Seconde partie d'une édition en deux volumes des Moralia in Iob de Grégoire. Le volume de la fin du XIIème siècle, orné de riches initiales, fut acquis durant le concile de Bâle pour la chartreuse de Bâle et complété, dans la chartreuse elle-même, par le copiste Heinrich von Vullenhoe. L'origine du volume est incertaine. Une note de possession arasée du couvent de S. Maria in Insula pourrait se référer au monastère prémontré de Marienwerd in Goldern ou au monastère cistercien Notre-Dame de l'Ile-de-Ré, près de La Rochelle. Le premier volume (B I 12) a probablement la même origine.
En ligne depuis: 26.09.2017
Même s'il manque une marque de possession, l'ancienne étiquette avec sa cote écrite en rouge, ainsi que les traces de la présence d'une chaîne, semblent indiquer que le volume se trouvait avec les manuscrits du chapitre cathédral de Bâle. La transcription de la deuxième partie datée correspond au mandat de l'évêque bibliophile Johannes von Venningen (1458-1478). Le volume contient les sentences de Taio (mort en 682) et les sermons sur les évangiles de Grégoire le Grand. Il est décoré à plusieurs endroits de petites figures grotesques, de mains et de lettres avec des hastes allongées.
En ligne depuis: 14.06.2018
L'évêque Paul de Burgos, un converti du judaïsme au catholicisme à la fin du XIVème siècle, compile les Additiones à la Postilla de Nicolas de Lyre et le Scrutinium scripturarum confirmant que la croyance au Christ correspond à une compréhension littérale de l'Ancien Testament. Le manuscrit fut réalisé en 1436/37 et provient du couvent dominicain de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le manuscrit, achevé en 1479 par Johannes Gipsmüller, contient les Consuetudines Ordinis Cartusiensis rassemblées et approuvées par le pape Innocent, les « usi » des moines chartreux, ainsi que les décisions et les prescriptions des Statuta antiqua et des Statuta nova approuvés à la suite du chapitre général. Au début du volume est reliée une représentation du martyre de sainte Barbe.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le volume en parchemin de la chartreuse de Bâle, de petit format, est composé de trois fascicules séparés à l'origine. Le premier est décoré de trois initiales (1r, 53r, 58r) et contient le Stimulus dilectionis de Eckbert von Schönau, des prières, des psaumes pénitentiels et une litanie des saints. Suit un fragment d'un livre de prières dont il manque le début et la fin. La troisième partie contient une compilation du Soliloquium de Bonaventure et le De vanitate mundi de Hugues de Saint-Victor. Il est frappant de constater le fort degré de salissure des feuillets 24-53 (Agenda defunctorum et psaumes pénitentiels), qui fait penser à un usage intensif de cette partie du manuscrit.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit composite provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient, dans la première partie, les Orationes et meditationes de vita Christi du mystique Thomas a Kempis (1379-1471), un important représentant de la Devotio moderna. L'écriture et la décoration des fascicules rappellent l'école néerlandaise. La partie centrale imprimée est suivie d'un recueil de supplications et de prières en latin.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le petit volume en parchemin contient les sept psaumes pénitentiels et trois autres psaumes en hébreu. Il appartenait à la famille Amerbach et passa probablement par la suite dans les mains de Johann Buxtorf (l'Ancien ?). Le manuscrit est modestement décoré avec des initiales ornées et des dessins à la plume ; le texte est vocalisé.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit de petit format, en latin, provenant de la chartreuse de Bâle, se concentre sur la Passion du Christ. L'image de dévotion sur le contreplat supérieur reprend ce thème tout comme les textes qui sont l'œuvre, entre autres, de Ludolphe le Chartreux, Bonaventure et Eckbert de Schönau. Le premier texte contenu dans le manuscrit, un long texte dévotionnel, le De vita et passione Iesu Christi, a probablement été rédigé par le chartreux bâlois Heinrich Arnoldi.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit en parchemin de petit format provient de la chartreuse de Bâle où il a été achevé en 1478 par le copiste Johannes Gipsmüller. Les nombreux textes dévotionnels dédiés à différentes saintes sont pour la plupart anonymes, et certains – comme ceux de Marguerite, la patronne de la chartreuse bâloise – peuvent être probablement attribués à Heinrich Arnoldi. Le manuscrit est décoré d'illustrations en pleine page représentant les saintes traitées dans le texte, ainsi que de nombreuses initiales, lesquelles sont réalisées dans des styles très différents.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit, de petit format et modestement décoré, provient de la chartreuse de Bâle, probablement de la bibliothèque des convers. Il a été copié par diverses mains du XVe siècle et contient les psaumes pénitentiels, des méditations, des textes liturgiques, un traité spirituel, des prières et des poésies mariales; d'après les traces d'usure il semble avoir été utilisé intensivement.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le recueil, composé à l'origine de dix cahiers, a été écrit au moins en partie dans la chartreuse de Bâle. L'un des copistes est frère Hans Lesser de Saint-Gall. Le manuscrit, de petit format, appartenait à la bibliothèque des frères lais de la chartreuse de Bâle. Il contient plusieurs prières et textes dévotionnels en allemand, dont certains se réfèrent explicitement aux frères convers de la chartreuse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit de la chartreuse de Bâle, de petit format, contient des prières à et sur les saintes et martyres Marguerite d'Antioche, Barbe de Nicomédie et Catherine d'Alexandrie. Rédigées par le chartreux Henri Arnoldi de Bâle, les Meditationes ont été copiées par l'un de ses confrères Johannes Gipsmüller.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce manuscrit, provenant de la chartreuse de Bâle, contient, dans la première partie, le traité aristotélicien De anima dans la traduction de Guillaume de Moerbeke, copié par l'érudit Johannes Heynlin en 1459 à Paris. Le texte principal, artistement décoré d'initiales dorées à la feuille et fleuries, est entouré de gloses de commentaire marginales et interlinélaires, écrites dans une semi-gothique serrée. L'absence inhabituelle de décoration de l'oeuvre De animalibus d'Aristote, imprimée à Venise en 1476 et qui appartenait également à la bibliothèque de Heynlin, ne permet pas de clarifier si elle était reliée à ce volume afin d'en constituer la seconde partie.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit canonistique contenant la Lectura super librum sextum Decretalium de Domenico da San Gimignano. Il fut rédigé à Bâle en 1439 par Johannes Berwenstein pour Peter Zum Luft, enseignant auprès de l'université du concile, et qui, plus tard, légua sa vaste collection de livres à son neveu Arnold Zum Luft.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit du second quart du XVème siècle contient la Lectura super Clementinas de Giovanni da Imola et provient de la riche bibliothèque du juriste bâlois Arnold Zum Luft (1453-1517). Le volume, à l'origine catenatus, contient des initiales de la même main qui a travaillé dans le C I 21.
