Quatrième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant des poèmes et épigrammes sur différentes fêtes de l'année du Seigneur, de Marie et des Saints, composés par des moines de l'Abbaye de Saint-Gall dans le dernier tiers du XVIe siècle et surtout au XVIIe siècle. Parmi eux: les Neujahrsermahnungen (exhortations pour la nouvelle année) des abbés de Saint-Gall ou les poèmes imprimés du moine de Saint-Gall, Johannes Ruostaller, qu'il a composés pendant ses études à Dillingen en 1565 et qui ont été rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Sixième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant: les déclamations et les discours de moines de Saint-Gall, de la fin du XVIe et de la première moitié du XVIIe siècle. Ce sont les fruits de l'enseignement de la rhétorique à l'Abbaye de Saint-Gall, qui furent composés à l'occasion de fêtes et qui ont été rassemblés en 1655. Ce volume contient, entre autres, des discours, des épitaphes et une lettre fictive sur le massacre des Saints Innocents par Hérode, certains poèmes d'exorcisme de Gall à Fridiburga (la fille de Gunzo, le roi des Alammans) ou douze méditations riches et variées sur la vie du Christ, composées par le bourgmestre Ferdinand von Freiburg de Villingen (le père du moine de Saint-Gall, Simon von Freiburg).
En ligne depuis: 20.12.2007
Huitième et dernier volume d'une collection du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675), contentant principalement des poèmes de moines de Saint-Gall, pour la fête de la translation des reliques des saints Antoninus et Theodorus (transférés des Catacombes à Saint-Gall en 1654), pour les jours de fêtes du moment, pour les plus importants dirigeants européens et nations durant la guerre de Trente Ans, ou pour les abbés de Saint-Gall et les moines, comme le montrent les épitaphes fictives. Ces poèmes ont tous été rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Exercices d'éloquence latins de novices de l'Abbaye de Saint-Gall (fratres studiosi) et textes commémoratifs pour les jours de fête, dédiés au prince-abbé de Saint-Gall, Gallus le Vieux, 1660/61.
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Sermons latins d'un moine de Saint-Gall, prêchés dans différentes églises du territoire de l'Abbaye princière de Saint-Gall entre 1674 et 1691.
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Poèmes panégyriques latins à la gloire de l'évêque d'Augsbourg, Marquard von Berg, composés en 1577 par des étudiants de l'Abbaye de Saint-Gall, dans l'université jésuite de Dillingen sur le Danube, jadis très fréquentée par les jeunes moines bénédictins saint-gallois.
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Texte commémoratif de l'Abbaye de Saint-Gall avec traduction du psaume de Marie en grec par les moines de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1661.
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Manuscrit composite de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant des imprimés du XVIe siècle, réunis en cahiers: 1) Bernhard Legner, Septem psalmi poenitentiales, Mayence 1576, dédiés à l'abbé de Saint-Gall, Otmar Kunz (1564-1577); 2) Johannes Hartmann, De dulcissima sententia Davidis, sans date, dédié à l'abbé de Saint-Gall, Joachim Opser (1577-1594); 3) Wolfgang Betulanus, Rudimenta doctrinae christianae, Constance 1592; 4) partie manuscrite: poèmes latins du moine de Saint-Gall P. Chrysostomus Stipplin (1609-1672) ordonnés selon le calendrier liturgique pour les fêtes de saints de l'année. Plusieurs poèmes consacrés aux saints de Saint-Gall et aux abbés et moines vénérés de l'Abbaye de Saint-Gall figurent également dans ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit contient les poèmes latins du moine de Saint-Gall P. Athanasius Gugger (1608-1669) rédigés à l'occasion de la grande fête de la translation de 1628 pour le retour des dépouilles des saints Otmar et Notker le Bègue dans la nouvelle église de Saint-Otmar, rénovée en 1628. Des hymnes latines et des poèmes sur divers thèmes de l'Abbaye de Saint-Gall complètent ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2007
Traduction de la Règle de Saint Benoît (Regula Benedicti) et de quelques autres prières en grec effectuée à l'Abbaye de Saint-Gall, entre 1660 et 1667, par le frère Gallus Schindler (1643-1710), moine de Saint-Gall né à Lucerne.
