Ce codex contient des prières, des formules de bénédiction et des poèmes pour la cérémonie de mariage selon le rite en usage chez les Juifs de l‘île de Corfou. D'autres poèmes se joignent à l'ensemble, dont quelques-uns sont l'oeuvre des poètes de l'âge d'or des Juifs d'Espagne médiévale, et d'autres sont d'auteurs locaux, comme Elieser de Mordo. Le cycle de 60 illustrations en pleine page, réalisées à la gouache, confère au manuscrit une grande importance. Ces illustrations du livre de la Genèse sont accompagnées d'inscriptions explicatives tirées le plus souvent des versets bibliques. Il s'agit de l'œuvre d'un artiste, vraisemblablement formé à Venise et qui a inséré son monogramme avec différentes orthographes (MC ou M.C. MF.) dans presque toutes les illustrations. Les textes sont en rapport direct avec les illustrations qu'ils accompagnent. L'ordre des pages de gauche à droite laisse supposer que c'est d'abord un artiste chrétien qui les a peintes et que c'est seulement dans un second temps que les textes hébreux ont été ajoutés. Ce manuscrit, réalisé sur l'île de Corfou dans la première moitié du XVIIIème siècle, constitue probablement un cadeau de mariage d'un membre de la famille de Mordo, qui a joué un rôle prépondérant au moment de la défense de la souveraineté vénitienne contre les attaques ottomanes.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce recueil de traités cosmologiques contient des extraits d'un manuscrit plus important, probablement écrit par le même scribe Moses, aujourd'hui conservé dans la collection Schoenberg de l'University of Pennsylvania in Philadelphia (ljs 057). Il contient des diagrammes sur les mouvements de la lune de Jakob ben David ben Yom Tov (Bonjorn), trois œuvres astrologiques d'Abraham Ibn Esra (1089- vers 1164): un fragment du Reshit Hochma (« Début de la sagesse »), une grande partie du Mishpatei ha-mazalot (« Lois sur les constellations ») et une grande partie du Sefer ha-Olam (« Livre de l'univers ») et enfin le Sefer ha-Mivcharim le-Batlamyus, c'est-à-dire l'« Almageste » de Ptolémée. Sur f. 15r et f. 15v se trouvent trois illustrations des constellations antiques: Orion (Ha-gibbor ba-te'omin, « le héros des Gémeaux »), aux pieds nus et avec un cimeterre (f. 15r), Eridan (Ha-nahar, « le fleuve ») et Lepus (Ha-arnewet, « le lièvre ») (f. 15v). Les représentations se basent sur l'œuvre arabe « Livre des étoiles fixes », composée par l'astronome perse Abd al-Rahman al-Sufi en 964.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient le commentaire homilétique sur le Pentateuque écrit par le grand poète yéménite juif Shalom Shabazi. Très peu d'informations sont disponibles sur la vie de Shabazi. Le peu que l'on sait provient de sa propre œuvre : 550 poèmes et autres textes. Shlomo Zuker, sur la base de la confrontation avec un certain nombre d'autres manuscrits signés, en particulier deux manuscrits de la National Library of Israel, un fragment du Mishneh Torah (Heb. Ms. 8° 6570) et un Tikhal de 1677 (Yah. Heb. 152), considère ce manuscrit de la collection Braginsky comme un autographe de Shabazi. Le texte de ce manuscrit contenant le commentaire sur la Genèse 37 jusqu'au Deutéronome 31 diffère des autres versions connues du commentaire.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit contient un des quatre autographes de Elijah ben Shlomo Zalman, connu sous le nom de Gaon de Vilna (1720– 1797). Déjà vénéré durant sa vie, il est considéré comme le plus important érudit du judaïsme Ashkénaze d'influence lituanienne. Ses enseignements imprègnent encore aujourd'hui le judaïsme. Cet autographe commente un passage du Zohar, une œuvre importante de la mystique juive. Les commentaires de ce manuscrit ont été publiés au XIXème siècle, en poussant le zèle jusqu'à reproduire les annotations marginales et les corrections du manuscrit.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient le commentaire de Bezalel Ranschburg (1762-1820) – un important rabbin de la communauté juive de Prague – sur deux traités difficiles du Talmud: Horayot et Niddah; quelques passages de ses commentaires ont été imprimés dans les pages de l'édition officielle du Talmud, en tant que gloses marginales. Il est aussi l'auteur de Responsa (« Réponses rabbiniques ») et d'autres commentaires aujourd'hui perdus. Le manuscrit contient l'imprimatur du censeur de Prague Carolus Fischer (1755-1844), nécessaire dans l'empire austro-hongrois, au XVIIIème et au début du XIXème siècle, pour pouvoir imprimer des livres en hébreu. Malgré l'imprimatur de Fischer, un chrétien, qui connaissait et défendait la langue et la littérature hébraïques contre les détracteurs chrétiens, ce texte ne sera publié pour la première fois qu'en 1957.
