Le Directorium perpetuum du monastère de Saint-Gall, commandité par l'abbé Franz von Gaisberg (1504–1529), comprend sept volumes (Cod. Sang. 533–539). Il contient au total 36 regulae sur l'ordonnance de la liturgie des heures pour tous les calendriers annuels, sur la base des jours de Pâques, situés à des dates variables selon les années. Chaque règle commence avec l'Epiphanie ; les règles pour les fêtes du temps de Noël jusqu'à la vigile de l'Epiphanie (qui ne dépendent pas de la date à laquelle tombe Pâques) sont réunies dans le Cod. Sang. 539. Le Cod. Sang. 535 contient les règles 10 à 17 pour la date de Pâques située entre le premier et le 7 avril (date de référence dans le manuscrit : Septuagésime, du 28 janvier jusqu'au 3 février). La décoration du manuscrit est l'œuvre de Nikolaus Bertschi de Rorschach et d'un assistant : à la page 6 se trouve une miniature en pleine page (dans le registre supérieur, la déploration du Christ avec le commanditaire, dans le registre inférieur, Gall et Othmar portant des armes), aux p. 6a, 54, 108, 164, 211, 263 et 317, initiales de couleur (à la p. 164 sur fond or) avec des rinceaux ou des bordures richement décorées. Le volume a été copié par l'organiste de la cathédrale de Saint-Gall, Fridolin Sicher.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le Directorium perpetuum du monastère de Saint-Gall, commandité par l'abbé Franz von Gaisberg (1504–1529), comprend sept volumes (Cod. Sang. 533–539). Il contient au total 36 regulae sur l'ordonnance de la liturgie des heures pour tous les calendriers annuels, sur la base des jours de Pâques, situés à des dates variables selon les années. Chaque règle commence avec l'Epiphanie. Le Cod. Sang. 539 réunit les sept règles possibles pour les fêtes de Noël jusqu'à la vigile de l'Epiphanie (qui ne dépendent donc pas de la date de Pâques). L'enluminure du manuscrit est l'œuvre de Nikolaus Bertschi de Rorschach: à la p. 4, une miniature en pleine page, aux p. 5, 21, 37, 53, 69, 85 et 101 des initiales en couleurs (en partie sur fond d'or) avec entrelacs et bordures richement décorées. Le volume a été écrit par l'organiste de la cathédrale de Saint-Gall Fridolin Sicher.
En ligne depuis: 26.09.2017
Lectionnaire pour les fêtes des saints écrit, à la demande du prince abbé Franz Gaisberg (1504-1529), au moins en partie par le bibliothécaire de Saint-Gall Anton Vogt (vers 1486-1529). La décoration (entrelacs avec fleurs et animaux, nombreuses initiales enluminées, parmi lesquelles six avec des représentations figurées) est l'oeuvre de l'enlumineur Nikolaus Bertschi de Augsbourg. Un calendrier (f. 1r-130r) précède le lectionnaire, auquel succèdent des lectures pour la commemoratio des saints de Saint-Gall et de Marie, ainsi que les prières pour les collectes à l'occasion des fêtes des saints (f. 130v-146r).
En ligne depuis: 23.06.2014
Antiphonaire de grand format de l'Abbaye de Saint-Gall, réalisé en 1544, à la demande de l'abbé Diethelm Blarer (1530-1564), contenant les chants des moines pour les offices des heures aux jours de fête de l'année. Le copiste était Fridolin Sicher (1490-1546), un clerc séculier, organiste de la cathédrale et calligraphe, mais l'enlumineur des 22 initiales et de la pleine page en deux registres au début de l'antiphonaire est inconnu.
En ligne depuis: 09.12.2008
Graduel de grand format, richement illustré, contenant des chants à quatre voix, de l'Abbaye de Saint-Gall, écrit et enluminé en 1562. A la demande du prince-abbé Diethelm Blarer, l'italien Manfred Barbarini Lupus de Correggio composa ces chants (difficiles), le Père Heinrich Keller (1518-1567) écrivit le texte et l'enlumineur Kaspar Härtli de Lindau sur le lac de Constance enlumina les premières pages des principales fêtes de l'année liturgique avec des bordures richement ornées et un grand nombre de miniatures (y compris cinq en pleine page). Le volume contient aussi les armoiries de tous les moines vivant jadis à Saint-Gall, sur les pages ornées sont aussi représentés plusieurs instruments de musique de ce temps dont certains ne sont plus connus aujourd'hui.
En ligne depuis: 09.12.2008
Antiphonaire de grand format contenant des chants à quatre voix, écrit et enluminé entre 1562 et 1564. A la demande du prince abbé Diethelm Blarer (1530-1564), le compositeur italien Manfredi Barbarini Lupo da Correggio composa les pièces pour quatre voix - antiphons, répons, hymnes et psaumes pour les fêtes solennelles de l'année, ainsi que les passions selon Matthieu, Marc et Luc. Le texte fut transcrit par le Père Heinrich Keller (1518-1567) et l'enlumineur Kaspar Härtli de Lindau sur le lac de Constance réalisa une enluminure en pleine page représentant la Crucifixion et tous les saints (f. IVr) et une de donation avec les armoiries des conventuels vivant à ce moment-là à Saint-Gall (f. 1r).
En ligne depuis: 23.06.2014
Le psautier contient les psaumes dans l'ordre liturgique avec les antiphons; suivent des cantiques bibliques et un hymnaire. Le codex fut écrit en 1545 (colophon f. 102v) par l'organiste et calligraphe Fridolin Sicher (1490-1546), à la demande du prince abbé Diethelm Blarer (1530-1564). De nombreuses parties furent réécrites, probablement après la réforme liturgique du Concile de Trente, par plusieurs mains plus tardives. Le psautier contient quelques initiales historiées par un enlumineur inconnu.
En ligne depuis: 23.06.2014
Collection de biographies de saints romains anciens (entre autres Sébastien, Agnès et Emerentia, Agathe, Lucie, Blandine) ainsi qu'une copie de la vie de saint Vaast, évêque d'Arras, composée par Alcuin d'York. Le manuscrit contient également le sermon De ieiunio (Sur le jeûne) de saint Ambroise. Le codex fut écrit, selon toute vraisemblance, vers 900, à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 21.12.2009
Contient, parfois dans le meilleur état de transmission, les vies des saints Richard, Denis, Grégoire le Grand, Léger, Vaast, Nazaire, Marc l'Evangéliste, Côme et Damien.
En ligne depuis: 31.12.2005
Manuscrit hagiographique composite, contenant un grand nombre de vies, avant tout de saints bénédictins, écrit et relié en un volume à l'Abbaye de Saint-Gall, entre le Xe et le XIIIe siècle. Il contient, entre autres, les vies des saints Remaclus, Gangolf, Willibrord (composée par Alcuin d'York), Ulrich von Augsburg (composée par l'abbé Bern de Reichenau) et de Magnus (Vie plus ancienne et plus récente). Entre la version plus récente et plus ancienne de la vie de Magnus se trouve un dessin à la plume de la guérison d'un aveugle à Bregenz, sur le lac de Constance.
En ligne depuis: 20.05.2009
Contient notamment la seule version conservée d'une vie de saint Ambroise, composée par un moine anonyme de Milan vers 870. Il comprend aussi le manuscrit principal de l'Apocoloquintose, écrit satirique et diffamatoire sur l'empereur Claude (41-54 ap. J.-C.) du célèbre écrivain latin Sénèque (1 av. J.-C.-65 ap. J.-C.).
En ligne depuis: 31.12.2005
Version allemande des vies des saints de Saint-Gall, Gall, Magnus, Otmar et Wiborada. Il contient des portraits en couleurs des saints Wiborada et Otmar (ce dernier étant peint à un emplacement erroné; les portraits de Gall et Magnus sont perdus). Le manuscrit contient en outre dans une traduction allemande « Sprüche der Altväter » ainsi que quelques courts textes religieux pour un couvent de femmes, écrits et aussi traduits en allemand par le moine réformateur Friedrich Kölner (ou Colner), venant de l'Abbaye de Hersfeld en Hesse et actif à l'Abbaye de Saint-Gall entre 1430 et 1436.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit contient des vies de saints en langue allemande: la « Leben der Altväter » (Vitaspatrum) (p. 5a–482a), la vie de saint Meinrad (p. 482a–501b) et celle de saint Fridolin, une traduction de la Vita de Fridolin composée en latin par Balther von Säckingen (p. 502a–541a). Le copiste principal du codex était le bourgeois de Säckingen Johannes Gerster, qui se nomme à la p. 361 et à la p. 541, dans les deux cas avec une date. Quelques dessins à la plume : arbre avec fleurs et fruits (p. 361), jeune homme avec un habillement séculier (p. 482), esquisses de dragons (p. 528 et p. 541), rosettes (p. 541). Au XVIIème s., le manuscrit se trouvait en possession du couvent des clarisses de Fribourg-en-Brisgau (note p. 3), ce n'est qu'au XVIIIème s. qu'il fut acquis par le monastère de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Version allemande de la vie de Jésus selon les quatre Evangiles, dans une recension en langue germanique. Avec des initiales enluminées colorées et 21 initiales avec des représentations figurées dessinées à la plume, puis en grande partie colorées. Le copiste, et probablement aussi le premier propriétaire, Rudolf Wirt, mentionne à la fin du texte à la p. 463 son nom et la date d'achèvement du manuscrit: le 9 janvier 1467. Le volume provient d'un monastère féminin de Saint-Gall et rejoignit la bibliothèque abbatiale entre 1780 et 1792.
En ligne depuis: 23.06.2014
Légendier saint-gallois contenant notamment les vies en allemand des saints Gall, Magnus, Otmar et Wiborada de Saint-Gall, avec 142 illustrations de caractère populaire.
