Le manuscrit contient un catalogue des personnes ayant fait profession de foi chez les Jésuites de Porrentruy depuis 1669 jusqu'en 1788 (p. 1-122). Contrairement aux deux catalogues semi-imprimés du volume A2610, celui-ci est entièrement écrit à la main. Ordonné chronologiquement, il se termine en 1788, signé par différents membres de l'ordre. Un index des noms rangés par année complète ce volume (p. 169-178). Il a appartenu par la suite à l'historien jurassien Louis Vautrey (1829-1886) à Delémont (p. V1).
En ligne depuis: 31.05.2024
Notes historiques recueillies par Henri Joseph Comman, maître d'école à Courgenay. Le titre exact est Recueil de notes historiques sur le Pays de Pourrentruy ou Evêché de Bâle. D'après l'avant-propos, H.J. Comman a recueilli ces notes dans le but de transmettre une histoire objective de la région et de pallier le manque de documentation à ce sujet. L'histoire est très détaillée jusqu'en 1782.
En ligne depuis: 13.10.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1727 et 1754.
En ligne depuis: 13.10.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1754 et 1771.
En ligne depuis: 13.10.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1657 et 1670.
En ligne depuis: 13.10.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1671 et 1680.
En ligne depuis: 13.10.2016
Jean Jacques Joseph Nicol, un cordonnier de Porrentruy (1733-1822), est l'auteur de ce journal divisé en deux parties, la première allant de 1760 à 1771 (p. 7-71), la seconde de 1795 à 1809 (p. 73-88), deux périodes complètement distinctes du point de vue politique (appartenance à l'Évêché de Bâle et période française). L'intérêt de ce journal tient à la profession d'artisan de Nicol qui donne à voir à côté des grands évènements historiques, d'autres plus quotidiens. Ce manuscrit est une copie du journal de Nicol réalisée par Joseph Trouillat (1815-1863) comme le consigne l'étiquette collée sur sa couverture. Professeur au Collège de Porrentruy, Trouillat s'occupe de la bibliothèque. Sans doute est-ce dans le cadre de ses recherches historiques qu'il copie ce journal, dont il existe une édition parue sous le titre Notes et remarques de Jean-Jacques-Joseph Nicol (Porrentruy, Société typographique, 1900).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit contient la liste cumulative des Jésuites de la congrégation de la Purification de la Vierge de Porrentruy. La page de titre, particulièrement soignée, imite des ornements typographiques contemporains pour les initiales (p. 1). Du fait de la longue durée de ce recensement couvrant les années 1603 à 1707 (p. 240), les noms sont inscrits par de nombreuses mains différentes. Un index alphabétique et chronologique (p. 241-270) reprend l'ensemble de ces noms, qui sont en outre classés par fonctions (préfet, assistant, secrétaire, etc.). La deuxième partie du manuscrit, introduite par une page de titre inscrit en lettres capitales et daté de 1641 (p. 271), énumère les noms et diverses fonctions des Jésuites de Porrentruy dans l'ordre chronologique (jusqu'en 1681). Les pages suivantes contiennent, entre autres, les listes annuelles des élèves du collège jésuite de Porrentruy, jusqu'en 1720 (p. 402). La pagination ancienne du manuscrit est discontinue, car un certain nombre de pages ont été arrachées.
En ligne depuis: 31.05.2024
Si la page de titre de ce manuscrit en papier indique « Éphémérides de la ville de Porrentruy, commencées en janvier 1855, Vautrey prêtre » (p. V3), ce titre ne se réfère qu'aux huit premières pages de cet épais volume (p. 1-8). La plus grande partie de l'ouvrage contient des « Notes sur l'ancien Évêché de Bâle » (p. 9-473), suivie d'extraits des « Annales du monastère d'Augiae divitis » (Reichenau) d'après un manuscrit en latin appartenant aux bénédictins de Delle (p. 476-502). L'auteur de ce volume, Louis Vautrey (1829 Porrentruy – 1886 Delémont), accomplit à côté de ses différentes fonctions ecclésiastiques un important travail d'historien, dont témoigne par exemple la publication en deux volumes de l'Histoire des évêques de Bâle (1884-1886) qui s'appuie, en partie du moins, sur le présent manuscrit.
En ligne depuis: 14.12.2022
Initié en 1620 par Jean Henri Vest alors qu'il est établi à Fribourg-en-Brisgau (initiales p. 1), le recueil est conçu à l'origine comme un Stammbuch (livre de famille) consignant la généalogie et les alliances de la famille Vest, avec les armoiries correspondantes. Les armoiries augmentées concédées à titre honorifique par l'empereur Rodolphe II en 1582 au comte palatin Jean Vest, père de Jean Henri, sont répétées à plusieurs reprises. Le recueil apporté à Porrentruy en 1667 par Humbert Henri Vest, passe aux mains des Grandvillers à la suite du mariage de sa fille Marie Hélène Vest (1693-1761), dernière représentante de la branche locale, avec Frédéric François Ignace Xavier Grandvillers (1690-1727) en 1716. Les Grandvillers le complètent avec leurs armoiries et celles de familles apparentées (p. 51-85 et 138-139, etc.). Né et mort à Delémont, l'avocat Conrad de Grandvillers (1813-1880), arrière-arrière-petit-fils de Marie Hélène Vest et dernier du nom, est également le dernier de sa famille détenteur de ce recueil, comme l'indique la signature « de Grandvillers avocat » (p. 1). C'est peut-être à lui que l'on doit, au XIXe siècle, l'ajout de quelques autres armoiries sans lien familial (p. 277-281), possiblement en vue de transformer le recueil en liber amicorum ou, plus largement, en Armorial jurassien, titre ajouté sur la reliure, probablement au XIXe siècle. Le fait que certaines armoiries liées à la famille Vest aient été découpées et recollées sur d'autres pages (p. 89-95) suggère un remaniement assez significatif du recueil à une date inconnue.
En ligne depuis: 06.09.2023
Louis Philippe, peintre en bâtiment et tapissier à Delémont, réalise deux versions du même projet pour un Armorial de l'ancien évêché de Bâle, conservées à la Bibliothèque cantonale jurassienne, celui-ci et un second, postérieur (N.C.6). Dans les deux cas, le recueil est constitué pour l'essentiel d'armoiries peintes par l'auteur. Cet exemplaire devait s'articuler primitivement en grands livres dont les trois premiers auraient été consacrés respectivement aux évêques, aux Etats et à la noblesse féodale. Toutefois, le recueil perd assez rapidement de sa cohérence au fil des pages et des ajouts d'armoiries, la plupart collées par l'auteur en fonction des sources auxquelles il a accès (voir f. 176v) et de la place disponible. Il insère également des photographies, des relevés obtenus par frottis, voire des signatures et sceaux originaux prélevés sur des documents d'archives ou des imprimés. C'est visiblement l'aspect composite de l'ensemble qui amène Philippe à entamer la confection d'un second recueil plus cohérent (N.C.6).
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit sur papier, paginé de 108 à 286, est l'une des quatre copies subsistantes des écrits de Nicolas Godin (Besançon, 1727 – Porrentruy, 1805), chirurgien des quatre derniers princes-évêques de Bâle. Ses 24 « observations » médico-chirurgicales sont suivies par une dernière qui consiste en une « description abrégée » de la principauté de Bâle, avec une topographie médicale et des observations météorologiques (p. 236-283).
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit comprend deux textes distincts. Le premier est une copie du formulaire de la curie bâloise, en usage vers 1640 dans l'officialité diocésaine, alors installée à Altkirch, et dirigée par Johannis Georgius Goetzmann (p. V9). Elle a été réalisée à Altkirch en 1753 par Johannis Theobald Roeslin, notaire apostolique à la curie épiscopale de Bâle. Les formules sont principalement en latin, mais aussi en allemand, et plus rarement en français (p. 1-365). Le style de l'écriture varie selon la langue utilisée. Un index alphabétique conclut cette première partie (p. 369-374). Le deuxième texte, en français, copié par un certain « Vannesson », greffe à la curie épiscopale (p. 382), reproduit les formules judiciaires pour « instruire une procédure criminelle contre les ecclésiastiques » (p. 383-465). Elles sont retranscrites avec des espaces vides où insérer les noms, lieux et dates des délits à juger. Les tables finales renvoient à la pagination originale en chiffres romains (p. 467-470).
En ligne depuis: 31.05.2024
Antoine Biétrix (1817-1904) a rédigé de nombreux textes en patois, notamment La lettre de Bonfol. Originaire de Fregiécourt, il s'intéresse au patois parlé dans sa région, l'Ajoie, ainsi les termes de son vocabulaire sont utilisés dans le district de Porrentruy. Présenté sous forme de dictionnaire en deux colonnes, à gauche le patois et à droite le français.