En ligne depuis: 26.04.2007
Cette élégante copie enluminée du Sefer Moreh Nevukhim (Guide des égarés) de Moïse Maïmonide (1135-1204) a été réalisée en Espagne chrétienne en 1292. Il s'agit d'une copie de la traduction en hébreu réalisée en 1204 par Samuel ben Judah Ibn Tibbon (1150-1230). Le manuscrit est arrivé en Italie, soit après les persécutions des Juifs en 1391, soit après leur expulsion de la péninsule ibérique en 1492. Il a appartenu à la célèbre famille Sforno de Bologne, avant de réapparaître au XVIIe siècle dans les mains de l'apostat juif italien et inquisiteur Renato da Modena. Après plus d'un siècle, le manuscrit se retrouve en possession du théologien protestant Johann Caspar Ulrich (1705-1768), qui le donna en 1762 à la Bibliotheca Ecclesia Carolina, la bibliothèque du chapitre de l'église réformée du Grossmünster à Zurich. En 1835, quand le chapitre fut dissous, les livres et les manuscrits de sa bibliothèque formèrent avec d'autres la nouvelle Zentralbibliothek, où le manuscrit est toujours conservé aujourd'hui.
En ligne depuis: 19.03.2020
Le Sefer ha-Shorashim de R. David ben Joseph Kimhi (1160-1235) se rencontre dans de nombreux manuscrits hébreux médiévaux ou fragments d'origines diverses (sépharade, italienne, ashkénaze, provençale), diverses éditions imprimées et traductions latines, tous témoignant de l'incomparable popularité de l'œuvre au cours du Moyen Age et de la Renaissance. Cependant, l'importance du Sefer ha-Shorashim de la Zentralbibliothek, daté du XIVe siècle, tient au fait qu'il s'agit de l'unique copie conservée connue d'origine byzantine.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce manuscrit italien est un manuel contenant les lois sur l'abattage rituel (Shekhitah) et les nourritures interdites (Treifah) extraites du traité du Talmud babylonien Ḥulin. Ces lois ont été commentées par deux autorités rabbiniques incluses dans ce manuscrit. Le premier est Judah ben Benjamin ha-Rofe Anav de Rome (Rivevan, m. ap. 1280), dont le commentaire des lois fait référence aux coutumes pratiquées par la communauté juive de Rome, telle qu'une importante décision prise par les sages de Rome en 1280 à la synagogue Bozzechi qui a été éditée dans cette description. Le deuxième auteur, dont l'œuvre est partiellement copiée dans ce manuel, est l'autorité talmudique dirigeante pour les communautés d'Afrique du Nord et d'Espagne au XIe siècle, Isaac ben Jacob Alfasi (Rif, 1013-1103). Les trois premiers chapitres d'un commentaire du traité talmudique babylonien Ḥulin, pris de son magnum opus intitulé Sefer ha-Halakhot, ont été copiés dans ce recueil. Ce dernier texte joua un rôle fondamental dans le développement de halakha et fut le plus important code légal avant la Mishneh Torah de Maimonide (Rambam, 1135-1204).
