Le codex, rédigé dans une écriture humanistique, contient les œuvres philolosophiques de Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero) (106–43 v. Chr.): p. 3–121 Tusculanae disputationes (« Tusculanes »), p. 121–248 De finibus bonorum et malorum (« Sur la fin des bonnes et mauvaises choses »), p. 249–344 De natura deorum (« De la nature des dieux »), p. 345–416 De divinatione (« De la divination »). Les armes à la p. 3 (quatre visages humains barbus de profil, disposés en cercle) appartiennent très probablement au futur pape Nicolas V, nommé Tommaso Parentucelli (1397–1455, Pape 1447–1455). Parentucelli utilisait ces armes (« stemma delle quattro barbe », Manfredi, S. 662) dans les années précédant son élection pontificale. Il se retrouve dans 38 manuscrits de la Bibilothèque apostolique du Vatican à Rome ainsi que dans un codex de la Bibliothèque capitulaire à Padoue (ms. C27). Les initiales à entrelacs sur fond blanc typique de l'enluminure florentine ressemblent à celles du codex de Padoue, dont les enluminures ont été attribuées par Silvia Fumian à l'artiste florentin Bartolomeo Varnucci (* env. 1412/1413). Parentucelli fit probablement réaliser le manuscrit, lorsqu'il résidait à Florence pour le concile, en 1439–1443.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le codex, qui n'a probablement pas été réalisé à Saint-Gall, contient deux oeuvres rhétoriques importantes: le De inventione de Cicéron (pp. 3–107) et la Rhetorica ad Herennium (pp. 107–205). Cette dernière est ici divisée en six livres au lieu de quatre. Le codex contient de nombreuses gloses de différentes mains du XIIe jusqu'à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, qui n'a probablement pas été réalisé à Saint-Gall, contient, des pp. 1-21, les Topica de Cicéron (à la fin incomplet) et, des pp. 21-216, le commentaire de Boèce sur cette oeuvre. A l'intérieur de la couverture antérieure se laissent reconnaître une empreinte en négatif d'une page de l'Edictum Rothari (Cod. Sang. 730, S. 17).
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit scolaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant les Institutiones saecularium litterarum de Cassiodore (manuel sur les sept arts libéraux).
En ligne depuis: 31.12.2005
Ce manuscrit (aussi appelé « St. Galler Epenhandschrift »), écrit sur deux colonnes et d'une manière très uniforme par trois copistes principaux anonymes et par quatre copistes secondaires, offre dans la meilleure rédaction un recueil unique en son genre de récits des héros et des chevaliers en ancien allemand moyen. Il contient « Parzival » (p. 5−288 ; version D) de Wolfram von Eschenbach, la Chanson des Niebelungen (p. 291−416 ; version B) avec la « Klage » conclusive (p. 416−451 ; version B), le poème « Karl der Grosse » (p. 452−558 ; version C) de Stricker, le récit en vers « Willehalm » (p. 561−691 ; version G) de Wolfram von Eschenbach ainsi que cinq strophes (« Sangspruchstrophen ») de Friedrich von Sonnenburg (p. 693 ; version G). Sans doute jusqu'en 1768, date de l'acquisition du manuscrit par l'Abbaye de Saint-Gall, se trouvaient aussi à la fin de ce volume des fragments des épopées en vers « Die Kindheit Jesu » de Konrad von Fussesbrunnen et Unser vrouwen hinvart de Konrad von Heimesfurt. Ces deux dernières œuvres furent extraites avant 1820 du manuscrit épique et se trouvent à présent dans la Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz à Berlin (mgf 1021) et respectivement dans la Badische Landesbibliothek à Karlsruhe (Cod. K 2037). Le manuscrit, illustré par 78 initiales peintes de façon uniforme par des artistes inconnus de l'école de miniature de Padoue, a dû être commandité par un riche personnage, intéressé par les épopées en moyen-haut-allemand. Le premier propriétaire connu nommément était l'humaniste glaronnais et savant universel Aegidius Tschudi (1505−1572), dont le legs de manuscrits put être acquis en 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit, copié en 1499 dans l'entourage du maître d'école de Lindau, Cunradus Reuschman (note p. 448), contient surtout des œuvres d'auteurs antiques, en plus de textes d'auteurs italiens du XVe siècle. Tous les textes sont encadrés par un commentaire et les œuvres les plus importantes précédées d'un argumentum. Il y a souvent des pages blanches entre chaque texte. Dans les marges se trouvent de simples dessins à la plume (pp. 498–501, 504, 511, 513 ; à la p. 706 et 712 esquisses de mappemonde). A la p. 3, il y a un dessin en pleine page de la ville de Troie. En détail, les textes sont les suivants: Publius Baebius Italicus, Ilias latina (pp. 