En ligne depuis: 13.10.2016
Dictionnaire rédigé par Ferdinand Raspieler, curé de Courroux ( ? – 1762), présenté en deux colonnes. Un avis placé en tête du dictionnaire indique qu'il a été composé pour servir à la justice et au clergé du Jura bernois, gênés dans leurs fonctions par l'ignorance du patois.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit en parchemin contient plusieurs textes relatifs aux statuts du chapitre cathédral du diocèse de Bâle, déplacé depuis 1679 à Arlesheim. Le titre principal, très élégamment calligraphié – Statuta cathedralis ecclesiae Basileensis non tam renovata quam in meliorem ordinem redacta Anno Domini 1681 –, occupe la pleine page et précise la date de composition des statuts en 1681 (fol. 1r). Les incipits des quatre évangiles qui suivent sont timbrés d'une miniature représentant la face du Christ dans un médaillon à fond bleu (fol. 1v-s1r). Les statuts sont rédigés en latin, et plus rarement en allemand (entraînant un changement de style de l'écriture). A la suite de ce texte, se trouve une lettre de l'évêque Jean Conrad de Roggenbach datée de 1683 (fol. 37r-37v), puis la copie de la confirmation des statuts par Innocent XII, datée de 1693 (fol. 38r-44v). Ce volume a été acheté en 1857 à la vente de Felicis Schneider, imprimeur à Bâle, pour la Bibliothèque Petro-Mariana (fol. V2r). Il aurait ensuite appartenu à l'évêque de Bâle Eugène Lachat, comme le précise Louis Vautrey dans sa monumentale Histoire des évêques de Bâle (vol. II, 1886, p. 267, n°3).
En ligne depuis: 31.05.2024
Le manuscrit comprend deux grimoires, le Dragon rouge (p. 4-100) et la Poule noire (p. 101-108), qui ont été copiés en 1846, d'après une version originale de 1521. Le Dragon rouge « ou l'art de commander les esprits célestes, aériens, terrestres et infernaux » (p. 2) est une compilation de textes rédigés en français, italien et latin. Quant à la Poule noire, il s'agit d'un rituel pour commander aux esprits. Quelques dessins maladroits émaillent l'ouvrage et représentent par exemple le diable (p. 33, 55), ou des schémas cabalistiques (p. 19, 54).
En ligne depuis: 04.10.2018
Le volume comprend « année après année tout ce qui s'est passé de remarquable dans cet établissement [le Collège de Porrentruy] depuis 1588 à 1771 » (p. 1). Tels sont les mots qui figurent sur la page de titre de ce manuscrit en papier, qui livre en outre des informations sur sa provenance. Propriété du père jésuite Voisard (1749-1818), le manuscrit fut légué à sa mort à Henri Joliat (1803-1859) qui l'a déposé en 1856 à la bibliothèque du Collège de Porrentruy. Le texte débute en 1588, avec la fondation du collège dirigé par les jésuites, pour s'achever dans ce volume en 1661. Les années suivantes sont traitées dans un deuxième volume, MP 4-2. Ces extraits d'annales sont vraisemblablement la traduction française abrégée du volume latin de la bibliothèque cantonale jurassienne (A2597).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit en papier contient la suite des « Extraits des annales du Collège de Porrentruy » (MP 4-1). Il débute en 1662 pour se terminer en 1762. Il s'achève donc un peu avant ce qu'annonce la page du titre du premier volume (MP 4-1, p. 1).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'auteur du texte de ce manuscrit est le bourgeois et notaire de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736–1825), principalement connu pour ses mémoires sur la vie jurassienne pendant la période révolutionnaire (cf. MP 15 / A1451-1-3). Si l'on en croit la pagination ancienne de cet ouvrage, ainsi que la table des matières ajoutée probablement au moment de la reliure (p. 169-170), celui-ci est incomplet. La copie est très soignée, le texte sur une colonne est bordé par un cadre tracé au crayon, et les titres des chapitres sont élégamment calligraphiés à l'encre. Il ne s'agit pas du manuscrit autographe de Guélat, mais d'une copie postérieure, réalisée après 1838, comme le suggère cette date associée au nom de Charles Roedel (le copiste ?) inscrite dans une pyramide inversée à la suite de la liste des évêques de Bâle (p. 148).
En ligne depuis: 14.12.2022
Livre de chants populaires d'Ajoie recueillis par Antoine Biétrix.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit autographe d'Antoine Biétrix, contenant des historiettes patoises recueillies et mises par écrit par Antoine Biétrix. Les courts récits attribuent aux gens de Bonfol une piètre réputation. Même si les histoires ne concernent pas directement les gens de Bonfol, elles leur sont attribuées, certainement à cause du nom du village qui s'y prête.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit autographe (?) de François-Joseph Guélat provenant de chez Adrien Kohler. L'ouvrage est une véritable encyclopédie patoise, dont la partie essentielle sont les deux grands dictionnaires français-patois et patois-français. F.-J. Guélat, originaire d'Ajoie, se base sur la patois de sa région pour rédiger son manuscrit.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit de Jean-Georges Quiquerez, complément au Dictionnaire patois de Ferdinand Raspieler, comprenant quelques modifications. Le dictionnaire contient des traductions en latin et en allemand, plus rares vers la fin. L'ouvrage a été utilisé pour l'édition des Paniers de Xavier Kohler et Ferdinand Feusier en 1849.
En ligne depuis: 23.06.2016
Selon la préface (p. 5-8), le Jésuite François-Humbert Voisard (1749-1818) rédige avec l'Abrégé la première histoire en français sur les évêques de Bâle qu'il destine à ses élèves. Entièrement centré sur l'histoire ecclésiastique de Bâle et de Porrentruy, le texte affiche son caractère pédagogique par sa structure : chaque chapitre est introduit par une brève question, à laquelle répond plus ou moins longuement le texte qui la suit immédiatement. D'après la Bibliographie du Jura bernois de Gustave Amweg, il existe cinq copies de l'abrégé de Voisard qui demeure inédit à ce jour. Le présent manuscrit est corrigé, annoté et se termine par un index des évêques et des institutions cléricales de l'évêché bâlois (p. 459-460). Sa provenance est documentée par les notes de possession inscrites sur le contreplat antérieur : « Ce livre appartient à Henri Joliat, étudiant en rhétorique. Porrentruy, le 3 mai 1819 / Et / Schwartzlin Père / et /à l'abbé Vautrey à qui il a été remis par M. l'abbé Marquis en 1813 ».
En ligne depuis: 14.12.2022
Il s'agit de l'une des cinq copies de l'Abrégé de l'histoire des évêques de Bâle dû au Jésuite François-Humbert Voisard (1749-1818), un manuel d'histoire construit sur le mode des questions/réponses et daté de 1781. A l'exception de l'adresse de la dédicace, la préface de ce volume reprend presque les mêmes termes que ceux d'un deuxième exemplaire appartenant aussi à la Bibliothèque cantonale jurassienne (MP 10 / A 3269). Il s'en distingue toutefois par l'absence d'annotation et de correction. De plus, la copie est incomplète, car elle s'arrête soudainement au début de la quatrième partie, consacrée aux évêques de Bâle et de Porrentruy (p. 360). Avant d'entrer en 1842 à la bibliothèque du Collège de Porrentruy, le manuscrit appartenait à un certain Quiquerez (contreplat antérieur), probablement Jean-Georges, maire et notaire de Porrentruy, puis à son fils Auguste (1801-1882), ingénieur, historien, archéologue et géologue jurassien, comme l'indique son ex-libris (p. V1).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'avocat de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736-1825) est l'un des chroniqueurs les plus connus ayant décrit la vie jurassienne au moment de la Révolution. Divisé en trois volumes manuscrits, le texte a été édité en 1906 chez B. Boéchat et Fils à Delémont, sous le titre de Journal de François-Joseph Guélat 1791-1802. Le deuxième de ces trois volumes débute en 1793 et court jusqu'à la fin décembre 1795. Il adopte la même mise en page que le précédent, ce qui n'a rien d'étonnant puisqu'ils étaient solidaires à l'origine comme le montre l'ancienne pagination continue. De même, la longue table des matières finale se rapporte aux deux volumes (p. 125-163).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'avocat de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736-1825) est l'un des chroniqueurs les plus connus ayant décrit la vie jurassienne au moment de la Révolution. Divisé en trois volumes manuscrits, le texte a été édité en 1906 chez B. Boéchat et Fils à Delémont, sous le titre de Journal de François-Joseph Guélat 1791-1802. Le troisième volume s'étend de 1796 à 1802, et se conclut comme le précédent (MP 15 / A1451-2) par une table des matières (p. 159-177).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'avocat de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736-1825) est l'un des chroniqueurs les plus connus ayant décrit la vie jurassienne au moment de la Révolution. Divisé en trois volumes manuscrits, le texte a été édité en 1906 chez B. Boéchat et Fils à Delémont, sous le titre de Journal de François-Joseph Guélat 1791-1802. Le premier de ces trois volumes débute en 1791 et court jusqu'en 1793 (28 juillet). L'année est indiquée au haut de chaque page, au-dessus de la marge latérale gauche où sont mentionnés les jours et les événements relatés dans le texte adjacent.