En ligne depuis: 26.09.2017
Durant les années de 1470 à 1475 Jakob Lauber, plus tard à la tête de la chartreuse de Bâle et de sa riche bibliothèque, suivit les leçons du fameux spécialiste des décrétales Peter Andlau à l'Université de Bâle fondée depuis peu, comme en témoignent les notes datant de l'année 1471 sur les Conclusiones Clementinarum et le Liber sextus de Boniface VIII.
En ligne depuis: 19.03.2015
Non sans entrer en concurrence pour cette raison avec l'autorité judiciaire curiale, le concile de Bâle (1431-1449) revendiqua une compétence judiciaire conciliaire sur le modèle du Tribunal romain de la Rote. Les notaires du Tribunal de la Rote rédigèrent le procès-verbal des processus de négociation, également consigné dans ce manuscrit, rédigé par Johannes Wydenroyd dans la période allant du 15 mars 1435 au 13 juin 1439. Il s'agit du second des trois volumes encore conservés des manuels de la Rote du concile de Bâle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit contient le Floretum medicinae, une œuvre constituée d'extraits médicaux, divisée en 25 livres. L'origine et l'auteur de l'ouvrage sont inconnus. Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque de la chartreuse de Bâle dans la section des cotes A de la Bibliotheca antiqua, laquelle comprenait, à côté des Artes liberales, la philosophie et la médecine.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit composite D III 34 se compose de deux parties: la partie I (f. 1-29) contient la médecine pour les chevaux de Jordanus Ruffus; la partie II (f. 30-255) la Mulomedicina Chironis ainsi qu'un traité incomplet d'un Oliverius, écuyer à la cour de Ferdinand Ier de Naples. En dehors du Cod. Monacensis latinus 243, il s'agit du seul manuscrit à contenir la Mulomedicina Chironis; le traité de Oliverius est probablement inédit.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le noyau principal du manuscrit de la chartreuse de Bâle est constitué par une copie des Flores temporum, une chronique du monde latin du XIIIe siècle largement diffusée dans la région alémanique. Le copiste Nicolaus Gerung de Blauenstein a complété cette chronique d'une annexe qu'il a rédigée lui-même, en partie en allemand, et qui se rapporte aux événements de la région de Bâle, dont une chronique des évêques bâlois. Complètent ce recueil des textes plus brefs, comme des traités sur les conciles ou les ordres chartreux, des listes d'empereurs, de cathédrales, de royaumes et de langues des différentes parties du monde.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit de la première moitié du XVe siècle contient la chronique allemande de Jakob Twinger von Königshofen (chap. 6, 1-5), la Rötteler Chronik (Chronique de Rothelin) et le Libellus de magnificentia ducis Burgundia in Treveris visa conscriptus (all.). Il servit de modèle au manuscrit E I 1h de la Bibliothèque universitaire de Bâle. Plus tard il appartint à la famille Amerbach.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit en plusieurs parties contient principalement des décrets, des bulles, des lettres et des décisions en rapport avec le concile de Bâle (1431-1448), en latin et en allemand qui ont été copiés par divers scribes. Des mains postérieures ont inséré des annotations, des corrections et des ajouts. Des informations historiographiques sont contenues dans les « Grössere Basler Annalen », dans des extraits latinisés de la Chronique de Rötteln et de la chronique allemande de Jakob Twinger von Königshofen. Le manuscrit appartenait à la chartreuse de Bâle et parvint par la suite à la bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 10.10.2019
Dix feuillets avec des illustrations contenant la seconde partie des prophéties des papes de Boniface IX à Eugène IV, autrefois attribuées à Joachim de Flore. Ils datent de la période du concile de Bâle et faisaient partie à l'origine d'un volume composite de la chartreuse contenant des actes du concile. Les dessins à la plume très expressifs permettent de reconnaître l'influence de l'atelier bâlois de Konrad Witz, l'un des plus importants représentants de la peinture du Rhin Supérieur, à l'époque gothique tardive.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit en possession de la chartreuse de Bâle transmet, dans une traduction allemande, les légendes des trois Rois de Johannes d'Hildesheim, les légendes des Pères ermites, connues comme les « Vitaspatrum » et le symbole d'Athanase.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit, ayant appartenu à Johannes Heynlin de Lapide, qui l'a donné à la chartreuse de Bâle, réunit des discours et des lettres d'humanistes célèbres comme Poggio Bracciolini et Enea Silvio Piccolomini – y compris une lettre originale de Johannes Reuchlin à Jakob Louber – avec des textes d'auteurs grecs et orientaux en traduction latine. Certaines parties du manuscrit sont de la main de Heynlin et de Reuchlin.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le recueil de la chartreuse de Bâle, écrit par plusieurs mains, contient essentiellement des écrits astrologiques, dont des textes de Abraham ibn Ezra, Al-Zarqali et Hermès Trismégiste traduits de l'arabe, de l'hébreu et du grec. Dans la marge du folio 120r figure une bénédiction contre les vers, au folio 145v des conseils médicaux dans un mélange d'allemand et de latin. En plus des parties manuscrites, le volume possède trois parties imprimées. L'un des deux fermoirs en cuir original est encore intact.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit composite à contenu astronomique, relié en peau de chèvre rouge cramoisi, appartenait au médecin de la ville de Bâle Heinrich Amici († 1451), qui le légua au monastère chartreux de la ville. En plus des calculs des conjonctions des planètes et des éclipses, le volume contient les traités astronomiques de Pierre d'Ailly ou Petrus de Alliaco (vers 1350-1420). Pierre d'Ailly était un érudit et acteur de la politique ecclésiastique, qui parsema son œuvre théologique de justifications astrologiques.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit composite consiste en sept parties : les parties I-III (f. 2-99), IV (f. 100-121) et VI-VII (f. 181-237) contiennent les commentaires de Saint Thomas d'Aquin sur Aristote : Super libros Physicorum; Super libros Posteriorum Analyticorum; Super libros De Anima; la partie V (f. 122-180) contient le commentaire d'Adam de Bocfeld sur la Metaphysica Nova d'Aristote. Le manuscrit provient du couvent dominicain de Bâle (annotation f. 179vb).
