Le recueil de textes transmet en plus du premier volume des Revelationum seu imaginationum de undecim milibus virginum d'Hermann Joseph de Steinfeld (1150-1241), du Liber revelationum d'Elisabeth de Schönau (1129-1164) et de la Vita Lidwinae de Schiedamensis de Johannes Brugman (1400-1475), plusieurs exempla, dont certains de Césaire d'Heisterbach (1180-1240) et de Thomas de Cantimpré (1201-1272). Ce volume a probablement été copié à la chartreuse de Strasbourg et offert, peu de temps après sa réalisation, à la chartreuse de Bâle par Antonius Reuchlin, prieur de la chartreuse de Strasbourg entre 1439 et 1449 et entre 1455 et 1466.
En ligne depuis: 26.09.2024
Dans ce manuscrit grec du XIIe siècle du Nouveau Testament en deux parties (sans Apocalypse), les Epîtres et les Actes furent étonnamment placés avant les Évangiles. Magnifiquement enluminé, ce codex comprend des initiales représentant les épistoliers du Nouveau Testament ainsi qu'une miniature montrant Jean l'Evangéliste et la Descente de Jésus aux Enfers (f. 265v). Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Le codex passa entre les mains de Johannes Reuchlin, ainsi que celles d'Erasme pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce manuscrit grec, datant principalement du Xe siècle, contient les Épîtres de Paul accompagnées de chaînes de commentaires. Il partage des similitudes avec les manuscrits du dit « scriptorium d'Ephrem » de Constantinople. Au XVe siècle dans cette même ville, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Érasme l'utilisa pour son texte des Épîtres Pauliniennes dans le cadre de sa première édition du Nouveau Testament grec (1516). L'imprimeur d'Érasme, Johannes Froben, laissa sur ces pages des annotations.
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Le manuscrit en papier, transféré en 1590 de la chartreuse de Bâle à la bibliothèque de l'université de Bâle, contient (à partir du f. 15r) un cycle annuel complet de sermons, qui proposent d'abord une interprétation littérale détaillée du passage biblique (la péricope), puis, en guise de suite, dans une deuxième partie ‘spirituelle', une lecture néoplatonicienne, mystique et contemplative très prononcée. Le texte latin, plutôt adapté à une étude personnelle avancée, contient également quelques insertions en allemand : des traductions de certains termes, probablement pour une utilisation ultérieure dans des prêches populaires.
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Ce manuscrit grec contient les Actes des Apôtres et les Epîtres. Souvent hâtive et cursive, la main principale s'écarte très fréquemment des formes archaïsantes de la minuscule qui était de mise dans les copies byzantines de la Bible. Le codex reçut sa reliure byzantine actuelle peut-être au monastère de Saint-Jean-Prodrome de Petra à Constantinople et fut acheté au XVe siècle dans la même ville par le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse. Celui-ci le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Érasme l'utilisa pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
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L'épais manuscrit, copié par deux scribes, se compose de plusieurs textes ayant une présentation identique, même si elle n'est pas entièrement uniforme, avec des initiales fleuronnées dans le style dit du Haut-Rhin, semblable aux deux volumes de Nicolas de Lyre venant du couvent des Dominicains de Bâle, B IV 3 et B V 5, mais pas du même atelier. Johannes von Effringen, prieur du couvent en 1347, en est le premier possesseur. Le premier des deux copistes, Gerhardus, copie plusieurs œuvres d'Augustin : le commentaire sur les psaumes, les Confessions en 13 livres, mais aussi d'autres petits écrits dont on ne peut plus certifier l'attribution à cet auteur. Ces textes ont été revus par un correcteur, qui a noté à chaque fois les améliorations en petite cursive dans les marges, pour que le scribe les mette soigneusement au propre dans une deuxième étape et gomme ces consignes, ce qui n'a pas été fait systématiquement. Le texte du deuxième copiste anonyme est presque sans faute et mieux écrit. Il s'agit du commentaire sur Jérémie par saint Jérôme, le traducteur de la Bible.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce manuscrit richement enluminé est un tétraévangile grec d'origine italo-byzantine copié au VIIIe ou IXe siècle dans une écriture onciale biblique. Certains ont fait un rapprochement entre le style peu commun de sa décoration et l'art byzantin de la période iconoclaste d'une part, ainsi que l'esthétique d'églises et artéfacts de l'époque de l'exarchat byzantin de Ravenne d'autre part. Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce tétraévangile grec du XIIe siècle fut acquis au XVe siècle, peut-être à Bâle, par le théologien dominicain Jean de Raguse, qui le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Plus tard, Érasme l'emprunta aux dominicains pour l'utiliser pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516). Lors de son travail éditorial, l'humaniste inscrivit dans les marges de nombreux ajouts et corrections au texte. Il confia ensuite le codex à l'imprimeur bâlois Johannes Froben, qui laissa sur ses pages de nombreuses annotations.
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Le volume de postilles de Nicolas de Lyre sur des textes du Nouveau Testament, les Actes des Apôtres, les épîtres dites catholiques et l'Apocalypse, copié par le même scribe que les Postilla super Psalmos de cette même bibliothèque (B IV 3), est doté comme celui-ci d'initiales fleuronnées dans le style dit du Haut-Rhin, et appartenait aux mêmes personnes, Hugo et Johannes Münch von Münchenstein, membres du couvent des Dominicains de Bâle et contemporains de l'auteur du commentaire biblique. Hugo, attesté comme prieur à plusieurs reprises, et Nicolas sont probablement morts tous les deux la même année, en 1349, tandis que Jean, le frère cadet de Hugo, est aussi devenu prieur en 1365.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le manuscrit en parchemin réalisé dans le Haut-Rhin, ayant appartenu à Hugo et Johannes Münch von Münchenstein, deux prieurs du couvent des Dominicains de Bâle, est une copie récente des Postilla super Psalmos du frère mineur Nicolas de Lyre. La date de 1323 inscrite à la fin du manuscrit se rapporte probablement au modèle ou à l'œuvre elle-même, mais pas à ce texte. Il existe un deuxième volume de ce texte par le même copiste (Basel, UB, B V 5) avec les mêmes initiales fleuronnées très caractéristiques, que le même artiste a réalisées dans quelques volumes in-folio du couvent cistercien de Pairis, aujourd'hui à la ZHB de Lucerne (P 13 fol.:1, 3 et 4; le vol. 2 a brûlé en 1513 à St. Urban) copiés par Hugo von Tennach en 1338-1340 à la demande d'un riche chanoine de la collégiale de Bâle, Peter von Bebelnheim.
