Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, contenant un calendrier et un choix de saints pour Langres. Le manuscrit est daté de 1524 et enluminé par un Maître de Bénigne Serre. Il est connu sous le nom de son commanditaire, un haut fonctionnaire du roi de Bourgogne. Il s'agit d'un peintre jusqu'ici inconnu de l'entourage du groupe de « 1520 Hours Workshop », qui encadrait les miniatures avec des éléments architecturaux de la Renaissance ou peuplait les bordures de fleurs et d'animaux, représentés de façon naturaliste. Le manuscrit contient plusieurs représentations inhabituelles, par exemple pour les laudes de l'Office de Marie, où la rencontre d'Anne et Joachim devant les portes de Jérusalem remplace la scène habituelle de la Visitation. Au XVIIIe s. le manuscrit appartenait à la famille Bretagne de Dijon, dont les membres ont écrit, sur quelques feuillets de papier ajoutés, un « Livre de raison ».
En ligne depuis: 20.12.2012
Deux artistes, actifs vers 1440/50, ont collaboré au décor de ce livre d'heures : le plus ancien, qui a seulement réalisé les trois miniatures des f. 13v, 105v et 140v, appartient au « Goldrankenstil » (style des rinceaux dorés), tandis que le plus jeune se caractérise par une plus grande corporalité et des coloris plus marqués, sans doute influencé par les innovations de la peinture contemporaine des frères van Eyck. Ce deuxième artiste est responsable des finitions du Livre d'heures milanais de Turin en 1440 et a également travaillé au Livre d'heures de Llangattock. En 1813 ce manuscrit fut offert par le prince de Broglie à la prieure du couvent des Bernardines de Audenarde.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures à l'usage de Rome avec un calendrier à l'usage de Poitiers. Toutes les miniatures principales sont l'œuvre du Maître de Poitiers 30, dont le nom dérive de deux miniatures qu'il a réalisées dans un missel à l'usage de Poitiers, conservé à la Bibliothèque locale. Il était jusque là connu sous le nom du Maître d'Adélaïde de Savoie, pour laquelle il avait enluminé le livre d'heures Ms. 76 du Musée Condé de Chantilly. Il appartenait à l'entourage du Maître de Jouvenel des Ursins et fut actif principalement à Poitiers, où il influença l'enluminure locale tardive.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin avec un calendrier qui contient un choix de saints pour Paris et quelques prières en français. Les tableaux sur les jours de fêtes mobiles à la fin du livre commencent par l'année 1460, ce qui laisse supposer que le manuscrit était terminé à cette date. La plus grande partie des miniatures sont l'œuvre du Maître de Coëtivy, qui a probablement aussi réalisé toutes les compositions ainsi que les dessins préparatoires. La main d'un second artiste, que l'on peut identifier comme le Maître de Dreux Budé, se rencontre dans les visages de Marie, dans la représentation de la naissance de Jésus (f. 83v), de l'Adoration des Mages (f. 92v) et du Couronnement de Marie (f. 107r).
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient un psautier en usage à Evreux, ville épiscopale et résidence préférée des rois de Navarre. Il s'agit d'un livre liturgique qui contient un calendrier, des litanies et un office des défunts, ainsi que les plus importants textes d'un livre d'heures. L'enluminure est l'œuvre d'un artiste actif à Paris vers 1400 et qui représente encore sur fond d'or d'élégantes figures, dans un paysage pittoresque. Sa palette de couleurs est déjà pleinement celle du XVe s. Cette main devrait être attribuée à l'atelier parisien du Maître du Josèphe. Au moins deux miniatures – celle du fou (f. 44r) et celle de l'office des défunts (f. 131r) – sont attribuées au Pseudo-Jaquemart.
En ligne depuis: 20.12.2012
Ce livre d'heures, qui est adressé à une femme, contient une inscription, lisible seulement aux rayons ultra-violets (f. 27v), qui mentionne une Jaquette de la Barre ; celle-ci appartenait probablement à la famille parisienne de fabricants d'orgues, qui réalisa entre 1401 et 1404 les orgues de Notre-Dame. Les miniatures furent réalisées vers 1410 par un éminent maître parisien qui peut être identifié au Maître de la Mazarine, tandis que les bordures du manuscrit furent ajoutées dans un deuxième temps, probablement par une main provençale. Quelques scènes se détachent du programme iconographique habituel: au lieu de la Pénitence de David est représentée la Gloire du Christ au dernier jour (f. 101r), au lieu de la messe des défunts dans l'Eglise se rencontre la Résurrection de Lazare (f. 141r) et la représentation de la prière de Jérôme en habit de cardinal (f. 139v) sort de l'ordinaire.
En ligne depuis: 20.12.2012
Plusieurs artistes ont collaboré à l'enluminure de ce livre d'heures. Les miniatures simples sont l'œuvre d'un artiste qui a étudié dans l'entourage du Maître de Jean sans Peur. Beaucoup de visages de Marie sont exécutés par le Maître de Marguerite d'Orléans, un important enlumineur vers 1430. Le manuscrit appartenait au XVe s. à Guillaume Prevost, comme l'attestent les inscriptions relatives à des baptêmes dans le « Livre de raison » (f. 186v).