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce recueil des XIVe et XVe siècles est un vademecum à usage personnel destiné à un étudiant et composé principalement de matériaux halakhiques sur l'abattage rituel, reflétant les décisions des autorités rabbiniques les plus importantes de l'Ashkénaze du XIIIe au XVe siècle. Il contient aussi de nombreux traités et tableaux sur les calendriers juifs et chrétiens insérés dans tout le manuscrit. De plus, il comprend une sélection de commentaires liturgiques et mystiques, ainsi que des extraits de littérature éthique, midrashique et talmudique. Les marges du manuscrit sont remplies de petites notes, de recettes médicales et d'incantations magiques pour diverses occasions, écrites en hébreu ou en vieux yiddish de l'ouest.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le Sefer Mitsvot Qatan ou « Petit livre de préceptes » est un compendium halakhique, qui inclut aussi de la matière éthique, haggadique et homilétique, écrit vers 1276-1277 par Isaac ben Joseph de Corbeil, l'un des grands codificateurs et tossafistes français du XIIIe siècle. L'œuvre est aussi appelée Sheva Ammudei ha-Golah ou les « Sept piliers de l'exil », en raison de sa division en sept sections, correspondant aux sept jours de la semaine, encourageant son étude quotidienne. Ce texte est une version abrégée du Sefer Mitsvot Gadol (Semag), un autre compendium halakhique achevé en 1247 par Moïse de Coucy (1e moitié du XIIIe siècle). Avec un code légal bien plus accessible, le Sefer Mitsvot Qatan connut une large diffusion, gagnant la reconnaissance des autorités rabbiniques franco-allemandes. Cette copie inclut des gloses du disciple principal de R. Isaac, à savoir Perets ben Elijah de Corbeil (m. 1297).
En ligne depuis: 10.12.2020
L'œuvre kabbalistique Sefer ha-Orah ou « Les Portes de la lumière » est l'un des textes les plus importants du mysticisme juif écrit au XIIIe siècle en Espagne où la kabbale fleurissait. On la considère comme l'œuvre la plus articulée sur le symbolisme kabbalistique et son contenu offre une explication complète des Noms de Dieu et de leur désignation dans les dix sephirot ou émanations, par lesquels Eyn Sof (l'Infini) se révèle et crée continûment les mondes physique et métaphysique. Le texte est organisé en dix chapitres, un pour chaque sephirah.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce Siddur de poche bien conservé, comprenant les prières obligatoires de l'année liturgique juive (prières quotidiennes, du sabbat et du nouveau mois, Hanukkah, Purim, Pessah, Shavuot, Rosh ha-Shanah, Yom Kippour, Sukkot, Shemini Atzeret), est un témoin précieux de cette production de petits livres de prières à usage personnel réalisés dans l'Italie du XVe siècle.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce Siddur sépharade du XIVe siècle à usage personnel contient des prières quotidiennes et du sabbat, ainsi qu'un texte sur l'interprétation des rêves. De plus, il y a des ajouts pour les prières du nouveau mois et les fêtes de Hanukkah, Purim et Pessah, cette dernière étant suivie par la Haggadah, lue au Seder lui-même. Toutefois, l'importance de ce Siddur réside dans la présence de quelques instructions sur la structure du Seder en judéo-espagnol, ou plus précisément en castillan médiéval.
En ligne depuis: 13.06.2019
Mahzor pour Rosh ha-Shanah et Yom Kippour selon le rite ashkénaze magnifiquement enluminé. On peut supposer que ce manuscrit a été produit en Pologne au XIVe siècle, car son écriture ressemble à des fragments manuscrits contemporains de mahzorim réalisés en Pologne. Ce manuscrit de moyen format, contenant plusieurs mots initiaux ornés et cadres enluminés, contient la liturgie pour les Grandes Fêtes de Rosh ha-Shanah et Yom Kippour, y compris de nombreux poèmes liturgiques (piyyutim) répartis sur plusieurs colonnes, et était destiné à un usage public par l'officiant (hazan) à la synagogue. Toutefois, la particularité de ce mahzor tient à la présence du nom d'une femme, גננא כהנת (Jeanne Kohenet), inséré dans les lettres peintes d'un mot initial monumental et orné. Il s'agit probablement de la commanditaire du manuscrit, soit la fille, soit l'épouse d'un cohen. Le manuscrit est incomplet au début et à la fin.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce siddur de petit format à usage personnel peut être caractérisé comme un vademecum pour la vie religieuse et communautaire juive. Il est divisé en trois parties, relatives à la liturgie, aux cérémonies juives et, pour la troisième, contenant divers matériaux. Celle-ci inclut parmi d'autres textes importants, une liste rare et intrigante de noms de livres et d'incipits des chapitres des 24 livres de la bible, avec les noms hébreux et latins, écrits en caractères hébreux.