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Ce manuscrit copié au Xe siècle au monastère de la Lavra de Stylos sur le mont Latmos en Carie par le scribe « Michael », contient le commentaire de Victor d'Antioche sur Marc ainsi que la chaîne d'André sur les Epîtres Catholiques. On y trouve deux miniatures inachevées, l'une représentant la Vierge sur son trône avec l'enfant Jésus (V3v), et l'autre le Christ en gloire (V4r). Lors de l'invasion de la Carie par les Turcs vers 1079, le codex fut transféré par Christodoulos de Patmos d'abord à Constantinople, puis sur l'île de Patmos. À la Renaissance, le manuscrit se trouve à Worms chez Johannes Camerarius, puis à Bâle chez Nicolaus Episcopius.
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Les parties réunies dans ce volume de la bibliothèque des Franciscains de Bâle, autrefois reliées séparément et contenant différentes œuvres de Cicéron, ainsi que la Poetria novella de l'Anglais Geoffroy de Vinsauf, proviennent clairement d'Italie. Il existe plusieurs indices sur ses précédents possesseurs, mais aucun n'a encore été identifié avec certitude. L'une des parties a appartenu à Niccolò dei Salimbeni – probablement pas le riche jeune homme de L'Enfer de Dante, mais peut-être l'un de ses descendants à Sienne. Une autre partie a coûté 5 ducats et 30 schillings au père d'un certain Nicholaus de Monleone. La valeur de l'ensemble du volume a finalement été estimée à 320 francs suisses par les experts zurichois nommés après la séparation du canton de Bâle en 1833 afin de préparer un partage des biens.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le recueil de textes du couvent des Dominicains de Bâle, relié à neuf en 1952, est l'un des nombreux manuscrits ayant appartenu à Johannes Tagstern. Il contient des textes sur l'optique et la géométrie, comme l'ouvrage de Dietrich von Freiberg sur l'arc-en-ciel, avec de nombreux schémas clairs construits au compas et à la règle. La première partie, en parchemin, a été copiée au XIVe siècle, tandis que les suivantes, plus récentes, peuvent être datées grâce aux filigranes du papier avec un peu plus de précision à la fin de ce siècle ou au début du siècle suivant, au moment où le propriétaire, mentionné à la dernière page (f. 157v), est attesté comme membre du couvent.
En ligne depuis: 26.09.2024
La copie de la Summa logicae réalisée à Oxford encore du vivant de Guillaume d'Ockham appartient aux restes de la bibliothèque des Franciscains de Bâle. Le propriétaire précédent, Otto von Passau, dont le nom est inscrit en écriture codée (f. 121r), était un auteur plus célèbre à l'époque qu'aujourd'hui, où il est presque oublié. A côté de la Summa logicae d'Ockham, le volume contient encore un catalogue des plaintes contre ce frère mineur critique déposées auprès de la curie papale à Avignon, ainsi que des brèves expertises sur des points précis. Le texte de ce manuscrit, ainsi que les lectures d'un deuxième recueil bâlois du XIVe siècle [ne provenant probablement pas du couvent franciscain, et qui a conservé sa reliure originale (F II 24)], ont été utilisés au XXe siècle pour l'édition critique. Sa reliure a été remplacée au XIXe siècle.
En ligne depuis: 26.09.2024
On ne sait pas comment ce graduel réalisé vers 1200 au couvent cistercien d'Hauterive est parvenu à Bâle depuis le couvent des cisterciennes de la Maigrauge. Il s'agissait probablement d'un cadeau anonyme, reçu en 1906. Toutefois son origine peut être assez clairement déterminée sur la base de l'écriture et du décor avec des initiales silhouettées et filigranées avec des palmettes, que l'on retrouve dans d'autres manuscrits issus du même scriptorium. La notation est française, à petits carrés liés. Une caractéristique frappante du contenu de ce livre de chant, dont la reliure a été réparée aux siècles passés, est la présence du formulaire double de la Trinité qui a été suivi jusqu'à l'époque moderne.
En ligne depuis: 26.09.2024
Les Epistolae ex Ponto d'Ovide arrivèrent de la bibliothèque des Franciscains de Bâle dans le célèbre musée Faesch sur la Peterplatz. Ce témoin textuel est important pour l'histoire de l'édition de ces lettres d'exil. Il est d'autant plus intéressant qu'il a longtemps été considéré comme perdu, bien que ce petit livret, présentant la particularité d'avoir une ancienne chaîne de fer qui devait l'attacher à un pupitre de lecture dans la bibliothèque franciscaine, n'ait jamais vraiment disparu.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le recueil de textes, décoré simplement, provient de la chartreuse de Bâle. Il fut copié par diverses mains du XVe siècle. Il contient une enluminure, et seuls les restes d'une deuxième se devinent sur une page déchirée. Des notes de musique ont été ajoutées à deux endroits du texte. Ce volume contient presque exclusivement des prières. La majeure partie d'entre elles sont plutôt brèves, parfois elles n'occupent pas plus de la moitié d'une page de ce manuscrit de petit format. Quelques prières sont en prose, d'autres en vers.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce manuscrit en parchemin de petit format provient de la chartreuse de Bâle où il a été achevé en 1478 par le copiste Johannes Gipsmüller. Les nombreux textes dévotionnels dédiés à différentes saintes sont pour la plupart anonymes, et certains – comme ceux de Marguerite, la patronne de la chartreuse bâloise – peuvent être probablement attribués à Heinrich Arnoldi. Le manuscrit est décoré d'illustrations en pleine page représentant les saintes traitées dans le texte, ainsi que de nombreuses initiales, lesquelles sont réalisées dans des styles très différents.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'Avqat Rokhel est une sélection d'écrits eschatologiques arrangés en trois « livres », chacun avec plusieurs sections, attribuée à Makhir ben Isaac Sar Hasid de Tolède (XIVe siècle), un étudiant de Judah ben Asher (1270-1349), fils de Asher ben Yehiel (Rosh, c. 1250-1327). Seul le titre est identique avec une œuvre tardive sur les répons de Joseph Caro (1488-1575) (Ed. Princ. Salonique 1791). Le titre du texte est tiré d'un verset du Cantique des cantiques 3, 6 [Qui est celle qui monte du désert, comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens et de tous les aromates parfumeur (אבקת רוכל) ?] qui peut se traduire par « Les Aromates du Parfumeur ».
