Basel, Universitätsbibliothek
Le manuscrit, achevé par Heinricus de Bacharach en 1474, contient principalement une copie du Vocabularius Ex quo latin-allemand, une œuvre très diffusée et appréciée jusqu’à la fin du XVIe siècle. En outre y figurent un calendrier, une table astrologique et quelques textes brefs d’autres mains. Le texte principal est décoré par le copiste lui-même avec des initiales et des dessins inexpérimentés, mais parfois très imaginatifs. Le manuscrit en papier rejoignit l’Universitätsbibliothek avec le fond de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce manuscrit composite à caractère philosophique appartenait à Jakob Lauber et fut aussi en partie écrit par lui. Jakob Lauber de Lindau étudia de 1466 à 1475 dans l’université de Bâle tout récemment fondée, d’abord dans la faculté des Arts, puis le droit canonique dans la faculté de Droit. Après avoir été recteur pendant peu de temps, en 1477, il entra, en qualité de prieur, dans la chartreuse de Bâle, qu’il réaménagea de façon significative, à partir de 1480, et dont il réorganisa la bibliothèque. Lors de son entrée dans le couvent, la bibliothèque constituée durant ses études entra en possession de la chartreuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit en papier usé de la chartreuse de Bâle contient divers traités (parfois avec des commentaires) pour le calcul du calendrier annuel et en particulier pour la détermination des fêtes mobiles, comme le Computus chirometralis de Johannes de Erfurt ou le Computus Nerembergensis. En outre, le volume comprend aussi un certain nombre de textes en vieux frison et en bas-allemand: sermons nuptiaux, recettes, un glossaire latin-allemand et une brève description de la « niederdeutsche Apokalypse ».
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit, écrit en partie par Johannes Heynlin de Lapide et entré avec lui à la chartreuse de Bâle, contient le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte, un recueil de citations ordonnées par ordre alphabétique, deux traités anonymes, ainsi que des textes du franciscain François de Meyronnes, du pseudo Jean Duns Scot et de Johannes Breslauer de Braunsberg. Cinq feuillets imprimés du Tractatus de memoria augenda de Matheolus Perusinus sont aussi reliés dans ce volume.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le maître de rhétorique Gaius Marius Victorinus rédigea au IVème s. ap. JC. des interprétations du De inventione de Cicéron. Elles furent ensuite copiées dans le troisième quart du XVème siècle, dans une écriture entièrement uniforme, peut-être en France. Le manuscrit, légué à la chartreuse de Bâle par l’érudit Johannes Heynlin, en même temps que d’autres livres de sa vaste bibliothèque, ne présente aucune trace témoignant de son usage.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de Lucrèce, contenant le long poème didactique De rerum natura est au point de vue de son contenu, un descendant du manuscrit, découvert par Poggio Braccolini en 1417 dans un monastère allemand. Il fut écrit en 1468-69 par Antonius Septimuleius Campanus, quelques années avant que le texte ne soit imprimé, et plus exactement – comme le laisse entendre une annotation à la fin du texte – à Rome, dans une prison. Le manuscrit était en possession de l’humaniste bâlois Boniface Amerbach, au plus tard en 1513.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit composite, réalisé en Italie au XVème siècle, contient des poèmes occasionnels d’humanistes et de courts traités. Les différentes parties, rédigées dans une minuscule humanistique et dans une cursive humanistique, sont écrites par différentes mains. Le volume appartenait à l’imprimeur bâlois Jean Oporin († 1568) et resta, après sa mort, en possession de divers érudits bâlois, jusqu’à ce qu’il entre en possession de la bibliothèque au XVII/XVIIIème siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
On ne sait pas comment ce graduel réalisé vers 1200 au couvent cistercien d’Hauterive est parvenu à Bâle depuis le couvent des cisterciennes de la Maigrauge. Il s’agissait probablement d’un cadeau anonyme, reçu en 1906. Toutefois son origine peut être assez clairement déterminée sur la base de l’écriture et du décor avec des initiales silhouettées et filigranées avec des palmettes, que l’on retrouve dans d’autres manuscrits issus du même scriptorium. La notation est française, à petits carrés liés. Une caractéristique frappante du contenu de ce livre de chant, dont la reliure a été réparée aux siècles passés, est la présence du formulaire double de la Trinité qui a été suivi jusqu'à l'époque moderne.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le manuscrit avec l’épopée de Dietrich « Laurin » en moyen haut allemand est entré de manière aventureuse dans la bibliothèque universitaire de Bâle. Comme l’indique le bibliothécaire en chef Ludwig Sieber (1833-1891) dans le volume même, celui-ci fut retrouvé en 1878 sur les rives du Rhin à Bâle. Il fut ensuite donné à la bibliothèque universitaire par Ludwig Sieber et par son prédécesseur Wilhelm Vischer (bibliothécaire en chef 1867-1871). Le lieu où il a été trouvé a laissé des traces sur le manuscrit : le papier et la reliure sont fortement endommagés et fragiles, et montrent des traces de dégâts dus à l’eau, surtout sur le bord des feuillets. Le texte demeure cependant très lisible, même s’il est conservé de manière incomplète. Des fragments de documents dans la reliure, ainsi que le dessin à la plume d’une bannière avec le bâton épiscopal de Bâle, se rapportent à cette ville comme possible lieu d’origine.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit, de petit format, contient les chroniques rédigées par Hans Roth († 1452) et son fils Peter Roth († 1487), à propos de leur pélerinage en Terre Sainte dans les années 1440 et 1453. Il s’agit probablement de notes autographes.