En ligne depuis: 12.06.2006
Ce manuscrit, rédigé à Schaffhouse dans le monastère bénédictin de Allerheiligen, contient, en plus de nombreux textes plus courts ajoutés ultérieurement, des hagiographies en allemand (Maurice et la légion thébaine, Marie-Madeleine, Élisabeth de Hongrie), des textes méditatifs (sur le Jeudi Saint, sur la Passion du Christ; le Steinbuch d'un certain Volmar) et le livre des bienfaiteurs du monastère de Allerheiligen. Finalement une libre adaptation de la légende de fondation du monastère sur le Rhin, composée en latin au XIIe s. Un artiste a découpé, selon la technique du cuir repoussé, sur les deux faces de la reliure, des figures centrales de la légende de fondation du monastère (Saint Benoît, Eberhard de Nellenburg, Burkhard de Nellenburg, Guillaume de Hirsau?). Sur la p. 204, se trouvent des dessins à la plume représentant les saints Benoît et Bernard. Le manuscrit entra en possession, à une date inconnue, de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi, puis fut acheté en février 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall, avec les autres manuscrits de sa succession.
En ligne depuis: 13.12.2013
La manuscrit qui doit son nom à son commanditaire, l'abbé Franz Gaisberg (abbé de 1504 à 1529), contient divers textes historiques et hagiographiques: une histoire des abbés de Saint-Gall avec leurs armoiries, des épitaphes des abbés et de moines de Saint-Gall, l'histoire de l'Abbaye de Saint-Gall (Casus sancti Galli) des années 1200-1232 de Conrad de Fabaria, la Vita de Notker le Bègue († 912) d'un auteur anonyme contenant une copie des actes de son procès de béatification en 1513 et les légendes des saints Constance, Minias et Roch. Le codex fut écrit par le calligraphe et organiste de la cathédrale de Saint-Gall, Fridolin Sicher (1490-1546).
En ligne depuis: 31.03.2011
Copie du Roman d'Alexandre de Johannes Hartlieb (1468) de Munich, médecin, traducteur et poète. Cet exemplaire est celui qu'Hartlieb a fait écrire en 1454, dans une écriture bâtarde, par le calligraphe Johannes Frauendorfer de Thierenstein, pour le prince Albrecht III de Bavière (1451-1460) et son épouse Anna von Braunschweig. Il est illustré par 45 initiales colorées, de six à treize lignes, probablement de la main du miniaturiste bavarois Hans Rot, avec un grand nombre de rangées de feuilles d'acanthe, simples ou en méandre, où s'ébattent différents animaux et où se laissent reconnaître bien des fleurs locales. Le Roman d'Alexandre était jusqu'en 1500 l'un des plus célèbres roman en prose en langue allemande.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit composite contenant un ensemble de fables (Der Edelstein de Ulrich Boner), décoré de simples dessins à la plume, avec des farces de l'« Anonyme suisse » - uniquement préservées dans ce manuscrit -, et des notes chronologiques sur l'histoire de Zurich et Glaris.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le chancelier Hans Fründ († 1469), de Lucerne mais originaire de Schwyz, rédigea vers 1447 une chronique sur l'ancienne guerre de Zurich. Cette copie, soigneusement transcrite et illustrée avec les bannières des localités confédérées, fut réalisée par le chapelain de Rorschach, auparavant maître d'école à Schwyz, Melchior Rupp, en 1476. Le manuscrit, dont les dernières pages ont été utilisées pour copier des documents et des actes relatifs l'ancienne guerre de Zurich des années 1446 à 1450, parvint en possession de l'érudit glaronais Aegidius Tschudi (1505-1572) et de là, en 1768, dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 19.12.2011
Copie écrite vers 1520 de la dite « Klingenberger Chronik », composée vers 1450. Elle raconte les guerres d'Appenzell (1401-1429) et les anciennes guerres de Zurich (1440-1446) du point de vue de la noblesse soumise de l'ouest de la Suisse. Illustré par un grand nombre de dessins colorés à la plume, représentant des scènes de défaite, ainsi que d'un grand nombre d'armoiries. En outre, le codex contient des copies officielles, des notices de chronique, des chansons, ainsi qu'à l'avant, un imprimé incomplet de Strasbourg de Sebastian Brant (1457/58-1521), en 1520, contenant l'histoire des empereurs romains Titus et Vespasien. En possession de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi (1505-1572), il parvint dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall en 1768.
En ligne depuis: 09.12.2008
La plus ancienne copie de la Chronique de Constance de Gebhard Dacher, écrite par l'auteur lui-même, entre 1458 et 1472, et illustrée par une série de dessins colorés à la plume, avec la plus ancienne vue de la ville de Constance. Elle parvint au plus tard au XVIIIe siècle dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Traduction allemande d'une Histoire de la première Croisade (1095/96-1099, Historia Hierosolymitana), composée par le moine Robert de Reims, écrite en 1465 et illustrée de 22 dessins à la plume colorés; en appendice, le manuscrit contient environ 9000 vers de la Chronique d'Autriche (Österreichische Reimchronik) d'Ottokar von Steiermark, décrivant le siège et la destruction de la forteresse d'Acre appartenant aux croisés en 1291.
En ligne depuis: 14.09.2005
Manuscrit de Wandalgarius, contenant des copies de la Lex Romana Visigothorum, de la Lex Salica et de la Lex Alamannorum. Manuscrit significatif, écrit en 793, orné d'un grand nombre d'initiales colorées et d'une miniature représentant un législateur paré d'un diadème, par le clerc Wandalgarius à Lyon. Il contient les lois des Goths de l'ouest (Lex Romana Visigothorum), des Francs saliques (Lex Salica) et des Alamans (Lex Alamannorum). Le plus ancien manuscrit daté précisément de la Bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 12.12.2006
Copie représentative des Décrétales du pape Grégoire IX (pape de 1227 à 1241), écrite dans une écriture gothique ronde italienne. Le texte des Décrétales est entouré de la Glossa Ordinaria, un commentaire juridique du canoniste Bernardo de Botone de Parma († 1266), écrit autour du texte principal. Ce commentaire a lui-même été fortement remanié et glosé par la suite. Le début de chacune des cinq parties qui subdivisent le texte, est orné d'une représentation scénique en lien avec son contenu.
En ligne depuis: 31.03.2011
Compendium de 39 textes médicaux, d'auteurs connus et inconnus, écrit dans la seconde moitié du IXe siècle, probablement dans le nord de l'Italie, mais parvenu très tôt dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall. Dans ce codex, se trouvent – dans l'unique version pour une partie – un glossaire grec-latin des plantes, par ordre alphabétique, le traité De re medica d'un Pseudo-Pline (Physica Plinii) et un plus long traité médical, appelé Liber Esculapii.
En ligne depuis: 23.12.2008
Collection de textes médicaux en allemand. Le début manque; suit l'Ordnung der Gesundheit de Rudolf von Hohenberg (pp. 3-60), diverses recettes médicales, magiques et alimentaires (pp. 63-101), parmi lesquelles, entre autres, un traité sur le vautour et la verveine du Bartholomäus (pp. 64-69), « Verworfene Tage » (pp. 69-71), recette pour fabriquer le vinaigre (p. 73-76), extraits du Buch der Natur de Konrad von Megenberg (pp. 82-85), recettes dans lesquelles s'utilise le « Schwalbenstein » (pp. 89-90), pronostics pour la nouvelle année et le tonnerre (pp. 90-94), recettes pour fabriquer le vin (pp. 95-101). Herbier avec des extraits du Macer Floridus d'Odo von Meung (pp. 101-146), recettes médicales (pp. 146-147), champ d'application de la médecine selon le Macer Floridus (pp. 147-161), recettes contre le ritten (p. 162). A la fin, à la p. 164, se trouve un dessin coloré de l'Agrimonia. Le mansucrit s'apparente au codex de la Staats- und Stadtbibliothek de Augusta 2° Cod. 572. Il provient de la bibliothèque d'Aegidius Tschudi (Nr. 117).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit, réalisé vers le milieu du XVe siècle dans un milieu laïc, dans le sud de l'Allemagne ou en Suisse, est illustré par de nombreux dessins à la plume colorés. Y sont décrits les signes du zodiaque, les planètes, les quatre tempéraments, les quatre saisons et leur influence sur la santé des hommes. Suivent des directives diététiques surtout pour la saignée, mais aussi pour la nourriture, la boisson, le sommeil, la veille, le repos et le mouvement, ainsi que très concrètement pour le bain (illustration à la p. 101) ou la défécation (p. 120). Le texte fut composé à l'origine vers 1400 dans le sud de l'Allemagne par un médecin laïc intéressé par l'astronomie et réuni dans un abrégé. Ce texte fut ensuite complété et modifié à plusieurs reprises. La dernière partie (depuis p. 128) contient une version en prose et en vers de ladite lettre du Pseudo-Aristote à Alexandre le Grand: dans cet écrit, l'érudit grec au savoir universel donne au roi des conseils sur la façon de se maintenir en bonne santé.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit se compose de différentes parties et comprend plusieurs textes de contenus divers. La première partie (p. 1-106), en papier, contient un livre synodal (p. 1-81), ainsi que les Auctoritates sanctorum (p. 82-105) qui, d'après le colophon (p. 105a), ont été copiés par Johannes Gaernler en 1378 ou 1379. Sous le colophon se trouve un dessin, peut-être exécuté par le copiste, qui représente un homme (un roi ?) tenant une coupe en main. Suivent plusieurs cahiers en parchemin (p. 107-224) avec des sermons, des dispositions relatives à la pénitence, etc., datant en partie du XIIIe siècle et en partie du XIVe siècle. La fin du manuscrit, en papier (p. 225-471), comprend à côté du pénitentiel de Johannes de Deo (p. 284-315), des sermons, des textes ascétiques et théologiques (p. 316-471), qui ont été copiés au XIVe siècle. Selon une note de possession (p. 471), le manuscrit ou la dernière partie de celui-ci se trouve au plus tard à la fin du XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall. La reliure souple présente un beau motif d'entrelacs sur le dos.
