Seconde partie d'une Bible (Nouveau Testament) enluminée en trois volumes (dont ont subsisté les codices MsWettF 1 et MsWett F2), que Rudolf Schwerz, chanoine du Grossmünster de Zürich et prévôt de Altdorf, a probablement légué par testament au monastère de Wettingen. L'origine de la Biblia sacra n'est pas documentée, mais on peut supposer qu'elle a été réalisée dans la région zurichoise. Le découpage de quelques initiales enluminées a causé des pertes dans le texte.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit rassemble environ 700 documents datant de 814 à 1242, utiles à l'administration du Chapitre et de l'Eglise cathédrale de Lausanne. La compilation du Cartulaire commence vers 1202, pour s'achever en 1242 ; cinq actes dont les dates vont de 1250 à 1294 ont été ajoutés ultérieurement au recueil. La structure matérielle du manuscrit est très complexe, en raison du nombre d'ajouts successifs au noyau initial, qui correspond au Livre censier du Chapitre cathédral de Lausanne, rédigé vers 1202. Le manuscrit contient des textes hétérogènes : les Annales de Lausanne, un cartulaire topographique, un registre chronologique, deux chroniques, un pouillé, la chronique des évêques de Lausanne et le nécrologe de la cathédrale. L'auteur de ce précieux recueil est Conon d'Estavayer (avant 1200-1243/1244), devenu prévôt du Chapitre cathédral de Lausanne en 1202. De 1216 à 1242, il supervise directement la rédaction du Cartulaire et l'ordonnance des documents.
En ligne depuis: 13.12.2013
Copiée au XIIIe siècle, peut-être dans le Nord de la France, cette Bible latine réunit en un seul volume les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament précédés pour la plupart d'un prologue. Elle transcrit le texte standard de la Vulgate dite parisienne, dans la répartition des chapitres attribuée à Etienne Langton, et ajoute dans ses trente derniers feuillets l'interprétation des noms hébreux. Des initiales historiées ouvrent les différents livres bibliques et structurent le volume. Une écriture plus petite que celle du reste du texte a ajouté au f° 1 le Commentaire de l'Arbre de la consanguinité, texte transmis usuellement dans les ouvrages juridiques, renforcé ici par une représentation de l'arbre.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit italien du XIVe siècle, peut-être bolonais, contient le Digestum Vetus, œuvre fondamentale témoignant de l'histoire de la loi romaine au XIVe siècle. Il réunit un ensemble de textes de référence systématiquement muni de la Glossa ordinaria, dite la « grande Glose », de François Accurse, d'entreglose et de glose de la Glose, travaux d'explication et d'instruction du texte. Beaucoup de manicules (lat. manicula, ae « petite main ») témoignent du travail assidu que plusieurs lecteurs ont entrepris sur ce texte aride. Ce manuscrit contient de nombreuses indications de pecia. Sur un feuillet détaché (f. 37bis), on peut lire un poème au lecteur du juriste italien Angelus Boncambius (ca. 1450).
En ligne depuis: 23.04.2013