En ligne depuis: 20.12.2012
En plus de l'inhabituel codex pour le roi Charles VIII, décrit sous la cote Utopia Cod. 111, il existe un second livre d'heures, peint par le même artiste. Le décor des marges est demeuré incomplet, tandis que toutes les grandes images ne suivent pas le canon habituel pour les livres d'heures, mais présentent des motifs non conventionnels. Le motif de l'arbre d'Adam, qui crée un lien visuel entre les volumes, saute aux yeux dans les deux manuscrits et ne se retrouve pas dans les autres manuscrits réalisés par l'enlumineur. De même, les dimensions quasi identiques des feuilles suggèrent qu'il pourrait s'agir de deux volumes reliés entre eux, réalisés pour le roi à un certain intervalle de temps. La mort prématurée et inattendue de Charles VIII, après un accident dans le château d'Amboise, pourrait contribuer à expliquer pour quelle raison ce second manuscrit n'a pas été achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce livre d'heures constitue un cadeau de l'éditeur parisien Anthoine Vérard au roi de France Charles VIII (1470-1498). Le monarque fut l'une des figures les plus importantes pour le milieu des éditeurs parisiens depuis 1480. Son activité de collectionneur est étroitement liée à la production imprimée de luxe du libraire et éditeur Anthoine Vérard. Il faut surtout remarquer les bordures : la marge de chaque page est décorée de huit petites illustrations dans lesquelles se succèdent des événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. La valeur didactique de ce livre d'heures est remarquable, puisque chaque paire d'illustrations est commentée par des vers en moyen français. Au point de vue stylistique, ce codex est étroitement lié avec le Cod. 110, probablement aussi réalisé pour le roi, par le même artiste.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne, et constitue le pendant du volume I conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. A l'origine, huit initiales décoraient ce volume, mais seules deux d'entre elles n'ont pas disparu (p. 71 et p. 429). Elles sont attribuées à l'enlumineur et copiste Conrad Blochinger qui a également apporté des corrections et des additions de textes aux autres volumes de cet ensemble. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du Chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres – parmi lesquels le présent volume – sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient la partie estivale du sanctoral et du commun des saints selon la liturgie du diocèse de Lausanne et constitue le pendant du volume II conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. Les trois miniatures (p. 207, p. 271 et p. 397) qui décorent encore ce volume sont attribuées à un artiste itinérant qui a exercé son activité en Suisse — à Fribourg, Berne et Sion — et en suite à Ivrée et Aoste. Il est connu sous les noms du Maître du Bréviaire de Josse de Silenen et du Miniaturiste de Georges de Challant. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres — parmi lesquels le présent volume — sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit contient les psaumes, selon la division liturgique des heures, en latin, accompagnés chaque fois de leur traduction allemande. Ils ont été copiés par deux scribes, des moniales du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall. Une main est celle de Angela Varnbühler. La reliure, composée de simples planches de bois, recouvertes de cuir sans décoration, est typique de la première phase du scriptorium de Sainte-Catherine et constitue un élément supplémentaire pour confirmer la provenance du manuscrit.
En ligne depuis: 23.04.2013
Petit volume contenant diverses prières en latin, parfois précédées de rubriques en allemand. D'une seule main, sans note de possession, il est doté d'une reliure souple probablement contemporaine.
En ligne depuis: 04.10.2018
Petit volume composé de deux parties, contenant des prières et des méditations sur différents thèmes à lire en 30 jours. Une partie (ff. 1r-45r) – située aujourd'hui au début du manuscrit, mais probablement à la fin à l'origine – a été écrite par Maria Ferrin, comme on le lit au folio 45r. La deuxième partie actuelle a été copiée par deux mains de la deuxième moitié du XVe – début du XVIe siècle. Pour la reliure souple, un fragment de parchemin d'un lectionnaire a été utilisé.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit sur parchemin, orné et muni de notations musicales, contient le Proprium de tempore (la partie hivernale, du premier dimanche de l'Avent jusqu'au Vendredi Saint), et fut écrit vers la fin du XVe s. Le texte s'interrompt au fond d'une page, à la fin du troisième psaume des Laudes pour le Vendredi Saint. L'antiphonaire se trouvait dans le couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall où il fut aussi peut-être écrit. La même main a rédigé le manuscrit contenant la partie estivale de l'antiphonaire (Will, couvent des dominicaines de Sainte-Catherine, M III).
En ligne depuis: 21.12.2010
Cet antiphonaire portant la cote M III contient les fêtes des saints (Proprium de sanctis de André à Dominique), et fut écrit par la même main que celui qui contient la partie hivernale (Will, couvent des dominicaines de Sainte-Catherine, M II). Ce manuscrit sur parchemin, orné et muni de notations musicales, fut probablement écrit, tout comme le M II, dans le couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall.
En ligne depuis: 21.12.2010
Processionnal copié par les moniales du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall dans la seconde moitié du XVe s. Le manuscrit est copié dans une textura gothique par la même moniale qui a écrit le Processionale M VIII, peut-être aussi le Processionale M VI et le manuscrit qui porte aujourd'hui la cote Cod. Sang. 1914. Il pourrait s'agir du manuscrit ij nv́wi procesional, mentionné en 1484 dans la Chronique (aujourd'hui Konventsbuch) et qui, selon la même source, fut à nouveau relié en 1485. La reliure, composée de simples planches de bois, recouvertes de cuir sans décoration, est typique de la première phase du scriptorium de Sainte-Catherine et constitue un élément supplémentaire pour confirmer la provenance du manuscrit.
En ligne depuis: 23.04.2013
Bréviaire écrit par les dominicaines du couvent de Sainte-Catherine à Saint-Gall, Cordula von Schönau et Verena Gnesper, dans la seconde moitié du XVe s. En plus du calendrier, il contient la partie estivale du Proprium de tempore (du dimanche de Pâques jusqu'à la 25ème semaine après l'octave de Pentecôte), l'office In dedicatione ecclesiae, les Collectae de sanctis et de communi sanctorum (de Tiburce et Valérien jusqu'à Dominique), l'Officium commune sanctorum, deux psaumes et un hymnaire. Dans le calendrier qui ouvre le manuscrit sur papier, l'on peut lire quelques notes de la main de Verena Gnesper avec les noms de quelques parents. Ceci laisse penser que le bréviaire était réservé à son usage personnel.
En ligne depuis: 21.12.2010
Manuscrit contenant un bréviaire dominicain, introduit par un calendrier avec différentes notes obituaires. Le codex a été copié par Cordula von Schönau, dominicaine du couvent de Sainte-Catherine de Saint-Gall, qui signe à l'intérieur de la reliure antérieure et inscrit l'ex-libris daté sur le premier feuillet de garde. La main de Cordula se retrouve aussi dans le Cod. Sang. 406 de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall, dans le ms. 22 de la Leopold-Sophien-Bibliothek d'Überlingen et, à Wil, dans le ms. 3 et dans quelques parties du « Schwesternbuch » (Livre des soeurs) et du « Konventsbuch » (Chronique).
En ligne depuis: 04.10.2018
Manuscrit contenant divers textes à contenu liturgique et ascétique. Le volume a été copié par plusieurs mains plus ou moins expertes, dont l'une inscrit une date .I.5.I.3. avec ses initiales J. ae. (f. 47v), et une autre seulement ses initiales J. h. L. (f. 101v). Un parchemin contenant un acte de l'évêque de Constance de 1441 sert de couverture.