En ligne depuis: 22.09.2022
Exemplaire complet des Sententiae de Pierre Lombard († 1160). Les titres des chapitres sont réunis en tête de chaque livre respectif (p. 3–5, 91–93, 170–171, 229–231). Avec des initiales figurées en rouge et vert, bleu et jaune pâle (p. 6: célébration d'une messe ainsi que Synagogue et Eglise; p. 172: Annonciation; p. 232: le Bon Samaritain), et nombreuses initiales filigranées en rouge et bleu. Beaucoup d'annotations marginales. Aux p. 325/326, placées tête-bêche, écriture estompée datant du XVe siècle ( ?) ; à l'intérieur de la couverture postérieure empreinte de deux pages d'un manuscrit carolingien, en partie tiré des Homilia VIII in Ezechielem d'Origène.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit composite, écrit entre 1425 et 1428 dans la région du lac de Constance mais non à l'Abbaye de Saint-Gall, contient un grand nombre de traités de comput, d'astronomie et de cosmographe en langue latine, parmi lesquels l'œuvre très diffusée le De sphaera mundi de Jean de Sacrobosco et son œuvre de base d'arithmétique le Tractatus de algorismo. Le manuscrit qui commence par un calendrier, contient aussi quelques illustrations, comme les douze signes du zodiaque, une carte des vents, des dessins de l'écliptique du soleil et de la lune, les constellations de planètes et d'étoiles, un homme aux points de saignée, une carte du monde ronde qui rappelle les cartes T-O du début du Moyen-Age et (aux pp. 265 et 266) douze images simples des mois, avec des brèves légendes versifiées en allemand, inspirées de la vie quotidienne des hommes de la fin du Moyen-Age imprégnée par la nature et l'agriculture.
En ligne depuis: 04.10.2011
Copie annotée de l'oeuvre d'Aristote De natura animalium tractatus XIX, dans une transcription latine de l'érudit Michael Scotus († vers 1235), écrite au XIIIe s. et ornée d'une initiale historiée partiellement dorée et représentant un homme assis devant un livre. En 1453, le codex s'est retrouvé en possession d'un Johannes Kalb de Wangen (en Allgäu) et fut relié avec une reliure souple.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit possède une reliure en bois du XVe siècle et se compose de plusieurs parties. La partie initiale d'origine de ce recueil, numérotée 1-140, a probablement été détachée au XIXe siècle. Il reste six unités codicologiques, qui à l'exception de la quatrième, ont été copiées au XVe siècle. La partie I (p. 141-348) contient aux pages 141-198 le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte (Lohr, p. 260) ainsi qu'aux pages 199-346 des sermons latins avec des extraits du Livre des Proverbes intercalés (p. 257-263). Suit la partie II (p. 349-396) avec des textes copiés sur deux colonnes qui se rapportent à la messe, la confession et la pénitence aux pages 349a-396, avec le traité De conflictu vitiorum d'Ambroise Autpert aux pages 363a-383b (Bloomfield, Nr. 0455). Dans la partie III (p. 397-440b) se trouvent aux pages 397-440a d'autres sermons en latin. La partie IV (p. 441-574) livre aux pages 441a-574b une version abrégée et incomplète, disposée sur deux colonnes, de la Summa virtutum de Guillaume Peyraut (Bloomfield, Nr. 5775 ; Verweij, S. 111–110), qui a été copiée au XIVe siècle. La partie V (p. 575-618) contient aux pages 575a-618a le traité sur deux colonnes Collationes de decem preceptis de Thomas d'Aquin (Bloomfield, Nr. 6071), qui a été orné avec un grand dessin à la plume d'un évêque à la p. 600b. La partie VI (p. 619-638), un seul cahier, est copié sur deux colonnes et contient aux pages 619a-630b une interprétation latine du Notre Père par Johannes Münzinger (Adam, p. 160), aux pages 631a-634a une interprétation de l'Ave Maria (Expositio angelice salutationis) de Thomas d'Aquin (cf. Rossi), aux pages 634b-637a une interprétation du répons Missus est Gabriel et finalement aux pages 637a-638b un court texte d'une autre main. Selon le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 440b), le manuscrit se trouve au plus tard depuis 1553-1564 à la Stiftsbibliothek.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit scolaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant les Institutiones saecularium litterarum de Cassiodore (manuel sur les sept arts libéraux).
En ligne depuis: 31.12.2005
Ce manuscrit (aussi appelé « St. Galler Epenhandschrift »), écrit sur deux colonnes et d'une manière très uniforme par trois copistes principaux anonymes et par quatre copistes secondaires, offre dans la meilleure rédaction un recueil unique en son genre de récits des héros et des chevaliers en ancien allemand moyen. Il contient « Parzival » (p. 5−288 ; version D) de Wolfram von Eschenbach, la Chanson des Niebelungen (p. 291−416 ; version B) avec la « Klage » conclusive (p. 416−451 ; version B), le poème « Karl der Grosse » (p. 452−558 ; version C) de Stricker, le récit en vers « Willehalm » (p. 561−691 ; version G) de Wolfram von Eschenbach ainsi que cinq strophes (« Sangspruchstrophen ») de Friedrich von Sonnenburg (p. 693 ; version G). Sans doute jusqu'en 1768, date de l'acquisition du manuscrit par l'Abbaye de Saint-Gall, se trouvaient aussi à la fin de ce volume des fragments des épopées en vers « Die Kindheit Jesu » de Konrad von Fussesbrunnen et Unser vrouwen hinvart de Konrad von Heimesfurt. Ces deux dernières œuvres furent extraites avant 1820 du manuscrit épique et se trouvent à présent dans la Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz à Berlin (mgf 1021) et respectivement dans la Badische Landesbibliothek à Karlsruhe (Cod. K 2037). Le manuscrit, illustré par 78 initiales peintes de façon uniforme par des artistes inconnus de l'école de miniature de Padoue, a dû être commandité par un riche personnage, intéressé par les épopées en moyen-haut-allemand. Le premier propriétaire connu nommément était l'humaniste glaronnais et savant universel Aegidius Tschudi (1505−1572), dont le legs de manuscrits put être acquis en 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit, copié en 1499 dans l'entourage du maître d'école de Lindau, Cunradus Reuschman (note p. 448), contient surtout des œuvres d'auteurs antiques, en plus de textes d'auteurs italiens du XVe siècle. Tous les textes sont encadrés par un commentaire et les œuvres les plus importantes précédées d'un argumentum. Il y a souvent des pages blanches entre chaque texte. Dans les marges se trouvent de simples dessins à la plume (pp. 498–501, 504, 511, 513 ; à la p. 706 et 712 esquisses de mappemonde). A la p. 3, il y a un dessin en pleine page de la ville de Troie. En détail, les textes sont les suivants: Publius Baebius Italicus, Ilias latina (pp. 5–51); Virgile, Georgica (pp. 57–146) ; Horace, Epistolae (pp. 148–230) ; Horace, Carmen saeculare (pp. 231–234) ; Lactance, De ave Phoenice (pp. 234–241) ; Perse, Satires (pp. 245–282); Margarita passionis, inc. Cum prope pasca foret (pp. 283–288) ; Sénèque, De providentia (pp. 289–298); Agostino Dati, Elegantiolae (pp. 323–361) ; Carmen de dolo et astutia cuiusdam mulieris, inc. Summe procus caveat ducatur ne mala coniunx (pp. 362–365); hymnes (pp. 366–388) ; Parvulus philosophiae moralis (pp. 395–417) ; Domenico Mancini, De quattuor virtutibus (pp. 419–488) ; Hieronymus de Vallibus, Jesuida (pp. 491–514) ; Matteo Bosso, Oratio in beata coena domini (pp. 515–524) ; Pseudo-Leonardo Bruni, Comoedia Poliscena (pp. 539–549); Térence, Andria (pp. 563–621) ; Virgile, Bucolica (pp. 629–660) ; Horace, Ars poetica (pp. 661–678); Horace, Epodes (pp. 679–692) ; Pseudo-Virgile, Moretum (pp. 692–694) ; Pseudo-Ovide, Remedia amoris, inc. Qui fuerit cupiens ab amica solvere colla (pp. 694–695) ; Pseudo-Ovide, De arte amandi, inc. Si quem forte iuvat subdi sapienter amori (pp. 695–698) ; un traité sur la ponctuation, De kanone punctorum (p. 699) ; Virgile, Aeneis, lib. 1 et 3 (pp. 701–726 et 741–760) ; Salluste, De coniuratione Catilinae (pp. 765–802) ; Salluste, De bello Iugurthino, incomplet (pp. 803–804) ; Sénèque, Epistolae morales (pp. 812–853).
En ligne depuis: 04.10.2018
De bello civili (aussi connu sous le titre de Pharsale) de Marcus Annaeus Lucanus (39-65 ap. J.-C.), un poème épique sur la guerre civile entre Pompée et César dans les années 48 à 45 av. J.-C. Manuscrit avec quelques rares dessins à la plume.