En ligne depuis: 19.03.2015
Isaac de Corbeil († 1280) est l'auteur de ce petit livre des commandements halal, aussi connu comme le Sefer mitzwot katan (SeMak en abrégé). Cette version abrégée des 613 commandements positifs et négatifs bibliques et quelques autres commandements supplémentaires rabbiniques est divisé en sept « piliers » quotidiens, à lire en séquence et à accomplir chaque semaine. Après être devenu populaire en France, le SeMaK arrive en Allemagne, où il est surtout reconnu comme un ouvrage normatif de la Halakhah. Ce manuscrit, BC 115, le plus récent des trois manuscrits du SeMaK de la collection Brakingsky (les deux autres sont le BC 240 et le BC 182), illustre la diffusion complexe du SeMaK en Allemagne. Les gloses sont l'œuvre de Moses de Zurich, qui vivait dans cette ville au milieu du XIVème siècle. Les manuscrits contenant les gloses de Moses sont par conséquent aussi appelés Zürcher. Les gloses ou commentaires ont souvent été ajoutés dans des « fenêtres » rectangulaires dans la marge ou dans le texte lui-même, offrant ainsi une mise en page attrayante et ingénieuse au point de vue esthétique. Comme les copistes ne nomment pas la source de ces gloses, leur auteur demeure donc obscur.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'importance du Pentateuque Braginsky pour la critique textuelle de la bible hébraïque est comparable à celle du Ms L44a de la Library of the Jewish Theological Seminary à New York, copié à Tolède en 1241. Le manuscrit Braginsky fut rédigé en Espagne, très probablement dans la seconde moitié du XIVème siècle, sur la base de celui que l'on considère comme le Codex Hillel original, dont il ne reste aucune trace. Il semble avoir été utilisé pour la dernière fois pour une édition du Pentateuque de Guadalajara, en Espagne, peu avant 1492. En réalité, il n'est pas clair si le Codex Hillel a vraiment existé ou s'il s'agit d'une légende tirée de sources secondaires. Le manuscrit est toujours relié dans une ancienne couverture de cuir estampé à froid, avec des éléments décoratifs et des fermoirs en cuivre (plus tardifs ?).
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit de Yaakov ben Asher (fils du rabbin et scribe Asher ben Jehiel) contient une des plus anciennes copies de l'Arba'a turim, un texte à caractère religieux et juridique. L'œuvre dans son entier traite de toutes les lois juives concernant les prières et la synagogue. Cet exemplaire ne contient que la première des quatre parties de cette œuvre. De nombreuses gloses et commentaires se trouvent autour du texte principal; il faut mentionner une annotation autographe de l'influent rabbin allemand Jakob Weil du XVème siècle et des notes en langue slave. Le manuscrit contient en outre des variantes qui se distinguent de l'édition standard, ainsi que des Responsa (« Réponses rabbiniques »), autrement inconnues, du célèbre rabbin Israel Isserlin (1390-1460).