En ligne depuis: 14.12.2022
Mis en retraite pour raisons de santé en 1905, l'abbé Daucourt (1849-1926), installé à Delémont, entame cette même année un Armorial de Porrentruy. Achevé en 1907, le recueil est destiné à la bibliothèque de la ville, dont il était bourgeois. Entièrement peint, ce recueil constitué de 118 planches est une compilation d'armoiries, principalement nobles, en lien avec l'histoire locale. S'y ajoutent des reproductions de sceaux, de drapeaux et de signatures. Peu fiable scientifiquement, cet armorial témoigne surtout du regain d'intérêt pour l'héraldique qui s'accentue au XXe siècle, dans un contexte d'affirmation de l'identité jurassienne dont l'abbé Daucourt fut.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le recueil résulte d'une sélection mise en ordre du matériau rassemblé dans la précédente version (A3754). Il se compose d'armoiries, pour la plupart soigneusement peintes directement dans le recueil ou collées, complétées par des reproductions obtenues par divers procédés (photographies, lithogravures, frottis…), voire quelques originaux (signatures). L'armorial était originellement conçu pour être articulé en plusieurs livres : les évêques (2r-29v), les Etats (30r-35v), la noblesse féodale (à partir du f. 36r). Toutefois, à partir du f. 103r, la cohérence tend à se perdre avec l'ajout d'armoiries de familles bourgeoises de Delémont, puis d'armoiries religieuses en lien avec l'abbaye de Bellelay (117r-122v) et Lucelle (123r-127v). A partir du f. 134r, l'armorial est consacré aux sceaux : des évêques (134r-143v), des religieux (144r-146v), des villes et seigneuries (148r-151v et 155r), de la noblesse (152r-154v), auxquels s'ajoutent monnaies et médailles (156r-157v). Il se clôt par une série de notes (162r-198v), y compris des commentaires sur les documents reproduits dans les sections précédentes.
En ligne depuis: 06.09.2023
Obituaire de la paroisse de SS. Pietro e Paolo de Quinto (Tessin), écrit par le prêtre Ambrogio Rossi de Chironico, recopiant un obituaire plus ancien, probablement abîmé ou dont les pages étaient déjà entièrement utilisées. Dans le calendrier, de type ambrosien, sont inscrites les fondations pour les messes annuelles, les anniversaires ou les solennités, les indulgences et les mentions de voeux pour la paroisse et pour toute la vallée. Le 28 décembre, jour des Saints Innocents, a été enregistrée la commémoration de la bataille des Sassi Grossi de Giornico (1479).
En ligne depuis: 23.06.2016
La première bibliothèque liturgique des moniales de la Fille-Dieu, aujourd'hui en partie dispersée en Europe, revêt une importance capitale pour l'histoire de l'Ordre cistercien. L'opuscule FiD 1 (notation musicale française) contient les plus anciens offices de saint Bernard et de la Trinité introduits dans l'Ordre vers 1175 ou peu après. Les gardes ont également un statut remarquable. Elles constituent, avec FiD 2 les reliquats d'antiphonaires copiés vers 1136/1140 comportant la liturgie cistercienne primitive recopiée à Metz peu après 1108 par les moines émissaires de l'abbé Étienne Harding. Cette liturgie fut corrigée lors de la réforme de Bernard de Clairvaux achevée au début des années 1140. L'existence d'ébauches bernardines était jusqu'ici connue par l'antiphonaire 12A-B conservé à l'abbaye de Westmalle (Belgique) et par celui de l'abbaye de Tamié 6 (Savoie). Les analyses codicologiques des gardes de FiD 1 et des fragments FiD 2 révèlent que l'ensemble des documents provient du monastère suisse de la Fille-Dieu ; ils partagent un statut identique et des caractéristiques communes, quels que soient les lieux actuels de dépôt. S'y décèlent les mêmes premières mains et mains correctrices, les mêmes ornementations et les mêmes retouches tardives réalisées au plus tôt au XVIe siècle vraisemblablement par les moniales ou les moines de l'abbaye de Hautcrêt (Oron, VD) qui fut, jusqu'en 1536, Père Immédiat de la Fille-Dieu.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ces fragments d'antiphonaires copiés autour de 1136/1140, grattés et corrigés vers 1140/1143, constituent une couverture vide. Ces morceaux de parchemin de formats divers ont sans doute été collés les uns aux autres par les moniales de la Fille-Dieu pour recouvrir un formulaire liturgique aujourd'hui disparu. FiD 2 constitue, avec FiD 1, les reliquats d'antiphonaires comportant la liturgie cistercienne primitive. Celle-ci a été définie par Fr. Kovacs (« Fragments du chant cistercien primitif », ASOC 6 [1950], p. 140–150) et Chr. Waddell (The Primitive Cistercian Breviary, Fribourg, 2007 [Spicilegium Friburgense 44]) comme la liturgie réformée par Étienne Harding peu après 1108. Lors de cette réforme, l'abbé de Cîteaux imposa à l'Ordre d'adopter l'antiphonaire messin. Celui-ci fut en vigueur dans l'Ordre jusqu'à l'époque de la deuxième réforme, confiée à Bernard de Clairvaux. Celle-ci fut achevée au début des années 1140. L'existence d'ébauches bernardines était jusqu'ici connue par l'antiphonaire 12A-B de l'abbaye de Westmalle (Belgique) et par celui de l'abbaye de Tamié 6 (Savoie). Les analyses codicologiques des gardes de FiD 1 et des fragments FiD 2 révèlent que l'ensemble des documents provient du monastère suisse de la Fille-Dieu; ils partagent un statut identique et des caractéristiques communes, quels que soient les lieux actuels de dépôt. S'y décèlent les mêmes premières mains et mains correctrices, les mêmes types d'ornementation et les mêmes retouches tardives réalisées au plus tôt au XVIe siècle vraisemblablement par les moniales ou par les moines de Hautcrêt (Oron, VD) qui fut jusqu'en1536 Père Immédiat de la Fille-Dieu.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce graduel complet (notation musicale carrée) comporte le temporal (f. 1r-70v), le sanctoral et le commun des saints (f. 70v–103v), les messes votives (f. 103v-107v), le kyriale et les litanies (f. 107v–111v), les antiennes et répons de procession (f. 112r–113v), les Kyrie tropés Cunctipotens et Fons bonitatis (f. 113v–115r) et quelques ajouts du XIVe siècle (f. 115r-127v). D'après l'analyse du calendrier, la copie du manuscrit pourrait remonter au milieu du XIIIe siècle, entre 1246 (mention de saint Lambert de première main, f. 100r) et 1255 (pas de mention de messe de saint Dominique au 5 août, f. 95r). Contrairement à ce que laissent entendre les étiquettes (dos et contreplat supérieur), le codex a vraisemblablement été copié avant la fin des années 1260, puisque la messe de saint Antoine (f. 75v) est indiquée de deuxième main. Le f. 98v ne comporte pas non plus de mention d'une octave de saint Bernard, généralement présente dans les livres cisterciens à partir de 1295. L'étude du contenu musical et liturgique tend à prouver que le manuscrit FiD 5, fidèle copie du plus ancien graduel de l'Ordre (Abbazia Tre Fontane 47, vers 1140/1143), est vraisemblablement originaire de l'abbaye de Hautcrêt (Oron VD), qui fut Père Immédiat de la Fille-Dieu jusqu'en 1536.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit FiD 7 (notation musicale carrée ; rubriques en latin et en ancien français) débute par les capitules et collectes du sanctoral (le folio 1r commence abruptement au milieu du capitule de tierce pour la Nativité de Jean Baptiste). Il comporte ensuite divers rituels, dont celui des défunts (office noté aux folios 40r-46v), ainsi que celui de la profession monastique et de prise d'habit d'une moniale (f. 24v-26r). L'acte de profession Ego soror ill. promitto (f. 24v) pourrait désigner la Fille-Dieu comme monastère de destination. Mais le livre comporte ailleurs des rubriques et oraisons de première main au masculin, adaptées au féminin en interligne, par une main contemporaine à la copie du livre (f. 20r, 27v, 30v-39v). FiD 7 est donc vraisemblablement issu d'un scriptorium masculin, probablement celui des cisterciens de Hautcrêt (Oron, VD) ou d'Hauterive (FR).
