Manuscrit des années 1420, contenant en adéquation avec le jeux d'échecs les valeurs de la société féodale avec les différentes catégories sociales.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit des Etymologies d'Isidore de Séville, écrit dans le deuxième tiers du IXe siècle, avec réorganisation du texte, ajouts et schémas en couleurs. Collé au contreplat inférieur se trouve un fragment de parchemin en écriture anglo-saxonne du VIIIe siècle.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce manuscrit contient le texte complet du Pentateuque et les Haftarot (lectures hebdomadaires tirées des livres des Prophètes). Dans le manuscrit se trouvent six initiales enluminées entourées d'un cadre au début de chaque livre du Pentateuque et des Haftarot. L'écriture sépharade hébraïque demi-cursive ainsi que les autres caractéristiques codicologiques du manuscrit laissent penser à une origine sépharade dans la seconde moitié du XVème siècle. Le Pentateuque de Braginsky est probablement l'œuvre d'un artiste de l'école de Lisbonne, connu pour avoir réalisé env. 30 manuscrits qui se caractérisent par une décoration non figurative : cadres avec initiales filigranées, décorations florales et abstraites à la plume et à l'encre rouge, ainsi que pois et fleurs multicolores.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le « Compte de l'Omer » dans le judaïsme est une bénédiction dans laquelle on compte les 49 jours qui séparent la seconde nuit de Pessah et la fête de Chavouot. Dans le manuscrit, ces jours sont inscrits avec les chiffres correspondants sur 49 feuilles quadrilobées. Au f. 18r est représentée la Menora, le chandelier dont le texte des sept versets du psaume 67, écrits dans une écriture minuscule, forment les sept branches. Le copiste Baruch ben Shemaria, originaire de Brest-Litovsk (Biélorussie), a réalisé le manuscrit en 1795 à Amsterdam pour Aaron ben Abraham Prinz, de Alkmaar en Hollande, comme le rappelle la page de titre. Le dessin au f. 1r, exécuté avec des calligrammes, représente le géant Samson, doté, selon la tradition rabbinique, d'une force surhumaine, sous les traits d'un atlante.
En ligne depuis: 18.12.2014
Salomo bar Joshua ha-Adani (1567-1625) était un érudit juif, qui s'est surtout concentré sur l'étude la Mishna (la première grande rédaction de la Torah orale). Il y aurait consacré trois décennies de sa vie. Il transcrivit ses pensées et ses remarques à côté et autour du texte principal d'une Mishna complète imprimée. Les annotations étaient si denses que lui-même éprouvait des difficultés à les déchiffrer. C'est pour cette raison qu'un mécène lui permit de rassembler ses commentaires afin de composer une œuvre claire et lisible. Le résultat en est son commentaire de la Mishna. Des six ordres de la Mishna, nous avons ici le commentaire du premier, le Sera'im (« semences »), consacré aux bénédictions, prières et lois agricoles. Un commentaire semblable (MS Rab 33) pour le Tohorot (« puretés »), le sixième ordre de la Mishna est conservé à New York, à la Library of The Jewish Theological Seminary. Il est daté de 1611, mais il est aussi possible que ce manuscrit fut écrit un peu avant cette date.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le rite romain, connu comme le Nussah Roma, est la plus ancienne ordonnance des prières en dehors des pays d'Israël et de Babylone, conservant de très anciennes traditions palestiniennes. La décoration du manuscrit comprend plusieurs initiales dans un cadre, ornées de dessins géométriques et floraux à la plume, souvent à l'encre rouge et bleue. La page de titre enluminée contient le mot initial Ribbon (maître [de tous les mondes]) placé dans un cadre rectangulaire avec des décors filigranés à la plume rouge et bleue et des lettres dorées. Dans la marge inférieure, figure l'écusson d'une famille non identifiée représentant un lion rampant. Le manuscrit est copié par Samson ben Eljah Halfan, un membre de la famille de copistes et d'érudits Halfan, dont les ancêtres faisaient partie d'un groupe de juifs expulsés de France en 1394 et qui trouvèrent refuge au Piémont, en Italie du Nord.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le codex contient des prières pour la cérémonie de circoncision. Cette cérémonie est représentée au f. 10r et se déroule à l'intérieur d'une synagogue où le prophète Elie, qui viendra annoncer la venue du Messie, est considéré comme présent. L'illustration du f. 18r représente la bénédiction du vin. La décoration du livre est l'oeuvre de Uri Feivesch ben Isaak Segal, un important représentant de l'école de Hambourg-Altona du XVIIIème siècle pour la production de manuscrits enluminés. En plus de ce manuscrit, il a produit au moins cinq autres manuscrits, d'après l'état actuel de la recherche. La page de titre contient le nom du propriétaire Joseph ben Samuel et une armoirie non identifiée, avec l'ordre de l'Éléphant, un des plus prestigieux ordres chevaleresques de la royauté danoise.
En ligne depuis: 18.12.2014
En plus des prières quotidiennes, le manuscrit contient aussi des commentaires kabbalistiques et les kavanot (intentions mystiques). Dans l'école kabbalistique de Safed (Gallilée supérieure), l'aspect mystique de la prière, laquelle sert d'« instrument de l'élévation mystique de l'âme vers Dieu » revêt une grande importance. Le texte de ce livre de prière est généralement attribué à Isaac ben Solomon Luria (1534-1572). Le manuscrit commence avec une page de titre incomplète qui présente une marge décorative avec des motifs floraux en rouge, jaune et vert, mais dépourvue de texte. Dans la marge décorative colorée prend place l'inscription « Samuel ha-Kohen, chantre à Broda », permettant d'identifier soit le copiste, soit le commanditaire du manuscrit. Le manuscrit faisait partie de la collection de Naphtali Herz van Biema (1836-1901), un collectionneur d'Amsterdam, dont les livres furent vendus aux enchères en 1904. Plusieurs de ces livres appartenaient à la famille de sa femme, les Lehren, de célèbres philanthropes et bibliophiles orthodoxes d'Amsterdam.
En ligne depuis: 13.10.2016
En 1728 Meir Cohen Belinfante copie ce psautier décoré, d'après l'édition publiée en 1670 à Amsterdam par David de Castro Tartas, imprimeur de livres hébreux et espagnols, actif entre 1662 et 1698. Le manuscrit possède une page de titre décorée qui représente David, l'auteur des psaumes, et Aaron, clairement en référence au premier nom du propriétaire, tandis que la partie inférieure de la page est illustrée d'une scène biblique avec Joseph, afin de créer un lien avec le nom du père du commanditaire, également nommé Joseph. Tous les décors, y compris la page de titre, ont été exécutés avec une encre brune semblable à l'encre utilisée pour le texte. A la fin du manuscrit, sont insérés un texte du correcteur, Isaac Saruk, louant la précision du manuscrit et un poème en l'honneur du commanditaire Aaron de Joseph de Pinto, dont le manuscrit a pris le nom.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce codex contient des prières, des formules de bénédiction et des poèmes pour la cérémonie de mariage selon le rite en usage chez les Juifs de l‘île de Corfou. D'autres poèmes se joignent à l'ensemble, dont quelques-uns sont l'oeuvre des poètes de l'âge d'or des Juifs d'Espagne médiévale, et d'autres sont d'auteurs locaux, comme Elieser de Mordo. Le cycle de 60 illustrations en pleine page, réalisées à la gouache, confère au manuscrit une grande importance. Ces illustrations du livre de la Genèse sont accompagnées d'inscriptions explicatives tirées le plus souvent des versets bibliques. Il s'agit de l'œuvre d'un artiste, vraisemblablement formé à Venise et qui a inséré son monogramme avec différentes orthographes (MC ou M.C. MF.) dans presque toutes les illustrations. Les textes sont en rapport direct avec les illustrations qu'ils accompagnent. L'ordre des pages de gauche à droite laisse supposer que c'est d'abord un artiste chrétien qui les a peintes et que c'est seulement dans un second temps que les textes hébreux ont été ajoutés. Ce manuscrit, réalisé sur l'île de Corfou dans la première moitié du XVIIIème siècle, constitue probablement un cadeau de mariage d'un membre de la famille de Mordo, qui a joué un rôle prépondérant au moment de la défense de la souveraineté vénitienne contre les attaques ottomanes.