En ligne depuis: 12.06.2006
Manuscrit composite, contenant principalement des textes grammaticaux, écrits par plusieurs mains différentes, vers 800, à l'Abbaye de Saint-Gall. Pour la plupart de ces textes, le codex offre la plus ancienne et, dans le cas d'un traité anonyme De scansione heroyci versus et specie eorum, la seule et unique version au monde. Les textes grammaticaux se composent de la grande et de la petite grammaire de Donat, une compilation de la grammaire de Donat par Pierre de Pise, le De metris de Mallius Theodorus, l'Ars grammatica de Diomède ou les deux œuvres, le De arte metrica et le De schematibus et tropis de Bède le Vénérable.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit composite de Saint-Gall, datant des années 800, contenant un grand nombre de traités de grammaire.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le manuscrit en parchemin contient aux pages 1-188 les livres 17 et 18 des Institutiones grammaticae de Priscien (éd. Keil, vol. 3, p. 107–278, l. 12). Ensuite, aux pages 189-204, se trouve le troisième livre de l'Ars maior de Donat (éd. Keil, vol. 4, p. 392-402), suivi, aux pages 205-223, du traité De accentibus du Pseudo-Priscien (éd. Keil, vol. 3, p. 518-528). L'ensemble de ce manuscrit de grammaire est copié dans la même textualis du XIVe siècle. Au début des quatre textes (p. 1, 115, 189 et 205) se trouve une initiale peinte en or, bleu, blanc, rouge, rouge foncé ou vert, haute de 10-18 lignes ; la première initiale historiée représente une scène d'enseignement et la troisième initiale est très fortement endommagée. Les autres initiales sont de simples initiales filigranées rouge et bleu. Les Institutiones grammaticae sont accompagnées de nombreuses gloses et commentaires écrits à l'encre par différentes mains du XIVe siècle. A partir de la p. 189, le nombre de gloses diminue et, à la fin, elles sont toutes inscrites à la pointe sèche. Aux pages 118 et 224 se trouve le timbre de l'abbé Diethelm Blarer de 1553-1564, à la page 1 l'ancienne cote D.n. 241 avec une annotation de contenu de Pius Kolb. Avant la page 1, est attaché un fragment en papier avec des restes de deux longues notes. La reliure en bois est recouverte d'un demi-cuir.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit en parchemin contient le Doctrinale d'Alexandre de Villedieu avec le commentaire qu'en a fait le maître Bertholdus Turicensis. On ne connaît rien d'autre de ce commentateur zurichois, ni du copiste, un certain « Hermannus », dont les noms sont révélés au colophon (p. 123). Le volume disposé sur deux colonnes est soigneusement articulé : les hexamètres du doctrinal sont généralement divisés en paragraphes d'un ou plusieurs vers et copiés dans une taille plus grande que les commentaires qui les suivent. Ce commentaire plus ou moins long selon les vers est en outre truffé d'abréviations contrairement au texte commenté. D'élégantes initiales filigranées, caractéristiques de la production enluminée du Haut-Rhin au début du XIVe siècle, ponctuent l'ensemble de cet exemplaire. La présence du sceau de l'abbé Diethelm Blarer (p. 59) confirme sa présence à la Stiftsbibliothek au plus tard depuis 1553-1564.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit de l'école de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant une grammaire grecque de Dositheus et une version en prose, illustrée de dessins à la plume, des Phaenomena d'Aratos de Soles.
En ligne depuis: 14.09.2005
Le glossaire palimpseste Abba-Ababus est un des manuscrits les plus anciens de la Bibliothèque abbatiale de St-Gall qui existe encore en tant que livre relié. Le glossaire, dans lequel un mot latin est expliqué par un autre, a probablement été écrit à l'abbaye de Bobbio à partir de textes du Ve siècle. Les textes inférieurs, plus ou moins lisibles, contiennent des fragments des psaumes et du livre de Jérémie de l'ancien testament ou des extraits d'œuvres du grammairien Donatus et du poète romain Térence. Avec une miniature d'un rhéteur en pose d'orateur.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de 1467, qui appartenait au monastère des Clarisses de Fribourg-en-Brisgau avant d'être acquis par l'Abbaye de Saint-Gall en 1699, contient en plus de quelques textes en latin, plusieurs traités spirituels et édifiants en traduction allemande parmi lesquels une Ars moriendi, le Cordiale de quattuor novissimis de Gerard van Vliederhoven, les dites lettres de Jérôme traduites par Jean de Neumarkt (ca. 1315-1356), le Spiegelbuch – un texte sous forme de dialogue versifié sur la manière correcte de mener sa vie, tentatives d'une vie séculière et les punitions dans l'au-delà avec en tout vingt dessins à la plume colorés – et la légende des trois bienheureux rois dans la version de Jean de Hildesheim (1310/1320-1375). Dans le manuscrit se trouvent encore d'autres dessins à la plume : une licorne (p. 87), deux figures d'apôtres (p. 107; Paul et Jean?), un homme et une femme en vêtements séculiers, un cerf et un sanglier (p. 513). Sur les pages de garde antérieure et postérieure se reconnaissent des traces d'une minuscule carolingienne (sur la page de garde postérieure: Raban Maur De computo).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit contient trois volumineux traités en langue allemande. Au début, figure la vie de l‘évêque Johannes d'Alexandrie (p. 5−83), composée par Anastasius Bibliothecarius. Suivent le traité édifiant Die vierundzwanzig Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele de Otto de Passau (p. 87−544) et la légende des trois Rois (Historia trium regum) de Johannes de Hildesheim (p. 546−602). Le traité de Otto de Passau est illustré par 25 dessins à la plume colorés et encadrés en rouge sur la largeur d'une colonne. La légende des trois Rois a recours à une miniature en pleine page (p. 546), qui montre les trois Rois durant leur visite à l'enfant Jésus. Le scribe et l'illustrateur de ce manuscrit probablement réalisé dans l'entourage de la communauté des frères convers de Saint-Gall ne sont pas connus ; les caractéristiques stylistiques rappellent cependant l'enluminure du peintre de Constance, Rudolf Stahel. Le manuscrit est daté à trois endroits de l'année 1454 (p. 93 inscription de l'image; p. 544; p. 602). Il se trouvait au XVème siècle en possession des frères convers de l'Abbaye de Saint-Gall (qui ne maîtrisaient pas le latin). En 1618 le manuscrit se trouvait encore dans la bibliothèque des frères convers. Au plus tard en 1755, sa présence est attestée dans la bibliothèque principale de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit contient principalement des sermons. Il débute (pp. 1-279) avec le Speculum ecclesiae de Honorius Augustodunensis (ca. 1080 – 1150/1151). Viennent ensuite (pp. 279-281) 20 vers sur les vices et les vertus en hexamètres léonins, chacun avec une brève explication en prose. A la p. 282, restée blanche, a été ajouté un dessin à la plume de l'Apôtre Paul. A la fin (pp. 283-411) les Sermones de Maurice de Sully (ca. 1120-1196), avec une liste des chapitres et un prologue à la p. 283. Aux pages 411-414, commentaire sur la profession de foi catholique (inc. Quo nomine vocatur hec doctrina apostolica symbolum, expl. latine dicitur vere fideliter fiat). Le texte très bref à la p. 415 traite de la communion pour les excommuniés (inc. Communicans excommunicato, expl. ad correctionem communicabis excommunicato).
En ligne depuis: 22.03.2018
Armorial de l'abbé de Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491), contenant 1626 armoiries de hauts personnages laïcs ou ecclésiastiques, avant tout de la région du sud de l'Allemagne. L'armorial fut probablement produit dans l'atelier de Hans Ingeram, établi à Heidelberg, pour un commanditaire inconnu entre le Neckar et l'Oberrhein. Dans les années 1480, l'abbé de Saint-Gall, Ulrich Rösch, acheta le volume et y ajouta, dans la dernière partie, un grand nombre d'armoiries de Suisse et de l'Allemagne limitrophe, qu'il fit dessiner par le peintre de Winterthur, Hans Haggenberg. L'un des plus importants armoriaux du XVe siècle.
En ligne depuis: 23.12.2008
Armorial de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi (1505-1572), entre 1530 et 1572. Il contient plus de 2000 armoiries, surtout de familles de l'ancienne Suisse. Plusieurs armoiries contiennent des explications généalogiques de la main de Tschudi.
En ligne depuis: 23.12.2008
Ce manuscrit relié s'intitule « Schlacht-, Nammen-, Schilt- und Waappen-Buoch von denen noch bewusten Graffen, Freyen, Edlen, Ritter und Knechten, welche mit Hertzog Leopoldo II. von Oesterreich auff St. Cirilli den 9.ten Tag Iulij 1386 vor Sempach umbgekommen und erschlagen worden ». L'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1717−1740) avait commandité cette copie en 1738, parce qu'après l'étude du Chronicon Helveticum, la grande œuvre historique de l'érudit glaronnais Aegidius Tschudi (1505−1572), et de sa copie, qu'il avait faite réaliser pour son abbaye peu de temps avant d'après l'exemplaire du château de Gräpplang près de Flums (Cod. Sang. 1213−1220), il avait constaté certaines inexactitudes par rapport à une copie plus ancienne du « Wappenbuchs von Sempach ». Sur un bifeuillet de parchemin (p. 6−7) est transmise, comme une sorte de frontispice, une peinture en couleur du déroulement de la bataille, semblable à celle de la chapelle commémorative de la bataille de Sempach et qui, selon le catalogue des manuscrits de Franz Weidmann (Cod. Sang. 1405, p. 2002) « von einem gar alten Kupferstich getreülich abgemalet worden ». Joseph Leodegar Bartholomäus Tschudi (1708−1772), un descendant d'Aegidius Tschudi, est visiblement l'auteur de la décoration du livre (p. V1). Après des remarques introductives, le portrait du duc Léopold III (p. 34) inaugure le riche apparat décoratif des armoiries du volume.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, copié par le moine de Saint-Gall Jakob an der Rüti (1562-1615), peut-être pour son usage personnel, contient dans la première partie (f. 1r-125r) des répons pour les fêtes solennelles de l'année liturgique, avec des mélodies en notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) et souvent des indications pour les processions. A la fin, se trouvent des indications sur le lieu où se déroulent certaines vêpres (f. 126r-128r), d'autres indications sur l'ordre des processions (f. 128v-136v), des mélodies pour la doxologie (f. 128v-140v), des indication pour les vêpres de l'abbas scholasticus le jour de Saint Jean et lors de la veillée de la fête de la Circoncision (f. 140v-147v), ainsi que des oraisons pour les processions (f. 150r-155v). Jakob an der Rüti a décoré le manuscrit avec quelques dessins maladroits à la plume et des bordures (enluminures en pleine page aux f. 1r, 58v-59r et 77v-78r, en plus des représentations figurées dans les initiales). Il se nomme au f. 126r avec les initiales (F.I.A.R.), au f. 125r avec son nom complet (effacé, mais lisible à la lumière UV: Per me fratrem Jacobum An der Rüti …um Anno 1582).
