Livre de prières de la fin du Moyen-Age. Il contient dans la première partie un office marial incomplet (fol. 1r-45v) avec des variantes pour l'Avent et pour le temps entre Noël et la Chandeleur (fol. 46r-51v), les absolutions, les bénédictions, les oraisons et d'autres courtes prières (fol. 51v-68r). Un office des défunts (fol. 69r-98v) avec vêpres, vigile et prières pour toute l'année des prêtres, abbés et autres défunts font suite à des prières d'indulgence (fol. 99r-111v). Le début de l'office marial ainsi que peut-être le calendrier qui le précédait sont perdus. Le fait que les seuls saints nommés, outre Marie et Benoît, sont les saints locaux Gall et Otmar (fol. 56r-56v; fol. 58r-58v), laisse songer à une provenance de l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit, écrit dans une écriture livresque gothique, est pourvu de nombreuses initiales ornées à la feuille d'or ainsi que de quelques pages isolées ornées d'arabesques végétales colorées dans les marges. Le début de l'office des défunts (fol. 69r) est orné d'une petite miniature représentant un catafalque, entouré de deux moines bénédictins, dont l'un tient dans ses mains un livre de prières. La reliure en cuir, réalisée par un maître du cuir inconnu possédant le monogramme S, est remarquable. Sur la couverture sont représentés, entourés d'une riche ornementation végétale, les deux princes des apôtres Pierre (couverture antérieure, avec un livre et une clé) et Paul (couverture inférieure, avec un livre et une épée). La bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall a pu acquérir ce manuscrit en juin 2006, lors d'une vente de Christie's à New York de la collection du brasseur américain Cornelius J. Hauck (1893−1967) de Cincinnati (ex-libris sur l'intérieur de la couverture antérieure).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le vespéral, relié dans une couverture d'apparat, a été commandité par le prince-abbé Beda Angehrn (1767−1796), écrit en 1774 par Joseph Adam Bürke (chronogramme avec le nom du copiste à la p. 92), un ancien diplômé du gymnase de Neu St. Johann, tenu par les moines de Saint-Gall, et richement décoré par le père Notker Grögle (1740−1816). Le volume contient les incipit des chants des vêpres en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes (antiennes et hymnes) pour les fêtes solennelles et celles de saints de l'année liturgique. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−36), le Proprium sanctorum (p. 37−80) et le Commune sanctorum (p. 81−92). Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque du chœur de la cathédrale de Saint-Gall jusqu'en 1989. Puis, il fut transféré dans les archives de la paroisse de la cathédrale de Saint-Gall, avant d'être déposé, en 2014, dans la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. Le volume, qui comprenait, en 1774, 96 pages, était très certainement utilisé pour la liturgie dans la cathédrale de Saint-Gall jusque dans les années 30 du XXème siècle. La plupart des compléments et des ajouts manuscrits (après p. 97) datent du XIXème siècle. Des textes tirés d'éditions liturgiques imprimées du XIXème et du début du XXème siècle, qui n'ont pas été identifiées plus précisément, ont aussi été encollés et reliés. Parmi les illustrations, il faut noter plus particulièrement la plus ancienne représentation connue de l'actuelle cathédrale de Saint-Gall, à ce moment-là nouvellement édifiée (p. 72). Sur la page de garde, ont été finement dessinées les armoiries du prince-abbé Beda Angehrn.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le codex d'Engelberg, aujourd'hui conservé en Carinthie, correspond parfaitement à la production soignée, mais sobre des manuscrits de l'époque de l'abbé Frowin (1143-1178), auquel le volume est attribué au f. 1r. Au début des premiers textes, se trouve un espace laissé vide (1v, 103v) ou rempli avec des initiales à l'encre rouge et noire (2r) et l'incipit à l'encre rouge ; à part quelques majuscules décorées (surtout au début du dernier texte, 145r) il n'y a aucune autre décoration. En revanche, dans les parties abîmées du manuscrit, il y a des réparations, typiques des manuscrits réalisés à Engelberg (18, 59, 62, 141, 153).