En ligne depuis: 04.10.2018
La première partie du manuscrit contient deux sermons sur la charité traduits du latin et copiés en 1589 par un copiste qui signe F. C. A. (f. 7v). Le reste du manuscrit est l'œuvre de deux copistes différents actifs pendant la deuxième moitié du XVe siècle, et comprend un sermon pour les ordres religieux (ff. 8r-30r) et un traité sur les péchés et la pénitence (ff. 31r-49r). On a utilisé pour la couverture la page d'un calendrier (novembre/décembre, XIVe siècle) qui présente quelques notes obituaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Manuscrit des Etymologies d'Isidore de Séville, écrit dans le deuxième tiers du IXe siècle, avec réorganisation du texte, ajouts et schémas en couleurs. Collé au contreplat inférieur se trouve un fragment de parchemin en écriture anglo-saxonne du VIIIe siècle.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce calligramme représentant le roi David en train de jouer de la harpe se compose du texte latin des sept psaumes pénitentiels (6, 31, 37, 50, 101, 129 et 142) et du psaume 138. Le calligramme est signé par le célèbre artiste calligraphe juif Aaron Wolf Herlingen, créateur de la Haggadah de 1725 (B284) dans la collection Braginsky. L'artiste a utilisé une technique dans laquelle le texte est écrit en lettres minuscules, aussi connue sous le nom de micrographie. Herlingen a écrit ce calligramme pour le prince Joseph II (1741-1790), fils de l'impératrice Marie Thérèse et de l'empereur François Ier.
En ligne depuis: 20.12.2016
L'Université de Padoue fut en 1880 le plus important centre pour les étudiants juifs, tandis que celle de Bologne ne faisait pas figurer les Juifs dans ses matricules. Le diplôme de doctorat constituait le « billet d'entrée » pour les médecins juifs dans la bonne société des nobles et des bourgeois. L'Université de Padoue donnait à ses diplômés un document en latin rédigé à la main et décoré. Sur la première page du diplôme d'Israel Baruch Olmo figurent les armoiries de la famille des Olmo : un orme, flanqué d'une fontaine jaillissante et de la tige d'une céréale.
En ligne depuis: 20.12.2016
Petit livre d'heures en latin, très découpé, contenant les sept psaumes, le Cursus beate virginis Marie, l'office des défunts, le Cursus de passione Domini et diverses oraisons. La décoration se compose de diverses initiales avec des entrelacs végétaux et d'une miniature en pleine page (5v) - malheureusement en partie endommagée - représentant l'Ecce homo devant lequel est agenouillé le donateur, accompagné à droite de son armoirie. La mention des indulgences conférées par les papes Grégoire et Callixte III (1455-1458) (f. 139) permet de restreindre la datation à la seconde moitié du XVe siècle, tandis que le style de la décoration laisse penser à une origine de l'Allemagne du sud, peut-être Augsbourg, dans le cercle de l'enlumineur Johannes Bämler.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le Rituel provient du couvent de Münsterlingen (Thurgovie) ; il contient une série de prières et de chants que les moniales devaient réciter lors des processions dans le cloître du couvent et un long office des défunts (54v-72v), introduit par une miniature représentant saint Michel pesant les âmes des défunts. Les rubriques sont en partie en allemand, en partie en latin. D'après le style des trois initiales, la réalisation du codex peut être rattachée à la région de Constance. Au cours d'une restauration autour de 1973, deux feuilles de parchemin, à l'origine encollées à l'intérieur de la reliure et provenant d'un lectionnaire en minuscule précarolingienne datant du début du IXème siècle, ont été détachées (Mohlberg: XIème siècle).
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
Feuillet d'un calendrier – mois de janvier et de février – provenant d'un manuscrit liturgique (psautier? bréviaire?). Le calendrier est inséré dans cadre imitant des arcatures. Pour le mois de janvier figure sur la droite saint Pierre avec les clés et, en haut, dans un médaillon, une activité typique de ce mois: un homme qui se réchauffe devant un feu. Dans le mois de février, apparaît saint Matthieu et, en haut, dans un médaillon, un homme occupé à tailler un arbre pour se procurer du bois. Les traces du pli central révèlent que le feuillet a été utilisé probablement comme couverture d'un livre.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce parchemin contient un des rares exemples conservés d'une lettre de protection. Les nombreux plis indiquent que la feuille a été pliée dans un très petit format, afin d'être facilement portée sur soi. La lettre promet une protection contre les ennemis, l'aide des amis et la réalisation des vœux. Une croix rouge et des initiales structurent le texte écrit en latin et en allemand, qui contient des phrases complètes et des lettres isolées, composant un mélange de formules chrétiennes et magiques. La lettre de protection aurait été vraisemblablement composée pour une certaine Greta, nommée dans le texte à la ligne 54. La feuille, archivée en tant qu'« amulette », fut trouvée en 1701 dans les documents de la famille noble von Wellenberg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Fragment d'un document officiel de la République de Venise, contenant une page enluminée et une partie de l'index de la Commission de Cristoforo Duodo, procureur de Saint-Marc de ultra de 1491 à 1496. Procureur était la plus haute charge de la Sérénissime après le doge, et au moment de leur nomination, les procureurs faisaient rédiger les chapitres, en général enluminés, contenant leur serment et la liste des commissions, c'est-à-dire des devoirs spécifiques auxquels ils ont juré d'obéir. Ce fragment s'ajoute aux 21 commissions des procureurs vénitiens datant du XVème siècle, parmi lesquels il se distingue par l'enluminure attribuée à un maître vénitien de bon niveau, formé dans l'entourage de Leonardo Bellini, et par la présence peu fréquente du saint patron non seulement du procureur, mais aussi de son épouse.