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce recueil de traités cosmologiques contient des extraits d'un manuscrit plus important, probablement écrit par le même scribe Moses, aujourd'hui conservé dans la collection Schoenberg de l'University of Pennsylvania in Philadelphia (ljs 057). Il contient des diagrammes sur les mouvements de la lune de Jakob ben David ben Yom Tov (Bonjorn), trois œuvres astrologiques d'Abraham Ibn Esra (1089- vers 1164): un fragment du Reshit Hochma (« Début de la sagesse »), une grande partie du Mishpatei ha-mazalot (« Lois sur les constellations ») et une grande partie du Sefer ha-Olam (« Livre de l'univers ») et enfin le Sefer ha-Mivcharim le-Batlamyus, c'est-à-dire l'« Almageste » de Ptolémée. Sur f. 15r et f. 15v se trouvent trois illustrations des constellations antiques: Orion (Ha-gibbor ba-te'omin, « le héros des Gémeaux »), aux pieds nus et avec un cimeterre (f. 15r), Eridan (Ha-nahar, « le fleuve ») et Lepus (Ha-arnewet, « le lièvre ») (f. 15v). Les représentations se basent sur l'œuvre arabe « Livre des étoiles fixes », composée par l'astronome perse Abd al-Rahman al-Sufi en 964.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient le commentaire homilétique sur le Pentateuque écrit par le grand poète yéménite juif Shalom Shabazi. Très peu d'informations sont disponibles sur la vie de Shabazi. Le peu que l'on sait provient de sa propre œuvre : 550 poèmes et autres textes. Shlomo Zuker, sur la base de la confrontation avec un certain nombre d'autres manuscrits signés, en particulier deux manuscrits de la National Library of Israel, un fragment du Mishneh Torah (Heb. Ms. 8° 6570) et un Tikhal de 1677 (Yah. Heb. 152), considère ce manuscrit de la collection Braginsky comme un autographe de Shabazi. Le texte de ce manuscrit contenant le commentaire sur la Genèse 37 jusqu'au Deutéronome 31 diffère des autres versions connues du commentaire.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit contient un des quatre autographes de Elijah ben Shlomo Zalman, connu sous le nom de Gaon de Vilna (1720– 1797). Déjà vénéré durant sa vie, il est considéré comme le plus important érudit du judaïsme Ashkénaze d'influence lituanienne. Ses enseignements imprègnent encore aujourd'hui le judaïsme. Cet autographe commente un passage du Zohar, une œuvre importante de la mystique juive. Les commentaires de ce manuscrit ont été publiés au XIXème siècle, en poussant le zèle jusqu'à reproduire les annotations marginales et les corrections du manuscrit.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient le commentaire de Bezalel Ranschburg (1762-1820) – un important rabbin de la communauté juive de Prague – sur deux traités difficiles du Talmud: Horayot et Niddah; quelques passages de ses commentaires ont été imprimés dans les pages de l'édition officielle du Talmud, en tant que gloses marginales. Il est aussi l'auteur de Responsa (« Réponses rabbiniques ») et d'autres commentaires aujourd'hui perdus. Le manuscrit contient l'imprimatur du censeur de Prague Carolus Fischer (1755-1844), nécessaire dans l'empire austro-hongrois, au XVIIIème et au début du XIXème siècle, pour pouvoir imprimer des livres en hébreu. Malgré l'imprimatur de Fischer, un chrétien, qui connaissait et défendait la langue et la littérature hébraïques contre les détracteurs chrétiens, ce texte ne sera publié pour la première fois qu'en 1957.
En ligne depuis: 19.03.2015
Isaac de Corbeil († 1280) est l'auteur de ce petit livre des commandements halal, aussi connu comme le Sefer mitzwot katan (SeMak en abrégé). Cette version abrégée des 613 commandements positifs et négatifs bibliques et quelques autres commandements supplémentaires rabbiniques est divisé en sept « piliers » quotidiens, à lire en séquence et à accomplir chaque semaine. Après être devenu populaire en France, le SeMaK arrive en Allemagne, où il est surtout reconnu comme un ouvrage normatif de la Halakhah. Ce manuscrit, BC 115, le plus récent des trois manuscrits du SeMaK de la collection Brakingsky (les deux autres sont le BC 240 et le BC 182), illustre la diffusion complexe du SeMaK en Allemagne. Les gloses sont l'œuvre de Moses de Zurich, qui vivait dans cette ville au milieu du XIVème siècle. Les manuscrits contenant les gloses de Moses sont par conséquent aussi appelés Zürcher. Les gloses ou commentaires ont souvent été ajoutés dans des « fenêtres » rectangulaires dans la marge ou dans le texte lui-même, offrant ainsi une mise en page attrayante et ingénieuse au point de vue esthétique. Comme les copistes ne nomment pas la source de ces gloses, leur auteur demeure donc obscur.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'importance du Pentateuque Braginsky pour la critique textuelle de la bible hébraïque est comparable à celle du Ms L44a de la Library of the Jewish Theological Seminary à New York, copié à Tolède en 1241. Le manuscrit Braginsky fut rédigé en Espagne, très probablement dans la seconde moitié du XIVème siècle, sur la base de celui que l'on considère comme le Codex Hillel original, dont il ne reste aucune trace. Il semble avoir été utilisé pour la dernière fois pour une édition du Pentateuque de Guadalajara, en Espagne, peu avant 1492. En réalité, il n'est pas clair si le Codex Hillel a vraiment existé ou s'il s'agit d'une légende tirée de sources secondaires. Le manuscrit est toujours relié dans une ancienne couverture de cuir estampé à froid, avec des éléments décoratifs et des fermoirs en cuivre (plus tardifs ?).
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit de Yaakov ben Asher (fils du rabbin et scribe Asher ben Jehiel) contient une des plus anciennes copies de l'Arba'a turim, un texte à caractère religieux et juridique. L'œuvre dans son entier traite de toutes les lois juives concernant les prières et la synagogue. Cet exemplaire ne contient que la première des quatre parties de cette œuvre. De nombreuses gloses et commentaires se trouvent autour du texte principal; il faut mentionner une annotation autographe de l'influent rabbin allemand Jakob Weil du XVème siècle et des notes en langue slave. Le manuscrit contient en outre des variantes qui se distinguent de l'édition standard, ainsi que des Responsa (« Réponses rabbiniques »), autrement inconnues, du célèbre rabbin Israel Isserlin (1390-1460).
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient la traduction hébraïque des sept chapitres des Aphorismes d'Hippocrate par Hillel ben Samuel de Vérone (ca. 1220 – ca. 1295) qui, au contraire des autres traductions existantes, se base plutôt sur la version latine de Constantinus Africanus († avant 1098/99) que sur les traductions arabes de l'original grec. La traduction est accompagnée d'un commentaire de Moses ben Isaak de Rieti (1388 – après 1460), grand-rabbin de Rome et poète. Son commentaire repose en grande partie sur celui de Moses Maïmonides (1138-1240) et de Galien de Pergame (IIème siècle ap. J.-C.). Ce manuscrit transmet la première des deux versions connues du commentaire. La datation se fonde sur l'identification du filigrane du papier.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'auteur du texte de ce manuscrit, Moses Ben Jacob Cordovero (1522-1570), était considéré comme une des figures les plus importantes du mouvement kabbalistique dans la ville de Safed (Galilée supérieure), qui devint le nouveau centre du mouvement kabbalistique après l'expulsion des juifs de la Péninsule ibérique. Un des plus importants principes parmi les kabbalistes de Safed était celui de la prière mystique, tandis que l'élément central dans cette doctrine était celui de la kavanah (intention mystique ; au pluriel les kavanot). Le Tefillah le-Moshe (Prière de Moses) contient des kavanot pour les jours de la semaine et pour le shabbat. Les différentes écritures hébraïques utilisées dans ce manuscrit, cursive ronde, semi-cursive et écriture carrée, sont rehaussées par divers dessins à la plume de feuillages. Dans la page de titre, le copiste se réfère à lui-même, en se présentant comme un « jeune et insignifiant, un ver et non un homme, AR"I dans la ville de Modène ». Ari est le nom hébreu pour le 'lion', mais doit ici être compris comme une abréviation du nom du copiste, peut-être le bien connu Judah Aryeh (Leone) de Modène (1571-1648).