En ligne depuis: 23.06.2014
Journal de voyage de Georg Franz Müller, un voyageur alsacien (1646-1723). Müller séjourna au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, entre 1669 et 1682, comme soldat dans l'archipel indonésien et dessina dans son journal de voyage des hommes, des animaux et des plantes, qu'il avait rencontrés durant son voyage en Indonésie, via l'Afrique du Sud. Pour tous ces hommes, ces animaux et ces plantes, il composa aussi des poèmes simples et de temps à autre hésitants, qu'il écrivit, selon sa volonté, dans une écriture difficile à déchiffrer.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le petit livre de prières de l'abbé Otmar Kunz (1564-1577), qui présente une riche ornementation sur quelques pages (fleurs, entrelacs, animaux), fut écrit et décoré en 1574 par un artiste inconnu. Les deux miniatures en pleine page sont les plus dignes de mention. A la p. 4, l'abbé est représenté en habits de fête, agenouillé dans un paysage avec une cité, des collines et des arbres, et au-dessus de lui, se trouve le Père avec le globe terrestre, la main levée en signe de bénédiction. A la p. 10, l'abbé de Saint-Gall, vêtu d'une simple tunique, est agenouillé avec Marie et Jean au pied du Christ sur la croix. Le livre de prières contient (depuis la p. 11) les cinq psaumes dits de la Passion (Ps 22, 31, 55, 69, 109). A ceux-ci s'ajoutent les 15 psaumes du graduel, les vigiles des morts et les sept psaumes pénitentiels avec les litanies de tous les saints. Après la mort de l'abbé Otmar, un copiste portant les initiales FVF a ajouté une prière (pp. 105−109); il s'agit peut-être du frère Ulpianus Fischer d'Überlingen, entré au monastère de Saint-Gall en 1583. Le livre de prières de l'abbé d'alors appartenait en 1594 au moine saint-gallois Georg Spengler, natif de Wil († 1609). En 1599, le codex reçut son actuelle reliure avec des impressions à froid.
En ligne depuis: 22.06.2017
Recueil de fragments II de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall (« Veterum Fragmentorum Tomus II »). En plus d'autres textes, ce volume contient 110 feuillets isolés plus ou moins grands de la plus ancienne version de la Vulgate des Evangiles, écrite au Nord de l'Italie (Vérone?) vers 410/420, des fragments d'un manuscrit des psaumes en latin et grec, respectivement du VIIe et du Xe siècle, ainsi qu'un assez grand nombre de fragments irlandais de la Stiftsbibliothek du VIIe au IXe siècle, entre autres la représentation de l'Evangéliste Matthieu en train d'écrire avec son symbole (p. 418), une croix (p. 422) et une initiale de « Peccavimus » (p. 426).
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit en papier contient les chroniques du bibliothécaire de Saint-Gall Jodocus Metzler (1574-1639) : la plus longue d'entre elles est consacrée à l'histoire de l'abbaye de Saint-Gall (p. 11-750), suivie de celle d'Engelberg (p. 813-825), puis de Sankt Johann dans la vallée de la Thur (p. 829-840), et enfin par un catalogue des abbés de Saint-Magne de Füssen (p. 845-848). Cette copie a été réalisée par le conventuel de Saint-Gall Marianus Buzlin en 1613, tandis que les notes marginales sont de la main de Metzler. Une enluminure en pleine page sur parchemin ouvre le manuscrit (p. 13) : dans les marges latérales figurent les saints Gall (à gauche) et Otmar (à droite), au bas de la page sont représentées les armes de l'abbé Bernhard Müller (1594-1630), alors que le fond peint en bleu qui aurait probablement dû accueillir le titre est resté vide à l'exception d'ornements dorés dans les angles.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le volume commémoratif pour le doyen de Saint-Gall, p. Ägidius Hartmann (1691-1776), s'intitule la Corona gloriae et sertum exultationis. La communauté monastique le lui a dédié pour son jubilé d'or sacerdotal le 16 octobre 1766. Chacun des trois poèmes, odes et élégies louent Ägidius Hartmann en tant que dispensateur de sacrements, pasteur et sacerdoce jubilaire. Chaque poème est précédé par un emblème avec une fleur dans un jardin; tandis que chacune des trois sections débute avec une couronne de trois fleurs. Le volume fut dessiné et probablement aussi copié par le p. Domenikus Feustlin (qui a aussi copié l'antiphonaire en quatre volumes Cod. Sang. 1762, 1763, 1764 et 1795). A la fin du manuscrit, il y a deux livrets de petit format avec des textes commémoratifs pour l'abbé Beda Angehrn. Il reçut, en 1778, le premier texte, intitulé Duplicis piique voti unanimis consensio, de ses élèves de Kreuzlingen. Le second, Alte und neue Dichtkunst. Ein Tafelgesang, lui fut aussi offert en 1778 par le chapitre impérial de Petershausen à Constance. Ces deux écrits étaient probablement destinés à un spectacle chanté, puisqu'ils contiennent des airs et un chœur, mais pas de notation musicale.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vespéral pontifical du prince-abbé de Saint-Gall Cölestin Sfondrati (abbatiat 1687–1696). Il fut trouvé en 1864 parmi les livres du frère de Saint-Gall Notker Hager († 1836). Le volume contient les chants pour les vêpres (antiphons et hymnes) des fêtes solennelles et des saints de toute l'année liturgique. Seuls les incipits présentent chaque fois une notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) sur une portée à cinq lignes. Chaque fête est décorée avec une initiale dans le style grotesque et plusieurs miniatures marginales (à la p. 56 la plus ancienne représentation en couleur du monastère de Saint-Gall). Le volume se divise en Proprium de tempore (pp. 1–30), Proprium sanctorum (pp. 31–63), Commune sanctorum (pp. 64–74) et Festum sanctorum reliquiarum monasterii sancti Galli (p. 75–77).
En ligne depuis: 25.06.2015
Les écrits pour l'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1666-1740, abbé 1717-1740) portent le titre Novus Hercules in divi Galli requie exsuscitatus. Les élèves de l'école du monastère (Musae Sangallenses) le lui offrirent en 1739 à l'occasion de son anniversaire. Par analogie aux douze travaux d'Hercule, douze réalisations extraordinaires accomplies dans le monastère au cours de ses douze siècles d'existence sont louées. Pour chaque siècle, deux pages d'une Historia fournissent l'arrière-plan, suivie d'une représentation emblématique et par deux pages d'un Elogium, qui se rapporte à l'emblème. La conclusion de l'œuvre est formée par trois poèmes de louange de l'abbé, en latin, grec et hébreu.