En ligne depuis: 25.06.2015
La Rhetorica ad Herennium, abondamment glosée, qui se trouve au début de ce recueil de textes, a été copiée par Johannes Heynlin, lequel avait amené avec lui ce volume à la chartreuse de Bâle. Le texte du premier siècle apr. J.-C. représente le plus ancien enseignement rhétorique en langue latine, et il était très populaire au Moyen Age et à la Renaissance, comme en témoignent une vaste tradition de plus de 100 manuscrits et ses traductions dans de nombreuses langues européennes ; il transmet des principes rhétoriques toujours valides aujourd’hui.
En ligne depuis: 14.12.2018
Fragments à contenu hagiographique d’un manuscrit carolingien provenant de Fulda, qui furent visiblement utilisés comme renforcement pour une reliure dans le dernier quart du XVIème siècle dans la région de Bâle.
En ligne depuis: 08.10.2015
Informations sur le recrutement des troupes. Sont mentionnées les diverses villes sur le Nil (par exemple Elephantine, Herakleia, Oxyrhynque), qui devaient fournir des soldats au commandant perse Šērag. Le document, rédigé en moyen-persan (pehlevi), fut copié sur parchemin entre 619 et 629 après J.-C., pendant l’occupation sassanide d’Egypte.
En ligne depuis: 14.12.2017
Poème didactique en arabe d’Avicenne (m. 1037) sur l’art de la guérison. Le manuscrit a été copié sur du papier de provenance européenne et donné à la bibliothèque universitaire en 1682 par Konrad Harber. L’ Urǧūza (ou Manẓūma) fī ṭ-ṭibb est, après le canon, la contribution la plus importante sur la médecine du savant persan. En 1284, Armengaud Blaise le traduisit en latin à Montpellier sous le titre de Cantica; une version de la traduction revue par Andrea Alpago fut imprimée à Venise en 1527.
En ligne depuis: 22.03.2018
Célèbre recueil de dictons de sagesse attribués au calife ʿAlī Ibn Abī Ṭālib (mort en 661). Chaque proverbe arabe est suivi d’une traduction persane en Maṯnawī (poème rimé) rédigée en ramal (métrique). Ces sentences sont aussi connues sous le titre de Ṣad kalima ou Miʾat kalima et ont été traduites en persan à plusieurs reprises. Dans cette version, le traducteur n’est pas nommé. La signature est celle d’un calligraphe célèbre de Chiraz, Ḥusayn al-Faḫḫār, laquelle est complétée de la date « Rabīʿ II 952 h. » [= juin-juillet 1545], qui situe l’achèvement de cette copie. Le manuscrit provient du legs de l’orientaliste Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l’histoire ultérieure de l’Orient du monde islamique et d’Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L’ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l’arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Recueil de prières sous forme de litanie (awrād), attribuées à un certain Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit doit avoir été achevé avant 1746, car cette année là, il fut confié à une fondation religieuse par Bašīr Āġā, un dignitaire de la cour ottomane. L’auteur ne peut être clairement identifié, car plusieurs personnes sont connues comme Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit appartient probablement au contexte du mysticisme islamique (soufisme), qui était à l’époque fermement établi comme une institution dans la société ottomano-turque. Provient de la collection du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Biographie légendaire du fondateur de l’ordre Bektāşī Ḥāǧǧī Bektāş Velī de Khorasan (Est de l’Iran/Afghanistan), rédigée en turc-ottoman. Le manuscrit a été écrit par ʿAbdallāh Ibn Aḥmad el-Merzīfōnī et achevé le 20. Ǧumādā II 1165 h. [= 5 mai 1752]. Appartenait à la collection des manuscrits orientaux du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960), puis parvint de cette collection à la bibliothèque de l’Université de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le fascicule contient le Paenitentiale Theodori, désigné, dans ce témoin textuel, sous le nom de 'Canones Basilienses', écrit par deux mains de Fulda en minuscule anglo-saxonne dans le premier quart du IXème siècle. Vers 1500 le fascicule constituait une partie du manuscrit portant actuellement la cote F III 15e. Ceci explique le titre de conflictu viciorum et virtutum au f. 1r qui ne correspond pas au contenu. Mais comme on peut le déduire des lacunes du texte au début et à la fin, le fascicule N I 1: 3c faisait autrefois partie d’un autre codex.
En ligne depuis: 17.03.2016
Feuillet du sixième volume (novembre-décembre) d’un légendier de Fulda, composé à l’origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Chuniberti, de la Vita s. Trudonis et de la Vita s. Severini, que l’on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D’autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019