En ligne depuis: 13.10.2016
Livre sur le mystère de Dieu avec [le commentaire] « le sceptre d'or », ainsi s'intitule ce livre sur la circoncision de 1716 qui, sur la base du style et de l'écriture du scribe (Sofer), a pu être attribué à Arie ben Juda Leib de Trebitsch (Moravie) actif à Vienne. Le manuscrit contient de nombreuses illustrations représentant diverses scènes: entre autres, sur la page de titre, est représenté un groupe de personnes en pleine discussion dans une synagogue. L'illustration est rendue intéressante parce qu'elle met en scène non seulement des hommes, mais aussi des femmes. Sur la seconde page l'archange Raphaël est représenté avec le jeune Tobie qui rapporte un poisson chez lui afin de guérir son père aveugle. Le motif de l'archange Raphaël, ange-gardien des enfants, apparaît en général seulement dans l'art chrétien. Arie ben Juda Leib pourrait avoir utilisé pour ce motif un modèle catholique inconnu, afin de mieux illustrer le rôle protecteur de la circoncision pour les enfants juifs. Au niveau de l'écriture, Arie ben Juda se base sur le modèle des caractères d'imprimerie d'Amsterdam appelé be-otijjot Amsterdam (« avec les caractères d'Amsterdam »), dont il promeut ainsi la mode.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit du milieu du XVIIIème siècle contient en plus du Seder birkat ha-mason (« ordre des prières de la bénédiction des aliments »), la Birchot ha-nehenin (« bénédictions avant de consommer les aliments »), die Schalosch mizwot naschim (« les trois devoirs des femmes ») et les Seder keri'at schema al ha-mitta (« disposition du schéma des prières pour la nuit avant de s'endormir »). Les parties concernant les trois devoirs des femmes indiquent que le livre était destiné à servir de cadeau de mariage. En plus de l'illustration sur la page de titre, 22 illustrations en couleur plus petites se trouvent dans le livre. Une formule hébraïque sur la page de titre indique comme lieu de provenance Deutschkreutz in Burgenland (Autriche). D'après les caractéristiques stylistiques de l'écriture et de la réalisation artistique, le manuscrit pourrait être attribué au copiste et illustrateur Aaron Wolf Herlingen.
En ligne depuis: 18.12.2014
Les psaumes contenus dans ce manuscrit sont subdivisés selon les jours de la semaine durant lesquels ils doivent être lus et, à l'exception de ceux du vendredi, les sections sont introduites par des initiales placées dans des cadres monochromes ou multicolores. Le manuscrit comporte dans la page initiale une représentation de Moïse et Aaron sous deux arches. La représentation au début du premier psaume, à la p. 6v, est particulièrement impressionnante : après le premier mot ashre est représenté le roi David, assis sur la terrasse d'un palais, prêt à faire retentir sa harpe, tandis qu'il tourne son regard vers un livre ouvert, contenant probablement ses propres psaumes. Le manuscrit Braginsky a été copié et décoré par Moses Judah Leib ben Wolf Broda de Třebíč, peut-être également auteur de la décoration du plus fameux manuscrit hébreu du XVIIIème siècle, la Haggadah Von Geldern de 1723. En plus du psautier Braginsky, sept autres manuscrits de Moses Judah Leib sont connus, produits entre 1713 et 1723. La reliure en cuir de veau brun tacheté porte l'écusson de la famille De Pinto d'Amsterdam imprimé en or sur la couverture aussi bien antérieure que postérieure.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le jour de jeûne Yom Kippour Katan trouve son origine dans le jour de la fête Rosh Hodesch, qui, dans les temps bibliques, marquait, dans le calendrier lunaire, le premier jour où le croissant de lune était visible après la nouvelle lune. Ce jour, durant lequel il était interdit de travailler, se développa plus tard à travers la compilation du Talmud en un jour « demi-férié ». Seuls les mystiques de Safed en Haute Galilée transformèrent le Rosh Hodesch en un jour de jeûne et créèrent pour cette occasion une liturgie, basée sur la prière de pénitence de Yom Kippour (« jour de l'expiation »). C'est de là que vient le nom Yom Kippour Katan (« petit jour de l'expiation »). Le nouvel usage se répandit en Italie et finalement au nord des Alpes. De tels recueils de prières étaient particulièrement appréciés au XVIIIème siècle. Contrairement à beaucoup d'autres, cet exemplaire est orné d'une page de titre illustrée. Si le scribe Juda Leib ben Meir de Glogau n'avait pas écrit son nom sur cette page, on aurait pu penser que le travail de copie était l'œuvre d'Aaron Wolf Herlingen de Gewitsch, car les caractéristiques d'écriture et d'illustration lui correspondent. On ne peut qu'émettre des suppositions sur les rapports entre Herling et le scribe Meir.
En ligne depuis: 19.03.2015
Josef (Juspa), sacristain de Worms (1604-1678), a consigné par écrit la vie quotidienne, les rites et les usages de la communauté juive de Worms, une des plus anciennes et des plus importantes d'Europe. Cet autographe de Joseph contient les commentaires sur le livre des prières, le Birkat ha-mazon (« prière après les repas »), sur la Haggada et les Pirqei Avot (« Traité des Pères »), et d'autres annotations sur les rites de prière et des notices autobiographiques. Les annotations sur les minhagim (« rites ») furent reprises dans l'édition imprimée du Minhagbuch de Worms, mais pourtant une grande partie de ce manuscrit resta inédite et constitue de ce fait une importante source pour l'histoire religieuse d'un des plus grands centres juifs d'Europe. Le manuscrit a appartenu entre autres au rabbin Michael Scheyer, et plus tard à la collection privée de Salman Schocken à Jérusalem.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient un Evronot (« Règles pour le calcul du calendrier »). Durant les XVIIème et XVIIIème siècles de nombreux Sifre evronot (« Livres pour le calcul ») furent rédigés, sans doute en réaction à l'introduction du calendrier grégorien en 1582. Dans de tels manuscrits, est souvent représenté Issachar, un fils de Jacob, sur ou à côté d'une échelle. Il tient dans sa main, comme attribut, un sablier. Ici on trouve même deux fois ce même motif ; au-dessus du premier furent ajoutées une lune croissante et une lune décroissante dotées d'un visage humain et des étoiles. La page de titre présente un arc ornemental. A la fin du livre, se trouve le motif bien connu de Moïse avec les tables de la loi, assis à une table.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le texte halakhique Shibbolei ha-leket (« Moissons d'épis ») de Zedekia ben Abraham Anav de Rome (env. 1225-1297) constitue l'une des premières tentatives de codifier les lois religieuses juives en Italie et d'en donner une vue d'ensemble systématique. Le texte, divisé en 12 grands chapitres avec en tout 372 paragraphes, se compose de prescriptions sur l'ordre des prières et de règles pour le Shabbat, les jours de cérémonies et de jeûne, en plus d'autres textes traitant de thèmes halakhiques, présentés dans une perspective clairement ashkénaze. Le manuscrit n'est pas daté. Il a été copié par les scribes Moses et Samuel soit encore du vivant de l'auteur, soit peu après sa mort. Il s'agirait donc de l'une des plus anciennes copies conservée du texte.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le kabbaliste espagnol Abraham Abulafia (1240- après 1291) défend un concept de la Kabbale qui n'avait que peu ou rien à voir avec les tendances connues. Il conçoit la Kabbale ni comme une forme de gnose, ni comme une sorte de philosophie théosophique, qui se concentre sur les Sefirot, les émanations du divin. Au contraire, il s'efforce d'atteindre un état d'extase prophétique et mystique, en partant de sa conviction que l'expérience des prophètes doit être de nature extatique et que tous les vrais mystiques doivent être des prophètes. Cette œuvre était relativement populaire et répandue sous le nom de Hayye ha-Olam ha-ba (« La vie dans le monde de l'au-delà »), de Sefer ha-Shem (« Livre du nom divin ») ou de Sefer ha-Iggulim (« Livre des cercles »). Or, dans ce manuscrit, elle s'intitule Sefer ha-Shem ha-meforash (« Livre du Nom ineffable »). Le manuscrit contient dix inscriptions disposées en cercles concentriques, à l'encre noire et rouge, ainsi que 128 seulement à l'encre noire. Celles-ci renferment des instructions détaillées pour la méditation mystique. En contemplant ces cercles, il fallait réciter le nom de Dieu - composé de 72 lettres -, obtenu par la combinaison de la valeur numérique des lettres des noms des douze tribus d‘Israël, des patriarches et des neuf lettres du mot Shite Iisrael (« Tribus d'Israël »). Le lecteur en contemplation devait « entrer » dans chacun des trois cercles noirs et rouges, en passant par l'« entrée », indiquée en quelque sorte par un petit trait à la plume.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le livre Minhagim (« rites religieux ») est attribué à Samuel de Ulm, bien que la paternité ne soit pas clairement établie. Il contient divers enseignements basés sur les conceptions de Jakob Moellin (1360-1427). Il était considéré comme l'une des plus grandes autorités spirituelles du monde Ashkénaze. Le manuscrit a probablement été produit dans le Nord de l'Italie, au cours du dernier tiers du XVème siècle, car il renferme des dessins à la plume selon la tradition du Nord de l'Italie de cette époque. Dans le manuscrit, plusieurs motifs, comme une tête avec un nez proéminent et des paupières lourdes, qui se développent en guise d'ornement, ou une longue muraille flanquée de tours rondes, sont considérés comme typiques de Joël ben Simeon, un important représentant de la tradition de l'illustration des manuscrits hébreux au XVème siècle dans le Nord de l'Italie.