En ligne depuis: 04.10.2018
Premier volume dudit Sacrarium Sancti Galli en six volumes (introuvable au moment du catalogage des manuscrits par Gustav Scherrer avant 1875). Les volumes 2 à 6 des Sacrarium portent les cotes Cod. Sang. 1719−1723. Ce volume dresse une liste des objets liturgiques du trésor de l'Abbaye de Saint-Gall en 1693, tels que les calices, les statues, les monstrances, les candélabres, les petits autels, les patènes, les encensoirs, les reliquaires, etc. La liste de tous ces objets, établie et écrite par le Père Gregor Schnyder (1642−1708), dédiée au prince-abbé de Saint-Gall à cette époque, Cölestin Sfondrati (1687−1696), comporte des informations historiques sur chaque objet liturgique et présente, comme illustrations, 60 images en couleur, fidèles à l'original. Le fait que, lors de l'invasion militaire des troupes zurichoises et bernoises en 1712 et des Français en mai 1798 ainsi qu'en 1805, lors de la sécularisation de l'abbaye et de la liquidation d'une grande partie de ses biens qui s'ensuivit, bon nombre de ces objets ont été perdus, réquisitionnés ou fondus, confère à cette liste une très grande importance. Différentes œuvres réalisées par des orfèvres du début de la Renaissance (avant tout Hans Jacob Bayr, Augsburg; Heinrich Domeisen, Rapperswil; Fidel Ramsperg, Appenzell; Johannes Renner, Wil) ne sont susceptibles d'être reconstituées que grâce au Hierogazophylacium (en allemand: Heiligschatzbehälter = trésor des reliques sacrées). D'autres objets liturgiques sont conservés encore aujourd'hui dans le trésor de la cathédrale de Saint-Gall, ainsi la cuillère de saint Gall (p. 170b) encore en usage liturgique de nos jours ou un petit ostensoir avec des reliques contenant des parties de la ceinture et le vêtement de pénitence de saint Gall (p. 168b). Le P. Gregor Schnyder accorde une attention particulière aux différents objets liturgiques contenant des reliques; il nomme leur origine et copie l'authentique, le document attestant leur authenticité. Le volume est introduit par un frontispice peint dans des tons bruns (fol. IIIr), qui montre la légende de fondation de l'Abbaye de Saint-Gall avec comme arrière-plan la cathédrale de Saint-Gall telle qu'elle se présentait vers 1693.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce volume, presque entièrement rédigé en latin, contient un recueil de nombreuses sources plus anciennes sur les translations de saints dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. Le premier texte, dans l'ordre chronologique, fut rédigé par le moine de Saint-Gall et custode Gregor Schnyder (1642−1708), le 19 avril 1699, et remis à l'abbé Leodegar Bürgisser (abbé de 1696−1717), à l'occasion de la fête de son saint patron. Les illustrations en couleurs sont l'œuvre du père Gabriel Hecht (1664−1745). Au début, sont relatées les différentes translations de reliques de saint Gall, entre env. 640 et 1484 (fol. IXv – p. 20), et de saint Otmar, entre 759 et 1692 (p. 24b−99). Suivent les récits des translations des reliques de Notker Balbulus, y compris sa béatification en 1513 (p. 104b−163) et l'importante dislocation des reliques d'Otmar et de Notker en 1623 et 1628, nécessaire à cause de la nouvelle construction de l'église d'Otmar (p. 169−286). Les comptes rendus se concluent (p. 287−354) par les récits des donations de reliques de différents saints venant de l'Abbaye de Saint-Gall ou y parvenant, parmi lesquels l'arrivée dans le monastère de Saint-Gall des reliques particulièrement vénérées de Magnus (898), de Constantius de Pérouse (904), de Remaclus de Stavelot (1035), de Fides d'Agen (1084), de Charles Borromée (1611), de Sigisbert et Placidus de l'Abbaye de Disentis (1624) ainsi que de l'évêque Landolo de Trévise (1631). Dans la partie finale du manuscrit, figure un recueil d'actes et de comptes rendus sur les translations de reliques de saints venant des catacombes romaines, au XVIIème siècle, dans la région de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall : sont décrites (chaque fois avec les récits historiques et les fêtes correspondants) les translations d'Honorat dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1643 (p. 367b−453), d'Antonin et de Théodore dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1654, et dans l'église de l'Abbaye de Neu St. Johann, en 1685, et d'Antonius, en 1654, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 458−507), de Léandre, en 1652, dans le couvent des capucines de Maria der Engel près de Wattwil (p. 508−513), de Marinus, en 1657, à Lichtensteig (p. 518−530), de Theodora, en 1662, dans le monastère des cisterciennes de Magdenau (p. 533−539), de Pancrace, en 1672, à Wil (p. 541−571), de Constantius, en 1672, à Rorschach (p. 573−644), de Laureatus, en 1676, à Wildhaus (p. 647−682) ainsi que de Sergius, Bacchus, Hyacinthus et Erasmus, en 1680, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 687–747).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le volume, presque entièrement rédigé en latin, contient dans la première partie (pp. 1-480) des informations sur la consécration des églises, chapelles, autels et cloches au monastère de Saint-Gall et dans la zone de l'Alte Landschaft (pp. 1-187), en Thurgovie (pp. 188-263), dans la vallée du Rhin (pp. 264-309) et dans le Toggenbourg (pp. 310-457), en plus des églises du territoire urbain de Saint-Gall, St. Laurenzen, St. Mangen et St. Leonhard (pp. 475-480). Cette partie a été copiée par le moine et gardien de Saint-Gall le père Gregor Schnyder (1642-1709), vers 1706, et contient de nombreuses additions de l'époque jusqu'en 1788. Sur une page non numérotée placée avant la p. 57, on peut voir un dessin au lavis de la tour de l'horloge du monastère achevée en 1661. La seconde partie (pp. 487-556) est de la main du moine de Saint-Gall Chrysostomus Stipplin (1609-1672). Elle contient un calendrier des fêtes des saints pour le monastère de Saint-Gall, qui indique chaque fois où se célèbre la fête correspondante (pp. 487-501), une liste des chapelles et des autels avec la date de consécration (pp. 501-502), deux listes des saints patrons des autels disposés selon le calendrier (pp. 503-506 et 507-509), un panorama des autels avec les reliques qui y sont contenues (pp. 509-515) et une liste de toutes les reliques du monastère et de ses chapelles (pp. 519-556). La première partie se conclut par un index des lieux (datant de la même époque que les derniers ajouts).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce volume, principalement écrit en allemand, a été composé et compilé par le custode de Saint-Gall, le père Kolumban Brändle (1720−1780) et copié par le frère Gall Beerle (1734−1816). Il décrit les fêtes célébrées à l'occasion des translations de reliques de saints des catacombes romaines, au XVIIIème siècle, dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. A l'introduction générale (fol. Vr – fol. VIIIr) succède une riche documentation sur les translations de Benoît dans le couvent des capucines de Sainte-Scholastique à Rorschach, en 1732 (fol. IXv−2v), de Justin à Gossau, en 1743 (fol. 63v−68v), de Julien dans le couvent des capucines de Notkersegg, en 1748 (fol. 69v−77v), de Valentin à Goldach, en 1761 (fol. 78v−129v), de Célestin à Waldkirch, en 1763 (fol. 130v−167r), de Clémence dans le monastère des bénédictines de Sainte-Wiborada à St. Georgen, en 1769 (fol. 168v−226v), de Théodore à Neu St. Johann, en 1685 (fol. 228v−237r), de Placide, Felicissimus, Victor, Prosper et Redempta, en 1689, à Neu St. Johann (fol. 238v−246r), sur le jubilé des cent ans de la translation de Théodore à Neu St. Johann, en 1755 (fol. 247r−265r) et le jubilé des cent ans de la translation de Marinus à Lichtensteig, en 1757 (fol. 266v−291r), ainsi que sur les translations de Théodore à Berneck, en 1766 (fol. 292v−352v). Les comptes rendus sont accompagnés d'aquarelles représentant les saints des catacombes revêtus d'habits de fête. En outre, des actes, des documents et des comptes rendus relatifs à l'autorisation obtenue de Rome de pouvoir vénérer Eusèbe de Viktorsberg, dans la région de l'Abbaye de Saint-Gall (fol. 3v-54v) et à l'ordonnance de la procession de saint Pancrace à Wil, en l'an 1738 (fol. 55r−62v), figurent aussi dans le volume. Dans ce volume est aussi conservée une esquisse à l'encre, peu connue, de la forteresse d'Iberg près de Wattwil (fol. 238v).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le fascicule a été réuni en 1785 par le trésorier du monastère de Saint-Gall, p. Ambrosius Epp (1752-1817). Il contient, subdivisé en plusieurs parties, des dessins, des descriptions et des inventaires d'une partie du trésor de la cathédrale de Saint-Gall (« les objets liturgiques sacrés »), ainsi que des documents s'y rapportant. La première partie (pp. 1-157) réunit des dessins à la plume de calices, burettes, plats, armes, candélabres, etc., ainsi que de quatre autels. La deuxième partie (fol. 1-240, avec un index aux pp. 161-166 de la première partie) comprend les inventaires du trésor de la cathédrale des XVIIe et XVIIIe siècle. Certains ne sont pas datés, d'autres le sont (1665, 1691, 1712, 1720, 1723, 1739 et 1781). La troisième partie (fol. 1-104, avec un index aux ff. 242-244 de la deuxième partie) est un recueil des documents se rapportant à ces objets – factures, lettres, notes de carnets, etc. rangés pour la plupart suivant l'ordre chronologique. La quatrième partie (pp. 1-67 et fol. 68-95, avec un index aux ff. 107-110 de la troisième partie) contient des privilèges et des indulgences, manuscrites et imprimées.
En ligne depuis: 22.03.2018
Copie littérale des livres I-III du compendium d'alchimie Aureum Vellus oder Guldin Schatz und Kunstkammer imprimé en 1589/99 par Georg Straub à Rorschach. Les gravures sur bois de la troisième partie (Splendor Solis, pp. 219-270) ont été copiées, à quelques exceptions près, exactement d'après l'édition imprimée, et ont été rehaussées à l'aquarelle. Un dessin au lavis à la page 116 représente Paracelse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit de grand format, qui forme un seul volume avec le Cod. Sang. 1757, contient les chants de la messe Proprium de tempore, Ordinarium missae (en partie avec tropes), des séquences et des messes votives – en notation allemande du plain chant ("Hufnagelnotation") sur 4 lignes. Souvent, des parties ont été effacées et remplacées par d'autres. Avec le Cod. Sang. 1757, ce manuscrit offre la notation musicale la plus ancienne et la plus systématique de Saint-Gall, des séquences sur portée. Quelques pages présentent une décoration composée d'initiales (quelques-unes magnifiques avec des images en partie dorées à la feuille d'or) et des bordures marginales. La lourde ferrure est ornée de têtes d'animaux et d'êtres fabuleux. Le manuscrit fut conservé jusqu'en 1930 dans la bibliothèque du choeur (d'abord de l'Abbaye, puis de la cathédrale de Saint-Gall).
En ligne depuis: 07.10.2013
Partie hivernale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie estivale dans Cod. Sang. 1760), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit vers 1770 par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre le premier dimanche de l'Avent et l'Ascension. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (pp. 1−357), le Proprium sanctorum (pp. 358−500) et le Commune sanctorum (pp. 501−559). A la fin, figurent des suffrages et des antiennes et répons pour les jours de semaine (pp. 560-616). Les chants pour les jours des fêtes de l'archange Gabriel et de sainte Scholastique sont aussi ajoutés (pp. 617-626). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du choeur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Partie estivale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie hivernale dans Cod. Sang. 1759), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit en 1770 (chronogramme en argent sur le frontispice), par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre Pentecôte et le dernier dimanche après Pentecôte. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−113), le Proprium sanctorum (p. 114−353) et le Commune sanctorum (p. 354−400). A la fin, figurent des suffrages, des antiennes et répons pour les jours de semaine (p. 401−431). Les chants pour les jours des fêtes de saint Joachim et de l'archange Raphaël sont aussi ajoutés (p. 432−440). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du chœur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le Graduale de tempore a été commandité par le prince-abbé Franz Gaisberg (1504-1529, armoiries p. 1) et enluminé par l'artiste Augusta Nikolaus Bertschi (initiales, miniatures et bordures avec entrelacs et animaux). La banderole à la p. 55, qui se termine avec etc. 156, fournit une (fausse) indication sur la datation (1506 ou 1516 ?). Les chants pour la messe sont écrits en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes. Le codex constitue le plus grand manuscrit de la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. A l'origine, il était encore plus grand, mais les pages ont été fortement découpées à l'occasion d'une nouvelle reliure, comme on peut le voir d'après la marge inférieure repliée de la p. 1 ou d'après la bordure découpée de la p. 444. La reliure se compose de lourdes ferrures sur un fond de velours rouge.