5–51); Virgile, Georgica (pp. 57–146) ; Horace, Epistolae (pp. 148–230) ; Horace, Carmen saeculare (pp. 231–234) ; Lactance, De ave Phoenice (pp. 234–241) ; Perse, Satires (pp. 245–282); Margarita passionis, inc. Cum prope pasca foret (pp. 283–288) ; Sénèque, De providentia (pp. 289–298); Agostino Dati, Elegantiolae (pp. 323–361) ; Carmen de dolo et astutia cuiusdam mulieris, inc. Summe procus caveat ducatur ne mala coniunx (pp. 362–365); hymnes (pp. 366–388) ; Parvulus philosophiae moralis (pp. 395–417) ; Domenico Mancini, De quattuor virtutibus (pp. 419–488) ; Hieronymus de Vallibus, Jesuida (pp. 491–514) ; Matteo Bosso, Oratio in beata coena domini (pp. 515–524) ; Pseudo-Leonardo Bruni, Comoedia Poliscena (pp. 539–549); Térence, Andria (pp. 563–621) ; Virgile, Bucolica (pp. 629–660) ; Horace, Ars poetica (pp. 661–678); Horace, Epodes (pp. 679–692) ; Pseudo-Virgile, Moretum (pp. 692–694) ; Pseudo-Ovide, Remedia amoris, inc. Qui fuerit cupiens ab amica solvere colla (pp. 694–695) ; Pseudo-Ovide, De arte amandi, inc. Si quem forte iuvat subdi sapienter amori (pp. 695–698) ; un traité sur la ponctuation, De kanone punctorum (p. 699) ; Virgile, Aeneis, lib. 1 et 3 (pp. 701–726 et 741–760) ; Salluste, De coniuratione Catilinae (pp. 765–802) ; Salluste, De bello Iugurthino, incomplet (pp. 803–804) ; Sénèque, Epistolae morales (pp. 812–853).
En ligne depuis: 04.10.2018
Première partie du commentaire du grammairien de l'Antiquité tardive (vers 400), Servius, de l'Enéide de Virgile (livres 6-8 [v. 685]). Elle fut écrite à l'Abbaye de Saint-Gall vers 900. La seconde partie de ce commentaire dispersé se trouve dans le Cod. Sang. 862.
En ligne depuis: 15.04.2010
Copie de la deuxième partie du commentaire sur les œuvres de Virgile. Le manuscrit contient les livres 9 à 12 ainsi que la vie de Publius Vergilius Maro, écrit vers 900 à l'Abbaye de Saint-Gall. La première partie de ce commentaire très répandu se trouve dans Cod. Sang. 861.
En ligne depuis: 31.07.2009
De bello civili (aussi connu sous le titre de Pharsale) de Marcus Annaeus Lucanus (39-65 ap. J.-C.), un poème épique sur la guerre civile entre Pompée et César dans les années 48 à 45 av. J.-C. Manuscrit avec quelques rares dessins à la plume.
En ligne depuis: 12.06.2006
Le codex se compose de quatre parties indépendantes les unes des autres qui n'ont probablement pas été écrites à Saint-Gall: 1. Horace, les Odae (incomplètes à la fin, avec de nombreuses gloses); 2. Lucain, la Pharsalia (incomplète à la fin avec de nombreuses gloses); 3. Salluste, la De coniuratione Catilinae (complète) et le De bello Iugurthino (quelques chapitres manquent); 4. Ovide, les Amores (incomplets à la fin, avec de nombreuses gloses) ainsi qu'une page des Metamorphoseon.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le codex contient l'oeuvre la plus connue du poète latin Publius Papinius Statius (Stace), son poème épique sur la guerre des Sept contre Thèbes (Thébaïde), avec les argumenta métriques des livres II-IV. Manquent deux fascicules avec les livres IV, V. 578 –VII, V. 30 (entre p. 75 et 76) ainsi qu'un bifeuillet avec le livre IX, 671–751 et le livre X, 5–84 (entre p. 128 et 129, et entre 132 et 133). Les débuts des livres et des argumenta métriques (p. 3, 21, 40, 58/59, 92, 112, 132, 173) sont introduits par des initiales, en partie bicolores (rouge/vert). Figurent aussi des gloses marginales et interlinéaires, pour la plus grande partie des XIIe et XIIIe siècles. Aux pp. 196–197, probablement de la même main, le Planctus Oedipodis, inc. Diri patris infasuta pignora (plainte d'Oedipe sur la mort de ses fils). Le récit comprend 21 strophes rimées de quatre lignes, dont la première est surmontée de neumes sur une portée de quatre lignes. Cette forme de notation musicale plaide contre une origine du manuscrit à Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.06.2017
Manuscrit scolaire très usité contenant les 15 livres des Métamorphoses de Publius Ovidius Naso. Il contient de nombreuses gloses interlinéaires et marginales en latin. Le manuscrit présente des traces d'usure et de salissures attestant son usage intensif et est raccommodé en plusieurs endroits. Déjà lors de la première pagination du manuscrit par l'aide-bibliothécaire Ildefons von Arx, en 1780, il manquait la partie du livre 8, v. 564 au livre 10 v. 429, ce qui est relevé à la p. 62. A la fin du manuscrit se trouvent des essais de plume, dont certains ont un contenu historique; parmi celles-ci, à la p. 112, la mention du tremblement de terre du 4 septembre 1289, ainsi que d'un copiste nommé Johannes (Qui me scribebat Iohannes nomen habebat).