En ligne depuis: 22.03.2012
Le recueil de textes provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient des textes scolaires sur l'auteur antique de comédies, Térence (vers 195-vers 159 av. J.-C.), comme les Comoediae cum didascaliis, ainsi que différents textes de Rhetoricae, ou sur l'enseignement de l'art oratoire et épistolaire. La première partie a été copiée en 1471 et 1472 par Jacob Lauber – qui deviendra plus tard prieur – alors qu'il était encore étudiant.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, copié par Johannes Heynlin pendant son séjour parisien entre 1469 et 1471, contient trois « classiques de l'éducation » : les Bucoliques (avec commentaires), les Géorgiques et l'Enéide de Virgile, ainsi que toute une série d'œuvres pseudo-virgiliennes. Le volume est finement orné avec des initiales historiées représentant des scènes tirées des œuvres de Virgile, exécutées par un atelier parisien. Le manuscrit a probablement été relié à Bâle, peut-être à la demande de la chartreuse, qui en devint le possesseur lorsque Heynlin entra au monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit composite au contenu principalement astrologique et astronomique contient un journal d'observations météorologiques, tenu durant sept années, ledit Basler Wettermanuskript. Des observations météorologiques y sont consignées quotidiennement, sans lacune, du 1.9.1399 jusqu‘au 31.3.1406. A la fin du journal, les annotations deviennent schématiques jusqu'à devenir, finalement, des tabelles sur la position des planètes avec seulement quelques notes isolées sur le temps. Le volume provient du couvent des Prêcheurs de Bâle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le volume contient le texte dénommé Wörterbuch des alten Schulmeisters. Il s'agit d'une adaptation indépendante du très diffusé Vocabularius ex quo. Contrairement à cette version, celle de l'Alter Schulmeister place les explications en allemand au second plan par rapport à celles purement latines. Les gardes, qui ont été décollées du plat de reliure à l'occasion d'une restauration en 1974, contiennent des extraits d'une traduction latine du De anima d'Aristote et d'autres contenus apparentés. Le fait que le texte de la garde postérieure est la continuation directe de la garde antérieure, démontre que toutes les deux constituaient dans leur contexte original deux pages successives d'un manuscrit.
En ligne depuis: 18.06.2020
Probablement écrit à Schongau et acquis plus tard par la chartreuse de Bâle, ce volume appartient à l'ample tradition manuscrite et imprimée du Vocabularius Ex quo. Le dictionnaire, rangé par ordre alphabétique, était un outil pour les utilisateurs ayant une connaissance limitée du latin, qui jouit d'une grande popularité dans les pays de langue germanique jusqu'à la fin du XVIe siècle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit transmet différents vocabulaires latin-allemand, parmi lesquels le Mammotrectus du franciscain italien Johannes Marchesinus. Copié par un certain Ulrich Wachter vers 1400, le manuscrit a été vendu en 1430 à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit du troisième quart du XVème siècle, d'origine française, contient deux oeuvres d'auteurs antiques: Nonius Marcellus (IV-Vème siècle) offre des explications linguistiques et concrètes sur les auteurs latins principalement de l'époque républicaine, classées partiellement par ordre alphabétique d'après les lemmes; M. Terentius Varro († 27 av. JC.) étudie des questions linguistiques de la langue latine.
En ligne depuis: 25.06.2015
Pierre d'Ailly (lat. Petrus de Alliaco) était un érudit, un homme politique ecclésiastique et un auteur prolifique. Sa fameuse oeuvre géographique Imago mundi fut utilisée par Christophe Colomb dans la planification de ses voyages d'exploration. L'exemplaire de Bâle appartenait au médecin de la ville de Bâle Heinrich Amici († 1451), qui le légua à la chartreuse de sa ville.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le volume contient des textes qui se rapportent à la pratique scolaire tardo-médiévale et du premier humanisme : d'un côté des œuvres destinées à la pratique scolaire (grammaires, listes de mots) et de l'autre, des traités théoriques de contenu didactico-pédagogique. Les diverses parties, indépendantes à l'origine, ont été reliées ensemble à la chartreuse de Bâle. La première partie qui comprend la version en prose de la grammaire versifiée d'Alexandre de Villedieu, provient de la chartreuse de Mayence et elle a été donnée à celle de Bâle. La dernière partie, la grammaire de Giovanni Sulpizio, ici dans un imprimé de Johannes Amerbach, a été offerte par l'imprimeur à la bibliothèque du monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Dans son volumineux Tractatus de moribus et disciplina humanae conversationis, la plus ancienne description connue en Europe du jeu de cartes, Johannes von Rheinfelden n'explique pas seulement les règles du jeu, mais expose aussi le caractère des différentes figures du jeu, ainsi que l'ensemble de l'ordre social, à l'aide des rapports réciproques entre les cartes. Konrad Schlatter, depuis 1428 confesseur, plus tard prieur du couvent des dominicaines de Ste Marie Madeleine « in den Steinen », laissa le traité aux sœurs pour contribuer à leur édification morale.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit contient le texte français de la chanson de geste, Ami et Amile. La période de copie de l'ouvrage (du 16 mai au 23 juin 1425) nous est donnée par le colophon. Le texte écrit en cursive gothique est jalonné par de très nombreuses initiales rubriquées marquant le début de chaque strophe. La reliure moderne en carton (XIXe s.) est couverte d'un fragment de parchemin provenant d'un missel du XVe siècle. Une inscription sur un feuillet de garde indique que le volume fut donné en cadeau à la femme de lettres Anne de Graville (1490-1540). Il compta plus tard parmi les livres de la collection du gendre de cette dernière, le bibliophile Claude d'Urfé (1501-1558). Au XIXe s., l'ouvrage fut en la possession du philologue Wilhelm Wackernagel (1806-1869), qui en 1843 le donna à la Bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit composite, réalisé en Italie au XVème siècle, contient des poèmes occasionnels d'humanistes et de courts traités. Les différentes parties, rédigées dans une minuscule humanistique et dans une cursive humanistique, sont écrites par différentes mains. Le volume appartenait à l'imprimeur bâlois Jean Oporin († 1568) et resta, après sa mort, en possession de divers érudits bâlois, jusqu'à ce qu'il entre en possession de la bibliothèque au XVII/XVIIIème siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Les parties conservées de l'histoire universelle de Diodore de Sicile furent traduites au XVème siècle du grec en latin. Ce manuscrit, écrit vers 1453, et qui contient les livres 11 à 13, est probablement l'autographe du traducteur Iacobus de Sancto Cassiano Cremonensis, à savoir une copie au propre remaniée qui, vers la fin, devient un manuscrit de travail.