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient la traduction hébraïque des sept chapitres des Aphorismes d'Hippocrate par Hillel ben Samuel de Vérone (ca. 1220 – ca. 1295) qui, au contraire des autres traductions existantes, se base plutôt sur la version latine de Constantinus Africanus († avant 1098/99) que sur les traductions arabes de l'original grec. La traduction est accompagnée d'un commentaire de Moses ben Isaak de Rieti (1388 – après 1460), grand-rabbin de Rome et poète. Son commentaire repose en grande partie sur celui de Moses Maïmonides (1138-1240) et de Galien de Pergame (IIème siècle ap. J.-C.). Ce manuscrit transmet la première des deux versions connues du commentaire. La datation se fonde sur l'identification du filigrane du papier.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'auteur du texte de ce manuscrit, Moses Ben Jacob Cordovero (1522-1570), était considéré comme une des figures les plus importantes du mouvement kabbalistique dans la ville de Safed (Galilée supérieure), qui devint le nouveau centre du mouvement kabbalistique après l'expulsion des juifs de la Péninsule ibérique. Un des plus importants principes parmi les kabbalistes de Safed était celui de la prière mystique, tandis que l'élément central dans cette doctrine était celui de la kavanah (intention mystique ; au pluriel les kavanot). Le Tefillah le-Moshe (Prière de Moses) contient des kavanot pour les jours de la semaine et pour le shabbat. Les différentes écritures hébraïques utilisées dans ce manuscrit, cursive ronde, semi-cursive et écriture carrée, sont rehaussées par divers dessins à la plume de feuillages. Dans la page de titre, le copiste se réfère à lui-même, en se présentant comme un « jeune et insignifiant, un ver et non un homme, AR"I dans la ville de Modène ». Ari est le nom hébreu pour le 'lion', mais doit ici être compris comme une abréviation du nom du copiste, peut-être le bien connu Judah Aryeh (Leone) de Modène (1571-1648).
En ligne depuis: 13.10.2016
Livre sur le mystère de Dieu avec [le commentaire] « le sceptre d'or », ainsi s'intitule ce livre sur la circoncision de 1716 qui, sur la base du style et de l'écriture du scribe (Sofer), a pu être attribué à Arie ben Juda Leib de Trebitsch (Moravie) actif à Vienne. Le manuscrit contient de nombreuses illustrations représentant diverses scènes: entre autres, sur la page de titre, est représenté un groupe de personnes en pleine discussion dans une synagogue. L'illustration est rendue intéressante parce qu'elle met en scène non seulement des hommes, mais aussi des femmes. Sur la seconde page l'archange Raphaël est représenté avec le jeune Tobie qui rapporte un poisson chez lui afin de guérir son père aveugle. Le motif de l'archange Raphaël, ange-gardien des enfants, apparaît en général seulement dans l'art chrétien. Arie ben Juda Leib pourrait avoir utilisé pour ce motif un modèle catholique inconnu, afin de mieux illustrer le rôle protecteur de la circoncision pour les enfants juifs. Au niveau de l'écriture, Arie ben Juda se base sur le modèle des caractères d'imprimerie d'Amsterdam appelé be-otijjot Amsterdam (« avec les caractères d'Amsterdam »), dont il promeut ainsi la mode.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit du milieu du XVIIIème siècle contient en plus du Seder birkat ha-mason (« ordre des prières de la bénédiction des aliments »), la Birchot ha-nehenin (« bénédictions avant de consommer les aliments »), die Schalosch mizwot naschim (« les trois devoirs des femmes ») et les Seder keri'at schema al ha-mitta (« disposition du schéma des prières pour la nuit avant de s'endormir »). Les parties concernant les trois devoirs des femmes indiquent que le livre était destiné à servir de cadeau de mariage. En plus de l'illustration sur la page de titre, 22 illustrations en couleur plus petites se trouvent dans le livre. Une formule hébraïque sur la page de titre indique comme lieu de provenance Deutschkreutz in Burgenland (Autriche). D'après les caractéristiques stylistiques de l'écriture et de la réalisation artistique, le manuscrit pourrait être attribué au copiste et illustrateur Aaron Wolf Herlingen.