En ligne depuis: 13.06.2019
Ce manuscrit composite dus à trois scribes différents comprend deux unités textuelles qui ont été reliées ensemble. Le volume se compose d'une section liturgique suivant le rite ashkénaze et d'une section halakhique. Le manuscrit Heidenheim 145 est l'un des nombreux compendiums du genre, consistant en un assortiment de textes qui reflètent l'orientation religieuse et talmudo-centrique de l'élite intellectuelle de la France et de l'Allemagne médiévales.
En ligne depuis: 12.12.2019
Cette copie en papier presque complète, réalisée en Italie au XVe siècle, se compose des livres II à VIII de la traduction en hébreu du Commentaire Moyen d'Averroès sur la Physique d'Aristote. Le savant andalou polymathe, juriste et imam, Abu al-Walid Muhammad ibn Ahmad ibn Rushd – ou Averroès (1126-1198), connu sous le nom de Commentateur, consacra sa vie entière à restituer les enseignements originaux d'Aristote et à commenter presque toutes ses œuvres. Il était par conséquent considéré comme l'une des autorités philosophiques les plus influentes du Moyen Age, non seulement par les scolastiques latins, mais particulièrement par les juifs, pour sa compréhension de la science aristotélicienne à travers les traductions en hébreu de ses commentaires. Le Commentaire Moyen est le moins connu des commentaires d'Averroès sur la Physique et il n'existe aujourd'hui que dans deux traductions complètes de l'arabe vers l'hébreu, et dans une traduction partielle du XVIe siècle de l'hébreu au latin. La traduction en hébreu du Ms. Heid. 166 est celle du philosophe provençal juif, Kalonymos ben Kalonymos (1286–m. ap. 1328), intitulée Bi᷾ ur ha-Shema', qui a été la version la plus fréquemment copiée des traductions en hébreu.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce manuscrit est divisé en deux unités textuelles séparées qui ont été copiées par deux scribes différents en Italie au cours des XVIe et XVIIe siècles. Ms. Heid. 192A est un petit livret copié par une seule main en 1642 et 1687, qui comprend une collection de coutumes et d'anecdotes du rabbin Isaac b. Salomon Ashkenazi Louria (Arizal, 1534-1572) et de son entourage, ainsi qu'une prière mystique protectrice qui doit être récitée le matin et le soir, suivie de portions de lectures bibliques pour les jours de la semaine, et se terminant avec un choix de prières pénitentielles (Seliḥot). Ms. Heid. 192B est une collection de textes divers : midrashim bibliques, littérature de pronostic, contes, Alphabet de Ben Sira et aggadot talmudiques.
En ligne depuis: 10.12.2020
Recueil de textes bibliques et éthiques enluminé et produit en Italie en 1322. Ce manuscrit de petit format, avec une très belle reliure en cuir blanc du XVIe siècle estampillée des armes de la ville de Zurich, est divisé en deux groupes de textes. La première section se compose des textes bibliques des Cinq Megillot, accompagnés de trois commentaires à leur sujet composés par les grands exégètes médiévaux, Salomon ben Isaac (Rashi), Abraham ibn Ezra et Joseph Kara. La deuxième section est de nature éthique et contient le traité de la Mishna du Pirqei Avot ou « Ethique des Pères » et ses commentaires. Le premier est anonyme, le deuxième de Maïmonide est intitulé Shemonah Peraqim suivant la traduction de Samuel ibn Tibbon, et le troisième est un commentaire de Rashi placé dans les marges de ce dernier. En outre, ce manuel est parsemé de matière haggadique, midrashique, mystique et philosophique.