Kurzcharakterisierung:Dieses elegante, kleine, illuminierte Stundenbuch für den Gebrauch von
Rom wurde wahrscheinlich in der Werkstatt von Jean Colombe hergestellt, dem
berühmten Buchmaler aus Bourges, der im letzten Drittel des 15. Jahrhunderts
aktiv war. Einige der 14 Miniaturen, mit denen die Handschrift verziert ist, finden sich in der Tat in anderen Stundenbüchern wieder, die vom Meister von Bourges illuminiert wurden, ebenso wie die Kordel im verzierten Rand um die Miniaturen (Paris, BnF, n.a. lat. 3181). Dieses Motiv wurde unterschiedlich interpretiert, entweder als ein Zeichen der Zugehörigkeit zum Franziskanischen Tertiärorden oder als Zeichen der Witwenschaft, wobei die Adressatin eine Frau wäre – dem widersprechen allerdings die männlichen Anreden in den Gebeten. Die Handschrift kam später in den Besitz von Paul Petau, und wurde zum Zeitpunkt des Vermächtnisses von Ami Lullin 1756 in die Sammlung der Bibliothèque de Genève aufgenommen.(rou)
Standardbeschreibung: Isabelle Jeger, Catalogue des manuscrits latins 1-376, Genève 2016, pp. 186-188.
Standardbeschreibung anzeigen
Online seit: 14.06.2018
Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. lat. 35
Pergament · III + 184 + V ff. · 17 x 11.7 cm · Bourges, Werkstatt von Jean Colombe · letztes Drittel des 15. Jahrhundert
Stundenbuch
Wie zitieren:
Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. lat. 35, f. 44v – Stundenbuch (https://www.e-codices.ch/de/list/one/bge/lat0035)
Ces peintures sont entourées d’une bordure complète ornée de feuilles d’acanthe, de motifs floraux, de fraises, de raisins, d’oiseaux et de monstres compartimentés diversement, et sont chaque fois entourées d’une corde à gros nœuds formée de 13 à 20 nœuds
La corde à gros nœuds qui entoure chacune des 14 grandes miniatures a donné lieu à diverses interprétations.
- Pour H. Aubert, le manuscrit était destiné à une personne affiliée à l’ordre des Cordeliers ou ayant une dévotion à saint François.
- Pour B. Gagnebin, il s’agit d’une corde de veuvage portée par les veuves à la fin du XVe siècle, à l’exemple d’Anne de Bretagne.
- Pour F. Huot, le destinataire devait être un homme, vu les prières rédigées au genre masculin, lequel était peut-être un tertiaire franciscain, un pénitent qui devait apprécier les moines et les martyrs dont les nombreuses mentions remplissent le calendrier.
- Au sujet d’un autre livre d’Heures également enluminé par Jean Colombe et décoré de la même corde (Heures à l’usage de Rome, BnF, N. a. lat. 3181, daté d’environ 1480), F. Avril et N. Reynaud pensent qu’il était destiné à une femme, peut-être veuve.
lettrines historiées : 18 petites miniatures carrées ornées d’anges ou de bustes humains
initiales ornées d’or sur fond carré brun-roux présentes tout au long du manuscrit
bouts de lignes semblables en or sur fond brun-roux
titres rubriqués
Spätere Ergänzungen: addition en écriture cursive de la fin du XVe siècle au f. 189r
Einband: reliure du XVe siècle en velours cramoisi sur ais de bois – 4 nerfs – doré sur tranches – tranches ciselées
Inhaltsangabe:
Description sommaire du contenu (rédigée à partir de la description détaillée établie par F. Huot)
f. 189rRecette médicalePour fere gueryr toutes playes …
(addition de la fin du XVe s., écriture cursive, 18 lignes)
Provenienz der Handschrift: sur le contreplat supérieur : 1666 30 lib. Ce manuscrit fut acquis par Alexandre Petau, probablement en 1666 pour 30 livres (d’après l’inscription qui figure sur le contreplat supérieur). Son père, Paul Petau (1568-1614), et lui-même, tous deux conseillers au Parlement de Paris, ont rassemblé une collection de beaux livres.
Erwerb der Handschrift: Après la mort d’Alexandre Petau en 1672, une part de cette collection fut achetée en 1720 par Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui la légua à la Bibliothèque de Genève en 1756.
Bibliographie
J. Senebier 1779, p. 114
H. Aubert 1911, p. 23-25
H. Delarue 1953 (?), notice du Ms. lat. 35 (brouillon)
Bernard Gagnebin, « Un livre d’Heures peint par Jean Colombe et son atelier », dans Les Musées de Genève, Janvier 1976, p. 12-18.
B. Gagnebin 1976, p. 130-133, n° 55
R. Amiet 1976, notice du Ms. lat. 35
CMD, t. II/1 (1983), p. 209, n° 647/648
Scriptorium, n° 43 (1989), B 1157
F. Huot 1990, p. 189-196
François Avril et Nicole Reynaud, Les manuscrits à peintures en France, 1440-1520, Paris, Ed. Flammarion – Bibliothèque Nationale, 1993, p. 334- 335, n° 183 (Heures à l’usage de Rome, Paris, Bibliothèque nationale, N. a. lat. 3181, vers 1480).
Medioevo Latino, n° 16 (1995), p. 521, § 5230
sur Ami Lullin
Barbara Roth, « Lullin (de Châteauvieux), Ami », dans Dictionnaire historique de la Suisse, vol. 8, Hauterive, 2009, p. 73.