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit appartient au fonds de la chartreuse de Bâle, à laquelle il a été donné par un ancien doyen de Rheinfeld, Antonius Rütschmann. Il contient principalement les Homiliae in evangelia de Grégoire le Grand et les deux premiers livres des Libri miraculorum de Césaire d'Heisterbach, en plus de sermons et extraits de Johannes von Freiburg, Johannes Mulberg et Jourdain de Saxe.
En ligne depuis: 18.06.2020
La chronique, arrivée à la bibliothèque universitaire de Bâle avec le fond du Musée Faesch, comprend deux parties. La première a été écrite par Heinrich Arnoldi et traite sous la forme d'un dialogue entre le prieur de la chartreuse et sa sainte patronne Marguerite, de la fondation et du développement de la chartreuse jusqu'en 1480. Cette forme dialoguée, qu'Arnoldi a utilisée dans différents textes, est inhabituelle pour la matière historique, et fut de fait abandonnée dans la deuxième partie. Celle-ci, un autographe de Georg Carpentarius, poursuit la chronique jusqu'en 1526, c'est à dire peu avant la sécularisation de la chartreuse en 1529.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, d'un format extrêmement étroit, a été produit à Mayence et est arrivé plus tard, comme don des chartreux qui y résidaient, à la chartreuse de Bâle. Il contient un grand nombre de textes brefs et très brefs : à côté d'une série de sermons, se trouvent surtout des extraits de traités théologiques, d'histoire ecclésiastique et politique, dont certaines en allemand.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, ayant appartenu à Johannes Heynlin, est entré à la bibliothèque universitaire de Bâle avec le fond de la chartreuse de Bâle. Il contient surtout des sermons, dont beaucoup ont été écrits par le dominicain Guilelmus de Malliaco. Un index des mots clés permet au lecteur de rechercher un sermon avec un sujet correspondant. La reliure est digne d'intérêt : chacune des deux couvertures est dotée de cinq boulons en laiton. A l'intérieur des plats de reliure, les fixations des boulons sont recouvertes de petits bouts de parchemin découpés en forme de cœur.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce recueil contient des traités théologiques, entres autres de Jean Gerson (1363-1429), qui ont été copiés par Alfred Löffler (1416-1462). Ce copiste, originaire de Rheinfelden et entré au couvent dominicain de Bâle en 1445, invite à différents endroits du manuscrit à prier pour lui. Il indique aussi des dates isolées (1454, 1456) et des lieux de copie, dont les couvents de dominicaines de Steinbach et Himmelskorn près de Worms, où Löffler était actif comme confesseur au cours de ces années-là. Quand il revint à Bâle, il apporta probablement ce volume avec lui, qui entra ainsi dans la bibliothèque du couvent des prêcheurs de Bâle, pour rejoindre finalement, après la Réforme, la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit de petit format provient probablement de la chartreuse de Mayence, et de là il a rejoint celle de Bâle, où il a été pourvu de nombreuses notes de possession. Il contient une grande variété d'extraits de littérature religieuse, historique et autre, du Moyen Age et de l'Antiquité. La longueur des textes varie aussi considérablement : à côté de brefs extraits et de vers de deux ou quatre lignes sur différents thèmes comme les papes ou les abeilles, se trouvent des pièces plus longues comme le De rota verae et falsae religionis de Hugues de Fouilloy, ou la première partie du Paradisus Animae du pseudo-Albert le Grand.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le recueil de textes provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient des textes scolaires sur l'auteur antique de comédies, Térence (vers 195-vers 159 av. J.-C.), comme les Comoediae cum didascaliis, ainsi que différents textes de Rhetoricae, ou sur l'enseignement de l'art oratoire et épistolaire. La première partie a été copiée en 1471 et 1472 par Jacob Lauber – qui deviendra plus tard prieur – alors qu'il était encore étudiant.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, copié par Johannes Heynlin pendant son séjour parisien entre 1469 et 1471, contient trois « classiques de l'éducation » : les Bucoliques (avec commentaires), les Géorgiques et l'Enéide de Virgile, ainsi que toute une série d'œuvres pseudo-virgiliennes. Le volume est finement orné avec des initiales historiées représentant des scènes tirées des œuvres de Virgile, exécutées par un atelier parisien. Le manuscrit a probablement été relié à Bâle, peut-être à la demande de la chartreuse, qui en devint le possesseur lorsque Heynlin entra au monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le volume contient le texte dénommé Wörterbuch des alten Schulmeisters. Il s'agit d'une adaptation indépendante du très diffusé Vocabularius ex quo. Contrairement à cette version, celle de l'Alter Schulmeister place les explications en allemand au second plan par rapport à celles purement latines. Les gardes, qui ont été décollées du plat de reliure à l'occasion d'une restauration en 1974, contiennent des extraits d'une traduction latine du De anima d'Aristote et d'autres contenus apparentés. Le fait que le texte de la garde postérieure est la continuation directe de la garde antérieure, démontre que toutes les deux constituaient dans leur contexte original deux pages successives d'un manuscrit.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le volume contient des textes qui se rapportent à la pratique scolaire tardo-médiévale et du premier humanisme : d'un côté des œuvres destinées à la pratique scolaire (grammaires, listes de mots) et de l'autre, des traités théoriques de contenu didactico-pédagogique. Les diverses parties, indépendantes à l'origine, ont été reliées ensemble à la chartreuse de Bâle. La première partie qui comprend la version en prose de la grammaire versifiée d'Alexandre de Villedieu, provient de la chartreuse de Mayence et elle a été donnée à celle de Bâle. La dernière partie, la grammaire de Giovanni Sulpizio, ici dans un imprimé de Johannes Amerbach, a été offerte par l'imprimeur à la bibliothèque du monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce petit volume relié en carton du Musée Remigius Faesch réunit deux fragments de poésie en allemand. Le premier poème, Sibyllen Weissagung (« La prophétie de la Sibylle »), remonte au milieu du XIVe siècle et fut amplement lu jusqu'à la fin du XVIe siècle. Il met en scène la prophétesse Sibylle qui rendit visite au roi Salomon et lui prophétisa l'avenir jusqu'à la fin des temps. Le deuxième texte, Königin von Frankreich de Schondoch, traite de l'amour fidèle de son héroïne éponyme, qui fut accusée d'adultère par un officier de cour déchu, et pour cela chassée. Il appartient au genre des fables (« Märe ») et il est extrêmement diffusé avec 21 manuscrits conservés.