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce livre de psaumes hébreux ashkénaze, du XVe siècle et en format de poche, est représentatif des copies à usage privé, qui sont plus rarement conservés en unités textuelles séparées qu'incorporées dans la section des Hagiographes des bibles ou manuscrits liturgiques hébraïques. Toutefois, ce type de littérature biblique est déjà attesté dans les rouleaux de la Mer Morte. De plus, le ms. Or. 159 contient 149 psaumes, plutôt que les canoniques 150, ce qui constitue l'une des nombreuses possibilités trouvées dans les manuscrits hébreux du haut et du bas moyen âge oscillant entre 143 et 151 psaumes. Enfin, deux fragments manuscrits en hébreu d'un rouleau d'Esther ont été réutilisés comme feuilles de garde pour la reliure en cuir du XVIe siècle, protégeant cet exquis petit livre de psaumes.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit richement illustré de la « Weltchronik » (Chronique du monde) de Rudolf von Ems fut copié dans les années 1340, probablement à Zurich (dans le même atelier de copiste que le livre des statuts du Grossmünster de Zurich de 1346). Le programme iconographique est étroitement lié à l'exemplaire de la Chronique universelle conservé à Saint-Gall (Vadianische Sammlung Ms 302), lui aussi produit à Zurich une quarantaine d'années plus tôt. Le manuscrit Ms. Rh. 15 parvint à Zurich en 1863 après l'abolition de la bibliothèque du couvent de Rheinau.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le psautier de Rheinau, Ms. Rh. 167, compte parmi les trésors les plus extraordinaires de la Bibliothèque centrale de Zurich. Les miniatures atteignent le plus haut niveau de qualité de la peinture gothique des années 1260, ce qui vaut aussi pour l'usage d'une technique raffinée de préparation et d'application des couleurs. L'écriture, au contraire, est certes de bonne qualité, mais ne saurait égaler le plus haut niveau de l'art calligraphique. Le commanditaire doit être recherché dans la région du Lac de Constance, probablement dans la ville de Constance même, très importante au point de vue de la politique et de la politique ecclésiastique, à l'époque de l'Interrègne. Le manuscrit fut acquis en 1817 à Schaffhouse par Melchior Kirchhofer pour le monastère bénédictin de Rheinau et rejoignit, en 1863, avec l'ensemble de la bibliothèque de ce monastère, la Bibliothèque Cantonale (aujourd'hui Centrale) de Zurich.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit sur parchemin transmet dans sa première partie ladite Aurora consurgens, exceptionnelle pour son cycle d'illustrations, et contient de nombreux autres traités d'alchimie allant d'Albert le Grand sur la Secreta Hermetis philosophi, Johannes de Garlandia, extraits de Geber (Jabir ibn Hayyan) jusqu'au Thesaurus philosophiae et à la Visio Arislei. Seuls neuf autres manuscrits de l'Aurora sont connus à ce jour : à Berlin Die uffgehnde Morgenrödte, à Bologne, Glasgow, Leyde, Vienne, Paris, Prague et Venise. Parmi eux, le manuscrit berlinois, daté du début du XVIe s., est étroitement apparenté avec le codex zurichois non seulement pour ce qui est des illustrations mais aussi des textes, traduits en allemand.
En ligne depuis: 09.06.2011
La partie centrale du manuscrit Ms. Rh. Hist. 27, écrite au début du IXe s., comprend ledit Livre de confraternité de Reichenau. Dans les livres de confraternité est mentionnée une liste des membres des communautés avec lesquelles un monastère entretient des relations de fraternité, avec l'obligation d'associer à la prière quotidienne les membres vivants et morts. La zone d'influence est large : de Reichenau vers le sud jusqu'à Monteverde et Conques, du lac de Mondsee à l'est jusqu'à Fulda et Saint-Trond au nord ainsi que Jumièges à l'ouest. Plus de 38'000 noms de personnes sont inscrits sur ces listes. Les plus anciennes inscriptions furent complétées et actualisées, durant plusieurs siècles. 15 feuilles de parchemin du Xe-XIIe s. sont reliées à la fin du livre de confraternité, avec des listes des profès de Reichenau, ajouts de noms et copies de documents ; au début sont ajoutées des bandes collées sur du papier avec des accords de confraternité et des annonces mortuaires du XIVe-XVIe s.