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le graduel provient du couvent des dominicaines de Katharinental et représente l'une des plus importantes œuvres d'art d'époque gothique en Suisse. Réalisé vers 1312 dans le couvent même, il fut probablement décoré dans la région du lac de Constance. Il contient plus de 80 initiales filigranées, plus de 60 initiales enluminées historiées et 5 initiales I dont le corps se compose de plusieurs médaillons historiés. Des deux dernières initiales I, dont les médaillons ont été découpés et vendus séparément, l'on connaît quelques éléments aujourd'hui dispersés dans divers musées ou bibliothèques. En plus des initiales, sont représentées, dans les frises végétales, de nombreuses dominicaines agenouillées et orantes ou d'autres donateurs laïcs (par ex. 3v, 18v, 90r, 159v, 161r etc.). Jusqu'au XIXème siècle, il fut utilisé dans le couvent ; vers 1820, il fut cédé à un antiquaire de Constance, Franz Joseph Aloys Castell (1796-1844). Après 1860, il appartint à des collectionneurs anglais Sir William Amherst of Hackney et Sir Charles Dyson Perrins (1864-1958). A la mort de ce dernier, sa bibliothèque fut mise en vente par Sotheby et le manuscrit acquis par la Confédération suisse avec le soutien de la Fondation Gottfried Keller et du canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Fragment provenant du f. 158a verso du graduel de St. Katharinental, extrait au XIXème siècle et dont les enluminures furent vendues séparément. Dans l'initiale A sont représentés le Christ en train de bénir et Jean l'Evangéliste qui appuie sa tête sur ses genoux ; à leurs pieds un dominicain en prière est agenouillé et, dans la frise latérale, une dominicaine. Au-dessous de l'initiale (aujourd'hui à Zurich, Musée national suisse, LM 29329.2), il y avait un cadre dans lequel est peinte la Vierge de l'Apocalypse accompagnée de Jean l'Evangéliste, tandis que, sous deux arcades, deux dominicaines agenouillées prient. A l'origine figurait aussi sur le même folio une initiale V (aujourd'hui, à Vienne, Graphische Sammlung Albertina, Inv. Nr. 32434) avec une représentation très élaborée de la Maiestas Domini et du Jugement dernier. Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Fragment provenant du f. 158a verso du graduel de St. Katharinental, qui a été extrait au XIXème siècle et dont les enluminures furent vendues séparément. Il représente la Vierge de l'Apocalypse accompagnée de Jean l'Evangéliste, tandis que sous deux arcades, deux dominicaines agenouillées prient. Le cadre était placé sous une initiale A (aujourd'hui à Zurich, Musée national suisse, LM 29329.1) dans laquelle figuraient le Christ en train de bénir et Jean l'Evangéliste qui appuie sa tête sur ses genoux ; à leurs pieds un dominicain en prière est agenouillé et, dans la frise latérale, une dominicaine. A l'origine figurait aussi sur le même folio une initiale V (aujourd'hui, à Vienne, Graphische Sammlung Albertina, Inv. Nr. 32434) avec une représentation très élaborée de la Maiestas Domini et du Jugement dernier. Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Fragment avec une représentation de la crucifixion provenant d'une initiale I, composée de plusieurs médaillons, qui décorait le f. 87a du graduel de St. Katharinental. Au XIXème siècle, le folio fut extrait du graduel et les médaillons furent vendus séparément. Des 9 ou 10 médaillons qui constituaient à l'origine le corps de la lettre I, sont connus aujourd'hui, en plus de celui-ci, l'un avec la cène (Zurich, Musée national suisse, Inv. LM 71410), la capture du Christ (Nürenberg, Germanisches Nationalmuseum Museum, Inv. Mm. 34 kl), le Christ devant Pilate (Zurich, Musée national suisse, LM 55087), le couronnement d'épines (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15932), le transport de la croix (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 14312) et la déposition de Jésus (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15933). Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Ce fragment contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Fragment en parchemin provenant d'un Livre d'Heures d'origine française et contenant une partie de l'office de la Vierge Marie.
En ligne depuis: 23.06.2016
Feuillet d'un calendrier (mois de janvier divisé sur deux pages) provenant d'un manuscrit liturgique de petit format, probablement un bréviaire. La présence dans le calendrier pour la date du 11 janvier de la fête obitus Tercii regis. Duplex, qui rappelle les trois rois mages, laisse penser que le calendrier était en usage dans le diocèse de Cologne. La décoration s'inspire de l'enluminure italienne (padouane et ferraraise) en usage dans la seconde moitié du XVème siècle.
En ligne depuis: 23.06.2016
Fragment avec la représentation du Christ devant Pilate provenant d'une initiale I, composée de plusieurs médaillons, qui décorait le f. 87a du graduel de St. Katharinental. Au XIXème siècle, le folio fut extrait du graduel et les médaillons furent vendus séparément. Des 9 ou 10 médaillons qui constituaient à l'origine le corps de la lettre I, sont connus aujourd'hui, en plus de celui-ci, l'un avec la cène (Zurich, Musée national suisse, LM 71410), la capture du Christ (Nürenberg, Germanisches Nationalmuseum Museum, Inv. Mm. 34 kl), le couronnement d'épines (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15932), le transport de la croix (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 14312), la crucifixion (Zurich, Musée national suisse, LM 45751) et la déposition de Jésus (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15933). Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Fragment avec la représentation de la cène provenant d'une initiale I, composée de plusieurs médaillons, qui décorait le f. 87a du graduel de St. Katharinental. Au XIXème siècle, le folio fut extrait du graduel et les médaillons furent vendus séparément. Des 9 ou 10 médaillons qui constituaient à l'origine le corps de la lettre I, sont connus aujourd'hui, en plus de celui-ci, l'un avec la capture du Christ (Nürenberg, Germanisches Nationalmuseum Museum, Inv. Mm. 34 kl), le Christ devant Pilate (Zurich, Musée national suisse, LM 55087), le couronnement d'épines (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15932), le transport de la croix (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 14312), la crucifixion (Zurich, Musée national suisse, LM 45751) et la déposition de Jésus (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15933). Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Manuscrit composite écrit de la main même de son possesseur, le moine itinérant de Saint-Gall, Gall Kemli († vers 1481). L'inventaire de sa bibliothèque personnelle ainsi qu'un grand nombre de textes, composés, mais aussi copiés par lui y figurent. Avec la permission de son abbé, Kemli a séjourné plus de 30 ans loin de l'Abbaye mère de Saint-Gall, dans des villes et des villages de Suisse et d'Allemagne.
En ligne depuis: 26.04.2007
Liste en rubriques des dépenses de l'Abbaye de Saint-Gall sous l'abbatiat d'Otmar Kunz (1564-1577), accompagnée de notices annalistiques sur l'Abbaye de Saint-Gall, du XVe siècle à 1630.
En ligne depuis: 20.12.2007
Vers 1700, le moine bibliothécaire de Saint-Gall, P. Hermann Schenk (1653-1706) traduit, du français en latin, trois oeuvres: une Historia omnium conciliorum generalium de Jean-Baptiste Truillotte et deux textes du célèbre moine français et érudit Jean Mabillon (1632-1707): le Syllabus praecipuarum difficultatum quae in lectione conciliorum et sanctorum patrum occurrunt et l'Epitome historiae ordinis Sancti Benedicti.
En ligne depuis: 20.12.2007
Liste, par localités, des noms de personnes qui se sont converties au catholicisme entre 1640 et 1697, dans le territoire de l'Abbaye princière de Saint-Gall (avant tout du Toggenburg et du Rheintal).
