour la constitution du texte et est mentionné dans l’apparat critique des principales éditions scientifiques modernes, cf. la bibliographie infra.
- Pour les scholies, éditées par J. Nicole qui en a distingué les diverses catégories, il n’est plus utilisé qu’exceptionnellement dans l’édition des Scholia vetera de Hartmut Erbse, mais le regain d’intérêt pour l’érudition médiévale et les pratiques de lecture justifie une étude approfondie de ce manuscrit.
Éditions de référence du texte homérique :
- première édition utilisant ce manuscrit : Henri Estienne, Genève 1566,
http://www.ville-ge.ch/bge/gln/notice/?no=GLN-2327 - parmi les nombreuses éditions critiques modernes,
A. Ludwich, Homeri Ilias, 2 voll., Leipzig 1902-1907 (sigle: G)
D. Monro – T. Allen, Homeri Opera, t. I-II, 2 voll., 3e éd., Oxford 1920 (sigle: Ge)
M. West, Homeri Ilias, 2 voll., Stuttgart-Leipzig 1998-2000 (sigle: G)
Étude fondamentale du manuscrit et édition de référence des scholies :
- Jules Nicole, Les Scolies genevoises de l’Iliade, 2 voll. Paris 1891.
Sur les scholies :
- Hartmut Erbse, « Die Genfer Iliasscholien », RhMus 95 (1952), 170-191.
- Hartmut Erbse, Scholia graeca in Homeri Iliadem (scholia vetera) , t. 1, Berlin 1969, XXI-XXII.
- Helmut van Thiel, « Die D_Scholien der Ilias in den Handschriften », ZPE 132 (2000), 1-62.
- Martin Schmidt, « The Homer of the scholia: what is explained to the reader? », Omero tremila anni dopo, ed. F. Montanari, Roma 2002, 159-183.
- Gregory Nagy, « Homeric Scholia », A new Companion to Homer, ed. Ian Morris, Barry B. Powell, Leiden 1997, 101-122.
Sur la paraphrase :
- Ioannis Vassis, Die handschriftliche Überlieferung der sogenannten Psellos-Paraphrase der Ilias, Hamburg 1987.
- Bertrand Bouvier « Sur la paraphrase de l’Iliade contenue dans le Genavensis graecus 44 », Mélanges Olivier Reverdin, Genève 2000, 305-317.
- Bertrand Bouvier, notice „manuscrits grecs“, appendice au catalogue de Bernard Gagnebin, L’enluminure de Charlemagne à François Ier. Manuscrits de la Bibliothèque publique et universitaire de Genève, Genève 1976, 203-206.