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit, visiblement très utilisé, se présente dans de bonnes conditions de conservation et est rédigé dans une élégante écriture carrée et semi-cursive ashkénaze. Il contient les prières quotidiennes et piyyutim pour les jours de fêtes et les occasions spéciales, ainsi que le texte de la Haggadah, un texte qui commence à être copié séparément du mahzor. Le manuscrit contient une indication intéressante sur l'influence de la censure. Au Moyen Age, on croyait trouver une insulte au sujet des chrétiens dans la prière Alenu le-shabbeah. Le copiste, comme dans beaucoup d'autres cas, a omis le passage en question et laissé un espace vide (19r-v). L'ensemble du codex a été passé en revue, au XVIème siècle à Mantoue par Dominico Irosolimitano, un des censeurs les plus actifs en Italie à partir de la seconde moitié du XVIème siècle. Ce dernier n'a pourtant supprimé aucun passage, mais s'est uniquement contenté d'apposer sa signature sur la dernière page (f. 112v), comme confirmation de son contrôle.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'hymne au Créateur Perek shira d'un auteur anonyme est transmis par plus de cent manuscrits. La plupart des plus importants illustrateurs de livres hébraïques du XVIIIème siècle ont décoré cet hymne. Ce manuscrit fut écrit par Hertz ben Leib Darmstadt de Francfort-sur-le-Main et contient des illustrations à la plume de Meshulam Zimmel ben Moïse de Polna en Bohème, mais qui a probablement produit ce manuscrit à Vienne.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce manuscrit composite sur le cycle de la vie juive, datant du dernier tiers du XVème siècle, était probablement un cadeau de mariage. Il fut copié par Leon ben Joshua de Rossi de Cesena. Il contient des prières pour la cérémonie de la circoncision, le formulaire d'un contrat de mariage de Correggio en 1452 (sans les noms), des textes sur le rite de mariage, ainsi qu'un hymne avec l‘acrostiche El'azar, un contrat de mariage conclu en 1420 à Parme, entre Juda, fils de Elhanan de Ascoli Piceno, et Stella, fille de Solomon de Mantoue, des prières pour le cimetière avec une prière à réciter durant le repas de deuil, un rituel pour éviter les cauchemars, Ka'arat kesef, un poème éthique du poète provençal Jehoseph ben Hanan ben Nathan Ezobi du XIIIème siècle et enfin, – ajoutée par une autre main – une prière personnelle de Moïse Latif pour Joab Immanuel Finzi. Immédiatement à la fin du contrat se trouve une représentation d'un couple d'époux (f. 10v). Le fait que la coiffure, les vêtements et le voile de la mariée correspondent à la mode contemporaine de Ferrare, confirmerait que le manuscrit provient également d'Italie, peut-être même de Ferrare.
En ligne depuis: 18.12.2014
Cette Haggada avec la traduction yiddish de l'hymne Chad Gadiva (f. 23r) fut copiée et illustrée par Nathan ben Simson de Mezeritsh (aujourd'hui Velke Mezirici, République tchèque). Elle contient, entre autres, une page de titre décorée, un cycle d'illustrations de la cérémonie du soir du Seder, neuf illustrations du texte et un cycle pour l'hymne de conclusion Had Gadiva (f. 23r).
En ligne depuis: 18.12.2014
Cet exemplaire est le plus ancien manuscrit connu du livre légal de Moses di Coucys et aussi le plus ancien codex daté de la collection Braginsky. Le Sefer Mitzvot Gadol (abrégé SeMaG) est devenu la source la plus importante des prescriptions de la Halakhah. Il a été fréquemment cité, abrégé et plusieurs fois commenté. Le manuscrit fut copié par Hayyim ben Meir ha-Levi en 1288, peut-être à Sierre (Suisse). Cette hypothèse se base sur le fait que la Bibliothèque nationale de Paris possède un autre manuscrit (ms. hébr. 370) de la même œuvre et du même copiste qui semble avoir été écrit à Sierre. Plus de deux cent ans après la rédaction du manuscrit, en 1528, Joseph Kalonymos l'acheta à Posen (Pologne) et le compléta avec les quelques pages qui manquaient à ce moment-là.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit contient le texte du Massekhet Purim, une parodie de Pourim de l'auteur et traducteur provençal Kalonymus ben Kalonymus (Arles 1286- après 1328), qui écrivit cette oeuvre à Rome au début des années '20 du XIVème siècle. Cette oeuvre imite avec humour le texte et le style du Talmud, et traite de la nourriture, de la boisson et de l'ébriété durant la fête du Pourim. Les illustrations comprennent des représentations d'arlequins, un musicien de rue et sept cartes disposées de façon à former un trompe-l'oeil, un artifice artistique qui se rencontre rarement dans les manuscrits hébreux. Le codex fut réalisé à Amsterdam en 1752, à une époque où ce genre de texte jouissait d'un grand intérêt dans la communauté juive Ashkénaze.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce recueil de 11 documents en italien concernant la condamnation et l'autodafé du Talmud est en lien avec l'une des périodes les plus sombres de l'histoire du livre hébraïque. Ce recueil constitue un compte-rendu plus ou moins chronologique des événements et faisait probablement partie du dossier d'un inquisiteur vénitien. Il reproduit une liste (regesta) de six brefs pontificaux de 1518 à 1537, dans lesquels les papes Léon X, Clément VII, et Paul III accordent à Daniel Bomberg l'autorisation d'imprimer des livres juifs à Venise. Il comprend également d'autres documents : instructions pour la recherche de contenu hérétique dans les livres hébraïques par des juifs convertis, copies d'importants décrets pontificaux et rapports sur les événements survenus à Rome et à Venise.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le manuscrit constitue un chef-d'oeuvre de l'art du livre de la main d'Aaron Wolf Herlingen, un artiste né à Gewitsch en Moravie vers 1700, et actif entre autres à Pressburg (aujourd'hui Bratislava) et Vienne. Aujourd'hui plus de quarante manuscrits signés de sa main sont connus. La décoration se compose de 60 illustrations en couleur et de trois initiales ornées. Dans la page initiale, le texte du titre est flanqué des figures de Moïse et d'Aaron, et dans la partie inférieure, est représenté l'épisode où la manne tombe du ciel, durant la marche dans le désert des Hébreux, en présence de Moïse, d'Aaron et de leur soeur Miriam. La présence inhabituelle de Miriam laisse supposer que cette Haggada était destinée à une femme. A la fin du texte sont transcrits deux chants - l'un hébreu, l'autre araméen Echad mi-jodea et Chad gadja - accompagnés d'une traduction en langue yiddish.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Haggada de Hijman Binger constitue un exemple typique de l'art des manuscrits juifs du nord et du centre de l'Europe de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. Des cycles d'images agrémentent le contenu écrit. Les illustrations présentent des ressemblances avec des haggadot tardives de Joseph ben David de Leipnik, comme celle de 1739 (Braginsky Collection B317) et laissent supposer qu'une autre Haggada de cet artiste aurait servi de modèle à Hijman Binger. Une autre particularité rare de ce manuscrit est une carte de la Terre Sainte ajoutée à la fin (f. 52).
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre ne comptant que peu de pages contient les prières pour le Mohel, le cérémonial pour le rite de la circoncision. D'après une annotation sur la page de titre, il était un cadeau de Mendel Rosenbaum pour son beau-frère Joseph Elsas de Nitra (aujourd'hui en République de Slovaquie, auparavant en Hongrie). Il est signé par Leib Sahr Sofer (copiste) et la décoration présente une étroite parenté formelle avec diverses oeuvres du plus important calligraphe et illustrateur actif à Nitra au début du XIXème siècle, Mordechai ben Josel, aussi connu sous le nom de Marcus Donath. La dernière page montre un calligramme représentant la figure de Moïse, tenant dans une main les tables de la loi et montrant de l'autre le Pentateuque.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le codex fut copié par Elieser Sussman Meseritsch et illustré par Charlotte Rothschild (1807-1859). Il contient, à côté du texte hébreu, une traduction allemande. La Haggada fut réalisée par l'artiste pour le septantième anniversaire de son oncle Amschel Mayer Rothschild. Il s'agit du seul manuscrit hébreu connu, enluminé par une femme. Charlotte Rothschild s'inspirait de diverses œuvres chrétiennes et juives, par exemple de manuscrits médiévaux, du cycle biblique peint par Raphaël dans les Loges du Vatican et de gravures sur cuivre de la Haggada imprimée à Amsterdam en 1695. Sur une seule des illustrations, la scène du Seder, Charlotte Rothschild a laissé ses initiales, en arrière-plan, sur le dossier d'une chaise (p. 42). Ce manuscrit a probablement servi de modèle au célèbre peintre Moritz Daniel Oppenheim (1800-1882). Dans ses mémoires, il se souvient avoir réalisé, en tant qu'élève, des esquisses pour Charlotte Rothschild.
