Livre d'heures à l'usage de Rome avec un calendrier à l'usage de Poitiers. Toutes les miniatures principales sont l'œuvre du Maître de Poitiers 30, dont le nom dérive de deux miniatures qu'il a réalisées dans un missel à l'usage de Poitiers, conservé à la Bibliothèque locale. Il était jusque là connu sous le nom du Maître d'Adélaïde de Savoie, pour laquelle il avait enluminé le livre d'heures Ms. 76 du Musée Condé de Chantilly. Il appartenait à l'entourage du Maître de Jouvenel des Ursins et fut actif principalement à Poitiers, où il influença l'enluminure locale tardive.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin avec un calendrier qui contient un choix de saints pour Paris et quelques prières en français. Les tableaux sur les jours de fêtes mobiles à la fin du livre commencent par l'année 1460, ce qui laisse supposer que le manuscrit était terminé à cette date. La plus grande partie des miniatures sont l'œuvre du Maître de Coëtivy, qui a probablement aussi réalisé toutes les compositions ainsi que les dessins préparatoires. La main d'un second artiste, que l'on peut identifier comme le Maître de Dreux Budé, se rencontre dans les visages de Marie, dans la représentation de la naissance de Jésus (f. 83v), de l'Adoration des Mages (f. 92v) et du Couronnement de Marie (f. 107r).
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient un psautier en usage à Evreux, ville épiscopale et résidence préférée des rois de Navarre. Il s'agit d'un livre liturgique qui contient un calendrier, des litanies et un office des défunts, ainsi que les plus importants textes d'un livre d'heures. L'enluminure est l'œuvre d'un artiste actif à Paris vers 1400 et qui représente encore sur fond d'or d'élégantes figures, dans un paysage pittoresque. Sa palette de couleurs est déjà pleinement celle du XVe s. Cette main devrait être attribuée à l'atelier parisien du Maître du Josèphe. Au moins deux miniatures – celle du fou (f. 44r) et celle de l'office des défunts (f. 131r) – sont attribuées au Pseudo-Jaquemart.
En ligne depuis: 20.12.2012
Ce livre d'heures, qui est adressé à une femme, contient une inscription, lisible seulement aux rayons ultra-violets (f. 27v), qui mentionne une Jaquette de la Barre ; celle-ci appartenait probablement à la famille parisienne de fabricants d'orgues, qui réalisa entre 1401 et 1404 les orgues de Notre-Dame. Les miniatures furent réalisées vers 1410 par un éminent maître parisien qui peut être identifié au Maître de la Mazarine, tandis que les bordures du manuscrit furent ajoutées dans un deuxième temps, probablement par une main provençale. Quelques scènes se détachent du programme iconographique habituel: au lieu de la Pénitence de David est représentée la Gloire du Christ au dernier jour (f. 101r), au lieu de la messe des défunts dans l'Eglise se rencontre la Résurrection de Lazare (f. 141r) et la représentation de la prière de Jérôme en habit de cardinal (f. 139v) sort de l'ordinaire.
En ligne depuis: 20.12.2012
Plusieurs artistes ont collaboré à l'enluminure de ce livre d'heures. Les miniatures simples sont l'œuvre d'un artiste qui a étudié dans l'entourage du Maître de Jean sans Peur. Beaucoup de visages de Marie sont exécutés par le Maître de Marguerite d'Orléans, un important enlumineur vers 1430. Le manuscrit appartenait au XVe s. à Guillaume Prevost, comme l'attestent les inscriptions relatives à des baptêmes dans le « Livre de raison » (f. 186v).