En ligne depuis: 20.12.2007
Introduction au droit ecclésiastique, composée et écrite (selon toute probabilité) en 1655, par le moine de Saint-Gall, Chrysostomus Stipplin (1609-1672).
En ligne depuis: 20.12.2007
Le passionnaire (Passionarius maior) de Saint-Gall, une liste de 92 légendes de saints écrites par des moines de Saint-Gall, vers 900, est muni d'annotations et de gloses des moines de Saint-Gall, Notker le Bègue († 912) et Ekkehart IV († vers 1060).
En ligne depuis: 26.04.2007
Le psautier, surnommé « Zürcher Psalter » ou « St. Galler Psalter », a été écrit et orné de nombreuses initiales et des plus anciennes miniatures conservées dans les manuscrits de Saint-Gall, vers 820/830, dans le scriptorium même de l'Abbaye. Il contient, en plus des psaumes, des litanies de tous les saints, des tables de comput et des diagrammes. Il était utilisé quotidiennement par les moines pour la liturgie des heures.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le « sacramentarius triplex » de Saint-Gall (triple sacramentaire: Sacramentarium Gregorianum, Sacramentarium Gelasianum, Sacramentarium Ambrosianum) contient le texte des prières prononcées par le prêtre durant la messe, aux différents jours de fêtes et de commémoration, lors de la principale prière de l'Eucharistie et lors de la liturgie romaine, romano-gallicane et milanaise. C'est l'oeuvre scientifique des moines de Saint-Gall, du temps de l'abbatiat de Salomon (890-920).
En ligne depuis: 20.12.2007
Splendide lectionnaire (version incomplète) avec les lectures des Epîtres et des Evangiles tout au long de l'année liturgique, écrit et orné d'initiales exceptionnelles par un contemporain de Sintram vers 900/910, à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit composite, contenant une copie du poème épique de la Thebaïs (Thébaïde) du poète latin Publius Papinius Statius († vers 95 ap. J.-C.), écrit et muni de scholies (commentaires) au XIe siècle, à l'Abbaye de Saint-Gall. Le volume contient aussi deux courts textes grammaticaux du Xe siècle copiés au XIIe siècle, des tables de comput et des instructions, ainsi que divers extraits des oeuvres de Bède le Vénérable († 735).
En ligne depuis: 20.12.2007
L'une des plus importantes copies conservées des Institutiones oratoriae du rhéteur latin Quintilien († après 96 ap. J.-C.). Cette oeuvre, divisée en 12 livres, dont l'influence a duré jusqu'à nos jours, offre un aperçu de la formation d'un rhéteur, de l'inexpérience jusqu'à la perfection. Son but est la formation d'un orateur qui, d'une moralité irréprochable, met son éloquence au service de l'humanité. Le manuscrit de Saint-Gall du début du XIe siècle, muni de gloses et de remarques, a été écrit – en tous cas les derniers livres – par le moine de Saint-Gall Ekkehart IV († vers 1060).
En ligne depuis: 20.12.2007
Splendide lectionnaire de l'Abbaye de Saint-Gall, écrit et orné de magnifiques initiales par un contemporain du célèbre copiste de Saint-Gall Sintram ver 900/910, qui a aussi écrit et enluminé le manuscrit Ms. C 60 de la Zentralbibliothek de Zurich. Cette oeuvre, également connue sous le nom de « Liber Comitis », contient les lectures des Epîtres et des Evangiles, tout au long de l'année liturgique.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit composite de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant un grand nombre de textes courts et variés datant du IXe au XVe siècle. Il contient entre autres, la seule version de l'épopée de Charlemagne d'Aix-la-Chapelle ou de Paderborn (visite du pape Léon III à Charlemagne en 799), ainsi que la seule version des « Carmina Sangallensia », poèmes sur la description de l'ancienne église de Saint-Gall. On trouve, plus loin dans ce manuscrit, des traités théologiques et canoniques, ainsi que des sermons du XIVe et XVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite avec des textes du IXe jusqu'au XIIIe siècle de l'Abbaye de Saint-Gall. Il contient d'importantes copies des oeuvres d'Alcuin d'York († 804): le De dialectica et le De rhetorica et virtutibus. Entre ces deux textes d'Alcuin se trouve une illustration du Christ en majesté, dessinée à la plume vers 850/875, que l'historien de l'art Anton von Euw a interprétée comme une représentation de la mosaïque perdue de la coupole de l'église d'Aix-la-Chapelle. Précédant ces textes: une copie du XIIIe siècle du Super decreta, un texte canonique de l'évêque Sicardus Cremonensis (vers 1150-1215).
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite avec de nombreuses annotations en latin du moine de Saint-Gall, Notker le Germanique († 1022). Il contient entre autres la Distributio (Questions sur la limite entre grammaire et logique), le De dialectica et le De rhetorica. Ce manuscrit a été écrit à l'Abbaye de Saint-Gall dans la première moitié du XIe siècle.
En ligne depuis: 26.04.2007
Copie importante pour l'histoire des textes de l'Alexandreis de Gautier de Châtillon, écrite au XIVe siècle à l'Abbaye de Saint-Gall. La grande oeuvre, beaucoup lue, du théologien français Gautier de Châtillon (1135-1201) décrit la vie d'Alexandre le Grand en hexamètres latins. Cette copie servira de base au moine de Saint-Gall Athanasius Gugger (1608–1669), pour son "édition", parue en 1659 dans l'imprimerie de l'Abbaye et intitulée « Gualterus de Castellione Phil. Alexandris sive gesta Alexandri magni libris X comprehens ex veteribus manuscriptis bibliothecarum S. Galli ».
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite du moine itinérant Gall Kemli de Saint-Gall († 1481), contenant un grand nombre de textes variés, écrits ou copiés par lui-même, en latin ou en allemand (Diversarius multarum materiarum). Il s'agit d'ordonnances médicales, d'instructions pour le chant liturgique, d'exorcismes, de règles d'écriture, d'indulgences etc. Douze feuilles imprimées du XVe siècle, qui constituent un précieux témoignage sur l'histoire de l'imprimerie en Europe, ont été collées dans le manuscrit.