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le volume contient deux commentaires des Libri physicorum d‘Aristote, dont les auteurs sont Friedrich von Nürnberg et Johannes Buridanus. Albrecht Löffler de Rheinfelden les écrivit en 1439 durant ses études à l'université d'Heidelberg. Plus tard, il entra dans l'ordre des dominicains et laissa le manuscrit au couvent des dominicains de Bâle, où il fut intégré dans la bibliothèque aux ouvrages enchaînés.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit contient des exercices et Quaestiones sur des oeuvres d'Aristote, De anima et De physica du théologien réformateur Johann von Wesel (1425-1481). Le volume provient de la chartreuse de Bâle : sur la base de comparaisons de l'écriture il semble que le copiste de la première partie soit Jakob Louber. Les nombreuses annotations marginales et sur des petits bouts de papier révèlent un usage intensif du manuscrit.
En ligne depuis: 22.03.2018
Albertus Löffler était le copiste le plus productif du couvent des dominicains de Bâle. Le seul manuscrit au contenu rhétorique de sa main contient ladite Summa Iovis et des œuvres de Nicolas de Dybin. Il le copia durant ses études à Heidelberg dans les années 1438 et 1439. Le manuscrit composite rejoignit la bibliothèque du couvent des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, achevé par Heinricus de Bacharach en 1474, contient principalement une copie du Vocabularius Ex quo latin-allemand, une œuvre très diffusée et appréciée jusqu'à la fin du XVIe siècle. En outre y figurent un calendrier, une table astrologique et quelques textes brefs d'autres mains. Le texte principal est décoré par le copiste lui-même avec des initiales et des dessins inexpérimentés, mais parfois très imaginatifs. Le manuscrit en papier rejoignit l'Universitätsbibliothek avec le fond de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce manuscrit composite à caractère philosophique appartenait à Jakob Lauber et fut aussi en partie écrit par lui. Jakob Lauber de Lindau étudia de 1466 à 1475 dans l'université de Bâle tout récemment fondée, d'abord dans la faculté des Arts, puis le droit canonique dans la faculté de Droit. Après avoir été recteur pendant peu de temps, en 1477, il entra, en qualité de prieur, dans la chartreuse de Bâle, qu'il réaménagea de façon significative, à partir de 1480, et dont il réorganisa la bibliothèque. Lors de son entrée dans le couvent, la bibliothèque constituée durant ses études entra en possession de la chartreuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit en papier usé de la chartreuse de Bâle contient divers traités (parfois avec des commentaires) pour le calcul du calendrier annuel et en particulier pour la détermination des fêtes mobiles, comme le Computus chirometralis de Johannes de Erfurt ou le Computus Nerembergensis. En outre, le volume comprend aussi un certain nombre de textes en vieux frison et en bas-allemand: sermons nuptiaux, recettes, un glossaire latin-allemand et une brève description de la « niederdeutsche Apokalypse ».
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit, écrit en partie par Johannes Heynlin de Lapide et entré avec lui à la chartreuse de Bâle, contient le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte, un recueil de citations ordonnées par ordre alphabétique, deux traités anonymes, ainsi que des textes du franciscain François de Meyronnes, du pseudo Jean Duns Scot et de Johannes Breslauer de Braunsberg. Cinq feuillets imprimés du Tractatus de memoria augenda de Matheolus Perusinus sont aussi reliés dans ce volume.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le maître de rhétorique Gaius Marius Victorinus rédigea au IVème s. ap. JC. des interprétations du De inventione de Cicéron. Elles furent ensuite copiées dans le troisième quart du XVème siècle, dans une écriture entièrement uniforme, peut-être en France. Le manuscrit, légué à la chartreuse de Bâle par l'érudit Johannes Heynlin, en même temps que d'autres livres de sa vaste bibliothèque, ne présente aucune trace témoignant de son usage.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit avec l'épopée de Dietrich « Laurin » en moyen haut allemand est entré de manière aventureuse dans la bibliothèque universitaire de Bâle. Comme l'indique le bibliothécaire en chef Ludwig Sieber (1833-1891) dans le volume même, celui-ci fut retrouvé en 1878 sur les rives du Rhin à Bâle. Il fut ensuite donné à la bibliothèque universitaire par Ludwig Sieber et par son prédécesseur Wilhelm Vischer (bibliothécaire en chef 1867-1871). Le lieu où il a été trouvé a laissé des traces sur le manuscrit : le papier et la reliure sont fortement endommagés et fragiles, et montrent des traces de dégâts dus à l'eau, surtout sur le bord des feuillets. Le texte demeure cependant très lisible, même s'il est conservé de manière incomplète. Des fragments de documents dans la reliure, ainsi que le dessin à la plume d'une bannière avec le bâton épiscopal de Bâle, se rapportent à cette ville comme possible lieu d'origine.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit, de petit format, contient les chroniques rédigées par Hans Roth († 1452) et son fils Peter Roth († 1487), à propos de leur pélerinage en Terre Sainte dans les années 1440 et 1453. Il s'agit probablement de notes autographes.