En ligne depuis: 20.12.2012
En plus de l'inhabituel codex pour le roi Charles VIII, décrit sous la cote Utopia Cod. 111, il existe un second livre d'heures, peint par le même artiste. Le décor des marges est demeuré incomplet, tandis que toutes les grandes images ne suivent pas le canon habituel pour les livres d'heures, mais présentent des motifs non conventionnels. Le motif de l'arbre d'Adam, qui crée un lien visuel entre les volumes, saute aux yeux dans les deux manuscrits et ne se retrouve pas dans les autres manuscrits réalisés par l'enlumineur. De même, les dimensions quasi identiques des feuilles suggèrent qu'il pourrait s'agir de deux volumes reliés entre eux, réalisés pour le roi à un certain intervalle de temps. La mort prématurée et inattendue de Charles VIII, après un accident dans le château d'Amboise, pourrait contribuer à expliquer pour quelle raison ce second manuscrit n'a pas été achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce livre d'heures constitue un cadeau de l'éditeur parisien Anthoine Vérard au roi de France Charles VIII (1470-1498). Le monarque fut l'une des figures les plus importantes pour le milieu des éditeurs parisiens depuis 1480. Son activité de collectionneur est étroitement liée à la production imprimée de luxe du libraire et éditeur Anthoine Vérard. Il faut surtout remarquer les bordures : la marge de chaque page est décorée de huit petites illustrations dans lesquelles se succèdent des événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. La valeur didactique de ce livre d'heures est remarquable, puisque chaque paire d'illustrations est commentée par des vers en moyen français. Au point de vue stylistique, ce codex est étroitement lié avec le Cod. 110, probablement aussi réalisé pour le roi, par le même artiste.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne, et constitue le pendant du volume I conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. A l'origine, huit initiales décoraient ce volume, mais seules deux d'entre elles n'ont pas disparu (p. 71 et p. 429). Elles sont attribuées à l'enlumineur et copiste Conrad Blochinger qui a également apporté des corrections et des additions de textes aux autres volumes de cet ensemble. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du Chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres – parmi lesquels le présent volume – sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient la partie estivale du sanctoral et du commun des saints selon la liturgie du diocèse de Lausanne et constitue le pendant du volume II conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. Les trois miniatures (p. 207, p. 271 et p. 397) qui décorent encore ce volume sont attribuées à un artiste itinérant qui a exercé son activité en Suisse — à Fribourg, Berne et Sion — et en suite à Ivrée et Aoste. Il est connu sous les noms du Maître du Bréviaire de Josse de Silenen et du Miniaturiste de Georges de Challant. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres — parmi lesquels le présent volume — sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 20.12.2016
Recueil de recettes pour la production de médicaments. La forme dans laquelle sont présentées les recettes va de la liste d'ingrédients à des textes plus ou moins détaillés contenant des informations relatives à la fabrication et aussi à l'usage des médicaments. Dans l'index, les recettes sont réparties en 10 chapitres suivant la posologie (pp. 456-479). A la fin de chaque chapitre se trouvent des pages blanches prévues pour y transcrire des recettes supplémentaires. Le manuscrit provient de la pharmacie de l'ancien couvent des capucines de Wattwil et il a été réalisé en 1739. Il contient de nombreux ajouts du XVIIIe siècle, dus à plusieurs mains. Depuis la suppression du couvent des capucines de Sainte-Marie-des-Anges à Wattwil, survenue en 2010, le manuscrit appartient à la pharmacie du couvent de la Fondation Kloster Maria der Engel Wattwil.
En ligne depuis: 13.06.2019
Recueil de recettes pour la production de médicaments. La forme dans laquelle sont présentées les recettes va de la liste d'ingrédients à des textes plus ou moins détaillés contenant des informations relatives à la fabrication et aussi à l'usage des médicaments. Il n'y a pas d'index. Le manuscrit, rédigé en 1755, provient du chapitre des chanoinesses de Schänis (fol. Br). Les nombreuses pages vides démontrent qu'on prévoyait dès l'origine d'y ajouter des recettes supplémentaires. D'ailleurs quelques recettes ont été ajoutées plus tardivement. On ne sait pas quand le manuscrit est entré dans la pharmacie de l'ancien couvent des capucines de Wattwil. Depuis la suppression de ce couvent, survenue en 2010, il appartient à la pharmacie du couvent de la Fondation Kloster Maria der Engel Wattwil.