En ligne depuis: 04.07.2012
Le fragment sur papyrus contient 29 lignes, dans une écriture onciale de la fin du VIIe s. ou du début du VIIIe, en scriptio continua, du sermon n. 351 d'Augustin d'Hippone (c. 3.6: ... agitur in stadio sumus …; cf. PL 39, col. 1542 jusqu'à c. 4.7: … exserat seueritatem suam, cf. PL 39, col. 1543). Ce feuillet isolé appartenait à l'origine à un volume composé d'au moins 30 fascicules contenant les sermons et les lettres d'Augustin. Aujourd'hui, les fascicules 4-11 sont encore conservés (63 feuilles + 1) à Paris dans le ms. BnF lat. 11641, et les fascicules 24-30 (53 feuillets) aujourd'hui dans le ms. Lat. 16 de la Bibliothèque de Genève. Ce feuillet faisait partie du fascicule 8 (quinion) dont il constituait le second bifolio, et il se plaçait dans le ms. Lat. 11641 de Paris entre le f. 26 et 27. Les annotations marginales sur le verso peuvent être attribuées à la main de Florus de Lyon († ca. 860).
En ligne depuis: 04.07.2012
Bifolio intérieur d'un cahier, dont le deuxième bifolio intérieur est conservé à Chicago, Newberry, Library Case MS Fragment 7. Il s'agit des restes d'un manuscrit de Fulda du deuxième tiers du IXe siècle contenant la « Collectio Veronensis » des actes du troisième concile œcuménique d'Ephèse de 431. Le manuscrit a manifestement été utilisé comme maculature à l'époque moderne en Suisse. Il est impossible de savoir quand et comment il trouva le chemin de Fulda vers la Suisse ; toutefois comme d'autres manuscrits de Fulda, il pourrait être arrivé au cours de la première moitié du XVIe siècle comme modèle potentiel de texte pour les imprimeries bâloises. Pour la reconstitution virtuelle des fragments, voir [sine loco], codices restituti, Cod. 6, Concilium Ephesinum.
En ligne depuis: 18.06.2020
Feuillet provenant du quatrième volume (juillet-août) d'un d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Amalbergae, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). Il s'agit de l'unique fragment documenté du quatrième volume. Les fragments restants du légendier se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils proviennent du troisième (mai-juin) et du sixième volume (novembre-décembre) et ils montrent qu'au moins ces volumes-ci arrivèrent un peu plus tard à Bâle, où ils servirent, vers 1580, de maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit, pratiquement inconnu jusqu'à nos jours, contient un épistolier de rite ambrosien. Il a été commandité en 1342 par le prêtre Giacomo de Parazo pour une église dédiée à S. Fermo, non identifiée. Le manuscrit arriva probablement au XVe/XVIe siècle dans le territoire ambrosien de Tesserete (canton du Tessin) où il fut démantelé et relié à nouveau avec l'ajout d'une copie d'un testament – d'authenticité douteuse – rédigé en 1078 par Contessa, de la ville de Milan, en faveur de l'église de S. Stefano à Tesserete. Au XVIIe siècle, le codex était en possession de la famille de notaires Verdoni et depuis le XXe siècle il est conservé auprès de la paroisse de Tesserete. Il présente sur la page d'ouverture une initiale enluminée figurant le saint patron du diocèse de Milan, Saint Ambroise.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1568, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'ancien exemplaire. Il contient la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, l'inventaire des biens mobiliers et immobiliers de l'église, de la monacharia et de la luminaria, c'est-à-dire du nécessaire pour entretenir l'illumination de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin à l'aquarelle représentant le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1639, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'exemplaire de 1569, qui n'était plus à jour. Il contient une description de l'ancienne église de S. Stefano avant sa réfection à l'époque baroque, l'inventaire du mobilier, des ornements liturgiques et des pièces d'orfèvrerie de l'église, la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, et des revenus de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin, en partie doré, qui représente le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
La conception du manuscrit correspond, par son texte et sa disposition, à la tradition parisienne des livres d'heures du début du XVe s. (Maître Boucicaut). Les éléments les plus significatifs de la décoration du livre comprennent sept pages ornées de miniatures. Plusieurs initiales de couleur distinguent les paragraphes secondaires. L'espace rectangulaire réservé aux illustrations des pages ornées de scènes figuratives est encadré de trois côtés par des vrilles décoratives qui se déploient en feuilles dorées, rouges et bleues qui remplissent complètement les larges marges du parchemin. Quatre lignes de texte, s'ouvrant par une initiale en couleur de plus grande taille, sont insérées entre l'espace de l'illustration et le cadre orné. Les débuts des différents offices sont munis de pages ornées de cette qualité. Le livre d'heures ne fait pas partie des plus anciens de la collection de Carl Meyer à la Bibliothèque cantonale d'Appenzell Rhodes extérieures, mais représente l'une des plus belles et des plus précieuses pièces. