Résumé du manuscrit:Ce manuscrit sur papier contient plusieurs textes de Marcel Moreau détaillés dans une table des matières (p. 436-s25). L’auteur, après des études au collège des Jésuites de Porrentruy, est entré à l’abbaye cistercienne de Lucelle, où il enseigne la philosophie et la théologie, comme plus tard à Hauterive et à Neubourg (Alsace). A partir de 1782, il exerce comme curé à Folgensbourg (Alsace), et c’est ce titre qu’il utilise au bas de la page de titre du premier texte de ce recueil – Introductio in Historiam Patriam Veterum Rauracorum… (p. V3) – consacré à l’histoire de la Rauracie, son étymologie, ses sites, sa langue (notamment le patois), etc. (p. 1-76). Rédigées en latin, sous une forme dialoguée, les six dissertations de cette histoire sont dédiées, en 1784, à l’évêque Sigismond de Roggenbach (p. V5-V9). Suit l’histoire du monastère de Neubourg, toujours par Marcel Moreau (p. 81-101). On trouve ensuite une série de copies de lettres envoyées à l’Assemblée nationale en lien avec les efforts pour la conservation des ordres religieux, et l’inaliénation des biens ecclésiastiques (p. 105-131 ; 133-144 ; 149-160 ; 165-168), suivie de la « Correspondance d’un Suisse avec un Rauraque relativement à la révolution operée dans la principauté de Porrentruy en 1792 et 1793… » (p. 173-216). Ce sont les mêmes années que couvre le texte suivant de Moreau « Bulletin des faits arrivés dans l’Évêché de Bâle » (p. 225-372). Une seconde série de lettres, pastorales celles-ci, de l’évêque d’Alès, Louis-François de Bausset (dès p. 373), et de l’évêque titulaire de Lydda, Jean-Baptiste Gobel (dès p. 393), suit. Les derniers textes de Marcel Moreau relatent, dans une mise en page épistolaire un « Itinéraire de la Suisse septentrionale » (p. 436-s1-436-s23) et une « Promenade fatigante mais agréable du Pichoux » (p. 437-502).(rou)