En ligne depuis: 26.04.2007
Leçons données par le réformateur saint-gallois Joachim Vadian de 1523/4: a) sur l'histoire des Apôtres; b) sur son oeuvre géographique Epitome trium terrae habitatae partium, annotées et écrites par Fridolin Sicher (1490-1546), originaire de Bischofszell et qui a travaillé à l'Abbaye de Saint-Gall comme calligraphe et organiste de la cathédrale.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite du XIe siècle, contenant quelques oeuvres en latin et en vieil allemand du moine de Saint-Gall, Notker le Germanique († 1022). Il contient les ouvrages Quid sit syllogismus, De partibus logicae et De materia artis rhetoricae. A la fin du manuscrit se trouve une copie du commentaire de Bède le Vénérable aux sept lettres catholiques du XIe siècle.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le codex contient le texte complet du Dialogus écrit vers les années 1110-1120 par Pierre Alfonse, un juif de Huesca (qui appartient depuis 1096 au Royaume d'Aragon), converti au christianisme en 1106. Le Dialogus est une oeuvre polémique et apologétique qui tente, avec des arguments novateurs pour l'époque et fondés sur la ratio, du point de vue de l'auteur, d'expliquer la primauté du Christianisme sur le Judaïsme et l'Islam. L'œuvre connut aussitôt après sa naissance une grande diffusion et influença la polémique religieuse dans le Moyen Age latin, principalement durant les XIIIe et XIVe s.
En ligne depuis: 22.03.2012
Manuscrit composite du IXe siècle de l'Abbaye de Saint-Gall contenant, avant tout, le Liber Hermeneumatum (un glossaire biblique respectant l'ordre des livres bibliques), une généalogie de Charlemagne jusqu'à Louis le Germanique (867), et les plus anciennes copies des lettres fictives échangées par le philosophe romain Sénèque et l'Apôtre Paul (appelées Correspondance du Pseudo-Sénèque). On y trouve aussi un modèle de lettre attribué au moine de Saint-Gall Notker le Bègue († 912).
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite (Collectanea) de la plume de son possesseur, le moine itinérant de Saint-Gall Gall Kemli († 1481). Il contient, avant tout, des textes théologiques, philosophiques, astronomiques et médicaux. On y trouve par exemple des recettes contre les poux, les puces et les vers ou des explications sur les différents poissons et coquillages qui vivent dans les cours d'eau de Suisse et du sud de l'Allemagne, en lien avec des indications sur la meilleure saison pour les capturer et des recommandations pour leur préparation.
En ligne depuis: 26.04.2007
Sermons et exhortations du maître des novices de l'Abbaye de Saint-Gall (P. Anton Widenmann?) à ses Fratres juniores (moines entre la profession et l'ordination) en 1633, probablement notés par le frère Chrysostomus Stipplin (1609-1672).
En ligne depuis: 26.04.2007
Le volume 1 d'une collection contenant huit volumes du moine saint-gallois P. Ulrich Aichhaim (1626-1675): assemblage de Carmina heroica seu epica de l'année 1673 et, parmi d'autres textes, des descriptions de beaucoup de pays européens en vers, poèmes sur de nombreux saints et deux œuvres poétiques imprimées du recteur réformé David Wetter: Poemata pour le médecin de la ville de Saint-Gall Sebastian Schobinger (1579-1652) pour le premier jour de l'An; Sangallas, description de la ville de Saint-Gall en vers latins.
En ligne depuis: 20.12.2007
Deuxième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant: 1) les poèmes d'un saint-gallois sur la naissance du Christ et sur la naissance de personnalités marquantes dans le domaine de la politique, de l'Eglise, des sciences ou de la littérature; 2) les Aggratulationes (des félicitations) pour les supérieurs hiérarchiques de l'Abbaye de Saint-Gall (abbés, doyens, sous-prieurs, officiaux, professeurs et maîtres) se présentant sous forme d'anagrammes ou de chronogrammes (du temps de l'abbatiat de Pius Reher (1630-1654) et de Gallus Alt (1654-1687)), copiées d'après des feuillets isolés, principalement en latin, quelques-uns aussi en grec et en hébreu et rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Troisième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant les Affixiones, représentations d'emblèmes et d'images thématiquement ordonnées et combinées à un poème (les représentations emblématiques ne sont plus conservées). Elles ont été rassemblées par des élèves de l'école du monastère de Saint-Gall, à partir des écrits sur les saints fondateurs de Saint-Gall, Gallus et Otmar, des moines saint-gallois, les pères Constantius Pfiffer, Johannes Geiger, Athanasius Gugger, Chrysostomus Stipplin, Basilius Renner, Jacob von Tschernemell et Simon von Freiburg.
En ligne depuis: 20.12.2007
Quatrième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant des poèmes et épigrammes sur différentes fêtes de l'année du Seigneur, de Marie et des Saints, composés par des moines de l'Abbaye de Saint-Gall dans le dernier tiers du XVIe siècle et surtout au XVIIe siècle. Parmi eux: les Neujahrsermahnungen (exhortations pour la nouvelle année) des abbés de Saint-Gall ou les poèmes imprimés du moine de Saint-Gall, Johannes Ruostaller, qu'il a composés pendant ses études à Dillingen en 1565 et qui ont été rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Sixième volume d'une collection (composée autrefois de 8 volumes) du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675) contenant: les déclamations et les discours de moines de Saint-Gall, de la fin du XVIe et de la première moitié du XVIIe siècle. Ce sont les fruits de l'enseignement de la rhétorique à l'Abbaye de Saint-Gall, qui furent composés à l'occasion de fêtes et qui ont été rassemblés en 1655. Ce volume contient, entre autres, des discours, des épitaphes et une lettre fictive sur le massacre des Saints Innocents par Hérode, certains poèmes d'exorcisme de Gall à Fridiburga (la fille de Gunzo, le roi des Alammans) ou douze méditations riches et variées sur la vie du Christ, composées par le bourgmestre Ferdinand von Freiburg de Villingen (le père du moine de Saint-Gall, Simon von Freiburg).
En ligne depuis: 20.12.2007
Huitième et dernier volume d'une collection du moine de Saint-Gall P. Ulrich Aichhaim (1626-1675), contentant principalement des poèmes de moines de Saint-Gall, pour la fête de la translation des reliques des saints Antoninus et Theodorus (transférés des Catacombes à Saint-Gall en 1654), pour les jours de fêtes du moment, pour les plus importants dirigeants européens et nations durant la guerre de Trente Ans, ou pour les abbés de Saint-Gall et les moines, comme le montrent les épitaphes fictives. Ces poèmes ont tous été rassemblés en 1673.
En ligne depuis: 20.12.2007
Exercices d'éloquence latins de novices de l'Abbaye de Saint-Gall (fratres studiosi) et textes commémoratifs pour les jours de fête, dédiés au prince-abbé de Saint-Gall, Gallus le Vieux, 1660/61.