En ligne depuis: 18.06.2020
On sait peu de chose sur Alboin de Clairvaux, dit aussi Alboin de Gorze ou Albuinus Eremita, sauf qu'il rédigea vers 1000 une compilation d'écrits à caractère moral et théologique dédiés à un chanoine parisien du nom d'Arnoldus et à l'archevêque Héribert de Cologne (999-1021). Cette copie remonte au XIe ou XIIe siècle et elle est reliée dans un cuir souple qui devait être assez long à l'origine pour recouvrir entièrement le livre, mais si étroit que le bloc du livre dépasse dessus et dessous. Il appartenait au XVe siècle à la chartreuse de Mayence et arriva avec la collection de Remigius Faesch à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce recueil d'origine ashkénaze, compilé au XVe siècle, est un manuel composé principalement d'une pléthore de textes sur l'astronomie, l'astrologie, les pronostics, la médecine populaire et médico-astrologique, en rapport avec les maladies et la saignée, auxquels sont ajoutés d'autres textes portant sur une variété de sujets : tables et traités calendaires, poèmes éthiques et liturgiques, matériau halakhique et philosophique du XIIIe siècle traduit en hébreu. En outre, une petite mais significative découverte dans le manuscrit permet d'indiquer la ville de Cologne ou ses alentours comme lieu possible pour la production de ce recueil.
En ligne depuis: 18.06.2020
Cette copie ashkénaze du XIVe et XVe siècle du Sefer Moreh Nevukhim (Guide des égarés) de Moïse Maïmonide est la traduction en hébreu du texte réalisée en 1204 par Samuel ben Judah Ibn Tibbon (1150-1230). Cette copie inclut également une préface du commentaire du Moreh Nevukhim de Shem Tov ben Joseph ben Shem Tov, un rabbin espagnol du XVe siècle et ardent défenseur de la philosophie d'Aristote et de Maïmonide. Au XVIe siècle, ce manuscrit appartenait à Johann Buxtorf II, et a été utilisé par ce dernier comme base pour l'édition latine du Doctor Perplexorum (Bâle, 1629).
En ligne depuis: 19.03.2020
Le Sefer Nizzaḥon Yashan est le titre d'une anthologie anonyme d'arguments contre l'interprétation christologique des versets bibliques, augmentée d'une critique des Evangiles et des doctrines et morales chrétiennes. Composée en Allemagne ou en France, vers 1300, la plupart des réfutations sont basées sur des thèmes polémiques et des critiques de la foi chrétienne qui étaient disséminées dans les cercles juifs de l'Ashkénaze médiévale et du Nord de la France. Il existe peu d'éditions et de manuscrits complets de cette œuvre, dont celui-ci le Nizzaḥon de Bâle. Ce manuscrit, qui montre certaines ressemblances avec d'autres copies, doit toutefois être considéré comme un témoin indirect, mais important de l'apologétique juive venant de la région franco-germanique.
En ligne depuis: 19.03.2020
Le volume contient de nombreux textes théologiques et de droit ecclésiastique. Il est entièrement dû à la plume d'un copiste, le chartreux bâlois Heinrich von Vullenhoe. Dans une longue annotation, celui-ci rapporte ce qui l'a poussé à cette compilation : puisqu'il ne pouvait en qualité de chartreux apparaître comme prédicateur, il ne lui restait plus que la possibilité de diffuser la Parole de Dieu avec ses mains, c'est à dire en écrivant des livres. Il espérait que sa compilation fortifie les dévots sur leur chemin et soit un motif de pénitence pour les pécheurs. Plusieurs textes que Vullenhoe a réunis dans ce volume se rapportent directement à l'ordre chartreux. Par exemple, le traité de esu carnium défend la pratique chartreuse de renoncer à la viande comme nourriture. De nombreux textes sont également transmis dans d'autres manuscrits de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le volume provenant de la chartreuse de Bâle contient des prières et des méditations de divers auteurs, en particulier d'Anselme de Canterbury, ou qui lui sont attribués. En plus de ces textes figurent des exercices spirituels pour les novices, ainsi qu'une Passion du Christ compilée par Heinrich Arnoldi à partir des quatre évangiles. Il contient aussi des textes d'auteurs chartreux. Le manuscrit a été copié par le chatreux de Bâle Martin Ströulin.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit en parchemin, décoré d'initiales filigranées et de lombardes, appartenait à l'origine à la chartreuse de Mayence et parvint à celle de Bâle après divers changements de propriétaires. Il contient la Summa contra gentiles de Thomas d'Aquin (écrite entre 1259 et 1265). Ce manuel pour les missionnaires chrétiens offre des arguments philosophiques en faveur du christianisme et il a expressément été conçu pour la conversion des musulmans et des juifs. Il s'agit de l'unique œuvre scolastique qui ait été traduite du latin en hébreu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le petit volume en parchemin contient les sept psaumes pénitentiels et trois autres psaumes en hébreu. Il appartenait à la famille Amerbach et passa probablement par la suite dans les mains de Johann Buxtorf (l'Ancien ?). Le manuscrit est modestement décoré avec des initiales ornées et des dessins à la plume ; le texte est vocalisé.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le recueil, composé à l'origine de dix cahiers, a été écrit au moins en partie dans la chartreuse de Bâle. L'un des copistes est frère Hans Lesser de Saint-Gall. Le manuscrit, de petit format, appartenait à la bibliothèque des frères lais de la chartreuse de Bâle. Il contient plusieurs prières et textes dévotionnels en allemand, dont certains se réfèrent explicitement aux frères convers de la chartreuse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le noyau principal du manuscrit de la chartreuse de Bâle est constitué par une copie des Flores temporum, une chronique du monde latin du XIIIe siècle largement diffusée dans la région alémanique. Le copiste Nicolaus Gerung de Blauenstein a complété cette chronique d'une annexe qu'il a rédigée lui-même, en partie en allemand, et qui se rapporte aux événements de la région de Bâle, dont une chronique des évêques bâlois. Complètent ce recueil des textes plus brefs, comme des traités sur les conciles ou les ordres chartreux, des listes d'empereurs, de cathédrales, de royaumes et de langues des différentes parties du monde.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit, bien qu'incomplet suite à la perte de quelques feuillets, présente le Roman d'Alexandre du poète germano-bohème Ulrich von Etzenbach (ca. XIIIe siècle). Le texte a été copié en 1322, probablement en Bavière ou en Autriche comme le suggèrent certaines particularités dialectales. La décoration élaborée des initiales placées en tête de chaque livre montre des caractéristiques du Haut-Rhin, telles qu'elles apparaissent également en Basse-Autriche au début du XIVe siècle. Dans les marges se trouvent de nombreuses explications de mots remontant au XIXe siècle et des annotations de la main de Johann Jakob Sprengs (1699-1768), qui a copié ce manuscrit au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit, copié dans une textura du XIIIe siècle, appartenait au clerc et historien Dietrich von Niem (1340-1418) qui l'a doté de nombreuses annotations marginales. Transféré par la suite à la chartreuse de Bâle, le volume contient entre autres les Naturales quaestiones de Sénèque, la discussion d'Anselme de Canterbury Cur deus homo ? et l'œuvre astrologique De radiis stellarum du philosophe et scientifique arabe Al-Kindi. Il transmet en outre l'article De probatione virginitatis beatae Mariae issu de l'ainsi nommé « Suda », un lexique byzantin qui trouva une ample diffusion dans la traduction latine de Robert Grosseteste.