En ligne depuis: 31.03.2011
Il s'agit de l'un des rares manuscrits illustrés, qui se compose de pages entièrement couvertes d'images, auxquelles ne sont jointes que de rares explications – la plupart du temps un texte d'une ligne au maximum – et qui, pour cette raison, constitue une source iconographique et historique exceptionnelle dans de nombreux domaines. Les représentations des métiers de la guerre étaient peut-être à l'origine une partie d'un manuel médiéval. Comme objet typique de collection, ce manuscrit illustré souligne le caractère de collection que revêtait la bibliothèque de l'Abbaye de Rheinau, dont les bibliothécaires et les abbés recherchaient à dessein des livres rares.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le « Codex Florus dispersus » contient une reconstruction virtuelle d'un manuscrit des lettres et des sermons d'Augustin. Il a été rédigé dans une écriture onciale par un copiste de la fin du VIIe siècle, respectivement du début du VIIIe siècle. Le manuscrit est probablement originaire de France, peut-être de Luxeuil ou de Lyon. A l'origine, il se composait d'au moins 30 quinions (au moins 300 feuillets), dont il reste encore aujourd'hui 117 feuillets. Une partie de 63 feuillets, provenant des cahiers d'origine 4-11, se trouve aujourd'hui à Paris (BnF, lat. 11641); dans cette partie, peut être inséré, après le feuillet 26, un feuillet isolé, aujourd'hui conservé à Saint-Pétersbourg (NLR, Lat.F.papyr. I.1). Une autre partie de 53 feuillets provenant des cahiers d'origine 24-30 est aujourd'hui conservée à Genève (Bibliothèque de Genève, lat. 16). Le feuillet extérieur de chaque cahier (quinion) se compose à chaque fois d'un feuillet de parchemin, les autres sont en papyrus. Durant le IXe siècle, le manuscrit appartenait à la bibliothèque de Florus de Lyon, qui y a inséré de sa main de nombreuses notes marginales. "sine loco", codices restituti, Cod. 1 contient une reconstruction virtuelle dans la succession originelle des parties conservées.
En ligne depuis: 15.12.2014
Ce codex contient une reconstruction virtuelle du Cod. 20 de la bibliothèque de l'Abbaye d'Engelberg avec le premier volume des Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Il contient la première (f. 6r-99r) et la seconde parties (99r-193v), toutes les deux subdivisées en cinq livres. Au début du volume se trouvait une représentation artistique en pleine page de Job et ses trois amis (dans la moitié supérieure) ainsi que de Grégoire le Grand, l'auteur, et d'un moine bénédictin en train d'écrire (dans la moitié inférieure), qui d'habitude représente Pierre Diacre. Ce feuillet avec un poème de dédicace à Frowin sur le verso, en réalité le recto du feuillet, a été soigneusement décrit par P. Karl Stadler dans son catalogue manuscrit de 1787, nous aidant ainsi à attribuer de façon certaine à ce volume ce membrum disiectum, qui aujourd'hui est conservé au The Cleveland Museum of Art, 1955.74 (Purchase from the J.H. Wade Fund).
En ligne depuis: 15.12.2014
Moins de dix témoins de la révision de la Vulgate de Théodulf d'Orléans († 821) nous ont été transmis. Dans les Archives cantonales de Soleure et dans la Zentralbibliothek de cette même ville, sont conservés de nombreux fragments de l'une de ces bibles de Théodulf du IXème siècle provenant de la collégiale Saint-Ours de Soleure, où elle fut découpée, durant le XVIème siècle, et utilisée comme matériau pour renforcer les reliures. Réunification virtuelle des fragments : [sine loco], codices restituti, Cod. 3 (Biblia Theodulfi Fragmenta).