En ligne depuis: 19.03.2015
Splendide manuscrit avec le texte de la Haggada, dans lequel chaque page est décorée avec de riches bordures composées d'éléments floraux et de décorations à la plume qui délimitent l'espace voué à l'écriture, réalisées principalement avec de l'or et du bleu de lapis-lazuli. Du point du vue stylistique, le décor est fortement inspiré de la miniature perse, surtout des œuvres de l'école de Shiraz entre 1560 et 1580. La réalisation de cette œuvre est attribuée à Victor Bouton, né en 1819 en Lotharingie et actif comme dessinateur, peintre héraldiste et graveur à Paris. L'attribution se fonde sur un manuscrit de luxe analogue signé par cet artiste qu'Edmund James de Rothschild lui avait commandé comme cadeau pour sa mère et à propos duquel une note biographique affirme que cet artiste avait reçu d'un riche juif la somme énorme de 32'000 francs d'or pour une Haggada. La seule représentation figurée (f. 1v) illustre la cérémonie du premier soir de la fête de Pessah, où un groupe de cinq hommes et deux femmes, tous vêtus à l'orientale, sont assis autour de la table de Seder, tandis que le maître de maison prononce la bénédiction du vin.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce calligramme représentant le roi David en train de jouer de la harpe se compose du texte latin des sept psaumes pénitentiels (6, 31, 37, 50, 101, 129 et 142) et du psaume 138. Le calligramme est signé par le célèbre artiste calligraphe juif Aaron Wolf Herlingen, créateur de la Haggadah de 1725 (B284) dans la collection Braginsky. L'artiste a utilisé une technique dans laquelle le texte est écrit en lettres minuscules, aussi connue sous le nom de micrographie. Herlingen a écrit ce calligramme pour le prince Joseph II (1741-1790), fils de l'impératrice Marie Thérèse et de l'empereur François Ier.
En ligne depuis: 20.12.2016
Avant qu'elle ne rejoigne la collection Braginsky en 2007, la recherche n'avait aucune connaissance de la Braginsky Leipnik Haggada, illustrée en 1739 par Joseph ben David de Leipnik. Comme la plupart des haggadot de cette époque, cet exemplaire s'inspire fortement du modèle des gravures des haggadot imprimées d'Amsterdam de 1695 et 1712. Les caractéristiques des illustrations de Joseph ben David, dont les œuvres sont bien connues, sont rendues de façon exemplaire dans ce manuscrit. Les teintes pastel et les dégradés dominent sa palette de couleurs. Les représentations basées sur des modèles plus anciens de l'agneau pascal, du pain azyme et des herbes amères sont des motifs récurrents dans ses haggadot. Leur consommation fait partie intégrante de la fête de Pessah, durant laquelle se lit traditionnellement le récit de la Sortie d'Egypte.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce mince petit livre, orné d'une reliure avec impression en or, contient des prières pour la fête de la veillée qui précède la nouvelle lune et a été commandité par Elieser (Lazarus) von Geldern à Vienne. La page de titre présente, selon les conventions, Moïse et Aaron. Le copiste et artiste Nathan ben Simson de Meseritsch (Velké Meziříčí) en Moravie faisait partie, durant la première moitié du XIXème siècle, des plus remarquables illustrateurs de manuscrits hébraïques. Entre 1723 et 1739, il créa au moins 23 oeuvres de ce genre.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le « Compte de l'Omer » est une bénédiction, qui accompagne les 49 jours depuis le deuxième jour de la fête de Pessah jusqu'au début du Chavouot. Omer désigne la première gerbe de la moisson, qui était déposée en offrande dans le Temple de Jérusalem le deuxième jour de Pessah. Les calendriers de l'Omer étaient appréciés surtout au XVIIIème siècle et sous différentes formes. Cet exemplaire fait partie d'un groupe de six livres semblables, réalisés dans un format réduit, qui peuvent être datés de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. La reliure est en argent : sur la partie antérieure est gravé un monogramme et sur la partie postérieure un oiseau semblable à une cigogne tenant dans son bec un épi de blé. Cinquante illustrations accompagnent presque chaque jour du calendrier.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre miniature contient les bénédictions pour les aliments, avec les habituelles additions pour les fêtes de Chanukkah et de Purim ainsi que d'autres prières, par exemple la prière du shema à réciter avant de se coucher ou avant de goûter certaines choses déterminées. Il présente une page de titre illustrée, 19 illustrations, cinq cadres ornés contenant chacun une des lettres ou initiales d'un passage du texte décoré. Dans la page de titre, l'artiste n'a pas inséré son nom, mais a cependant noté que le présent manuscrit a été terminé en 1725, sous le règne de l'empereur Charles VI à Nikolsburg (Tchéquie). Comme les autres Birkat ha-mason, celle-ci fut rédigée pour une femme. Une dédicace à Fradche, épouse de Mosé Gundersheim, a été insérée, dans un second temps, sur la page de garde initiale. Grâce à la comparaison des écritures et des illustrations avec une oeuvre semblable de 1728 conservée dans la Kongelige Bibliotek de Copenhague (Cod. Hebr. XXXII), l'on peut affirmer que les deux Birkat ha-mason ont été réalisées par le même artiste, Samuel ben Zewi Hirsch Drenitz, actif à Nikolsburg.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit de petit format, datant du XVIIème siècle, contient des prières hymniques, des récits et des bénédictions pour la cérémonie de la circoncision. Les deux sections du livre renferment des pages illustrées. Outre la page de titre, décorée avec un portail de type renaissance, il y a onze illustrations sur des thèmes bibliques et quatre scènes contemporaines en rapport avec la naissance et la circoncision. Quelques-unes de ces illustrations sont influencées par le style de Federico Zuccaro (vers 1540-1609) et de Raphaël.
En ligne depuis: 20.12.2016
L'Université de Padoue fut en 1880 le plus important centre pour les étudiants juifs, tandis que celle de Bologne ne faisait pas figurer les Juifs dans ses matricules. Le diplôme de doctorat constituait le « billet d'entrée » pour les médecins juifs dans la bonne société des nobles et des bourgeois. L'Université de Padoue donnait à ses diplômés un document en latin rédigé à la main et décoré. Sur la première page du diplôme d'Israel Baruch Olmo figurent les armoiries de la famille des Olmo : un orme, flanqué d'une fontaine jaillissante et de la tige d'une céréale.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce livre de prières miniature est le fruit de la collaboration de deux des plus importants représentants viennois de l'art hébraïque du XVIIIème siècle. Aaron Wolf Herlingen a écrit et illustré la page de titre, Meschullam Simmel ben Moses de Polná a réalisé les autres dessins et très probablement copié les textes des prières. Le petit livre constituait évidemment un cadeau de noces. Il contient au total neuf illustrations du texte et quatre mots initaux richement décorés. Le livre de prières appartenait à la « respectable et sage jeune fille Hindl ». Dans le manuscrit, figurent aussi des annotations concernant la naissance de ses enfants entre 1719 et 1741.