En ligne depuis: 22.03.2018
Témoin exceptionnel de l'immense chasse aux sorcières qui s'est abattue sur l'Europe du XVIIe siècle, ce volume contient les liasses de 67 procès de sorcellerie instruits et jugés sur la Montagne de Diesse, dans le Jura bernois, entre 1611 et 1667. Les confessions des 56 femmes et 11 hommes, transcrites dans leur forme définitive par les greffiers de justice, étaient relues à l'accusé au moment du jugement pour que celui-ci les confesse publiquement.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le volume contient les copies de documents divers minutieusement récoltées par le pasteur de Tavannes Théophile Rémy Frêne (1727-1804) sur plusieurs décennies, et notamment dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. Il regroupe ainsi des mémoires, de la correspondance, de nombreux actes ou encore des listes qui révèlent l'activité érudite multiforme du pasteur, se déployant surtout dans les domaines de l'histoire, de la géographie ou de la politique ; le recueil permet de saisir ses intérêts plus personnels. Ces écrits, organisés par séries thématiques, portent essentiellement sur la Principauté de Bâle, ainsi que sur la région neuchâteloise. Le volume témoignerait donc d'un vaste projet de description de la Principauté que Frêne n'a finalement pas publiée - plusieurs des informations recueillies par le pasteur ont été néanmoins reprises par Charles-Ferdinand Morel dans son Abrégé de l'histoire et de la statistique du ci-devant Evêché de Bâle (Strasbourg, 1813). Il reflète aussi le rôle fondamental tenu par les pasteurs dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en tant que promoteurs d'un savoir régional.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit provient de l'abbaye de Rodendael près de Bruxelles. Parvenu au comte Paul Riant, il le céda à la fin du XIXe s. à l'abbaye de Saint-Maurice. Il est composé 24 textes de longueurs différentes appartenant le plus souvent au courant spirituel dit la devotio moderna dans les Pays-Bas du XVe s. Il contient en particulier des exempla de Jacques Vitry, l'Imitation de Jésus-Christ ou le Liber floretus, ce dernier daté de 1416. Recueil factice du XVe s.
En ligne depuis: 13.10.2016
Il s'agit de la plus ancienne copie conservée d'un récit épique en vers de Gian Travers sur les événements survenus pendant la guerre du château de Musso en 1525/1526, écrit en 1527. Cette chronique est le plus long texte connu en romanche. Le copiste signe du nom de Johan Schucan de Zuoz, lequel est, au moment de la copie, prêtre protestant à Zernez.
En ligne depuis: 14.12.2017
Il s'agit du plus ancien manuscrit contenant le drame « Joseph » de Gian Travers, mis en scène en 1534 à Zuoz. Il a été écrit trois ans après la mort de Travers dans une orthographe qui n'est plus en usage au moment de la transcription. Le copiste est Conradin Planta, probablement un parent; Gian Travers avait épousé Anna Planta. Le manuscrit n'est pas relié correctement: le texte débute avec les ff. 9-13, puis il manque un feuillet, puis f. 14, f. 1, f. 5, f. 3, f. 4, f. 6, f. 2, f. 15, un feuillet manque, f. 7, f. 16. Le folio 8r, à l'origine le dernier, contient une poésie d'avertissement; le folio 8v était laissé blanc. Les pages de garde antérieures sont faites à partir d'un grand feuillet en parchemin qui appartenait à l'origine à un manuscrit du XIIe siècle avec un texte de Constantin l'Africain, De febribus, chap. 3-5.
En ligne depuis: 14.12.2017
Contient le texte du drame de Joseph dans une version de Basse-Engadine (ff. 1-74) qui est issu du drame publié à Zurich en 1540, « Ein hüpsch nüwes Spil von Josephen (…) », attribué à Jacob Ruf. Des indices convergents, comme les déclarations de Chiampell (Placidus Plattner, Ulrici Campelli Historia retica, Basel Schneider, T. 2 1890, 353), l'orthographe et la langue des transcriptions, suggèrent qu'il s'agit ici de l'unique copiée conservée du drame de ce même Chiampell, mis en scène en 1564 à Susch. A la fin du manuscrit se lit un dialogue entre un pasteur protestant et un malade (ff. 75-77), ainsi que quelques prières (ff. 78-80), traduites de l'allemand par le copiste même du texte, Baltasar Valantin.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit contient en premier lieu la traduction des statuts en latin du cercle de la Haute-Engadine de 1563, avec des ajouts allant jusqu'en 1618, par la première main (ff. 1-245a). Les ajouts des années 1624-1654 sont d'une autre main, ou ajoutés plus tard comme les ff. 245b-254a. Viennent ensuite les traductions de l'allemand d'autres textes importants à caractère juridique écrits par la première main : la Charta da la Lia de 1524 (ff. 262-267), les articles de Coire de 1523, puis de Ilanz en 1524 (ff. 268-271), les Artichels da cumoenas Trais Lias de 1527 (ff. 272-278), un traité de la Ligue de la Maison-Dieu cun l's sett chantuns Schwizers de 1498 (ff. 279-282) et l'Union héréditaire de 1518 entre l'empereur Maximilien et l'évêque de Coire au sujet de l'Engadine (ff. 283-289). Suivent encore les statuts (ff. 291-295) de la première main et l'index des ajouts (f. 296) de la deuxième main. Le commanditaire est Peider Curtin, Landmann du district Sur Funtauna Merla en Haute-Engandine de 1619-1620. Selon une note figurant sur la page de titre, les statuts auraient été écrits par le pasteur protestant et notaire Lüci Papa.
En ligne depuis: 14.12.2017
L'Officium parvum BMV a été copié par Johannes Höfflin et est daté du 9 juin 1478.
En ligne depuis: 08.10.2015
L'oeuvre, émanant d'un milieu dominicain, contient des psaumes et des hymnes. Seules les initiales sont données chaque fois en latin, suivies d'une traduction complète en allemand. Le premier copiste inscrit la date du 26 mars 1480. Le copiste principal se nomme Wendelin Fräger.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce bi-feuillet mutilé écrit en minuscules anglo-saxonnes et carolingiennes représente le seul reste conservé du cartulaire de Thüringen de Fulda. Ce dernier faisait partie d'un cartulaire en huit volumes du monastère de Fulda, ordonné par régions, qui fut constitué dans le second quart du IXème siècle à l'époque de Raban Maur. A côté d'un volume complet dans la Staatsarchiv Marburg (K 424), les autres témoins de l'œuvre complète ne sont conservés que sous forme de fragments dans le Stadtarchiv Leutkirch en Allgäu et dans l'Universitätsbibliothek de Tübingen (Mm I 7).