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le nom du commanditaire laïc de ce livre d'heures est inconnu, mais il a laissé des traces personnelles manifestes: au fol. 11v, il s'est fait représenter agenouillé sur une miniature en pleine page, accompagné de ses armoiries. Une représentation de ce genre témoigne des hautes ambitions du commanditaire, probablement issu de la bourgeoisie. Le portrait est de surcroît peint par un artiste plus talentueux que celui qui réalise les autres miniatures du manuscrit. Le livre d'heures pourrait avoir été conçu pour l'usage de l'est de la France. Du point de vue stylistique, il s'agit d'une oeuvre de caractère provincial.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le livre d'heures est conçu selon l'usage liturgique des Horae parisiens. A la différence de ceux-ci, il se distingue par un programme pictural plus riche, bien que de qualité inférieure: les péricopes des Evangiles sont ornées chacune d'un portrait de l'auteur; l'Office marial est décoré d'un Cycle complet de l'enfance du Christ. La réception des modèles des célèbres enlumineurs parisiens à travers différents chaînons intermédiaires montre plusieurs désaccords ou modifications originales. Les images sont expressives et originales, et présentent d'audacieuses juxtapositions de couleurs et des raccourcis de perspective extrêmes, qui le sont même pour un regard contemporain formé aux normes esthétiques modernes. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
L'origine de la région frontalière du nord de la France et de la Flandre résulte de l'analyse liturgique, de la reliure en cuir du manuscrit muni d'une plaque ornée de clous et de l'inscription Robiers Plovrins ainsi que de la comparaison avec des manuscrits de style apparenté. A Claremont, près de Berkeley (USA), est conservé un autre livre d'heures, enluminé par le même artiste. Celui-ci imite, de manière assez fruste, le style très apprécié vers 1500 à Lille du scribe et enlumineur Jean Markant. Le commenditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
Le livre d'heures de format étroit et allongé est véritablement un livre de poche, dans lequel les décorations qui encadrent les miniatures avec des socles architecturaux, couronnés de volutes, de putti et de guirlandes, laisse entrevoir l'influence manifeste de la Renaissance. Le livre est orné de 16 miniatures en pleine page et de 21 petites, peintes plus sommairement par une autre main. Une représentation en pleine page dévoile les armoiries du commanditaire: il s'agit de Michel de Champrond (mort le 1er août 1539), seigneur de Ollé, conseiller et trésorier du roi. De cette manière, il devient une personnalité fortunée, mais pas noble, de l'entourage de la cour royale, qui, dans les années 1530, alors que les livres d'heures imprimés étaient déjà répandus, s'est fait fabriquer par un atelier de niveau moyen un livre de prières richement illustré, en partie selon ses propres voeux.
En ligne depuis: 08.06.2009
Ce support exceptionnel dans l'histoire de la réception des textes contient trois pastiches d'initiales de couverture colorées, découpées, et douze miniatures flamandes du deuxième quart du XVIe siècle, qui furent collées au XIXe siècle sur une feuille de parchemin récente, de sorte que les pages illustrées, isolées, se présentent aujourd'hui comme des tableaux dans un passe-partout. Les miniatures sont tirées d'un livre de prière, en possession d'Anne de Clèves (1515-1557).
En ligne depuis: 31.07.2007
Manuscrit sur papier comprenant la représentation des mauvais comportements moraux et sociaux à l'aide d'images tirées de l'histoire biblique, antique et médiévale ainsi que d'œuvres contemporaines sur les us et coutumes. Dans le tiers inférieur de la page les vertus chrétiennes correspondantes sont évoquées par des sentences rimées.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le manuscrit en papier – un Liber Amicorum pour Ladislaus von Törring – contient 49 représentations de costumes et quatre d'armes héraldiques : toutes sont des aquarelles de bonne qualité, probablement dues à une seule main. Les costumes montrent principalement des personnes de haut rang, venant surtout de France (Paris), d'Espagne et de Vénétie. Sont également figurés des moyens de transport contemporains comme des bateaux et des chariots. Certaines personnes représentées sont identifiées par des légendes en français et en italien. Des aphorismes et des dédicaces, la plupart en latin, sont ajoutés sur sept pages. Le dédicataire est Ladislaus von Törring (1566-1638), baron de Stein et Pertenstein, recteur de l'Université d'Ingolstadt, parent de la famille royale bavaroise.
En ligne depuis: 19.03.2020
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019