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit avec l'épopée de Dietrich « Laurin » en moyen haut allemand est entré de manière aventureuse dans la bibliothèque universitaire de Bâle. Comme l'indique le bibliothécaire en chef Ludwig Sieber (1833-1891) dans le volume même, celui-ci fut retrouvé en 1878 sur les rives du Rhin à Bâle. Il fut ensuite donné à la bibliothèque universitaire par Ludwig Sieber et par son prédécesseur Wilhelm Vischer (bibliothécaire en chef 1867-1871). Le lieu où il a été trouvé a laissé des traces sur le manuscrit : le papier et la reliure sont fortement endommagés et fragiles, et montrent des traces de dégâts dus à l'eau, surtout sur le bord des feuillets. Le texte demeure cependant très lisible, même s'il est conservé de manière incomplète. Des fragments de documents dans la reliure, ainsi que le dessin à la plume d'une bannière avec le bâton épiscopal de Bâle, se rapportent à cette ville comme possible lieu d'origine.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le bifeuilet provenant d'un manuscrit mystique du Moyen Age tardif a été conservé comme reliure. Il comprend des parties des « Sieben Vorregeln », du Miroir des Vertus (« Spiegel der Tugend ») du franciscain David d'Augsbourg (ca. 1200-1272), et un paragraphe du « Geistlicher Palmbaum » (issu d'un « Palmbaumtraktaten » ?). Le fragment présente des signes évidents d'usure dus à son usage comme reliure.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le commentaire des psaumes est un autographe d'Ambroise Alantsee lequel, après avoir étudié, puis enseigné à l'Université de Bâle, entra en 1480 dans la chartreuse bâloise où il œuvra entre autres comme copiste, prieur et auteur principalement de littérature liturgique. Ce manuscrit a été copié quelques années avant sa mort, en 1505, au cours d'un voyage à Erfurt.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit, avec une reliure en demi-peau, contient surtout des sermons capitulaires et des collationes de la main de Heinrich Arnoldi, qui n'excèdent pas quelques pages et débutent en règle générale par une citation biblique. Le volume mixte à usage domestique a été produit à la chartreuse de Bâle, où il a été en grande partie copié par Martin Ströulin et, en partie aussi, par le même Heinrich Arnoldi. A côté des textes manuscrits se trouvent deux brefs imprimés.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ludwig Moser apporta le volume de petit format à la chartreuse de Bâle (voir la note de possession au folio 1r), d'où il rejoignit la bibliothèque universitaire de Bâle. Il contient les trois premiers des quatre livres du De imitatione Christi de Thomas a Kempis. Ce texte, qui est influencé par l'enseignement de plusieurs mystiques, en particulier Maître Eckhart, offre aux personnes spirituelles un guide pour se détacher du monde. Il fut bien accueilli par les catholiques et les protestants et il est considéré comme l'un des livres les plus diffusé du christianisme.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le volume, qui provient à l'origine de la collection personnelle de livres de Ludwig Moser (voir la note de possession au folio 2r), a été transféré à la bibliothèque universitaire avec le fonds de la chartreuse de Bâle. Il contient différents textes théologiques en allemand, à commencer par une version d'un texte sur l'accompagnement des mourants et la préparation à la mort de Wilhelm Textoris, intitulé Migrale vel Ars moriendi, que Moser lui-même traduisit en allemand. Suivent le « Büchlein von der Wahrheit » d'Henri Suso, le « Büchlein von der Liebe Gottes » de Thomas Peuntner et d'autres sermons de Johannes Tauler et de Maître Eckhart.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce recueil de petit format contient de nombreuses pièces à contenu mystique, comme des sermons, des traités (extraits), des instructions et des dictons, entre autres de maître Eckart, Heinrich von Ekkewint et Johannes von Sterngassen. Le volume a été copié par deux mains, dont la première déplore, au folio 379r (en rouge), que celui qui ne sait pas écrire n'a aucune idée combien ce travail est pénible. Une note de possession du bibliothécaire du monastère Georg Carpentarius (vers 1487-1531) et l'ancienne cote E xxvi situent cet ouvrage dans la bibliothèque de la chartreuse de Bâle. Là il faisait partie, comme la majeure partie des manuscrits en allemand de la chartreuse, de la bibliothèque des frères lais.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit en plusieurs parties contient principalement des décrets, des bulles, des lettres et des décisions en rapport avec le concile de Bâle (1431-1448), en latin et en allemand qui ont été copiés par divers scribes. Des mains postérieures ont inséré des annotations, des corrections et des ajouts. Des informations historiographiques sont contenues dans les « Grössere Basler Annalen », dans des extraits latinisés de la Chronique de Rötteln et de la chronique allemande de Jakob Twinger von Königshofen. Le manuscrit appartenait à la chartreuse de Bâle et parvint par la suite à la bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 10.10.2019
Les cinq bifeuillets avec des fragments du chant des Nibelungen proviennent d'un manuscrit du milieu du XIVe siècle. Ils ont été préservés car ils ont servi de reliures de livres. Découverts en 1866 par un curé de Fanas/Prättigau, ils aboutirent à Bâle dans les mains du philologue Wilhelm Wackernagel ; aujourd'hui ils sont conservés à la bibliothèque universitaire de Bâle. Les feuillets sont sobrement rubriqués et décorés de quelques dessins à la plume rouge-marron (surtout sous la forme de dragons ou de créatures apparentées) placés dans les marges.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le volume assez bref appartenait au juriste et recteur de l'Université de Bâle Remigius Faesch (1595-1667) et il rejoignit avec sa vaste collection d'art et de curiosités la bibliothèque universitaire dans les années 20' du XIXe siècle. Comme Remigius Faesch l'inscrit dans son catalogue parmi les Libri manuscripti in 4° antiqui, le manuscrit contient des « Etliche Teutsche Sermon unn Predigen », pour la majeure partie dus au prédicateur et mystique dominicain Johannes Tauler (1300-1361).