En ligne depuis: 20.12.2007
Sermons latins d'un moine de Saint-Gall, prêchés dans différentes églises du territoire de l'Abbaye princière de Saint-Gall entre 1674 et 1691.
En ligne depuis: 20.12.2007
Poèmes panégyriques latins à la gloire de l'évêque d'Augsbourg, Marquard von Berg, composés en 1577 par des étudiants de l'Abbaye de Saint-Gall, dans l'université jésuite de Dillingen sur le Danube, jadis très fréquentée par les jeunes moines bénédictins saint-gallois.
En ligne depuis: 20.12.2007
Texte commémoratif de l'Abbaye de Saint-Gall avec traduction du psaume de Marie en grec par les moines de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1661.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant des imprimés du XVIe siècle, réunis en cahiers: 1) Bernhard Legner, Septem psalmi poenitentiales, Mayence 1576, dédiés à l'abbé de Saint-Gall, Otmar Kunz (1564-1577); 2) Johannes Hartmann, De dulcissima sententia Davidis, sans date, dédié à l'abbé de Saint-Gall, Joachim Opser (1577-1594); 3) Wolfgang Betulanus, Rudimenta doctrinae christianae, Constance 1592; 4) partie manuscrite: poèmes latins du moine de Saint-Gall P. Chrysostomus Stipplin (1609-1672) ordonnés selon le calendrier liturgique pour les fêtes de saints de l'année. Plusieurs poèmes consacrés aux saints de Saint-Gall et aux abbés et moines vénérés de l'Abbaye de Saint-Gall figurent également dans ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit contient les poèmes latins du moine de Saint-Gall P. Athanasius Gugger (1608-1669) rédigés à l'occasion de la grande fête de la translation de 1628 pour le retour des dépouilles des saints Otmar et Notker le Bègue dans la nouvelle église de Saint-Otmar, rénovée en 1628. Des hymnes latines et des poèmes sur divers thèmes de l'Abbaye de Saint-Gall complètent ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2007
Traduction de la Règle de Saint Benoît (Regula Benedicti) et de quelques autres prières en grec effectuée à l'Abbaye de Saint-Gall, entre 1660 et 1667, par le frère Gallus Schindler (1643-1710), moine de Saint-Gall né à Lucerne.
En ligne depuis: 26.04.2007
Cette élégante copie enluminée du Sefer Moreh Nevukhim (Guide des égarés) de Moïse Maïmonide (1135-1204) a été réalisée en Espagne chrétienne en 1292. Il s'agit d'une copie de la traduction en hébreu réalisée en 1204 par Samuel ben Judah Ibn Tibbon (1150-1230). Le manuscrit est arrivé en Italie, soit après les persécutions des Juifs en 1391, soit après leur expulsion de la péninsule ibérique en 1492. Il a appartenu à la célèbre famille Sforno de Bologne, avant de réapparaître au XVIIe siècle dans les mains de l'apostat juif italien et inquisiteur Renato da Modena. Après plus d'un siècle, le manuscrit se retrouve en possession du théologien protestant Johann Caspar Ulrich (1705-1768), qui le donna en 1762 à la Bibliotheca Ecclesia Carolina, la bibliothèque du chapitre de l'église réformée du Grossmünster à Zurich. En 1835, quand le chapitre fut dissous, les livres et les manuscrits de sa bibliothèque formèrent avec d'autres la nouvelle Zentralbibliothek, où le manuscrit est toujours conservé aujourd'hui.
En ligne depuis: 19.03.2020
Ce siddur de petit format à usage personnel peut être caractérisé comme un vademecum pour la vie religieuse et communautaire juive. Il est divisé en trois parties, relatives à la liturgie, aux cérémonies juives et, pour la troisième, contenant divers matériaux. Celle-ci inclut parmi d'autres textes importants, une liste rare et intrigante de noms de livres et d'incipits des chapitres des 24 livres de la bible, avec les noms hébreux et latins, écrits en caractères hébreux.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le psautier de Rheinau, Ms. Rh. 167, compte parmi les trésors les plus extraordinaires de la Bibliothèque centrale de Zurich. Les miniatures atteignent le plus haut niveau de qualité de la peinture gothique des années 1260, ce qui vaut aussi pour l'usage d'une technique raffinée de préparation et d'application des couleurs. L'écriture, au contraire, est certes de bonne qualité, mais ne saurait égaler le plus haut niveau de l'art calligraphique. Le commanditaire doit être recherché dans la région du Lac de Constance, probablement dans la ville de Constance même, très importante au point de vue de la politique et de la politique ecclésiastique, à l'époque de l'Interrègne. Le manuscrit fut acquis en 1817 à Schaffhouse par Melchior Kirchhofer pour le monastère bénédictin de Rheinau et rejoignit, en 1863, avec l'ensemble de la bibliothèque de ce monastère, la Bibliothèque Cantonale (aujourd'hui Centrale) de Zurich.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit sur parchemin transmet dans sa première partie ladite Aurora consurgens, exceptionnelle pour son cycle d'illustrations, et contient de nombreux autres traités d'alchimie allant d'Albert le Grand sur la Secreta Hermetis philosophi, Johannes de Garlandia, extraits de Geber (Jabir ibn Hayyan) jusqu'au Thesaurus philosophiae et à la Visio Arislei. Seuls neuf autres manuscrits de l'Aurora sont connus à ce jour : à Berlin Die uffgehnde Morgenrödte, à Bologne, Glasgow, Leyde, Vienne, Paris, Prague et Venise. Parmi eux, le manuscrit berlinois, daté du début du XVIe s., est étroitement apparenté avec le codex zurichois non seulement pour ce qui est des illustrations mais aussi des textes, traduits en allemand.