En ligne depuis: 25.06.2015
La Rhetorica ad Herennium, abondamment glosée, qui se trouve au début de ce recueil de textes, a été copiée par Johannes Heynlin, lequel avait amené avec lui ce volume à la chartreuse de Bâle. Le texte du premier siècle apr. J.-C. représente le plus ancien enseignement rhétorique en langue latine, et il était très populaire au Moyen Age et à la Renaissance, comme en témoignent une vaste tradition de plus de 100 manuscrits et ses traductions dans de nombreuses langues européennes ; il transmet des principes rhétoriques toujours valides aujourd'hui.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Fragment d'un bréviaire en glagolitique avec les textes pour les 13 et 14 août, qui, d'après l'écriture, pourrait être daté du XVème siècle. Il appartenait à Franz Miklosich (1813-1891), un des plus importants slavistes de son époque et rejoignit en tant que don la “Collection antique” de Bâle, qui devint plus tard le Musée historique de Bâle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Douze feuillets ayant survécu d'un graduel de grand format, réalisé vers 1460 dans la région du Haut-Rhin (probablement à Bâle), avec des chants pour la messe adaptés aux exigences de l'année liturgique. Les initiales et les miniatures (par exemple la naissance du Christ, l'entrée à Jérusalem ou la représentation de la résurrection) se rapportent au jour de fête correspondant, tandis que l'initiale pour l'Ecce advenit dominator dominus figure de manière fautive la présentation du Christ au temple. La décoration du livre permet de situer le graduel dans le cercle tardif du « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit composite à caractère théologique provient à l'origine de la famille patricienne Gossembrot d'Augsbourg (fin du XVème siècle). Il fut ensuite en possession de Jean Oporin († 1568), d'Eusebius Merz († 1616) et de Remigius Faesch († 1667), pour ensuite rejoindre, en 1823, la bibliothèque universitaire de Bâle. A part une seule gravure, les autres enluminures et gravures encollées dans le mansucrit ont été arrachées.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce petit volume relié en carton du Musée Remigius Faesch réunit deux fragments de poésie en allemand. Le premier poème, Sibyllen Weissagung (« La prophétie de la Sibylle »), remonte au milieu du XIVe siècle et fut amplement lu jusqu'à la fin du XVIe siècle. Il met en scène la prophétesse Sibylle qui rendit visite au roi Salomon et lui prophétisa l'avenir jusqu'à la fin des temps. Le deuxième texte, Königin von Frankreich de Schondoch, traite de l'amour fidèle de son héroïne éponyme, qui fut accusée d'adultère par un officier de cour déchu, et pour cela chassée. Il appartient au genre des fables (« Märe ») et il est extrêmement diffusé avec 21 manuscrits conservés.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le volume assez bref appartenait au juriste et recteur de l'Université de Bâle Remigius Faesch (1595-1667) et il rejoignit avec sa vaste collection d'art et de curiosités la bibliothèque universitaire dans les années 20' du XIXe siècle. Comme Remigius Faesch l'inscrit dans son catalogue parmi les Libri manuscripti in 4° antiqui, le manuscrit contient des « Etliche Teutsche Sermon unn Predigen », pour la majeure partie dus au prédicateur et mystique dominicain Johannes Tauler (1300-1361).
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce recueil d'origine ashkénaze, compilé au XVe siècle, est un manuel composé principalement d'une pléthore de textes sur l'astronomie, l'astrologie, les pronostics, la médecine populaire et médico-astrologique, en rapport avec les maladies et la saignée, auxquels sont ajoutés d'autres textes portant sur une variété de sujets : tables et traités calendaires, poèmes éthiques et liturgiques, matériau halakhique et philosophique du XIIIe siècle traduit en hébreu. En outre, une petite mais significative découverte dans le manuscrit permet d'indiquer la ville de Cologne ou ses alentours comme lieu possible pour la production de ce recueil.
En ligne depuis: 18.06.2020
Manuscrit composite constitué de trois parties qui rassemblent des traductions en français de récits de voyages classiques vers l'Extrême Orient. Le manuscrit, surtout dans la première et la troisième partie, est richement illustré avec des décors dorés et une ornementation marginale raffinée constituée d'entrelacs végétaux ; il ne contient pourtant pas d'illustrations à proprement parler. La présence d'armoiries peintes permet d'identifier les précédents propriétaires, la famille de Pons de Saint-Maurice du Périgord ; plus tard, le codex fut acquis par Jacques Bongars, qui, à la fin de sa vie, était en train de préparer un volume réunissant des sources relatives aux voyages en Asie.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'Arba'ah Turim, une œuvre de nature juridique, est divisé en quatre livres, dont le premier, le Tur Oraḥ Ḥayim ou ‘Chemin de vie', est conservé dans le Cod. 253. Il contient des lois sur les pratiques quotidiennes juives de bénédictions (lavage des mains le matin, tefilin, tsitsit), des prières et des lois sur le sabbat, les célébrations et les lectures de la Torah. Cette section inclut aussi des aspects du calendrier hébreu en lien avec la liturgie annuelle.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Sefer ha-Yashar est l'un des deux commentaires bibliques du grand R. Abraham Ibn Ezra (1089/92-1164/67). Ecrite à Lucques (Italie) vers 1142-45, cette oeuvre a acquis une grande reconnaissance et popularité pendant le Moyen Age et a été préservée dans de nombreux manuscrits et livres imprimés. Cette copie italienne du XVe siècle est d'un intérêt particulier parce qu'elle a appartenu, à un certain moment du XVIe siècle, à Théodore de Bèze (1519-1605), le célèbre théologien calviniste et professeur genevois, qui la donna ensuite à l'un de ses disciples et collègues, Antoine Chevalier (1507-1572), premier professeur de langue hébraïque à l'Académie de Genève.