En ligne depuis: 08.10.2015
Le missel provient de l'église de Glatt an der Glatt, en Allemagne du Sud, une possession du monastère de Muri. Il a été réalisé dans la seconde moitié du XIIIème siècle. De nombreuses annotations marginales du XIV-XVème témoignent de son usage intensif.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ecrit en 1427 probablement par le frère Thomas de Austria ordinis sancti Johannis. Le Speculum humanae salvationis établit des liens en image et en texte au niveau de l'histoire entre le Nouveau et l'Ancien Testament. Abondamment orné de dessins à la plume, ce manuscrit est l'un des plus beaux du monastère de Muri. Il est mentionné dans le répertoire de manuscrits de 1744.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce manuscrit fut probablement rédigé vers 1175 dans le monastère d'Engelberg, comme semblent en témoigner le style de l'écriture et une notice à l'intérieur du manuscrit (8va). Il contient également des ajouts et des annotations, rédigés vers 1400. Le texte principal du manuscrit présente une copie de ladite Chronique Impériale de Reichenau de Hermannus Augiensis (ou Hermannus Contractus) et des extraits de la suite de la Chronique de Bertholdus Augiensis. Parmi les notices, ajoutées dans la première moitié du XIVe s., certaines attestent le transfert du siège épiscopal de Windisch à Constance au temps du roi Dagobert (29v). Sur la dernière page se trouvaient des notices sur l'histoire du monastère de Muri aux XIVe et XVe s., qui ont probablement été enlevées au XIXe s. Le manuscrit est mentionné dans une liste des manuscrits de Muri en 1744, mais était probablement déjà en possession du monastère vers 1500.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le Missale speciale a été réalisé en 1333, probablement dans le monastère de Muri, pour la chapelle de saint Laurent à Wallenschwil. Il contient des textes pour les messes célébrées dans cette chapelle durant l'année.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le livre d'heures provient d'un couvent féminin franciscain bavarois. Il contient l'office de la Vierge, les psaumes pénitentiels et l'office des défunts. Sa présence à Muri est attestée depuis 1790.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le petit livre de prières du XIIe siècle, le plus ancien en langue allemande, est écrit pour une femme. Il contient plusieurs prières allemandes et latines, parmi lesquelles la fameuse « Mariensequenz aus Muri », la plus ancienne reproduction de la séquence latine en langue allemande de l'Ave praeclara maris stella. Il a été rattaché au XIXe siècle à la reine Agnès qui avait vécu dans le monastère de Königsfelden. Il est mentionné dans le répertoire des manuscrits du monastère de Muri de 1790.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce cycle de miniatures de la première moitié du XIIe s. est l'oeuvre de deux artistes. A en juger par les entailles en vue de l'insertion dans un cahier, le cycle était autrefois relié dans un codex. Probablement était-il placé en tête d'un psautier.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le Livre Blanc de Sarnen fut écrit par Hans Schriber (1436–1478), chancelier d'Obwald. Il fut appelé « Livre Blanc » parce que, à l'origine, il était conservé dans une reliure en peau de porc de couleur blanche. Il contient la copie des privilèges, des pactes et des plus importantes décisions du tribunal arbitral de la Landsgemeinde d'Obwald depuis 1316, et fut écrit, pour sa partie principale, en 1470/71. Ce cartulaire, le plus important de la chancellerie d'Obwald à la fin du Moyen Age, est conservé encore aujourd'hui dans les Archives cantonales. Le livre doit sa célébrité au fait qu'il contient le plus ancien récit de la légende de la fondation de la Confédération en seulement 25 pages (p. 441–465). L'histoire de Guillaume Tell et du fameux tir dans la pomme y sont racontés. (« Livre Blanc » p. 447: Nu was der Tall gar ein güt Schütz er hat oüch hübsche kind die beschigt der herre zü imm / vnd twang den Tallen mit sinen knechten / das der Tall eim sim kind ein öpfel ab dem höupt müst schiessen …).
En ligne depuis: 22.03.2012
Ce manuscrit en papier peu spectaculaire avec une reliure en carton vert contient divers extraits des journaux de voyage en Autriche de Johann Conrad Fischer (1773-1854). L'entrepreneur et métallurgiste Fischer de Schaffhouse décrivit ses rencontres avec l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche (1782-1859), qui se déroulèrent entre le 4 février 1826 [p. 1] et le 25 juin 1842 [p. 125]. Les journaux de voyage eux-mêmes n'ont pas été conservés. Après que l'archiduc eut lu les journaux de voyage en anglais de Johann Fischer, il voulut rencontrer personnellement l'auteur et lui envoya une invitation par le biais de son fils [p. 3]. Suite à cette première rencontre en février 1826, il y en eut six autres sur cinq ans : le 13 septembre 1826 [p. 15], le 24 juin 1827 [p. 21], le 5 octobre 1828 [p. 50], le 17 septembre 1829 [p. 58], le 18 septembre 1829 [p. 77] et le 17 septembre 1830 [p. 87]. Après une pause de dix ans, les trois dernières rencontres eurent lieu : le 25 juin 1840 [p. 77], le 24 juin 1842 [p. 101] et le 25 juin 1842 [p. 125]. En 136 pages Fischer rapporte substantiellement les conversations entre les deux hommes. A partir de ces comptes rendus, il est possible de mieux comprendre les intérêts commerciaux de Fischer et ses activités en Autriche. Le contenu de leurs conversations et les circonstances de ces visites offrent un aperçu de leur monde commun dans le contexte des tensions entre la Suisse et l'Autriche, entre les anciens ordres politiques et la modernisation économique. Les entrées sont classées par ordre chronologique, et suivies par quatorze pages blanches. La pagination remonte à l'époque de réalisation de l'album. Ce petit livre a été mis au jour en octobre 2018 dans une ferme à Löhningen (SH). Il est aujourd'hui conservé au Konzernarchiv Georg Fischer AG à Schaffhouse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit sur papier contient des copies, des brouillons et des listes de la correspondance commerciale en français, en anglais et en allemand de Johann Conrad Fischer (1773-1854) de Schaffhouse, pour les années allant de 1811 à 1817, classés dans l'ensemble par ordre chronologique. Les premières cinquante pages couvrent la période de 1811 à 1815 et contiennent principalement les brouillons de lettres – reconnaissables aux corrections régulières du texte – à des partenaires commerciaux de Suisse romande et du Jura français. Des pages 58 à 165 est reportée la correspondance des années 1816 à 1817 adressée à des destinataires en Allemagne, Autriche, Angleterre, France et Suisse. A la fin du manuscrit sont collées trois pages avec divers brouillons de lettres postérieures.
En ligne depuis: 12.12.2019
Cet album relié en cuir contient environ 35 dédicaces et dessins de personnes avec lesquelles le chaudronnier et marchand de vins de Schaffhouse Christoph Fischer (1691-1770) a maintenu des contacts au cours de sa vie. A partir des notes rédigées en latin, allemand, français et anglais, il est possible de reconstituer deux voyages de Fischer à Londres, période à laquelle remontent la majeure partie des dédicaces : de 1747 à 1750 via Genève, Lyon, Paris vers Londres et en 1758 via Strasbourg, Francfort, Amsterdam vers Londres. Certaines notes sont dues à des membres de la famille schaffhousoise Schalch, avec laquelle Fischer était apparenté. Parmi celles-ci, il y a une aquarelle non datée de l'artiste Johann Jakob Schalch (1723-1789) (p. 122), qui vivait à Londres et à La Haye entre 1754 et 1773. Après la mort de Fischer, l'album est poursuivi comme en témoignent des notes datant de 1773 (p. 65) et 1820 (p. 215). Plusieurs pages de parchemin ont été reliées dans le manuscrit en papier (pp. 1-2, 19-20, 47-48, 115-116, 181-182) et, dans un second temps, quelques feuillets en papier ont été collés (pp. 39a-b, 55a-b, 147a-b), sur lesquels des images ont été collées (p. 43, p. 125, p. 127). Les notes ne sont pas organisées chronologiquement et elles alternent avec de nombreuses pages blanches.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit en papier, relié en cuir avec des gravures dorées (les chiffres de l'année 1791 sont placés aux quatre coins du livre), est l'album de souvenirs de Johann Conrad Fischer (1773-1854), chaudronnier, fondeur, entrepreneur et homme politique de Schaffhouse. De sa fabrique d'acier moulé, fondée en 1802, est issue l'entreprise actuelle Georg Fischer SA. L'album contient des dédicaces et des dessins d'environ 70 personnes avec lesquelles Fischer a été en contact au cours de sa vie, dont l'enseignant de mathématiques Melchior Hurter (1735-1811) (p. 1), le professeur Johann Georg Müller (1759-1819) (p. 49), le médecin zurichois Johann Balthasar Zwingli (1764-1817) (p. 164), l'écrivain Heinrich Zschokke (1771-1848) (p. 175), le grand-oncle de Fischer Lorenz Spengler (1720-1807), administrateur du cabinet royal de curiosités à Copenhague (p. 43), et le fils de ce dernier, Johann Conrad Spengler (1767-1839) (p. 105). La majeure partie de ces notes, en allemand, français, anglais et danois, datent de ses années de compagnonnage en tant que membre de la corporation des chaudronniers entre 1792-1795, alors qu'il voyage par Francfort, Chemnitz, Dresde vers Copenhague, et plus tard vers Londres. Viennent ensuite quelques notes isolées allant jusqu'en 1841. Les notes ne sont pas ordonnées chronologiquement et alternent avec des pages collées (p. 3a-b, 48a, 111a-d) et de nombreuses pages blanches. La numérotation des pages remonte à l'époque de la constitution de l'album.