En ligne depuis: 18.12.2014
Les psaumes contenus dans ce manuscrit sont subdivisés selon les jours de la semaine durant lesquels ils doivent être lus et, à l'exception de ceux du vendredi, les sections sont introduites par des initiales placées dans des cadres monochromes ou multicolores. Le manuscrit comporte dans la page initiale une représentation de Moïse et Aaron sous deux arches. La représentation au début du premier psaume, à la p. 6v, est particulièrement impressionnante : après le premier mot ashre est représenté le roi David, assis sur la terrasse d'un palais, prêt à faire retentir sa harpe, tandis qu'il tourne son regard vers un livre ouvert, contenant probablement ses propres psaumes. Le manuscrit Braginsky a été copié et décoré par Moses Judah Leib ben Wolf Broda de Třebíč, peut-être également auteur de la décoration du plus fameux manuscrit hébreu du XVIIIème siècle, la Haggadah Von Geldern de 1723. En plus du psautier Braginsky, sept autres manuscrits de Moses Judah Leib sont connus, produits entre 1713 et 1723. La reliure en cuir de veau brun tacheté porte l'écusson de la famille De Pinto d'Amsterdam imprimé en or sur la couverture aussi bien antérieure que postérieure.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le jour de jeûne Yom Kippour Katan trouve son origine dans le jour de la fête Rosh Hodesch, qui, dans les temps bibliques, marquait, dans le calendrier lunaire, le premier jour où le croissant de lune était visible après la nouvelle lune. Ce jour, durant lequel il était interdit de travailler, se développa plus tard à travers la compilation du Talmud en un jour « demi-férié ». Seuls les mystiques de Safed en Haute Galilée transformèrent le Rosh Hodesch en un jour de jeûne et créèrent pour cette occasion une liturgie, basée sur la prière de pénitence de Yom Kippour (« jour de l'expiation »). C'est de là que vient le nom Yom Kippour Katan (« petit jour de l'expiation »). Le nouvel usage se répandit en Italie et finalement au nord des Alpes. De tels recueils de prières étaient particulièrement appréciés au XVIIIème siècle. Contrairement à beaucoup d'autres, cet exemplaire est orné d'une page de titre illustrée. Si le scribe Juda Leib ben Meir de Glogau n'avait pas écrit son nom sur cette page, on aurait pu penser que le travail de copie était l'œuvre d'Aaron Wolf Herlingen de Gewitsch, car les caractéristiques d'écriture et d'illustration lui correspondent. On ne peut qu'émettre des suppositions sur les rapports entre Herling et le scribe Meir.
En ligne depuis: 19.03.2015
Josef (Juspa), sacristain de Worms (1604-1678), a consigné par écrit la vie quotidienne, les rites et les usages de la communauté juive de Worms, une des plus anciennes et des plus importantes d'Europe. Cet autographe de Joseph contient les commentaires sur le livre des prières, le Birkat ha-mazon (« prière après les repas »), sur la Haggada et les Pirqei Avot (« Traité des Pères »), et d'autres annotations sur les rites de prière et des notices autobiographiques. Les annotations sur les minhagim (« rites ») furent reprises dans l'édition imprimée du Minhagbuch de Worms, mais pourtant une grande partie de ce manuscrit resta inédite et constitue de ce fait une importante source pour l'histoire religieuse d'un des plus grands centres juifs d'Europe. Le manuscrit a appartenu entre autres au rabbin Michael Scheyer, et plus tard à la collection privée de Salman Schocken à Jérusalem.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient un Evronot (« Règles pour le calcul du calendrier »). Durant les XVIIème et XVIIIème siècles de nombreux Sifre evronot (« Livres pour le calcul ») furent rédigés, sans doute en réaction à l'introduction du calendrier grégorien en 1582. Dans de tels manuscrits, est souvent représenté Issachar, un fils de Jacob, sur ou à côté d'une échelle. Il tient dans sa main, comme attribut, un sablier. Ici on trouve même deux fois ce même motif ; au-dessus du premier furent ajoutées une lune croissante et une lune décroissante dotées d'un visage humain et des étoiles. La page de titre présente un arc ornemental. A la fin du livre, se trouve le motif bien connu de Moïse avec les tables de la loi, assis à une table.
En ligne depuis: 19.03.2015