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit copié, apparemment pour lui-même, puis annoté par Niccolò Leonico Tomeo (1456-1531), humaniste et célèbre professeur de philosophie aristotélicienne à Padoue, dans les 20 dernières années du XVe siècle (à ne pas confondre avec son contemporain Niccolò da Lonigo [1428-1524], médecin, philosophe et professeur à Ferrare). Ce manuscrit a joué un rôle dans l'histoire de la culture, puisque ce fut le témoin de base de l'édition aldine de 1497, pour les textes de Théophraste et la plupart des textes d'Aristote qu'il contient. De même, il servit à la traduction des Mechanica d'Aristote, publiée par son propriétaire à Venise en 1525 ; dans les marges du manuscrit on reconnaît les essais de Niccolò Tomeo pour la mise au point des figures illustrant la traduction.
En ligne depuis: 12.08.2010
Manuscrit constitué de trois unités de production. Les deux premières ont été copiées à Paris, probablement à la fin du XVe siècle, par le célèbre professeur de grec Georges Hermonyme de Sparte (†1511-1516). Elles contiennent des prières et des pièces liturgiques, notamment de l'abbaye de Saint-Denis en France, y compris une traduction en grec, apparemment inédite, du formulaire de la messe des ss. Denys, Rustique et Eleuthère. La dernière unité, adventice, est l'œuvre d'une main proche de celle d'Hermonyme, peut-être d'un élève.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le manuscrit, un « petit livre de médecine pour les pauvres » en caractères arabes et hébreux, a probablement été copié dans la région de Venise/mer Adriatique septentrionale et, d'après une annotation, achevé le 19 mai 1413. Il faisait vraisemblablement partie d'une bibliothèque juive qui ne peut plus être localisée et fut transféré à la bibliothèque de Berne à la fin du XVIIIe/début du XIXe siècle, où il fut étudié par le professeur bernois de théologie Gottlieb Studer (1801-1889).
En ligne depuis: 18.06.2020
Lettre d'amour en moyen-haut-allemand. Entré à la Burgerbibliothek de Berne avec la succession du Dr. Friedrich Emil Welti.
En ligne depuis: 14.06.2018
Restes d'un manuscrit du Willehalm de Wolfram von Eschenbach. Détaché en août 1928 par Hans Bloesch du manuscrit Mss.h.h.XIV.144.
En ligne depuis: 14.06.2018
Deux feuillets, à l'originaire solidaires, de la copie d'un document daté du 8 mars 1439, qui ont été détachés en 1935 à l'occasion de la restauration du Cod. 207 effectuée auprès de la Burgerbibliothek de Berne. Dans le texte, au folios 1r, sont cités Charles, duc d'Orléans et de Valois (1394-1465), et Jean, bâtard d'Orléans (= Jean de Dunois, 1402-1468).
En ligne depuis: 02.07.2020
Les deux fragments proviennent de la précédente reliure du Cod. 125, de laquelle ils ont été retirés lors de la restauration; ils contiennent probablement des parties d'un plenarium avec une notation musicale.
En ligne depuis: 23.06.2016
Fragment composé de deux parties indépendantes. La partie la plus ancienne contient une version commentée de l'Ethique à Nicomaque d'Aristote. L'extérieur du cahier est constitué par un bifolio plus récent (f. 1, 11) avec une liste juridique ou ecclésiale de noms. Le fragment parvint à Berne en 1632 avec le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Feuillet unique avec des extraits qui sont en rapport avec Lactance et Boèce, mais pas plus précisément identifiés. Le fragment provient du Cod. 440 de la Burgerbibliothek de Berne où il était relié avant le début du texte – l'impression de l'initiale ornée est encore visible sur le verso. Le fragment parvint à Berne en 1632 avec le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Bifeuillet d'un Talmud hébreu (babylonien) réalisé probablement en Allemagne. Le fragment a été vraisemblablement détaché avant 1875 par Herman Hagen de ses propres fonds ; le rapport avec Jacques Bongars n'est pas clair.
En ligne depuis: 12.07.2021
Trois bifolios d'un manuscrit de style humaniste probablement copié en Italie. Le fragment joliment enluminé contient le début du De amicitia de Cicéron et parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Fragment d'un panégyrique de la reine Blanche de Navarre (1331-1398) comprenant presque 400 vers. L'auteur Robin Comtet – qui se nomme vers la fin du texte – n'est pas connu par ailleurs. Ce poème n'est transmis que dans cette unique copie et n'a pas encore été publié.
En ligne depuis: 14.06.2018
Quatre bifolios d'un manuscrit enluminé réalisé en France contenant le De civitate Dei d'Augustin. Comme les traces de pliures et les titres partiellement conservés le suggèrent, ils ont été utilisés comme couvertures de livre. Le fragment parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Quatre bifeuillets (1 cahier ?) d'un manuscrit réalisé en France avec des textes de Gautier Map et Jean Lefèvre, dont d'autres parties se trouvent au Vatican, B.A.V., Reg. lat. 598. Ils présentent des similitudes avec d'autres manuscrits de l'abbaye Saint-Victor à Paris et des liens avec l'abbaye Saint-Vaast d'Arras. Le fragment parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Ledit « Berner Parzival » constitue le dernier témoin textuel manuscrit daté du poème chevaleresque sur le Saint Graal de Wolfram von Eschenbach. Rédigé entre 1200 et 1210, il est également illustré. Le manuscrit a probablement été commandité en 1467 par le marchand bernois Jörg Friburger au copiste Johann Stemhein de Constance. Ce dernier a modernisé le texte de son modèle au point de vue stylistique et rédactionnel afin de l'adapter au goût d'un public urbain de la fin du Moyen-Âge. De plus, il a fourni des indications pour les illustrations, qu'un peintre a exécutées un peu plus tard en réalisant 20 dessins à la plume colorés. La suite de l'histoire de ce manuscrit qui compte aujourd'hui 180 pages est inconnue ; il doit cependant être parvenu en possession de la bibliothèque de la ville de Berne, dans les premières années du XIXème siècle, puisque sa présence y est attestée au plus tard en 1816.