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit en papier, relié en cuir vert, est l'album de souvenirs d'Eduard Fischer (1801-1859) de Schaffhouse, contenant des annotations des membres de sa famille et de ses amis. Eduard Fischer était le fils du métallurgiste et entrepreneur de Schaffhouse Johann Conrad Fischer (1773-1854). Le livre comprend des entrées allant de 1818 à 1820. La première est de la main de son père, Johann Conrad Fischer : « Experientia est optima Magistra! […] Zum Andenken von deinem dich liebenden Vatter Johann Conrad Fischer, Oberst Lieut: der Art: und Mitglied der helv: Gesellschaft für die gesamten Naturwissenschaften. Schaffhausen, dem 21ten Märtz 1819 » [p. 3]. Les autres entrées, en allemand, latin et grec ancien, se concentrent de la p. 13 à 91 avec plusieurs pages blanches intermédiaires. Parmi celles-ci se trouvent les dédicaces de ses frères Georg Fischer (1804-1888) [p. 44] et Berthold Fischer (1807-1879) [p. 73] et de sa sœur C. Fischer [p. 59]. Les entrées sont classées par ordre chronologique. Les pages 92 à 175 sont blanches.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce manuscrit, copié en 1467, constitue la partie centrale d'un codex composite, auquel appartiennent le Lucidarius (Zürich, Zentralbibliothek C 215) et le Weltgerichtsspiel de Schaffhouse (Zürich, Zentralbibliothek C 216). Ecrit par Johannes Trechsel, il contient des récits légendaires sur la vie et les oeuvres des comtes de Nellenburg au XIIe s., fondateurs du monastère de Allerheiligen. Il contient entre autres des récits concernant la réforme du couvent réalisée avec succès.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le bifolio contient un fragment du Versus de Mensibus et servait de reliure de la Geometria practica de Daniel Schwenter. Le fragment peut être daté du second quart du IXe s.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce fragment de la Collectio canonum Dionysio-Hadriana, un bifolio de la fin du IXe s., servait à la reliure de l'inventaire des reconnaissances de l'Eglise de Barzheim (Canton de Schaffhouse) de 1636.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le bifolio contient deux fragments du Barlaam und Josaphat de Rudolf von Ems et a été découpé de la reliure antérieure du livre des comtes de Allerheiligen, Revenus 1545/46 (Allerheiligen AA 1/1545-1546). En 1225 env., Rudolf von Ems avait écrit, en s'inspirant d'un modèle latin, le roman de Barlaam und Josaphat composé de 16'244 vers, adressé à un public courtois et qui connut un succès retentissant dans le haut Moyen-Age.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le « Richterbrief », datable vers 1300, est le plus ancien manuscrit originaire de Schaffhouse et qui ne provient pas du monastère. Il contient des lois sur la protection des personnes et la réglementation des affaires et du commerce, une série de dispositions relatives à la sauvegarde de l'autonomie de la cité, et des lois sur la constitution de Schaffhouse. Il tire probablement son origine de la politique d'alliance de Schaffhouse à Zurich, Constance et Saint-Gall. Pour cette raison, la première partie du manuscrit se réfère à un modèle de Constance tandis que la seconde se réfère à un modèle de Zurich.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit de l'Abbaye écossaise de l'île de Iona (ou Hy) contient la plus ancienne et la meilleure version de la Vita de Saint Colomba composée entre 608 et 704. Adamnan, le neuvième abbé de Iona, y raconte la vie de Colomba (ou de Columcille, en irlandais), le fondateur de l'abbaye qui avait vécu de 519/522 à 597. Ce manuscrit date de la période qui sépare la création du texte et la mort, en 713, de Dorbbene, l'abbé (ou évêque) de Iona. Ce codex, qui fait partie des rares écrits insulaires datables du VIIe et VIIIe siècles, est le plus ancien qui contienne une biographie isolée en latin. On ignore à quelle date et de quelle manière ce manuscrit est parvenu dans la région du Bodensee.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit du XIVe s. de grand format contient, dans la plus ancienne version, une copie illustrée du dit Klosterneuburger Evangelienwerk, une traduction allemande en prose des Evangiles, qui comprend également les Actes des Apôtres et différents apocryphes néotestamentaires. Plus de 400 dessins à la plume délavés accompagnent le texte, dans l'ordre, en illustration des récits. Ils sont disséminés de manière inégale dans tout le manuscrit.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit sur papier transmet trois rares adaptations en prose d'épopées en vers en haut alémanique. En plus du Zürcher Buch vom Heilgen Karl, qui réunit la biographie de Charlemagne et la légende de la fondation du Grossmünster de Zurich, et du récit héroïque Willehalm, le codex contient la Lob eines alten Mannes auf die Liebe seiner Frau, qui sont trois citations de la première traduction de Niklas von Wyle. Alors que les deux premières œuvres sont respectivement parvenues dans deux autres manuscrits, le dernier texte de cette compilation ne se trouve que dans ce manuscrit. La mention d'un scribe Heirich au fol. 69va date cette partie de 1483.
En ligne depuis: 11.12.2024
Ce maniable manuscrit en papier contient le traité sur l'Eucharistie du franciscain Marquard von Lindau. Il a été copié au cours du deuxième quart du XVe siècle par Nicolaus Sinister qui se nomme au folio 137r. Il pourrait s'agir de la forme latinisée du nom de Nicolaus Linck, qui était à cette époque prêtre à Owingen et Urnau sur la côte septentrionale du lac de Constance. Sur les pages laissées blanches à l'origine des premier et dernier cahiers, des mains postérieures ont ajouté des textes mystiques, dont un sermon qui est transmis uniquement dans ce manuscrit, autrefois attribué à Maître Eckhart (ff. 1v-6v), un chant spirituel de Heinrich Laufenberg du cercle des « Gottesfreunde » (ff. 6v-7v), ainsi qu'une légende versifiée « Das zwölfjährige Mönchlein » (ff. 139r-148r). Le volume, copié en cursive, est orné de lombardes rouges de deux ou trois lignes de haut placées en tête des chapitres. Eichenberger date la main qui copie le supplément A du troisième quart du XVe siècle ; dans le cas de la main du supplément B, elle reconnaît des analogies avec le manuscrit de Colmar, Bibliothèque de la ville, Ms. 305, provenant de l'atelier de Diebold Lauber, et datable de 1459.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit en papier de grand format avec la traduction en allemand du commentaire sur les psaumes (Postilla super Psalterium) du franciscain Nicolas de Lyre est offert à la Stadtbibliothek en 1646 par Sebastian Grübel (note de donation au f. 2r). Contrairement à ce que l'on pensait jusqu'à présent, Heinrich von Mügeln n'est pas l'auteur de la traduction, mais plutôt un anonyme auquel on a donné le nom de « Österreichischer Bibelübersetzer », qui est aussi considéré comme l'auteur du « Klosterneuburger Evangelienwerk » (Stadtbibliothek Schaffhausen, Gen. 8). Le manuscrit, rédigé en haut alémanique nord-oriental, a été copié en cursive, vraisemblablement pendant le 3e quart du XVe siècle au sud de l'Allemagne, par deux mains au moins. L'ornementation se limite à des lombardes rouges, en partie filigranées (f. 178v), et à une initiale haute de 5 lignes avec une feuille verte et des fleurs (f. 2r).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit, qui comprend 182 folios, date du dernier quart du XVe siècle et a été produit dans la région entre Ulm et Memmingen (domaine linguistique souabe). La reliure en cuir sur ais de bois et dotée d'un fermoir a été réalisée par un relieur travaillant à Memmingen. Les trois traités qu'il contient appartiennent au champ de la pharmacologie/médecine : le « Büchlein der Ordnung der Pestilenz » (2r-47v) de Heinrich Steinhöwel, le Ulmer Wundarznei (50r-144r) et le « Von den gebrannten Wässern » de Michael Puff (147r-179v). Le texte est complété par des dessins d'équipements médicaux (96v, 97r, 98v, 99r, 148v). Il est probable que le copiste soit Magnus Bengger, qui se nomme au folio 179v. Celui-ci a également copié le manuscrit de Schaffhouse, Gen. 9, contenant aussi des œuvres médicales, et il utilise une cursive livresque. A plusieurs endroits du manuscrit, des drôleries en forme de visages naissent des lettres de la première ligne de la page (par exemple, aux fol. 45v, 50r). Les titres des chapitres, les initiales (décorées) au début d'un chapitre, les points à mi-hauteur des lignes, et certains mots, la plupart en latin, sont rubriqués. Les lexèmes sont souvent introduits par des initiales en rouge. Il s'agit d'un livre de médecine à usage domestique, où des prescriptions propres peuvent être intégrées, comme le révèlent clairement les ajouts de quatre autres mains (principalement entre, ou après, les traités, par exemple aux folios 48r, 145r, 180r).