En ligne depuis: 22.06.2017
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Psautier/bréviaire pour un couvent féminin dominicain. Il contient un calendrier des saints avec de nombreuses femmes et des saints rares (pp. 1-12). La présence de saints de Saint-Gall et de Constance renvoie à une origine dans le diocèse de Constance. Aux pp. 390-393 figurent des instructions de prières en allemand. Particulièrement dignes d'intérêt sont les treize miniatures et initiales à feuille d'or. Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Livre de prières de la fin du Moyen-Age. Il contient dans la première partie un office marial incomplet (fol. 1r-45v) avec des variantes pour l'Avent et pour le temps entre Noël et la Chandeleur (fol. 46r-51v), les absolutions, les bénédictions, les oraisons et d'autres courtes prières (fol. 51v-68r). Un office des défunts (fol. 69r-98v) avec vêpres, vigile et prières pour toute l'année des prêtres, abbés et autres défunts font suite à des prières d'indulgence (fol. 99r-111v). Le début de l'office marial ainsi que peut-être le calendrier qui le précédait sont perdus. Le fait que les seuls saints nommés, outre Marie et Benoît, sont les saints locaux Gall et Otmar (fol. 56r-56v; fol. 58r-58v), laisse songer à une provenance de l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit, écrit dans une écriture livresque gothique, est pourvu de nombreuses initiales ornées à la feuille d'or ainsi que de quelques pages isolées ornées d'arabesques végétales colorées dans les marges. Le début de l'office des défunts (fol. 69r) est orné d'une petite miniature représentant un catafalque, entouré de deux moines bénédictins, dont l'un tient dans ses mains un livre de prières. La reliure en cuir, réalisée par un maître du cuir inconnu possédant le monogramme S, est remarquable. Sur la couverture sont représentés, entourés d'une riche ornementation végétale, les deux princes des apôtres Pierre (couverture antérieure, avec un livre et une clé) et Paul (couverture inférieure, avec un livre et une épée). La bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall a pu acquérir ce manuscrit en juin 2006, lors d'une vente de Christie's à New York de la collection du brasseur américain Cornelius J. Hauck (1893−1967) de Cincinnati (ex-libris sur l'intérieur de la couverture antérieure).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le vespéral, relié dans une couverture d'apparat, a été commandité par le prince-abbé Beda Angehrn (1767−1796), écrit en 1774 par Joseph Adam Bürke (chronogramme avec le nom du copiste à la p. 92), un ancien diplômé du gymnase de Neu St. Johann, tenu par les moines de Saint-Gall, et richement décoré par le père Notker Grögle (1740−1816). Le volume contient les incipit des chants des vêpres en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes (antiennes et hymnes) pour les fêtes solennelles et celles de saints de l'année liturgique. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−36), le Proprium sanctorum (p. 37−80) et le Commune sanctorum (p. 81−92). Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque du chœur de la cathédrale de Saint-Gall jusqu'en 1989. Puis, il fut transféré dans les archives de la paroisse de la cathédrale de Saint-Gall, avant d'être déposé, en 2014, dans la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. Le volume, qui comprenait, en 1774, 96 pages, était très certainement utilisé pour la liturgie dans la cathédrale de Saint-Gall jusque dans les années 30 du XXème siècle. La plupart des compléments et des ajouts manuscrits (après p. 97) datent du XIXème siècle. Des textes tirés d'éditions liturgiques imprimées du XIXème et du début du XXème siècle, qui n'ont pas été identifiées plus précisément, ont aussi été encollés et reliés. Parmi les illustrations, il faut noter plus particulièrement la plus ancienne représentation connue de l'actuelle cathédrale de Saint-Gall, à ce moment-là nouvellement édifiée (p. 72). Sur la page de garde, ont été finement dessinées les armoiries du prince-abbé Beda Angehrn.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le codex d'Engelberg, aujourd'hui conservé en Carinthie, correspond parfaitement à la production soignée, mais sobre des manuscrits de l'époque de l'abbé Frowin (1143-1178), auquel le volume est attribué au f. 1r. Au début des premiers textes, se trouve un espace laissé vide (1v, 103v) ou rempli avec des initiales à l'encre rouge et noire (2r) et l'incipit à l'encre rouge ; à part quelques majuscules décorées (surtout au début du dernier texte, 145r) il n'y a aucune autre décoration. En revanche, dans les parties abîmées du manuscrit, il y a des réparations, typiques des manuscrits réalisés à Engelberg (18, 59, 62, 141, 153).
En ligne depuis: 04.07.2012
Le manuscrit, pratiquement inconnu jusqu'à nos jours, contient un épistolier de rite ambrosien. Il a été commandité en 1342 par le prêtre Giacomo de Parazo pour une église dédiée à S. Fermo, non identifiée. Le manuscrit arriva probablement au XVe/XVIe siècle dans le territoire ambrosien de Tesserete (canton du Tessin) où il fut démantelé et relié à nouveau avec l'ajout d'une copie d'un testament – d'authenticité douteuse – rédigé en 1078 par Contessa, de la ville de Milan, en faveur de l'église de S. Stefano à Tesserete. Au XVIIe siècle, le codex était en possession de la famille de notaires Verdoni et depuis le XXe siècle il est conservé auprès de la paroisse de Tesserete. Il présente sur la page d'ouverture une initiale enluminée figurant le saint patron du diocèse de Milan, Saint Ambroise.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1568, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'ancien exemplaire. Il contient la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, l'inventaire des biens mobiliers et immobiliers de l'église, de la monacharia et de la luminaria, c'est-à-dire du nécessaire pour entretenir l'illumination de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin à l'aquarelle représentant le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1639, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'exemplaire de 1569, qui n'était plus à jour. Il contient une description de l'ancienne église de S. Stefano avant sa réfection à l'époque baroque, l'inventaire du mobilier, des ornements liturgiques et des pièces d'orfèvrerie de l'église, la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, et des revenus de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin, en partie doré, qui représente le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
La conception du manuscrit correspond, par son texte et sa disposition, à la tradition parisienne des livres d'heures du début du XVe s. (Maître Boucicaut). Les éléments les plus significatifs de la décoration du livre comprennent sept pages ornées de miniatures. Plusieurs initiales de couleur distinguent les paragraphes secondaires. L'espace rectangulaire réservé aux illustrations des pages ornées de scènes figuratives est encadré de trois côtés par des vrilles décoratives qui se déploient en feuilles dorées, rouges et bleues qui remplissent complètement les larges marges du parchemin. Quatre lignes de texte, s'ouvrant par une initiale en couleur de plus grande taille, sont insérées entre l'espace de l'illustration et le cadre orné. Les débuts des différents offices sont munis de pages ornées de cette qualité. Le livre d'heures ne fait pas partie des plus anciens de la collection de Carl Meyer à la Bibliothèque cantonale d'Appenzell Rhodes extérieures, mais représente l'une des plus belles et des plus précieuses pièces. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le nom du commanditaire laïc de ce livre d'heures est inconnu, mais il a laissé des traces personnelles manifestes: au fol. 11v, il s'est fait représenter agenouillé sur une miniature en pleine page, accompagné de ses armoiries. Une représentation de ce genre témoigne des hautes ambitions du commanditaire, probablement issu de la bourgeoisie. Le portrait est de surcroît peint par un artiste plus talentueux que celui qui réalise les autres miniatures du manuscrit. Le livre d'heures pourrait avoir été conçu pour l'usage de l'est de la France. Du point de vue stylistique, il s'agit d'une oeuvre de caractère provincial.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le livre d'heures est conçu selon l'usage liturgique des Horae parisiens. A la différence de ceux-ci, il se distingue par un programme pictural plus riche, bien que de qualité inférieure: les péricopes des Evangiles sont ornées chacune d'un portrait de l'auteur; l'Office marial est décoré d'un Cycle complet de l'enfance du Christ. La réception des modèles des célèbres enlumineurs parisiens à travers différents chaînons intermédiaires montre plusieurs désaccords ou modifications originales. Les images sont expressives et originales, et présentent d'audacieuses juxtapositions de couleurs et des raccourcis de perspective extrêmes, qui le sont même pour un regard contemporain formé aux normes esthétiques modernes. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
L'origine de la région frontalière du nord de la France et de la Flandre résulte de l'analyse liturgique, de la reliure en cuir du manuscrit muni d'une plaque ornée de clous et de l'inscription Robiers Plovrins ainsi que de la comparaison avec des manuscrits de style apparenté. A Claremont, près de Berkeley (USA), est conservé un autre livre d'heures, enluminé par le même artiste. Celui-ci imite, de manière assez fruste, le style très apprécié vers 1500 à Lille du scribe et enlumineur Jean Markant. Le commenditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
Le livre d'heures de format étroit et allongé est véritablement un livre de poche, dans lequel les décorations qui encadrent les miniatures avec des socles architecturaux, couronnés de volutes, de putti et de guirlandes, laisse entrevoir l'influence manifeste de la Renaissance. Le livre est orné de 16 miniatures en pleine page et de 21 petites, peintes plus sommairement par une autre main. Une représentation en pleine page dévoile les armoiries du commanditaire: il s'agit de Michel de Champrond (mort le 1er août 1539), seigneur de Ollé, conseiller et trésorier du roi. De cette manière, il devient une personnalité fortunée, mais pas noble, de l'entourage de la cour royale, qui, dans les années 1530, alors que les livres d'heures imprimés étaient déjà répandus, s'est fait fabriquer par un atelier de niveau moyen un livre de prières richement illustré, en partie selon ses propres voeux.