En ligne depuis: 19.03.2015
En tout 23 feuillets d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Les parties principales sont probablement dues à la main de Eberhard de Fulda, tandis que la décoration rappelle étroitement le codex Eberhardi (Marburg, Hessisches Staatsarchiv K 425 et K 426). L'ensemble de la collection peut être estimée sur la base de la numérotation présente dans les index qui ont été conservés et des incipits de 500 vies et passions originales. L'œuvre témoigne ainsi non seulement des efforts de réforme économique, mais aussi spirituelle et culturelle de l'abbé de Fulda Markward (1150-1165). Il s'agit en outre du légendier le plus septentrional et probablement le plus ancien d'Allemagne du sud en cinq et six volumes du XIIe siècle qui nous ait été transmis. Par la suite, il servit de modèle (indirect) pour le noyau principal des textes du grand légendier de Böddeken, et il resta influent des Acta sanctorum des bollandistes jusqu'aux temps modernes. Le légendier monumental de Fulda fut utilisé in loco jusqu'au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573), aussi bien pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mainz 1541) que pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Köln 1554). A Bâle, Soleure, Nuremberg et Stuttgart sont conservés des fragments du troisième, quatrième et sixième volumes. Ceux-ci montrent qu'au moins le troisième (mai-juin) et le sixième volume (novembre-décembre) joignirent peu après Bâle, où ils furent apparemment utilisés comme maculatures vers 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Restes d'une bible d'Alcuin copiée à Tours au début du IXe siècle, provenant du couvent dominicain de Berne ; vers 1495 ils furent utilisés par le relieur Johannes Vatter comme pages de garde pour divers incunables. Après la sécularisation du couvent en 1528, les volumes qui les contenaient entrèrent de diverses façons en possession de la bibliothèque de la ville de Berne et de bibliothèques de Soleure. Vers 1495, les fragments BBB cod. 756.59 (1 folio), cod. 756.70 (8 folios et une bandelette) et cod. 756.71 (2 folios) ont été retirés des volumes par Johannes Lindt ; ils sont désormais conservés auprès de la Burgerbibliothek (BBB). Il se trouve encore un folio in situ, c'est à dire dans les incunables de la bibliothèque universitaire de Berne (MUE Inc. I. 20), ainsi que des fragments plus petits (MUE Inc. IV. 77). La Bibliothèque centrale de Soleure (ZBS) conserve les cod. S 458 (page de garde) et S II 151 (fragments détachés).
En ligne depuis: 12.12.2019
Deux bifolios successifs d'un manuscrit de Fulda du second tiers du IXe siècle contenant la « Collectio Veronensis » des actes du troisième concile œcuménique d'Ephèse de 431. Le manuscrit a manifestement été utilisé comme maculature à l'époque moderne en Suisse. Il est impossible de savoir quand et comment il trouva le chemin de Fulda vers la Suisse ; toutefois comme d'autres manuscrits de Fulda, il pourrait être arrivé au cours de la première moitié du XVIe siècle comme potentiel modèle de texte pour les imprimeries bâloises.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, composé de quatre unités codicologiques, a été écrit vers 1505 par deux dominicaines, Cordula von Schönau (Constance, avant Saint-Gall) et Regina Sattler (Saint-Gall) dans et pour le couvent des dominicaines de Zoffingen. Les deux sœurs ont transcrit des poèmes sous forme de dialogues Kreuztragende Minne et Christus und die minnende Seele, le dialogue en prose Disput zwischen der minnenden Seele und unserem Herrn, l'Exemplar d'Henri Suso (sans le Büchlein der ewigen Weisheit) ainsi que 15 de ses lettres ouvertes, le Tösser Schwesternbuch, la légende d'Elisabeth de Hongrie, de Marguerite de Hongrie et de Louis de Toulouse, les Vierzig Myrrhenbüschel vom Leiden Christi, la légende de la fondation du couvent des dominicaines de Katharinental près de Diessenhofen et le St. Katharinentaler Schwesternbuch.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière dans l'ordre chronologique des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le premier des trois volumes de la chronique, contient l'histoire des origines légendaires de Zurich et de Lucerne jusqu'à la fuite de Constance (1415) de l'antipape Jean XXIII. Malgré l'espace laissé vierge, les illustrations - à part celle du f. 12v - n'ont jamais été réalisées. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sopien à Überlingen, le second aux Archives de la Ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012