En ligne depuis: 10.10.2019
Une grande partie du manuscrit a été copiée par le dominicain bâlois, Heinrich von Rheinfelden (m. en 1433 ou plus tard), pendant ses études à Vienne à la fin du XIVe siècle. Il contient divers écrits théologiques des premiers théologiens viennois – l'Université de Vienne fut fondée en 1365. Parmi ceux-ci on trouve des auteurs très appréciés, par exemple Heinrich von Langenstein (m. 1397), mais aussi les théologiens et recteurs d'université Stefan von Enczensdorf (m. 1405) ou Johannes von Russbach (m. 1417), dont aucun autre texte en dehors de ce manuscrit n'est connu. Heinrich von Rheinfelden a probablement ramené lui-même ce codex au couvent dominicain de Bâle où il reçut la cote de cette bibliothèque, et d'où il rejoignit, après la Réforme, la bibliothèque universitaire de Bâle.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit de la première moitié du XVe siècle contient la chronique allemande de Jakob Twinger von Königshofen (chap. 6, 1-5), la Rötteler Chronik (Chronique de Rothelin) et le Libellus de magnificentia ducis Burgundia in Treveris visa conscriptus (all.). Il servit de modèle au manuscrit E I 1h de la Bibliothèque universitaire de Bâle. Plus tard il appartint à la famille Amerbach.
En ligne depuis: 13.06.2019
Célèbre recueil de dictons de sagesse attribués au calife ʿAlī Ibn Abī Ṭālib (mort en 661). Chaque proverbe arabe est suivi d'une traduction persane en Maṯnawī (poème rimé) rédigée en ramal (métrique). Ces sentences sont aussi connues sous le titre de Ṣad kalima ou Miʾat kalima et ont été traduites en persan à plusieurs reprises. Dans cette version, le traducteur n'est pas nommé. La signature est celle d'un calligraphe célèbre de Chiraz, Ḥusayn al-Faḫḫār, laquelle est complétée de la date « Rabīʿ II 952 h. » [= juin-juillet 1545], qui situe l'achèvement de cette copie. Le manuscrit provient du legs de l'orientaliste Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Chuniberti, de la Vita s. Trudonis et de la Vita s. Severini, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le volume contient des parties de la Vita s. Silvestri que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de juin, introduction rédactionnelle et index des mois de mai et juin). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Partie inférieure d'un feuillet du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Symeonis de Eberwin de Trêves, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de décembre). Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendaire, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (une introduction rédactionnelle et un index des mois de novembre et décembre). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant du troisième volume d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, et commandé en 1156 par Rugger, prévôt du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface par Otloh de Saint-Emmeram copié par Eberhard de Fulda. Le fragment contient des parties de la Vita s. Athanasii, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Waldeberti d'Adson de Montier-en-Der et de la Vita s. Macharii heremitae, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface d'Otloh de Saint-Emmeram, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio sanctorum Nerei et Achillei ainsi que de la Vita s. Maximi de Loup de Ferrières, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Willehelmi confessoris (dans une version inédite sous cette forme), ainsi que de la Vita s. Germani episcopi, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio s. Albani de Goswinus de Mayence que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le recueil de la chartreuse de Bâle, écrit par plusieurs mains, contient essentiellement des écrits astrologiques, dont des textes de Abraham ibn Ezra, Al-Zarqali et Hermès Trismégiste traduits de l'arabe, de l'hébreu et du grec. Dans la marge du folio 120r figure une bénédiction contre les vers, au folio 145v des conseils médicaux dans un mélange d'allemand et de latin. En plus des parties manuscrites, le volume possède trois parties imprimées. L'un des deux fermoirs en cuir original est encore intact.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le plus ancien manuscrit des commentaires de Sedulius Scotus sur les textes introductifs communs des évangiles. Il semble qu'il parvint à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. L'œuvre brève, transmise dans une poignée de manuscrits, attend toujours une édition critique.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le “manuscrit-jumeau” du Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne, a été créé à Fulda. On ne sait ni quand ni comment le manuscrit mathématique est parvenu à Bâle. Il semble avoir quitté Fulda au plus tard au 10e siècle comme le suggèrent les mains du texte ajouté.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit avec des extraits d'un ‘Martinellus' et avec le Carmen Paschale de Sedulius, copié dans une aire anglo-germanique à cheval entre le VIIIe et le IXe siècle, serait parvenu de Fulda à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. Une Vita s. Eulaliae virginis, contenue à l'origine dans cette copie, s'est perdue. Remarquables sont les aides pour la scansion au début du Carmen Paschale.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit a été écrit par le copiste prolifique et plus tard prieur du couvent dominicain de Bâle, Albert Löffler, en 1445, peu avant son entrée dans l'ordre. Son contenu reflète la formation académique et religieuse de Löffler : il contient des textes latins à caractère spirituel, par exemple le Speculum artis bene moriendi, aujourd'hui attribué à Nikolaus von Dinkelsbühl, l'Itinerarium mentis in Deum de Bonaventure et le Speculum ecclesiae de Hugues de Saint-Cher, à côté du très populaire Livre des échecs de Jacques de Cessoles, l'un des premiers traités latins sur les échecs. Deux textes en allemand y sont également inclus : un traité sur la perfection et un catalogue de questions pour s'assurer si l'âme d'un malade peut espérer la vie éternelle après la mort.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le volume en papier de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle, sans décor, contient les Disputationes ou Quaestiones de Johannes Heynlin de Lapide. Ces discussions qui, selon la note au folio 1r, se déroulèrent à Paris en présence et à l'instigation de Heynlin, ont été copiées par différentes mains, y compris celle de Heynlin lui-même.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le petit et épais manuscrit en papier et en parchemin de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle doit avoir été beaucoup utilisé, comme le suggèrent les nombreuses traces de saleté et d'usage. La reliure originale en cuir rouge a été recouverte d'une autre couche de cuir qui dépasse la couverture du livre dans la partie inférieure et peut être repliée sur son bord inférieur pour la protéger. Le manuscrit contient des prières, des hymnes et des textes dévotionnels de différents auteurs – surtout de saints et de papes – comme Mechtilde de Magdebourg ou Bernard de Clairvaux. On y trouve aussi des auteurs chartreux comme Heinrich Arnoldi. Aux f. 4v et 316v sont collées plusieurs gravures sur bois et sur métal qui ont été coloriées.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit en papier, spécialement préparé par le copiste Johannes Loy pour la chartreuse de Bâle, contient une collection de sermons à lire dans le chapitre. Les sermons sont l'œuvre de trois chartreux : Hieronymus Brönick, Heinrich Arnoldi et Heinrich Eger de Kalkar. Comme le dit la note introductive au fol. 1v, afin d'éviter l'uniformité qui est la mère de l'ennui, quatre sermons différents sont retenus pour chaque jour de fête, de façon à ce que le même sermon ne soit prononcé qu'une fois par année bissextile.