En ligne depuis: 26.09.2017
Recueil composé de quatre parties très différentes qui arriva probablement à Berne en 1632 avec les biens de Jacques Bongars ; les parties B et C proviennent du Collège de Navarre à Paris. Tous les fragments sont enluminés au moins en partie. On trouve des parties connexes de tous ces fragments, soit pour A : Paris, BN lat. 7709, ff. 1-4 ; pour B : Paris, BN lat. 17566, ff. 1-40 ; pour C : Paris, BN lat. 17092, ff. 1-85 et pour D : Leyde, UB, Voss. Q 2 IX (f. 60).
En ligne depuis: 10.10.2019
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le premier volume contient les débuts de l'histoire de Berne, de la fondation de la ville jusqu'en l'an 1421, s'appuyant sur l'ancienne chronique de Konrad Justinger, dans la version de Benedicht Tschachtlan. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le deuxième volume contient les événements des années 1421 à 1466 et se fonde en grande partie sur la révision de Benedicht Tchachtlan de l'oeuvre de Fründ. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui en 1762 offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Spiezer Chronik du chroniqueur Diebold Schilling, ainsi nommée d'après le lieu où elle fut longtemps conservée, est une œuvre commanditée par Rudolf von Erlach. Elle est aussi connue sous le nom de Privater Schilling. Elle contient les débuts de l'histoire bernoise, de la fondation de la ville jusqu'aux événements du milieu du XVe s. et, contrairement à la chronique officielle en trois volumes de Diebold Schilling (Bern, Burgerbibliothek Mss.h.h.I.1-3), est restée incomplète (les guerres de Bourgogne n'y figurent pas).
En ligne depuis: 20.12.2012
Missel en usage dans le diocèse de Constance, écrit par le prébendier de Beromünster Johannes Dörflinger en 1474-1475 pour l'église de Hochdorf (Lucerne). Le manuscrit a été commandité pour la nouvelle chapellenie des Saints Pierre et Paul, peut-être par son fondateur, le pléban et doyen Johannes Teller. Il contient des initiales filigranées raffinées au début des différentes sections liturgiques et une miniature en pleine page représentant la Crucifixion (106v) pour introduire le Te igitur. Sur quelques pages, qui étaient restées blanches, ont été transcrits les principaux documents relatifs à la création de la prébende des Saints Pierre et Paul à Hochdorf (78r-82v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit composite de caractère catéchétique et ascétique, sur papier, en format in-quarto. Composé de trois fascicules de différentes épaisseurs. Le plus ancien, de la seconde moitié du XIVe siècle, est de la main d'Albert von Münnerstadt, conventuel de la commanderie de l'Ordre Teutonique de Hitzkirch, et contient les Moralitates super evangelium sancti Lucae. A cet écrit, furent ajoutés et reliés ensemble, peut-être à Beromünster dans la seconde moitié du XVe siècle, deux Compendia moralia de sciences naturelles (extraits de l'encyclopédie de Thomas de Cantimpré) et des traités catéchétiques de Heinrich von Langenstein, Jean Gerson et Bonaventure. Manuscrit utilisé par un érudit dans le cadre du soin des âmes (main rapide et imprécise avec de nombreuses abréviations surtout dans le troisième fascicule).
En ligne depuis: 23.09.2014
Petit livre liturgique en usage dans le monastère de San Michele di Campagna à Vérone au XVe siècle. L'ouvrage contient le rite de profession de foi et celui de consécration pratiqués lors de la prise d'habit d'une moniale bénédictine. C'est un témoignage précieux d'un rituel destiné aux femmes prononçant leurs vœux.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce livre d'heures à l'usage de Paris contient une grande quantité de prières privées en latin et en français, pour la plupart inédites. Comme nous l'apprend le colophon au f. 193r, il a été exécuté à Paris en 1421 chez le libraire Jacquet Lescuier. Jean II de Gingins, né vers 1385 et mort vers la fin de 1461 ou au début de 1462, fut le commanditaire ou du moins l'acheteur de ce livre, en effet il fit peindre ses armoiries au f. 193v. Les miniatures ont été exécutées par plusieurs enlumineurs, entre autres le « Maître de Guise », le « Maître de Bedfort » et un disciple de l'entourage du « Maitre de Boucicaut ». La dernière représentante de la famille de Gingins-La Sarraz légua le château à son beau-frère, Henri de Mandrot, qui à son tour, en 1920, donna le manuscrit et les archives familiales aux Archives cantonales vaudoises.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient trois différents textes. Le Lucidarius en allemand (1r-32v), un dialogue didactique entre maître et élève, est une œuvre en prose en moyen haut allemand, rédigée vers 1190, qui représente le savoir théologique et scientifique contemporain de son temps. La Chronique universelle de Constance (117r-150v) est un bref compendium historique universel, écrit probablement à Constance au XIVe siècle. La Chronique de Zurich (153r-191r), dont la rédaction la plus ancienne remonte au XIVe siècle, appartient au genre des chroniques de villes allemandes de la fin du Moyen Age. Le manuscrit a été copié dans le diocèse de Constance. Son premier propriétaire est un certain Hans von Endiner dont on ne sait rien de plus. Au XVIIIe siècle, ce volume appartenait à Georg Litzel, un théologien et philologue d'Ulm. On ne sait pas comment il est arrivé à Coire.
En ligne depuis: 10.12.2020
Martyrologe-calendrier de la paroisse de Claro (Tessin), sans couverture et dont les premières pages sont passablement abîmées. Sur chaque page, de cinq à sept jours de la semaine trouvent de la place et dans l'espace qui suit sont inscrits les noms des défunts dont on devait célébrer l'anniversaire. Il s'agit très certainement d'une copie mise à jour d'un exemplaire plus ancien qui, comme on peut le déduire des annotations plus tardives, a été à son tour actualisé. Les entrées ne sont généralement pas datées, mais la mention de quelques testaments et d'usages locaux permet de situer la rédaction après la moitié du XVème siècle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Eschyle, poète fécond, domine l'histoire de la tragédie grecque. Son art se cristallise dans l'écriture des Perses (Ve s. avant J.-C.). Cette pièce, qui va permettre à son créateur d'inscrire son nom dans la postérité, est la plus ancienne dont le texte nous soit parvenu.