En ligne depuis: 20.12.2016
Au cours des plus de 650 ans qui se sont écoulés depuis sa réalisation, ce manuscrit de la Mishneh Torah, un recueil de lois juives de Moses Maïmonides, a passé entre plusieurs mains. Plusieurs remarques et citations indiquent que plusieurs importants rabbins askhénazes ont pu l'utiliser, tels que Jakob Weil, un érudit et rabbin du XVème siècle, actif à Nuremberg, Augsbourg, Bamberg et Erfurt. Comme l'on peut le déduire de notes de possession plus tardives, le manuscrit parvint dans des régions lointaines, comme l'empire ottoman, le Kurdistan, l'Angleterre ou Jérusalem. La page 1021 présente une illustration en pleine page avec un portail architectural décoré en style gothique. Deux fines colonnes, allongées d'une façon maniériste, supportent un tympan décoré d'entrelacs floraux sur un fond bleu, dans lequel figure le nom du chapitre Sefer schoftim (« livre des Juges »). Il y a aussi cinq médaillons, dont deux contiennent la silhouette d'un rapace en position d'attaque.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le copiste de cette Haggadah n'est nul autre qu'Elieser Sussman Meseritsch, qui devait son nom à son lieu d'origine en Moravie et qui, plus tard, rédigea aussi le texte de la Haggadah de Charlotte Rothschild. Par l'usage de différents types d'écriture, il subdivise clairement le texte hébraïque de la Haggadah, le commentaire classique en hébreu de Simeon ben Zemach Duran (1361-1444) et une traduction allemande en caractères hébraïques de Wolf Heidenheim (1757-1832). Le programme iconographique de la Haggadah d'Elieser Sussman est très inhabituel. Dans la page de titre, divers motifs ornementaux de style classique sont insérés d'une façon créative dans l'architecture d'un arc de triomphe. Les quatre premières des sept illustrations (5v-7r) représentent les quatre fils mentionnés dans la Haggadah ; une illustration est dédiée à chacun d'eux. Celle du fils qui ne sait pas demander se distingue par son originalité. Les deux illustrations suivantes de la traversée de la Mer Rouge (12r) et du roi David avec sa harpe (15v) sont plutôt traditionnelles. La dernière scène avec la reconstruction du temple de Jérusalem est accompagnée du texte habituel de l'Adir hu (« Ô Dieu tout-puissant, reconstruis en hâte ton Temple »).
En ligne depuis: 20.12.2016
Jusqu'au moment de son acquisition par la collection Braginsky, ce petit livre contenant la birkat ha-mason de 1741 était inconnu au monde de la recherche. Il s'agit vraisemblablement d'un cadeau de noces dédié à une femme. En plus de la page de titre, avec une corniche architectonique et les figures de Moïse et d'Aaron, il y a six autres illustrations, dans le texte, parmi lesquelles une représentation rare d'une femme partiellement immergée dans un bain rituel (12v), ainsi qu'une représentation plus conventionnelle d'une femme en train de lire la Shemà avant de se coucher (17r). Ce petit livre a été copié et illustré par Jakob ben Juda Leib Schammasch de Berlin. Il s'agit d'un des artistes hébraïques les plus productifs de l'Allemagne du Nord.
En ligne depuis: 20.12.2016
Petit livre d'heures en latin, très découpé, contenant les sept psaumes, le Cursus beate virginis Marie, l'office des défunts, le Cursus de passione Domini et diverses oraisons. La décoration se compose de diverses initiales avec des entrelacs végétaux et d'une miniature en pleine page (5v) - malheureusement en partie endommagée - représentant l'Ecce homo devant lequel est agenouillé le donateur, accompagné à droite de son armoirie. La mention des indulgences conférées par les papes Grégoire et Callixte III (1455-1458) (f. 139) permet de restreindre la datation à la seconde moitié du XVe siècle, tandis que le style de la décoration laisse penser à une origine de l'Allemagne du sud, peut-être Augsbourg, dans le cercle de l'enlumineur Johannes Bämler.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le Rituel provient du couvent de Münsterlingen (Thurgovie) ; il contient une série de prières et de chants que les moniales devaient réciter lors des processions dans le cloître du couvent et un long office des défunts (54v-72v), introduit par une miniature représentant saint Michel pesant les âmes des défunts. Les rubriques sont en partie en allemand, en partie en latin. D'après le style des trois initiales, la réalisation du codex peut être rattachée à la région de Constance. Au cours d'une restauration autour de 1973, deux feuilles de parchemin, à l'origine encollées à l'intérieur de la reliure et provenant d'un lectionnaire en minuscule précarolingienne datant du début du IXème siècle, ont été détachées (Mohlberg: XIème siècle).
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
La première partie (1-XX) de ce manuscrit en papier illustré contient les représentations des membres de la famille des Habsbourg, agenouillés dans une attitude de dévotion, accompagnés de leurs armoiries respectives. Celles-ci reprennent les images présentes dans les vitraux de l'Eglise de Königsfelden (AG), fondée en l'honneur de Albert Ier de Habsbourg (assassiné en 1308) par sa veuve Elisabeth, et aujourd'hui partiellement détruite. L'Ehrenspiegel des Hauses Österreich est un prototype de ce cycle pictural dynastique, commandé à Augsbourg, entre 1555 et 1559, à Johann Jakob Fugger, dont il existe plusieurs autres copies, à Vienne (ÖNB, Cod. 8614), Munich (BSB Cgm 895, Cod. icon. 330) et Lucerne (ZHB Ms. 124 fol.). Dans la seconde partie (XXI-203) sont représentés, en armure et avec leurs blasons respectifs, les chevaliers tombés avec Léopold III, durant la bataille de Sempach (1386).
En ligne depuis: 09.04.2014
Fragment d'un document officiel de la République de Venise, contenant une page enluminée et une partie de l'index de la Commission de Cristoforo Duodo, procureur de Saint-Marc de ultra de 1491 à 1496. Procureur était la plus haute charge de la Sérénissime après le doge, et au moment de leur nomination, les procureurs faisaient rédiger les chapitres, en général enluminés, contenant leur serment et la liste des commissions, c'est-à-dire des devoirs spécifiques auxquels ils ont juré d'obéir. Ce fragment s'ajoute aux 21 commissions des procureurs vénitiens datant du XVème siècle, parmi lesquels il se distingue par l'enluminure attribuée à un maître vénitien de bon niveau, formé dans l'entourage de Leonardo Bellini, et par la présence peu fréquente du saint patron non seulement du procureur, mais aussi de son épouse.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le graduel provient du couvent des dominicaines de Katharinental et représente l'une des plus importantes œuvres d'art d'époque gothique en Suisse. Réalisé vers 1312 dans le couvent même, il fut probablement décoré dans la région du lac de Constance. Il contient plus de 80 initiales filigranées, plus de 60 initiales enluminées historiées et 5 initiales I dont le corps se compose de plusieurs médaillons historiés. Des deux dernières initiales I, dont les médaillons ont été découpés et vendus séparément, l'on connaît quelques éléments aujourd'hui dispersés dans divers musées ou bibliothèques. En plus des initiales, sont représentées, dans les frises végétales, de nombreuses dominicaines agenouillées et orantes ou d'autres donateurs laïcs (par ex. 3v, 18v, 90r, 159v, 161r etc.). Jusqu'au XIXème siècle, il fut utilisé dans le couvent ; vers 1820, il fut cédé à un antiquaire de Constance, Franz Joseph Aloys Castell (1796-1844). Après 1860, il appartint à des collectionneurs anglais Sir William Amherst of Hackney et Sir Charles Dyson Perrins (1864-1958). A la mort de ce dernier, sa bibliothèque fut mise en vente par Sotheby et le manuscrit acquis par la Confédération suisse avec le soutien de la Fondation Gottfried Keller et du canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le livre de la maison des von Hallwil, aussi connu sous le nom de Turnierbuch, est un mélange de chronique familiale, de livre de tournoi et d'armorial. Ce manuscrit sur papier de la seconde moitié du XVIème siècle remplace probablement un exemplaire plus ancien. Sur la page intérieure de la couverture se trouvent les grandes armoiries de Burkhardt von Hallwil et de ses deux épouses Judith von Anwil et Margaretha von Löwenberg. Sur les p. 4-10 est transcrite une version tardive du poème du Ring von Hallwil, une légende sur les dangers encourus par l'héritage des Hallwil et sa sauvegarde. Sur les p. 11-17 suivent des textes sur l'histoire familiale et une seconde version, plus ancienne, du poème du Ring von Hallwil (p. 19-21). Après plusieurs pages vierges, suivent six écussons vides (p. 48-50), destinés aux trois frères Thüring I von Hallwil († 1386) et Katharina von Wolfurt, Walter V († après 1370) et Herzlaude von Tengen, "Hemann" (Johannes IV, † 1386) et Anna vom Hus. A la p. 51 est dessinée une vue de la maison familiale des von Hallwil. Suivent des représentations de Caspar (p. 54) et Burkhart von Hallwil (p. 55), des scènes de tournoi (p. 56-59) et des illustrations du Ring von Hallwil (p. 60-66). A la fin du manuscrit, les armoiries des seigneurs von Hallwil et de leurs épouses ont été insérées (pp. 68-96), les dernières seulement préparées, mais non réalisées (pp. 97-118). Le manuscrit fut offert au Musée national suisse, en 1907, par le comte Walther von Hallwil, dernier habitant du château, et son épouse Wilhelmine. Une deuxième version se trouve dans la bibliothèque universitaire de Bâle (Ms. H I 10).