En ligne depuis: 14.12.2018
La première partie du manuscrit en papier, provenant de la chartreuse de Bâle, contient le Tractatus de modo perveniendi ad veram et perfectam dei et proximi dilectionem du prieur Heinrich Arnoldi (1407-1487), et la deuxième partie, intitulée De humilitate, comprend une collection d'écrits mineurs de celui-ci. Les deux unités de textes se trouvent également dans le manuscrit A X 83, qui a été copié la même année.
En ligne depuis: 14.12.2018
Les écrits du prieur Heinrich Arnoldi (1407-1487), présents dans la première partie du manuscrit (le recueil De humilitate et le traité De modo perveniendi), sont très semblables à ceux qui sont inclus dans le ms. A X 69. La deuxième partie contient le Tractatus de reformatione virium animae du théologien néerlandais Gerardus de Zutphania (1367-1398). Johannes Gipsmüller (1439-1484) copia ce manuscrit à la chartreuse de Bâle en 1472. Avant le premier folio, il devait y avoir une gravure sur bois coloriée, dont des traces sont encore visibles tout comme l'impression en négatif de la légende de l'image.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit en papier de petit format, provenant de la chartreuse de Bâle, est copié en grande partie par le bibliothécaire Georg Carpentarius, qui a compilé, pour les exercices spirituels quotidiens, des prières pour diverses occasions, des hymnes, des méditations et d'autres textes théologiques. Parmi les auteurs identifiables, on trouve de grands auteurs tels qu'Anselme de Canterbury et Bernard de Clairvaux, à côté de noms moins connus comme Basilius Phrisius. Sur les couvertures sont collées deux gravures coloriées : saint Georges avec le dragon (contreplat supérieur) et la messe de saint Grégoire (contreplat inférieur).
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit en papier de la chartreuse de Bâle contient les ordinaires pour les prêtres (y compris un discours en allemand aux frères convers), les diacres et les sous-diacres, des instructions sur la charge de sacristain et une série d'extraits musicaux liturgiques plus ou moins longs. Ils sont tous en latin à l'exception d'une version allemande de la séquence Ave praeclara maris stella (135r-135v) écrite par Sebastian Brant. Le manuscrit a été copié par Thomas Kress, le dernier chartreux de Bâle († 1564), alors qu'il était au début de sa carrière monastique (plus précisément : au cours de la troisième année de sa profession, cf. 102v).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce recueil de textes, composé de parties à l'origine séparées et provenant du fonds capitulaire de Saint-Léonard de Bâle, contient entre autres des écrits de Hugues de Saint-Victor et de Thomas a Kempis. Parmi les morceaux les plus courts du volume se trouvent deux textes allemands (« Fünf Mittel gegen die Ungeduld » et « Zwölf Zeichen der Minne ») et trois petits glossaires: un hébreu-latin, un gréco-latin et un latin-allemand. A noter aussi la boucle à ardillon intacte sur la reliure contemporaine.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit, peu décoré d'initiales historiées ou ornées avec des rinceaux, fut réalisé à la fin du XIIe siècle et appartenait à la bibliothèque des chartreux de Bâle. A côté des cantica ad laudes et ferialia glosés, il contient principalement le psautier avec la glossa ordinaria, le commentaire médiéval standard des textes bibliques. La disposition du texte a été conçue selon la manière habituelle du « commentaire en couronne » : le texte du psaume occupe le centre de la page, avec son interprétation située dans les marges et entre les lignes.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit était composé à l'origine d'au moins deux volumes, comme l'indiquent les deux différentes foliotations anciennes. La première partie a été copiée au XIIIe siècle par plusieurs mains très semblables et contient divers sermons, dont ceux de Gilbert de Tournai et de Bonaventure. La deuxième partie, copiée par une main principale au XIVe siècle, comprend un grande collection d'exempla de différentes origines. Ce modeste manuscrit appartenait à la chartreuse bâloise, comme l'attestent plusieurs notes de possession, deux vieilles étiquettes avec le titre et différentes cotes anciennes.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le volume, copié en littera parisiensis au milieu du XIIIe siècle, contient le De anima d'Avicenne dans la traduction de Jean de Séville et des parties de la Métaphysique, traduite par Dominique Gundissalvi. Il comprend également les deux premiers livres de la deuxième partie des libri metafisici et physicae de Al-Gazali, toujours dans la traduction de Gundissalvi. Le texte est complété d'esquisses schématiques. Le manuscrit parvint à la chartreuse de Bâle avec la collection de livres de Johannes Heynlin, qui l'avait acheté en 1461.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit de la première moitié du XVe siècle contient la Chronique allemande de Jacques Twinger de Koenigshoffen (chap. 1-3, 5) et la Chronique bernoise anonyme (elle s'interrompt en raison de la perte de feuillets). Les deux textes sont précédés d'un index complet. Le manuscrit fut plus tard la propriété de la famille Amerbach.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le court volume en parchemin, provenant du couvent des dominicains de Bâle, contient les livres I-V du De vegetabilibus et plantis d'Albert le Grand. Ce texte, en réalité composé de sept livres – dont il manque deux ici –, représente une petite partie de l'œuvre extraordinairement ample du docteur de l'église et savant universel dont la renommée fut surpassée par son élève Thomas d'Aquin peu après sa mort. La reliure usée montre des traces qui suggèrent que le livre était un liber catenatus.
En ligne depuis: 14.12.2018
La Rhetorica ad Herennium, abondamment glosée, qui se trouve au début de ce recueil de textes, a été copiée par Johannes Heynlin, lequel avait amené avec lui ce volume à la chartreuse de Bâle. Le texte du premier siècle apr. J.-C. représente le plus ancien enseignement rhétorique en langue latine, et il était très populaire au Moyen Age et à la Renaissance, comme en témoignent une vaste tradition de plus de 100 manuscrits et ses traductions dans de nombreuses langues européennes ; il transmet des principes rhétoriques toujours valides aujourd'hui.