En ligne depuis: 13.06.2019
Recueil de recettes pour la production de médicaments. La forme dans laquelle sont présentées les recettes va de la simple liste d'ingrédients à des textes plus ou moins détaillés contenant des informations relatives à la fabrication et aussi à l'usage des médicaments. Il est doté d'un index (pp. 262-264). Le manuscrit provient de l'ancien couvent des capucines de Wattwil et il a été « amélioré et copié » (« verbessert und geschrieben ») en 1881 à partir d'un original plus ancien (p. E). Le livre contient peu d'ajouts jusqu'au XXe siècle. Depuis la suppression du couvent des capucines de Sainte-Marie-des-Anges à Wattwil, survenue en 2010, il appartient à la pharmacie du couvent de la Fondation Kloster Maria der Engel Wattwil.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le livre des plantes contient des descriptions d'herbes médicinales et des effets médicinaux qui leur sont attribués, suivant l'ordre alphabétique. Aux recettes est ajouté un index (p. 94), qui s'interrompt toutefois cet index déjà après le numéro 5 « Anis ». Le manuscrit provient de la pharmacie de l'ancien couvent des capucines de Wattwil et il a été copié au cours de la première moitié du XXe siècle. Depuis la suppression du couvent des capucines de Sainte-Marie-des-Anges à Wattwil, survenue en 2010, il appartient à la pharmacie du couvent de la Fondation Kloster Maria der Engel Wattwil.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce manuscrit contient les psaumes, selon la division liturgique des heures, en latin, accompagnés chaque fois de leur traduction allemande. Ils ont été copiés par deux scribes, des moniales du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall. Une main est celle de Angela Varnbühler. La reliure, composée de simples planches de bois, recouvertes de cuir sans décoration, est typique de la première phase du scriptorium de Sainte-Catherine et constitue un élément supplémentaire pour confirmer la provenance du manuscrit.
En ligne depuis: 23.04.2013
Petit volume contenant diverses prières en latin, parfois précédées de rubriques en allemand. D'une seule main, sans note de possession, il est doté d'une reliure souple probablement contemporaine.
En ligne depuis: 04.10.2018
Petit volume composé de deux parties, contenant des prières et des méditations sur différents thèmes à lire en 30 jours. Une partie (ff. 1r-45r) – située aujourd'hui au début du manuscrit, mais probablement à la fin à l'origine – a été écrite par Maria Ferrin, comme on le lit au folio 45r. La deuxième partie actuelle a été copiée par deux mains de la deuxième moitié du XVe – début du XVIe siècle. Pour la reliure souple, un fragment de parchemin d'un lectionnaire a été utilisé.
En ligne depuis: 04.10.2018
Après que le couvent des dominicaines de St. Katharina fut supprimé par le conseil de la ville de Saint-Gall le 2 mai 1528, ne restent que Regula Keller et deux sœurs dans le cloître, où elle copia en 1543 la règle de saint Augustin et les constitutions de l'ordre des prêcheurs. La lecture des règles et des constitutions devint ostensiblement plus forte dans le cloître réformé, en conséquence du caractère des observants.
En ligne depuis: 31.07.2009
L'œuvre de dévotion populaire Die 24 alten de Othon de Passau offre en 24 discours l'enseignement d'une vie chrétienne, contenant des sentences de plus de 100 auteurs. En particulier la vie de la Vierge Marie (du « 12. Alten ») avec le récit de la Passion du Christ était appréciée pour la lecture pendant le bas Moyen Âge.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient une version jusqu'ici inconnue de la traduction allemande du De reparatione hominis, oeuvre majeure du franciscain Marquardt de Lindau. Il transmet en plus quelques-uns des « Engelberger Predigten », de sorte qu'il complète le recueil contenu dans le Cod. Sang. 1919. Il est à noter que ces deux manuscrits remontent à un seul modèle auquel se référaient également, à travers leur choix des « Engelberger Predigten », le Cod. Sang. 1004 et le Wil M 47 (également complémentaires dans ce cas), écrits 50 ans auparavant.
En ligne depuis: 07.10.2013
Ce manuscrit, écrit par le bénédictin Friedrich Kölner pour l'Ermitage Saint-Georges, contient, entre autres, l'unique traduction conservée de la lettre de Jan van Schoonhoven, un sermon de Tauler (Vetter Nr. 70 ) et des extraits du chapitre 49 de la Vita de Henri Suso. De surcroît, il transmet quelques-uns des « Engelberger Predigten », complétant ainsi le recueil contenu dans le Cod. Sang. 1004. Il est à noter que ces deux manuscrits remontent à un modèle auquel se réfèrent également, par le choix des « Engelberger Predigten », le Cod. Sang. 1919 et le Wil M 42 (également complémentaires dans ce cas), écrits environ 50 ans plus tard. L'onglet du fascicule 12 se compose de restes d'un manuscrit sur parchemin en allemand, sur deux colonnes et rubriqué, de la première moitié/milieu du XIIIe s.
En ligne depuis: 07.10.2013