En ligne depuis: 02.06.2010
Si, grâce à la diffusion de traductions latines, la tradition ésopique a connu un immense succès au Moyen Age, le texte grec du fabuliste ne fut redécouvert qu'à la Renaissance. Copié sur papier à la fin du XVe siècle, le CB 5 réunit quelques 150 fables attribuées à ce poète dont s'inspira La Fontaine. Elles sont suivies, entre autres, des Préceptes delphiques du Pseudo-Pythagore, dans lesquels se lit le fameux « Connais-toi toi-même », et des Nuées, la comédie qui rendit célèbre Aristophane, le poète d'origine athénienne.
En ligne depuis: 04.11.2010
L'Historiae de preliis Alexandri Magni fait partie d'une vaste littérature latine consacrée à Alexandre le Grand dans le Moyen Age occidental. Ce manuscrit, copié sur parchemin entre le XIVe-XVe siècle (peut-être vers 1400), est probablement d'origine anglaise d'après son écriture, en gothique assez ronde. Les titres sont rubriqués et quelques gloses et corrections contemporaines ont été ajoutées dans la marge.
En ligne depuis: 15.04.2010
Manuscrit latin d'astronomie, le CB 7 contient des écrits de Germanicus, Pline l'Ancien et Hygin. Il est illustré par de nombreuses peintures au lavis, dont un planisphère de cinq cercles d'or concentriques contenant les constellations figurées par des personnages ou des animaux, qui auraient été réalisées au XVe siècle par Antonio di Mario dans la région napolitaine.
En ligne depuis: 31.07.2007
Du De civitate Dei d'Augustin, une imposante oeuvre apologétique en vingt-deux livres, il n'existe qu'une seule traduction médiévale en italien, composée entre la fin du XIVème et les premières années du XVème siècle. La traduction en langue vulgaire de cette oeuvre a été, de façon conventionnelle, attribuée au dominicain florentin Jacopo Passavanti (env. 1302-1357), mais cette attribution ne repose sur aucun fondement. Le frontispice du manuscrit est richement illustré avec des rinceaux sur quatre côtés et des initiales avec des motifs végétaux au début du chaque livre.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit sur papier contient la mise en prose de la chanson de geste Fierabras par Jean Bagnyon (1412-1497). Notaire à Lausanne, celui-ci rédige cette adaptation vers 1465-70, pour le chanoine de cette même ville, Henri Bolomier (f. 117v). Constitué de trois livres, l'ouvrage débute par un abrégé de l'histoire des rois de France jusqu'à Charlemagne (livre I : f. 7v-19r), suivi de l'histoire du « merveilleux et terrible » géant Fierabras (livre II : f. 19v-93v), et d'un récit de la guerre d'Espagne d'après Turpin (livre III : 94r-117v). Cette copie, ainsi que l'exemplaire de la Bibliothèque de Genève (Ms. fr. 188), sont les deux seuls témoins manuscrits de ce texte, qui fut un important succès d'imprimerie dès le XVe siècle (1e édition imprimée à Genève chez Adam Steinschaber, 1478).
En ligne depuis: 22.03.2018
Manuscrit copié en 1480 à l'abbaye cistercienne de Maulbronn (Diocèse de Spire, Wurtemberg, cf. f° 44), le CB 19 rassemble le traité de Egbert de Schönau, frère de sainte Elisabeth de Schönau, et des prières mariales copiées par une deuxième main.
En ligne depuis: 25.03.2009
La Chronique de Bertrand du Guesclin (version B) est une des deux mises en prose du poème épique de Cuvelier, Chanson de Bertrand du Guesclin. L'œuvre raconte la vie du connétable de Charles V, depuis son enfance jusqu'à sa mort.
En ligne depuis: 14.12.2018
Psautier, écrit sur deux colonnes, dans une bâtarde avec des initiales fleuronnées du premier quart du XVème siècle (Wetzel), précédé de deux tableaux astrologiques encore ajoutés au XVème siècle sur la page de garde antérieure (f. 1r) (Wetzel). Le texte du psautier en dialecte francique rhénan (de Hesse?) est étroitement apparenté à celui du psautier de Göttingen, de la Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek, Cod. Ms. theol. 214, du début du XVème siècle. Wetzel suppose l'existence d‘au moins un modèle commun. La traduction fait donc partie du Schöndorfs 9. Gruppe, Untergruppe c) constitué autour de München, Bayerische Staatsbibliothek, Cgm 182 respectivement du psautier Walters 18.
En ligne depuis: 17.12.2015
Dédicacée aux « femmes amoureuses », l'Elegia di madonna Fiammetta évoque à la première personne les sentiments de la jeune Napolitaine Fiammetta, abandonnée par son amant Panfilo. Œuvre en prose de la jeunesse de Boccace, célébrée pour la subtilité de son approche psychologique, l'Elégie mêle éléments autobiographiques et références ostensibles à la littérature latine. Elle est conservée ici dans un manuscrit copié en 1467 par Giovanni Cardello da Imola, dont la caligraphie régulière est mise en lumière par une décoration à bianchi girari.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit contient un recueil de 100 fables Der Edelstein, publié vers 1330 par le frère dominicain bernois Ulrich Boner. Ces fables sont extraites de diverses sources latines, puis remaniées et traduites en dialecte par ses soins. Le type d'écriture et les caractéristiques de la pagination, avec l'espace laissé libre pour les illustrations qui ne furent jamais insérées, plaident en faveur d'une production de la période tardive – vers 1455-1460 – de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau en Alsace, préparée pour être complétée à la demande éventuelle d'un acquéreur.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit sur parchemin de la fin du XVe siècle contient la « Chronique de Londres » et la version unique d'une paraphrase de la « Chronique en vers » de Robert de Gloucester. Il a été copié par un scribe dont le dialecte marque son origine du sud des Midlands.
En ligne depuis: 25.03.2009