En ligne depuis: 09.04.2014
Manuscrit composite écrit de la main même de son possesseur, le moine itinérant de Saint-Gall, Gall Kemli († vers 1481). L'inventaire de sa bibliothèque personnelle ainsi qu'un grand nombre de textes, composés, mais aussi copiés par lui y figurent. Avec la permission de son abbé, Kemli a séjourné plus de 30 ans loin de l'Abbaye mère de Saint-Gall, dans des villes et des villages de Suisse et d'Allemagne.
En ligne depuis: 26.04.2007
L'un des deux plus anciens manuscrits du XVe siècle conservés du Nüwe Casus Monasterii Sancti Galli, composé par Christian Kuchimaister, vers 1335. Le bourgeois saint-gallois Kuchimaister raconte l'histoire de l'Abbaye de Saint-Gall entre 1228 et 1329 (il ajoute aussi quelques mots sur celle de la ville). La chronique de Kuchimaister qui figure dans ce manuscrit est l'une des plus importantes sources de l'histoire de la région du Lac de Constance du XIIIe et du début du XIVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Liste en rubriques des dépenses de l'Abbaye de Saint-Gall sous l'abbatiat d'Otmar Kunz (1564-1577), accompagnée de notices annalistiques sur l'Abbaye de Saint-Gall, du XVe siècle à 1630.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ensemble d'enseignements religieux tirés de la vie de saint Gall, qui peuvent servir de réfutation aux arguments évangéliques. Composés par un moine de Saint-Gall du XVI/XVIIe siècle, ces enseignements sont suivis d'un pamphlet contre le Catéchisme zurichois, vers 1598.
En ligne depuis: 20.12.2007
Vers 1700, le moine bibliothécaire de Saint-Gall, P. Hermann Schenk (1653-1706) traduit, du français en latin, trois oeuvres: une Historia omnium conciliorum generalium de Jean-Baptiste Truillotte et deux textes du célèbre moine français et érudit Jean Mabillon (1632-1707): le Syllabus praecipuarum difficultatum quae in lectione conciliorum et sanctorum patrum occurrunt et l'Epitome historiae ordinis Sancti Benedicti.
En ligne depuis: 20.12.2007
Liste, par localités, des noms de personnes qui se sont converties au catholicisme entre 1640 et 1697, dans le territoire de l'Abbaye princière de Saint-Gall (avant tout du Toggenburg et du Rheintal).
En ligne depuis: 20.12.2007
Introduction au droit ecclésiastique, composée et écrite (selon toute probabilité) en 1655, par le moine de Saint-Gall, Chrysostomus Stipplin (1609-1672).
En ligne depuis: 20.12.2007
Exemplaire perforé d'un calendrier de Constance, contenant les listes de dépenses en 1706 d'un employé de Saint-Gall (probablement Gall Anton von Thurn), avec la mention de dépenses spécifiques pour l'orgue de l'église d'Otmar, de l'Abbaye de Saint-Gall, pour un autel à Goldach, etc..
En ligne depuis: 20.12.2007
Répertoire des miracles accomplis sur l'autel de sainte « Maria im Gatter », dans l'église conventuelle de Saint-Gall, entre environ 1470 et 1520 . La copie, datée de 1608, est du moine de Saint-Gall P. Jodocus Metzler (1574-1639).
En ligne depuis: 20.12.2007
La « Historienbibel », richement illustrée, provient de l'atelier de Diebold Lauber et appartient à la rédaction IIa du texte (selon Vollmer). Elle contient pour l'Ancien Testament, une version en prose de la Weltchronik de Rudolf von Ems (avec la suite vétérotestamentaire) et pour le Nouveau Testament une version en prose de la Marienlebens du frère Philipp. Le cycle pictural, plus riche en comparaison de celui des autres manuscrits similiaires, doit être attribué au miniaturiste du groupe A, actif dans l'atelier de Lauber vers 1430.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le passionnaire (Passionarius maior) de Saint-Gall, une liste de 92 légendes de saints écrites par des moines de Saint-Gall, vers 900, est muni d'annotations et de gloses des moines de Saint-Gall, Notker le Bègue († 912) et Ekkehart IV († vers 1060).
En ligne depuis: 26.04.2007
Le psautier, surnommé « Zürcher Psalter » ou « St. Galler Psalter », a été écrit et orné de nombreuses initiales et des plus anciennes miniatures conservées dans les manuscrits de Saint-Gall, vers 820/830, dans le scriptorium même de l'Abbaye. Il contient, en plus des psaumes, des litanies de tous les saints, des tables de comput et des diagrammes. Il était utilisé quotidiennement par les moines pour la liturgie des heures.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le « sacramentarius triplex » de Saint-Gall (triple sacramentaire: Sacramentarium Gregorianum, Sacramentarium Gelasianum, Sacramentarium Ambrosianum) contient le texte des prières prononcées par le prêtre durant la messe, aux différents jours de fêtes et de commémoration, lors de la principale prière de l'Eucharistie et lors de la liturgie romaine, romano-gallicane et milanaise. C'est l'oeuvre scientifique des moines de Saint-Gall, du temps de l'abbatiat de Salomon (890-920).
En ligne depuis: 20.12.2007
Dans l'édition fac-similé, les éditeurs ont choisi le titre de Vom Einfluß der Gestirne auf die Gesundheit und den Charakter des Menschen, qui permet de mettre en évidence l'essentiel, les aspects astrologiques, de l'oeuvre. L'homme et le cosmos sont en étroite relation ; les sept planètes – saturne, jupiter, mars, le soleil, vénus, mercure et la lune – exercent une influence directe sur les hommes. Le manuscrit richement orné d'illustrations fut commandité par Erasme et Dorothée Schurstab de Nuremberg (1v, image de donation avec les armoiries et une représentation de la crucifixion sur fond doré). En 1774, Johann Jakob Zoller de Baden offrit le manuscrit à la Bibliothèque de Zurich, fondée en 1629.
En ligne depuis: 09.06.2011
Splendide lectionnaire (version incomplète) avec les lectures des Epîtres et des Evangiles tout au long de l'année liturgique, écrit et orné d'initiales exceptionnelles par un contemporain de Sintram vers 900/910, à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit composite, contenant une copie du poème épique de la Thebaïs (Thébaïde) du poète latin Publius Papinius Statius († vers 95 ap. J.-C.), écrit et muni de scholies (commentaires) au XIe siècle, à l'Abbaye de Saint-Gall. Le volume contient aussi deux courts textes grammaticaux du Xe siècle copiés au XIIe siècle, des tables de comput et des instructions, ainsi que divers extraits des oeuvres de Bède le Vénérable († 735).
En ligne depuis: 20.12.2007
L'une des plus importantes copies conservées des Institutiones oratoriae du rhéteur latin Quintilien († après 96 ap. J.-C.). Cette oeuvre, divisée en 12 livres, dont l'influence a duré jusqu'à nos jours, offre un aperçu de la formation d'un rhéteur, de l'inexpérience jusqu'à la perfection. Son but est la formation d'un orateur qui, d'une moralité irréprochable, met son éloquence au service de l'humanité. Le manuscrit de Saint-Gall du début du XIe siècle, muni de gloses et de remarques, a été écrit – en tous cas les derniers livres – par le moine de Saint-Gall Ekkehart IV († vers 1060).
En ligne depuis: 20.12.2007
Splendide lectionnaire de l'Abbaye de Saint-Gall, écrit et orné de magnifiques initiales par un contemporain du célèbre copiste de Saint-Gall Sintram ver 900/910, qui a aussi écrit et enluminé le manuscrit Ms. C 60 de la Zentralbibliothek de Zurich. Cette oeuvre, également connue sous le nom de « Liber Comitis », contient les lectures des Epîtres et des Evangiles, tout au long de l'année liturgique.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit composite de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant un grand nombre de textes courts et variés datant du IXe au XVe siècle. Il contient entre autres, la seule version de l'épopée de Charlemagne d'Aix-la-Chapelle ou de Paderborn (visite du pape Léon III à Charlemagne en 799), ainsi que la seule version des « Carmina Sangallensia », poèmes sur la description de l'ancienne église de Saint-Gall. On trouve, plus loin dans ce manuscrit, des traités théologiques et canoniques, ainsi que des sermons du XIVe et XVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite avec des textes du IXe jusqu'au XIIIe siècle de l'Abbaye de Saint-Gall. Il contient d'importantes copies des oeuvres d'Alcuin d'York († 804): le De dialectica et le De rhetorica et virtutibus. Entre ces deux textes d'Alcuin se trouve une illustration du Christ en majesté, dessinée à la plume vers 850/875, que l'historien de l'art Anton von Euw a interprétée comme une représentation de la mosaïque perdue de la coupole de l'église d'Aix-la-Chapelle. Précédant ces textes: une copie du XIIIe siècle du Super decreta, un texte canonique de l'évêque Sicardus Cremonensis (vers 1150-1215).