En ligne depuis: 04.10.2018
Partie de la bible complète en quatre tomes, consignée dans l'inventaire des livres du monastère de Allerheiligen datant vers 1100 (Min. 17, f. 306v), dont trois sont conservés (Min. 2, Min. 3, Min. 4). Celui-ci contient Samuel, le livre des Rois, les Chroniques. Le manuscrit est rédigé sur deux colonnes par une seule main, avec de nombreuses corrections. L'initiale de la page de l'incipit (f. 7v), correspondant à 24 lignes du texte, le F de la page initiale (f. 10v) correspondant à 22 lignes et les initiales à entrelacs au début de chaque livre et des prologues, sont réalisées à la plume avec de l'encre rouge ; elles se présentent sur des fonds bleu et vert pâle qui se distinguent des couleurs soutenues dans les Min. 3 et Min. 4. Les traces d'usure et de décoloration des ff. 1r et 261v laissent supposer que le manuscrit est resté sans reliure jusqu'au XVe siècle, quand il reçut sa reliure actuelle. Celle-ci se compose d'ais de bois recouverts d'un cuir de Cordoue marron dans lequel sont imprimés des motifs végétaux ou animaux ; les mêmes motifs décorent aussi la plaque perforée des deux bossettes centrales.
En ligne depuis: 22.06.2017
Partie de la bible complète en quatre tomes, consignée dans l'inventaire des livres du monastère de Allerheiligen datant vers 1100 (Min. 17, f. 306v), dont trois sont conservés (Min. 2, Min. 3, Min. 4). Celui-ci contient les livres poétiques (Proverbes jusqu'au Siracide), Tobias, Judith, Esther, Esdras, les Macchabées. Le manuscrit est rédigé sur deux colonnes par une seule main, avec de nombreuses corrections contemporaines. Des annotations marginales plus tardives et des gloses de diverses mains témoignent d'un usage intensif du manuscrit jusqu'au XVIe siècle. L'initiale P correspondant à 15 lignes dans la page initiale décorée (f. 7v) et les initiales à entrelacs au début de chaque livre et des prologues sont réalisées à la plume avec une encre rouge. Tout comme le Min. 4, les fonds des lettres présentent un vert et un bleu soutenu qui se distingue des couleurs plus pâles du Min. 2. La reliure romane, avec des lignes décoratives et deux fermoirs, date du XIIe siècle.
En ligne depuis: 22.06.2017
Partie d'une bible latine en quatre volumes sur parchemin, réalisée peu après 1080 dans le scriptorium du couvent de Allerheiligen à Schaffhouse. Le manuscrit contient de nombreuses initiales avec des rinceaux, une page ornée avec de l'or, des couleurs et une initiale V (vision d'Isaïe), et une initiale V historiée (dite de Jérémie), qui laisse transparaître l'influence de la miniature des manuscrits de Reichenau. Avec les ms. Min. 18, le Min. 4 appartient au groupe des plus importants codices de l'apogée de Allerheiligen, lorsque le monastère, fondé en 1049, à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1096), soutint la réforme de Hirsau et fonda dans ce but une bibliothèque.
En ligne depuis: 04.10.2011
Bible latine complète sur parchemin fin et très blanc, écrite et décorée dans la région du lac de Constance dans le premier quart du XIVe s. Les prologues et les livres bibliques sont introduits par des initiales de 2-8 lignes de texte encadrées, la plus grande partie avec des personnages, en couleurs et en or. Au début, deux pages illustrées avec chacune six médaillons (dessins à la plume colorés) représentent les épisodes de l'histoire de la Création jusqu'au bannissement du paradis, l'arche de Noé et le sacrifice d'Isaac. La présence du manuscrit est attestée à Schaffhouse depuis le XVe s. Le codex Min. 6 est l'un des plus beaux manuscrits de la Bibliothèque ministérielle, dans lequel parchemin, écriture et décoration forment un tout.
En ligne depuis: 04.10.2011
Livre d'évangiles sur parchemin, réalisé au Xe s., probablement à Halberstadt. Il contient des tableaux des canons encadrés par des colonnes soutenant des arcs rouges et des représentations en pleine page des évangélistes avec leurs symboles dessinés à la plume. Min. 8 est un des plus anciens manuscrits de la Bibliothèque ministérielle ; la présence du codex est attestée depuis 1357 dans la Bibliothèque du Couvent de Allerheiligen.
En ligne depuis: 04.10.2011
Copie sur parchemin de la première partie du Commentaire sur les petits prophètes de Jérôme. Le manuscrit provient du scriptorium du monastère de Allerheiligen de Schaffhouse après 1100 où a travaillé un artiste non documenté par ailleurs. Son oeuvre consiste dans l'initiale I en or et couleurs à tempera sur la page d'incipit (1v) : entre les rinceaux ornés de raisins s'ébattent un ours, deux rapaces et deux chiens, un lion égorge un lapin, un coq et un renard se régalent de raisins et un chasseur tue un sanglier. Le début du texte (4r) est orné par une initiale V du même artiste, dans laquelle quatre animaux (un dragon, un chien, un rapace et un cerf) sont artistement entrelacés dans des rinceaux dorés.
En ligne depuis: 19.12.2011
Ce manuscrit contenant 59 lettres de Jérôme, réalisé dans le scriptorium du couvent de Allerheiligen à Schaffhouse, est cité parmi des ajouts dans le catalogue des livres du monastère de Schaffhouse (Min. 17, f. 306v). La reliure romane et le style des initiales végétales plaident également pour une datation aux alentours de 1100. Une marque de propriété du monastère et une note de prêt du frère Jacobus Winkelshan de la même année témoignent de l'usage du codex à la fin du Moyen Age.
En ligne depuis: 13.12.2013
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 1-50 d'Augustin, figurant dans les ajouts du catalogue des livres du monastère de Allerheiligen d'env. 1100 (Min. 17, f. 306v) et qui, avec le Min. 16, complète le plus ancien Min. 17. Très beau parchemin, utilisant la même mise en page avec de larges marges que le Min. 16, rédigé par plusieurs mains. Les initiales à entrelacs sont plutôt petites et souvent n'ont pas été complétées. La capitale décorative en arabesque de la page de l'incipit (f. 1v) confirme la réalisation plus tardive. La reliure en cuir, d'époque romane, pour autant que l'on puisse en juger d'après sa forme, fut complétée au XIV/XVème siècle par cinq bossettes et des fermoirs. La note de possession manuscrite à l'intérieur de la couverture antérieure et l'étiquette de titre sur la couverture postérieure datent certainement de la même époque.
En ligne depuis: 26.09.2017
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 51-100 d'Augustin, figurant dans les ajouts du catalogue des livres du monastère de Allerheiligen d'env. 1100 (Min. 17, f. 306v) et qui, avec le Min. 15, complète le plus ancien Min. 17. Très beau parchemin, utilisant la même mise en page avec de larges marges que le Min. 15, rédigé par plusieurs mains. Le I de la page d'incipit (f. 1r) et le Q de la page initiale (f. 3v) sont réalisés en or et en couleurs et sont protégés par une étoffe cousue sur le feuillet. La reliure, datant du XIIème siècle, a été remaniée de façon historique au XIXème siècle.
En ligne depuis: 26.09.2017
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 101-150 d'Augustin, à la réalisation duquel collaborèrent plusieurs mains. Bien qu'il s'agisse du troisième de trois tomes, le Min. 17 est plus ancien que le Min. 15 et le Min. 16 qui le complètent. Le I de la page de l'incipit (f. 1r), le E de la page initiale (f. 2v) et l'initiale E à entrelacs du f. 1v sont dessinés à l'encre rouge, sur un fond bleu et vert pâle. Une initiale à entrelacs à l'encre rouge correspondant à 12-15 lignes du texte introduit chaque psaume. La reliure date probablement du 19e siècle. Les décolorations et les renforts des ff. 1r et 307v laissent supposer que le manuscrit est resté longtemps sans reliure, ce qui explique aussi peut-être la perte d'un fascicule après le f. 199. La grande importance du Min. 17 provient du fait qu'il contient un catalogue des livres du monastère de Allerheiligen datant d'env. 1100 (f. 306v), qui fut réalisé dans le scriptorium de ce même monastère à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1094) et durant les premières années après sa mort. Le catalogue comprend également le présent manuscrit.
En ligne depuis: 26.09.2017
Copie sur parchemin du traité d'Augustin sur l'Evangile de Jean, réalisé peu après 1080 dans le scriptorium du monastère de Allerheiligen à Schaffhouse. Elle contient de nombreuses initiales avec des rinceaux, une page décorée avec de l'or, des couleurs, une initiale I dans la marge et une initiale historiée C avec de l'or (la Cène) qui laissent transparaître l'influence de la miniature des manuscrits de Reichenau. Avec le codex Min. 4, le Min. 18 appartient au groupe des codices les plus importants de l'apogée de Allerheiligen, lorsque le monastère, fondé en 1049, à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1096) soutint la réforme de Hirsau et fonda, dans ce but, une bibliothèque.