En ligne depuis: 08.06.2009
Ce support exceptionnel dans l'histoire de la réception des textes contient trois pastiches d'initiales de couverture colorées, découpées, et douze miniatures flamandes du deuxième quart du XVIe siècle, qui furent collées au XIXe siècle sur une feuille de parchemin récente, de sorte que les pages illustrées, isolées, se présentent aujourd'hui comme des tableaux dans un passe-partout. Les miniatures sont tirées d'un livre de prière, en possession d'Anne de Clèves (1515-1557).
En ligne depuis: 31.07.2007
Manuscrit sur papier comprenant la représentation des mauvais comportements moraux et sociaux à l'aide d'images tirées de l'histoire biblique, antique et médiévale ainsi que d'œuvres contemporaines sur les us et coutumes. Dans le tiers inférieur de la page les vertus chrétiennes correspondantes sont évoquées par des sentences rimées.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le manuscrit en papier – un Liber Amicorum pour Ladislaus von Törring – contient 49 représentations de costumes et quatre d'armes héraldiques : toutes sont des aquarelles de bonne qualité, probablement dues à une seule main. Les costumes montrent principalement des personnes de haut rang, venant surtout de France (Paris), d'Espagne et de Vénétie. Sont également figurés des moyens de transport contemporains comme des bateaux et des chariots. Certaines personnes représentées sont identifiées par des légendes en français et en italien. Des aphorismes et des dédicaces, la plupart en latin, sont ajoutés sur sept pages. Le dédicataire est Ladislaus von Törring (1566-1638), baron de Stein et Pertenstein, recteur de l'Université d'Ingolstadt, parent de la famille royale bavaroise.
En ligne depuis: 19.03.2020
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Chronique d'Appenzell de Bartholomäus Anhorn (1566-1640, 1623-1626 pasteur à Speicher AR, 1626-1640 pasteur à Gais AR). Le manuscrit décrit des événements de l'histoire du canton indivis d'Appenzell et du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures constitué en 1597, en accordant de l'importance à la Réforme et la Contre-Réforme.
En ligne depuis: 20.12.2012
Recueil avec des dessins de drapeaux de proie ainsi que de blasons, paysages et bâtiments du XVIIe et XVIIIe siècle, fabriqués par le dessinateur Johann Ulrich Fitzi, glosés par l'historiographe et commanditaire de l'œuvre Johann Caspar Zellweger.
En ligne depuis: 13.12.2013
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Selon le colophon à la fin de l'évangile de Saint Jean, la copie a été achevée par Ibrāhīm ibn Būluṣ ibn Dāwūd al-Ḥalabī au Caire, écrite en écriture-nasḫī claire. Les illustrations proviennent de l'illustrateur et iconographe aleppin Ğirğis ibn Ḥanāniyā et représentent les quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean, ainsi que 43 scènes de la vie de Jésus. Le titre arabe est mentionné à la fin de l'évangile de Saint Jean, à savoir « Ce livre est l'évangile saint et pur et la lumière brillante et rayonnante ». Le codex a été déposé en prêt permanent à la Bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall par la famille Pandeli.
En ligne depuis: 03.11.2009
Manuscrit liturgique (Sharaknots), copié par le scribe Awetis en 1647 (1096 d'après le calendrier arménien) à Awendants, Khizan dans la province Van. Il contient 11 grandes miniatures et 28 illustrations marginales, réalisées et signées par le peintre Yovanes Gharietsi, un des artistes les plus fascinants de l'école tardive de Vaspurakan. Le manuscrit fait partie d'une production particulière d'hymnaires, réalisés dans la région du lac de Van, pour des commanditaires privés et qui se caractérisent par l'éclat de leurs couleurs et les motifs décoratifs à entrelacs. Il présente la notation musicale arménienne de Khaz. Le texte contient une collection d'hymnes en usage dans l'Eglise arménienne, disposés dans le même ordre que dans le premier hymnaire imprimé, à Amsterdam, en 1664. Trois autres hymnaires de ce genre, fruit de la collaboration des deux mêmes artistes, sont connus : deux à Jérusalem et un à Erevan. Deux feuillets de parchemin, qui contiennent une partie d'un Proprium de Sanctis tiré d'un bréviaire latin du XIII/XIVe s., sont reliées respectivement au début et à la fin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, en latin, avec un calendrier en français et un choix de saints vénérés à Paris. Il contient 17 miniatures réalisées à Paris en 1408/10 dans l'entourage artistique du Maître de Boucicaut, un des plus influents enlumineurs du début du XVe s. Le Maître de la Mazarine et le Pseudo-Jaquemart qui appartient à la génération précédente d'artistes et dont la collaboration au très célèbre Livre d'Heures du Duc de Berry est reconnaissable, ont également collaboré à la décoration de ce livre. La représentation du roi David sur un double feuillet ajouté peut être attribuée à un successeur du peintre qui a illustré le bréviaire de Jean sans Peur (Jean Ier de Bourgogne).
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin et en français, écrit à Paris dans le deuxième quart du XVe s., mais enluminé seulement vers 1490 à Paris ou peut-être à Tours par différents artistes qui se sont réparti le travail. Deux miniatures, le décor du calendrier et de l'Office des défunts sont l'œuvre d'un artiste de l'entourage de Maître François, un étroit collaborateur du Maître Jacques de Besançon qui témoigne de sa vénération pour Notre-Dame de Paris à travers une vue de la cité (f. 93r). Les couleurs lumineuses et les formes monumentales des autres miniatures témoignent de l'influence de Jean Bourdichon de Tours. Ce dernier peut probablement être considéré comme le superviseur du Maître de la Chronique scandaleuse, qui travaillait encore sous sa direction lors de la réalisation de ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain avec un calendrier en français. Les miniatures sont entourées de bordures composées de plantes, représentées avec une grande précision botanique. Il s'agit d'un exemple entièrement conservé de la dernière période des Livres d'heures français, qui fut enluminé par un important maître de cette phase finale de l'enluminure française, lequel subit l'influence de Claude de France et est connu depuis peu comme le Maître de Boèce Lallemant. Dans les petites images des bordures, il tente de se mesurer à Jean Bourdichon qui, dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne et dans d'autres chefs d'œuvres, a introduit l'ornementation végétale réaliste dans le décor des bordures, bien qu'il s'inspire aussi de l'enluminure flamande de son temps. Sur le f. 1r apparaît le nom d'Agnès le Dieu, la propriétaire du codex en 1605.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, contenant un calendrier et un choix de saints pour Langres. Le manuscrit est daté de 1524 et enluminé par un Maître de Bénigne Serre. Il est connu sous le nom de son commanditaire, un haut fonctionnaire du roi de Bourgogne. Il s'agit d'un peintre jusqu'ici inconnu de l'entourage du groupe de « 1520 Hours Workshop », qui encadrait les miniatures avec des éléments architecturaux de la Renaissance ou peuplait les bordures de fleurs et d'animaux, représentés de façon naturaliste. Le manuscrit contient plusieurs représentations inhabituelles, par exemple pour les laudes de l'Office de Marie, où la rencontre d'Anne et Joachim devant les portes de Jérusalem remplace la scène habituelle de la Visitation. Au XVIIIe s. le manuscrit appartenait à la famille Bretagne de Dijon, dont les membres ont écrit, sur quelques feuillets de papier ajoutés, un « Livre de raison ».
En ligne depuis: 20.12.2012
Deux artistes, actifs vers 1440/50, ont collaboré au décor de ce livre d'heures : le plus ancien, qui a seulement réalisé les trois miniatures des f. 13v, 105v et 140v, appartient au « Goldrankenstil » (style des rinceaux dorés), tandis que le plus jeune se caractérise par une plus grande corporalité et des coloris plus marqués, sans doute influencé par les innovations de la peinture contemporaine des frères van Eyck. Ce deuxième artiste est responsable des finitions du Livre d'heures milanais de Turin en 1440 et a également travaillé au Livre d'heures de Llangattock. En 1813 ce manuscrit fut offert par le prince de Broglie à la prieure du couvent des Bernardines de Audenarde.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures à l'usage de Rome avec un calendrier à l'usage de Poitiers. Toutes les miniatures principales sont l'œuvre du Maître de Poitiers 30, dont le nom dérive de deux miniatures qu'il a réalisées dans un missel à l'usage de Poitiers, conservé à la Bibliothèque locale. Il était jusque là connu sous le nom du Maître d'Adélaïde de Savoie, pour laquelle il avait enluminé le livre d'heures Ms. 76 du Musée Condé de Chantilly. Il appartenait à l'entourage du Maître de Jouvenel des Ursins et fut actif principalement à Poitiers, où il influença l'enluminure locale tardive.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin avec un calendrier qui contient un choix de saints pour Paris et quelques prières en français. Les tableaux sur les jours de fêtes mobiles à la fin du livre commencent par l'année 1460, ce qui laisse supposer que le manuscrit était terminé à cette date. La plus grande partie des miniatures sont l'œuvre du Maître de Coëtivy, qui a probablement aussi réalisé toutes les compositions ainsi que les dessins préparatoires. La main d'un second artiste, que l'on peut identifier comme le Maître de Dreux Budé, se rencontre dans les visages de Marie, dans la représentation de la naissance de Jésus (f. 83v), de l'Adoration des Mages (f. 92v) et du Couronnement de Marie (f. 107r).
En ligne depuis: 20.12.2012