En ligne depuis: 09.06.2011
La partie centrale du manuscrit Ms. Rh. Hist. 27, écrite au début du IXe s., comprend ledit Livre de confraternité de Reichenau. Dans les livres de confraternité est mentionnée une liste des membres des communautés avec lesquelles un monastère entretient des relations de fraternité, avec l'obligation d'associer à la prière quotidienne les membres vivants et morts. La zone d'influence est large : de Reichenau vers le sud jusqu'à Monteverde et Conques, du lac de Mondsee à l'est jusqu'à Fulda et Saint-Trond au nord ainsi que Jumièges à l'ouest. Plus de 38'000 noms de personnes sont inscrits sur ces listes. Les plus anciennes inscriptions furent complétées et actualisées, durant plusieurs siècles. 15 feuilles de parchemin du Xe-XIIe s. sont reliées à la fin du livre de confraternité, avec des listes des profès de Reichenau, ajouts de noms et copies de documents ; au début sont ajoutées des bandes collées sur du papier avec des accords de confraternité et des annonces mortuaires du XIVe-XVIe s.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le « Codex Florus dispersus » contient une reconstruction virtuelle d'un manuscrit des lettres et des sermons d'Augustin. Il a été rédigé dans une écriture onciale par un copiste de la fin du VIIe siècle, respectivement du début du VIIIe siècle. Le manuscrit est probablement originaire de France, peut-être de Luxeuil ou de Lyon. A l'origine, il se composait d'au moins 30 quinions (au moins 300 feuillets), dont il reste encore aujourd'hui 117 feuillets. Une partie de 63 feuillets, provenant des cahiers d'origine 4-11, se trouve aujourd'hui à Paris (BnF, lat. 11641); dans cette partie, peut être inséré, après le feuillet 26, un feuillet isolé, aujourd'hui conservé à Saint-Pétersbourg (NLR, Lat.F.papyr. I.1). Une autre partie de 53 feuillets provenant des cahiers d'origine 24-30 est aujourd'hui conservée à Genève (Bibliothèque de Genève, lat. 16). Le feuillet extérieur de chaque cahier (quinion) se compose à chaque fois d'un feuillet de parchemin, les autres sont en papyrus. Durant le IXe siècle, le manuscrit appartenait à la bibliothèque de Florus de Lyon, qui y a inséré de sa main de nombreuses notes marginales. "sine loco", codices restituti, Cod. 1 contient une reconstruction virtuelle dans la succession originelle des parties conservées.
En ligne depuis: 15.12.2014
Ce codex contient une reconstruction virtuelle du Cod. 20 de la bibliothèque de l'Abbaye d'Engelberg avec le premier volume des Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Il contient la première (f. 6r-99r) et la seconde parties (99r-193v), toutes les deux subdivisées en cinq livres. Au début du volume se trouvait une représentation artistique en pleine page de Job et ses trois amis (dans la moitié supérieure) ainsi que de Grégoire le Grand, l'auteur, et d'un moine bénédictin en train d'écrire (dans la moitié inférieure), qui d'habitude représente Pierre Diacre. Ce feuillet avec un poème de dédicace à Frowin sur le verso, en réalité le recto du feuillet, a été soigneusement décrit par P. Karl Stadler dans son catalogue manuscrit de 1787, nous aidant ainsi à attribuer de façon certaine à ce volume ce membrum disiectum, qui aujourd'hui est conservé au The Cleveland Museum of Art, 1955.74 (Purchase from the J.H. Wade Fund).
En ligne depuis: 15.12.2014
Moins de dix témoins de la révision de la Vulgate de Théodulf d'Orléans († 821) nous ont été transmis. Dans les Archives cantonales de Soleure et dans la Zentralbibliothek de cette même ville, sont conservés de nombreux fragments de l'une de ces bibles de Théodulf du IXème siècle provenant de la collégiale Saint-Ours de Soleure, où elle fut découpée, durant le XVIème siècle, et utilisée comme matériau pour renforcer les reliures. Réunification virtuelle des fragments : [sine loco], codices restituti, Cod. 3 (Biblia Theodulfi Fragmenta).
En ligne depuis: 19.03.2015
En tout 23 feuillets d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Les parties principales sont probablement dues à la main de Eberhard de Fulda, tandis que la décoration rappelle étroitement le codex Eberhardi (Marburg, Hessisches Staatsarchiv K 425 et K 426). L'ensemble de la collection peut être estimée sur la base de la numérotation présente dans les index qui ont été conservés et des incipits de 500 vies et passions originales. L'œuvre témoigne ainsi non seulement des efforts de réforme économique, mais aussi spirituelle et culturelle de l'abbé de Fulda Markward (1150-1165). Il s'agit en outre du légendier le plus septentrional et probablement le plus ancien d'Allemagne du sud en cinq et six volumes du XIIe siècle qui nous ait été transmis. Par la suite, il servit de modèle (indirect) pour le noyau principal des textes du grand légendier de Böddeken, et il resta influent des Acta sanctorum des bollandistes jusqu'aux temps modernes. Le légendier monumental de Fulda fut utilisé in loco jusqu'au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573), aussi bien pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mainz 1541) que pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Köln 1554). A Bâle, Soleure, Nuremberg et Stuttgart sont conservés des fragments du troisième, quatrième et sixième volumes. Ceux-ci montrent qu'au moins le troisième (mai-juin) et le sixième volume (novembre-décembre) joignirent peu après Bâle, où ils furent apparemment utilisés comme maculatures vers 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Restes d'une bible d'Alcuin copiée à Tours au début du IXe siècle, provenant du couvent dominicain de Berne ; vers 1495 ils furent utilisés par le relieur Johannes Vatter comme pages de garde pour divers incunables. Après la sécularisation du couvent en 1528, les volumes qui les contenaient entrèrent de diverses façons en possession de la bibliothèque de la ville de Berne et de bibliothèques de Soleure. Vers 1495, les fragments BBB cod. 756.59 (1 folio), cod. 756.70 (8 folios et une bandelette) et cod. 756.71 (2 folios) ont été retirés des volumes par Johannes Lindt ; ils sont désormais conservés auprès de la Burgerbibliothek (BBB). Il se trouve encore un folio in situ, c'est à dire dans les incunables de la bibliothèque universitaire de Berne (MUE Inc. I. 20), ainsi que des fragments plus petits (MUE Inc. IV. 77). La Bibliothèque centrale de Soleure (ZBS) conserve les cod. S 458 (page de garde) et S II 151 (fragments détachés).
En ligne depuis: 12.12.2019
Deux bifolios successifs d'un manuscrit de Fulda du second tiers du IXe siècle contenant la « Collectio Veronensis » des actes du troisième concile œcuménique d'Ephèse de 431. Le manuscrit a manifestement été utilisé comme maculature à l'époque moderne en Suisse. Il est impossible de savoir quand et comment il trouva le chemin de Fulda vers la Suisse ; toutefois comme d'autres manuscrits de Fulda, il pourrait être arrivé au cours de la première moitié du XVIe siècle comme potentiel modèle de texte pour les imprimeries bâloises.
En ligne depuis: 18.06.2020