En ligne depuis: 04.10.2011
Manuscrit sur deux colonnes du De civitate Dei d'Augustin, mentionné dans l'inventaire des livres du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Rédigé par diverses mains, il comporte de nombreuses corrections, des variantes et des monogrammes pour Nota dans les marges. Le volume débute par la page ornée de l'incipit avec l'initiale E dessinée à la plume à l'encre rouge sur fond vert pâle. Le début de chaque livre est marqué par une initiale à entrelacs correspondant à 10-12 lignes de texte. Respectivement entre les ff. 137/138 et les ff. 193/194 un fascicule a été perdu avant que le codex, comme de nombreux autres, ne reçoive, au XVème siècle, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal, deux fermoirs et un titre sur la couverture antérieure ; pour réaliser les contre-gardes et les pages de garde (f. 292, 293) des fragments provenant d'un obituaire du monastère de Allerheiligen du XIVème siècle ont été utilisés, de même que pour les Min. 20, Min. 24, Min. 40, Min. 53, Min. 55 et Min. 104.
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit, écrit en pleine page, contenant une copie soigneuse du De trinitate d'Augustin, avec une première page et une page avec une initiale décorée, ainsi que plusieurs initiales à entrelacs de diverses tailles, au début de chacun des livres. Il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et deux fermoirs ; pour réaliser les contre-gardes et les pages de garde, des fragments provenant d'un obituaire du monastère de Allerheiligen du XIVème siècle ont été utilisés, de même que pour les Min. 24 et Min. 40.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit contenant une collection de sermons authentiques et inauthentiques d'Augustin, écrit en pleine page et sans autre décoration qu'une initiale à entrelacs végétaux ; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et deux fermoirs ; pour réaliser les contre-gardes, des fragments provenant d'un obituaire du XIVème siècle ont été utilisés.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit contenant une collection de sermons authentiques et inauthentiques d'Augustin, la Collectio quinquaginta homiliarum et un sermon de Haimo de Halberstadt, écrit en pleine page et sans autre décoration qu'une initiale à entrelacs végétaux ; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et un fermoir, ainsi qu'une étiquette de titre sur Ir. Au XXème siècle, a été découvert et extrait un petit fragment d'un manuscrit irlandais, utilisé comme onglet.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit en pleine page, contenant le De doctrina christiana d'Augustin, rédigé par un seul copiste, avec une belle page initiale et l'explicit dans une écriture décorative ; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec une inscription sur le plat antérieur, des bossettes en métal et un fermoir, ainsi qu'une étiquette de titre sur 1r.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit en pleine page, contenant divers écrits d'Augustin, rédigé par un seul copiste, avec une belle page initiale offrant un aperçu du contenu et une initiale enluminée à entrelacs végétaux ; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec une inscription sur le plat antérieur, des bossettes en métal et un fermoir, ainsi qu'une étiquette de titre (1r).
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit en pleine page, contenant cinq textes d'Augustin partiellement lacunaires, se compose de deux parties qui se distinguent nettement mais constituent, déjà avant 1100, une unité, comme on peut le déduire de l'entrée dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Tandis que la seconde partie (69 ss) n'est pas décorée, la première présente une page avec l'Incipit et une initiale à entrelacs végétaux. Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec une inscription sur le plat antérieur, des bossettes en métal et un fermoir, ainsi qu'une étiquette de titre (1r). Pour réaliser la contre-garde antérieure, un fragment d'un missel neumé du XIIème siècle a été utilisé.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit contenant cinq textes d'Augustin, en pleine page et sans autre décoration qu'une initiale à entrelacs végétaux; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Le codex fut nouvellement relié au XIXème siècle, en réutilisant toutefois les ais en bois d'origine, datant de l'époque romane.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit contenant deux textes d'Augustin, en pleine page, en grande partie sans décoration, mais d'une exécution très soignée; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Tous les Saints datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). A relever en particulier la reliure originale d'époque romane, datant de l'époque même de réalisation du manuscrit ; au XIXème siècle, seul le dos a été encollé avec du parchemin, comme dans le cas du Min. 34.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit en pleine page contenant, en plus de deux écrits d'Augustin, l'unique copie d'une oeuvre d'Alcuin (Commentaire sur la Genèse); il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100, en tant qu'ajout (Min. 17, f. 306v). Autant l'écriture décorative du début que les trois initiales à entrelacs végétaux et la page avec l'incipit du commentaire sur la Genèse, indiquent, au point de vue stylistique, que sa réalisation remonte à une date postérieure. A relever en particulier la reliure originale d'époque romane contemporaine; seule l'étiquette sur le dos constitue un ajout postérieur.
En ligne depuis: 25.06.2015
Les folios 1r et 88v, qui présentent des signes d'usure et des taches, laissent supposer que ce manuscrit, écrit en pleine page, en grande partie sans décoration, réalisé à Tours au IXème siècle et contenant l'Enchiridion d'Augustin, a été longtemps utilisé sans reliure. Probablement a-t-il reçu sa première reliure à Schaffhouse durant le XIIème siècle et, à cette occasion, la partie finale manquante du texte a été ajoutée sur un bifolio relié à la fin (89-90). Cet unique manuscrit de Tours présent dans la bibliothèque du monastère de Allerheiligen figure dans l'inventaire de la bibliothèque datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Il conserve en grande partie sa reliure romane ; seules la contre-garde et les pages de garde ont été restaurées au XIXème siècle et le dos encollé avec du parchemin, comme le Min. 32.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit contenant des textes et des lettres d'Augustin, écrit en pleine page et sans autre décoration que deux initiales à entrelacs végétaux ; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). L'index contemporain (1r), souligne l'unité du manuscrit, dont plusieurs mains participèrent à la réalisation. A relever en particulier la reliure romane, conservée sans interventions plus tardives.
En ligne depuis: 25.06.2015
Plusieurs mains contribuèrent à la réalisation de ce mansucrit en pleine page, contenant des textes d'Augustin et d'Isidore de Séville, sans décoration et destiné à l'usage courant. Il se compose de parchemins de différentes qualités, dont certains ont été réutilisés. Le manuscrit figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et deux fermoirs ; pour réaliser la contre-garde postérieure, un fragment d'un missel neumé du XIIème siècle a été utilisé.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit, écrit en pleine page, sans décoration mis à part une initiale sur une page ornée, contenant une copie du De Genesi ad literam d'Augustin. Il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et deux fermoirs ; pour réaliser la page de garde antérieure, des fragments provenant d'un manuscrit du XIIIème siècle ont été utilisés, de même que pour le Min. 44. Un bifolio de la Cassiodors Historia ecclesiastica a été joint et relié au début.
En ligne depuis: 23.06.2016
Comme l'atteste l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v), les deux parties qui constituent ce manuscrit formaient déjà une unité durant le XIème siècle. Tandis que la première partie (Ambrosius, De excessu fratrum) est dépourvue d'ornementation, la seconde partie, contenant cinq textes d'Augustin, débute par une page, qui sert en même temps d'index du contenu. Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et deux fermoirs ; pour réaliser les pages de garde, des fragments provenant d'un obituaire du monastère de Tous les Saints du XIVème siècle ont été utilisés, de même que pour les Min. 20 et Min. 24.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit des livres 12-20 des Etymologies d'Isidore. Le volume en provenance de Reichenau est déjà mentionné dans le catalogue de la bibliothèque de l'abbaye bénédictine de Allerheiligen de 1096 (Min. 17, f. 306v).
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit soigné, écrit en pleine page, avec une page initiale décorée, contenant une copie soigneuse du De fide sive de trinitate d‘Hilaire. Il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et deux fermoirs ; pour réaliser les pages de garde, des fragments provenant d'un manuscrit du XIIIème siècle ont été utilisés, de même que pour le Min. 39. Un bifeuillet d'un manuscrit contenant des prières a été joint et relié au début.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit probablement copié à Reichenau du premier livre des Homélies sur Ezéchiel de Grégoire. Le volume est déjà mentionné dans le catalogue de l'abbaye bénédictine de Allerheiligen de 1096 (Min. 17, f. 306v). La reliure date, pour l'essentiel, du temps de la création.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit, écrit en pleine page, en grande partie sans décoration, contenant une copie du second livre des Homeliae in Ezechielem de Grégoire. Il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Sur le verso de la première page et le recto de la dernière, probablement prévues à l'origine comme devant servir de pages de garde, furent plus tard copiés des documents du XIIème siècle. Au XVème siècle, le codex reçut, comme de nombreux autres, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal et deux fermoirs.
En ligne depuis: 23.06.2016