En ligne depuis: 23.06.2014
Les Pontiques d'Ovide sont l'unique texte de ce manuscrit copié en minuscule gothique par une seule main au XIIIe siècle. Regroupées en quatre livres dans les éditions modernes, les 46 lettres, des élégies poétiques liées à l'exil du poète à Tomis, se suivent ici sans interruption. Des initiales simples peintes en rouge les distinguent les unes des autres jusqu'à la p. 66 ; par la suite, il n'y a que des espaces réservés pour des initiales non réalisées. En plus de maniculae le long des marges, il y a de nombreuses gloses, interlinéaires ou marginales, qui datent plus ou moins de la même époque que la copie.
En ligne depuis: 22.09.2022
Commentaire anonyme des Odes, Epodes, de l'Ars poetica, des Epîtres et des Satires d'Horace, écrit en minuscule (jusqu'à 110 lignes sur des pages de seulement 14,5 cm de haut). Un commentaire sur les Vies d'Horace, du Pseudo-Acron et de Suétone le précède ; sur les premières pages, une lettre de change de 1252 et d'autres documents. Sur les dernières pages, suit un commentaire sur les Satires de Perse, dont le début est en mauvais état.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le plus important manuscrit poétique contenant les oeuvres de l'abbé et érudit de Reichenau Walahfrid Strabon (809/10-849). En plus d'un grand nombre de petits poèmes spirituels et séculiers, le volume contient aussi deux légendes versifiées sur le martyr de Cappadoce Mammès (De vita et fine Mammae monachi) et l'abbé irlandais Blathmac (Versus Strabi de beati Blaithmaic vita et fine), la vision du moine Wetti de Reichenau (Visio Wettini) et le poème De imagine Tetrici, une discussion sur la statue équestre de Théodoric le Grand, aujourd'hui perdue, que Charlemagne avait fait apporter de Ravenne dans son palais à Aix. Ecrit à l'Abbaye de Saint-Gall, dans la seconde moitié du IXe siècle.
En ligne depuis: 23.12.2008
Scholies (surtout des commentaires destinés à l'enseignement scolaire) des 16 Satires du poète latin Juvénal (vers 60-140), avec 460 hexamètres (principalement tirés des Satires) ainsi qu'un glossaire mixte des Satires de Juvénal. Copie de Saint-Gall de la seconde moitié du IXe siècle.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le manuscrit contient l'ensemble des 16 Satires du poète antique Juvénal, dans l'ordre, 1-14, 16 et 15. Les satires 1-3 et 10-14 sont glosées (parmi celles-ci, la 7 avec des gloses en ancien allemand); les satires 3 et 14 sont glosées seulement au début et la satire 10 seulement à la fin, probablement parce que les gloses furent insérées dans les passages correspondants, alors que le manuscrit n'était pas encore relié.
En ligne depuis: 13.12.2013
Traduction en haut allemand et commentaire du De nuptiis Philologiae et Mercurii de Martianus Capella († après 439), par le moine de Saint-Gall, Notker le Germanique, manuscrit du XIe siècle ; deux commentaires sur les Evangiles, datant respectivement des XIIe et XIIIe siècles. L'oeuvre de Martianus Capella est un palimpseste, écrit en grande partie sur un texte quasiment illisible des Institutiones Grammaticae de Priscien de Césarée.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit en parchemin présente la Poetria nova de Geoffrey de Vinsauf (p. 3-87). Il s'agit d'un guide de plus de 2'000 hexamètres pour composer des poèmes. Les hexamètres se développent sur 25 lignes de vers au milieu de la page et sont accompagnés de commentaires et de gloses contemporains. L'écriture, une textualis simplifiée, est à dater de la deuxième moitié du XIIIe ou de la première moitié du XIVe siècle (contrairement à ce qu'indique Scherrer). Sur les pages 9 et 88 se trouve le timbre de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553-1564; à la page 1 l'ancienne cote S.n. 312 avec une note de contenu de Pius Kolb, ainsi qu'une note de Franz Josef Mone de 1819 à la page 2. La reliure en demi-cuir laisse visible la reliure romane.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit composite, contenant principalement des textes grammaticaux, écrits par plusieurs mains différentes, vers 800, à l'Abbaye de Saint-Gall. Pour la plupart de ces textes, le codex offre la plus ancienne et, dans le cas d'un traité anonyme De scansione heroyci versus et specie eorum, la seule et unique version au monde. Les textes grammaticaux se composent de la grande et de la petite grammaire de Donat, une compilation de la grammaire de Donat par Pierre de Pise, le De metris de Mallius Theodorus, l'Ars grammatica de Diomède ou les deux œuvres, le De arte metrica et le De schematibus et tropis de Bède le Vénérable.
En ligne depuis: 09.12.2008