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite avec de nombreuses annotations en latin du moine de Saint-Gall, Notker le Germanique († 1022). Il contient entre autres la Distributio (Questions sur la limite entre grammaire et logique), le De dialectica et le De rhetorica. Ce manuscrit a été écrit à l'Abbaye de Saint-Gall dans la première moitié du XIe siècle.
En ligne depuis: 26.04.2007
Copie importante pour l'histoire des textes de l'Alexandreis de Gautier de Châtillon, écrite au XIVe siècle à l'Abbaye de Saint-Gall. La grande oeuvre, beaucoup lue, du théologien français Gautier de Châtillon (1135-1201) décrit la vie d'Alexandre le Grand en hexamètres latins. Cette copie servira de base au moine de Saint-Gall Athanasius Gugger (1608–1669), pour son "édition", parue en 1659 dans l'imprimerie de l'Abbaye et intitulée « Gualterus de Castellione Phil. Alexandris sive gesta Alexandri magni libris X comprehens ex veteribus manuscriptis bibliothecarum S. Galli ».
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite du moine itinérant Gall Kemli de Saint-Gall († 1481), contenant un grand nombre de textes variés, écrits ou copiés par lui-même, en latin ou en allemand (Diversarius multarum materiarum). Il s'agit d'ordonnances médicales, d'instructions pour le chant liturgique, d'exorcismes, de règles d'écriture, d'indulgences etc. Douze feuilles imprimées du XVe siècle, qui constituent un précieux témoignage sur l'histoire de l'imprimerie en Europe, ont été collées dans le manuscrit.
En ligne depuis: 26.04.2007
Leçons données par le réformateur saint-gallois Joachim Vadian de 1523/4: a) sur l'histoire des Apôtres; b) sur son oeuvre géographique Epitome trium terrae habitatae partium, annotées et écrites par Fridolin Sicher (1490-1546), originaire de Bischofszell et qui a travaillé à l'Abbaye de Saint-Gall comme calligraphe et organiste de la cathédrale.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite du XIe siècle, contenant quelques oeuvres en latin et en vieil allemand du moine de Saint-Gall, Notker le Germanique († 1022). Il contient les ouvrages Quid sit syllogismus, De partibus logicae et De materia artis rhetoricae. A la fin du manuscrit se trouve une copie du commentaire de Bède le Vénérable aux sept lettres catholiques du XIe siècle.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le codex contient le texte complet du Dialogus écrit vers les années 1110-1120 par Pierre Alfonse, un juif de Huesca (qui appartient depuis 1096 au Royaume d'Aragon), converti au christianisme en 1106. Le Dialogus est une oeuvre polémique et apologétique qui tente, avec des arguments novateurs pour l'époque et fondés sur la ratio, du point de vue de l'auteur, d'expliquer la primauté du Christianisme sur le Judaïsme et l'Islam. L'œuvre connut aussitôt après sa naissance une grande diffusion et influença la polémique religieuse dans le Moyen Age latin, principalement durant les XIIIe et XIVe s.
En ligne depuis: 22.03.2012
Manuscrit composite du IXe siècle de l'Abbaye de Saint-Gall contenant, avant tout, le Liber Hermeneumatum (un glossaire biblique respectant l'ordre des livres bibliques), une généalogie de Charlemagne jusqu'à Louis le Germanique (867), et les plus anciennes copies des lettres fictives échangées par le philosophe romain Sénèque et l'Apôtre Paul (appelées Correspondance du Pseudo-Sénèque). On y trouve aussi un modèle de lettre attribué au moine de Saint-Gall Notker le Bègue († 912).
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite (Collectanea) de la plume de son possesseur, le moine itinérant de Saint-Gall Gall Kemli († 1481). Il contient, avant tout, des textes théologiques, philosophiques, astronomiques et médicaux. On y trouve par exemple des recettes contre les poux, les puces et les vers ou des explications sur les différents poissons et coquillages qui vivent dans les cours d'eau de Suisse et du sud de l'Allemagne, en lien avec des indications sur la meilleure saison pour les capturer et des recommandations pour leur préparation.
En ligne depuis: 26.04.2007
Sermons et exhortations du maître des novices de l'Abbaye de Saint-Gall (P. Anton Widenmann?) à ses Fratres juniores (moines entre la profession et l'ordination) en 1633, probablement notés par le frère Chrysostomus Stipplin (1609-1672).
En ligne depuis: 26.04.2007
Le volume 1 d'une collection contenant huit volumes du moine saint-gallois P. Ulrich Aichhaim (1626-1675): assemblage de Carmina heroica seu epica de l'année 1673 et, parmi d'autres textes, des descriptions de beaucoup de pays européens en vers, poèmes sur de nombreux saints et deux œuvres poétiques imprimées du recteur réformé David Wetter: Poemata pour le médecin de la ville de Saint-Gall Sebastian Schobinger (1579-1652) pour le premier jour de l'An; Sangallas, description de la ville de Saint-Gall en vers latins.
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Deuxième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant: 1) les poèmes d'un saint-gallois sur la naissance du Christ et sur la naissance de personnalités marquantes dans le domaine de la politique, de l'Eglise, des sciences ou de la littérature; 2) les Aggratulationes (des félicitations) pour les supérieurs hiérarchiques de l'Abbaye de Saint-Gall (abbés, doyens, sous-prieurs, officiaux, professeurs et maîtres) se présentant sous forme d'anagrammes ou de chronogrammes (du temps de l'abbatiat de Pius Reher (1630-1654) et de Gallus Alt (1654-1687)), copiées d'après des feuillets isolés, principalement en latin, quelques-uns aussi en grec et en hébreu et rassemblés en 1673.
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Troisième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant les Affixiones, représentations d'emblèmes et d'images thématiquement ordonnées et combinées à un poème (les représentations emblématiques ne sont plus conservées). Elles ont été rassemblées par des élèves de l'école du monastère de Saint-Gall, à partir des écrits sur les saints fondateurs de Saint-Gall, Gallus et Otmar, des moines saint-gallois, les pères Constantius Pfiffer, Johannes Geiger, Athanasius Gugger, Chrysostomus Stipplin, Basilius Renner, Jacob von Tschernemell et Simon von Freiburg.
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Quatrième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant des poèmes et épigrammes sur différentes fêtes de l'année du Seigneur, de Marie et des Saints, composés par des moines de l'Abbaye de Saint-Gall dans le dernier tiers du XVIe siècle et surtout au XVIIe siècle. Parmi eux: les Neujahrsermahnungen (exhortations pour la nouvelle année) des abbés de Saint-Gall ou les poèmes imprimés du moine de Saint-Gall, Johannes Ruostaller, qu'il a composés pendant ses études à Dillingen en 1565 et qui ont été rassemblés en 1673.
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Sixième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant: les déclamations et les discours de moines de Saint-Gall, de la fin du XVIe et de la première moitié du XVIIe siècle. Ce sont les fruits de l'enseignement de la rhétorique à l'Abbaye de Saint-Gall, qui furent composés à l'occasion de fêtes et qui ont été rassemblés en 1655. Ce volume contient, entre autres, des discours, des épitaphes et une lettre fictive sur le massacre des Saints Innocents par Hérode, certains poèmes d'exorcisme de Gall à Fridiburga (la fille de Gunzo, le roi des Alammans) ou douze méditations riches et variées sur la vie du Christ, composées par le bourgmestre Ferdinand von Freiburg de Villingen (le père du moine de Saint-Gall, Simon von Freiburg).
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Huitième et dernier volume d'une collection du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675), contentant principalement des poèmes de moines de Saint-Gall, pour la fête de la translation des reliques des saints Antoninus et Theodorus (transférés des Catacombes à Saint-Gall en 1654), pour les jours de fêtes du moment, pour les plus importants dirigeants européens et nations durant la guerre de Trente Ans, ou pour les abbés de Saint-Gall et les moines, comme le montrent les épitaphes fictives. Ces poèmes ont tous été rassemblés en 1673.
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Exercices d'éloquence latins de novices de l'Abbaye de Saint-Gall (fratres studiosi) et textes commémoratifs pour les jours de fête, dédiés au prince-abbé de Saint-Gall, Gallus le Vieux, 1660/61.
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Sermons latins d'un moine de Saint-Gall, prêchés dans différentes églises du territoire de l'Abbaye princière de Saint-Gall entre 1674 et 1691.
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