En ligne depuis: 14.12.2018
Cet élégant livre d'heures au format de poche fut enluminé à Tours autour des années 1480 par le Maître des camaïeux d'or Le Bigot, actif dans l'entourage du peintre Jean Bourdichon. Les seize minuscules initiales historiées en camaïeu d'or qu'il recèle font succéder au répertoire des épisodes attendus un cycle original dédié aux sept jours de la Création. L'artiste démontre une maîtrise technique hors pair en conférant aux panses des initiales un caractère évanescent particulièrement séduisant. La subtile ordonnance des lettres qui les enserrent devait inviter son commanditaire anonyme à apprécier en détail l'alliance minutieuse de l'or et des couleurs.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit rassemble des traités anti-hussites des théologiens, Stanislaus de Znoyma (-1414), Simon de Tišnova (1370-1432) et Petrus de Pulka (1370-1425). Bien que l'intitulé final du premier traité indique 1431 comme date de copie, l'ensemble du manuscrit fut écrit au cours du deuxième quart du XVe siècle. Le papier est filigrané. Une main contemporaine au copiste principal a ajouté en début de volume une table des matières et, en fin, une liste des thèses hussites accompagnées de leurs réfutations. Ce même scribe clôt le manuscrit avec un poème condamnant les pillages des soldats. Le manuscrit compta parmi les livres du couvent des Dominicains de Bâle. Reliure ancienne en peau de truie ; estampée à froid ; primitivement enchaînée et équipée d'un fermoir. Le contreplat inférieur comporte un fragment de parchemin ; le contreplat supérieur contenait autrefois le fragment d'un poème français.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vers 1510 le chartreux bâlois Georg Carpentarius traduisit les statuts des frères lais de son ordre, du latin vers l'allemand. Le texte a été considéré dans la chartreuse de Bâle comme étant l'autographe du traducteur. Il se trouvait conservé dans la bibliothèque des convers.
En ligne depuis: 04.10.2018
A côté du Rosarium Jesu et Mariae du chartreux belge Jacobus van Gruitrode, ce manuscrit de petit format, provenant de la chartreuse de Bâle, contient des lettres de deux représentants de la Devotio moderna – Florens Radewijns et Geert Groote –, des extraits de la Bible et des commentaires, ainsi que diverses prières et des fragments plus ou moins longs de contenus variés.
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Vers 1520, Georg Carpentarius, alors bibliothécaire de la chartreuse de Bâle, dresse un catalogue des emplacements des livres dans la bibliothèque. Il comprend deux volumes, un pour chacune des deux salles de la bibliothèque, la Bibliotheca antiqua (AR I 2) et la Bibliotheca nova (AR I 3). Le catalogue de la Bibliotheca antiqua est précédé par l'« Informatorium bibliothecarii », un guide pour le bibliothécaire qui l'instruit dans ses activités – dont le catalogage, le soin des livres et du fonds libraire. Une liste de livres offerts à la chartreuse bâloise en 1526 par la chartreuse d'Ittingen est insérée au début du manuscrit.
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Vers 1520, Georg Carpentarius, alors bibliothécaire de la chartreuse de Bâle, dresse un catalogue des emplacements des livres dans la bibliothèque. Il comprend deux volumes, un pour chacune des deux salles de la bibliothèque, la Bibliotheca antiqua (AR I 2) et la Bibliotheca nova (AR I 3). Le catalogue de la Bibliotheca nova a été projeté pour pouvoir être poursuivi et contient des pages vides après chaque lettre de l'alphabet, où de nouvelles cotes auraient pu être ajoutées.
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En 1482, alors qu'il était bibliothécaire, Jakob Lauber commença à établir un catalogue des prêts des livres de la chartreuse de Bâle. La liste fut poursuivie après le mandat de Lauber jusqu'en 1527. Le catalogue des prêts fut établi suivant les lettres de l'alphabet, de A à I, et il était également possible d'enregistrer des volumes en prêt qui n'avaient pas de cote. Les livres empruntés furent listés avec l'indication de leur cote exacte sous la lettre correspondante ; après leur retour, l'entrée est biffée.
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Le Repertorium du bibliothécaire de la chartreuse de Bâle, Urban Moser, est un index alphabétique par auteur, titre et concepts remarquables des fonds de la chartreuse. Comme le successeur de Moser, Georg Carpentarius, a donné de nouvelles cotes à plusieurs volumes, celui-ci ajoute au catalogue vers 1520 une concordance des cotes, de façon à pouvoir encore utiliser l'index alphabétique. De cette manière il a été possible de compléter les listes alphabétiques et les catalogues par emplacement (Bâle, UB, AR I 2 et AR I 3).
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Le volume en parchemin de la chartreuse de Bâle, de petit format, est composé de trois fascicules séparés à l'origine. Le premier est décoré de trois initiales (1r, 53r, 58r) et contient le Stimulus dilectionis de Eckbert von Schönau, des prières, des psaumes pénitentiels et une litanie des saints. Suit un fragment d'un livre de prières dont il manque le début et la fin. La troisième partie contient une compilation du Soliloquium de Bonaventure et le De vanitate mundi de Hugues de Saint-Victor. Il est frappant de constater le fort degré de salissure des feuillets 24-53 (Agenda defunctorum et psaumes pénitentiels), qui fait penser à un usage intensif de cette partie du manuscrit.
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Le manuscrit contient le Floretum medicinae, une œuvre constituée d'extraits médicaux, divisée en 25 livres. L'origine et l'auteur de l'ouvrage sont inconnus. Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque de la chartreuse de Bâle dans la section des cotes A de la Bibliotheca antiqua, laquelle comprenait, à côté des Artes liberales, la philosophie et la médecine.
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Le manuscrit d'Eusèbe remonte au XIVe siècle et appartenait déjà à l'époque d'Heinrich Arnoldi (prieur entre 1449 et 1480) au fonds libraire de la chartreuse de Bâle. Il est en vélin de haute qualité, copié et rubriqué soigneusement, en partie avec des initiales filigranées. Le codex contient diverses additions des XIVe et XVe siècle; la reliure date du XIXe siècle.
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Le manuscrit, ayant appartenu à Johannes Heynlin de Lapide, qui l'a donné à la chartreuse de Bâle, réunit des discours et des lettres d'humanistes célèbres comme Poggio Bracciolini et Enea Silvio Piccolomini – y compris une lettre originale de Johannes Reuchlin à Jakob Louber – avec des textes d'auteurs grecs et orientaux en traduction latine. Certaines parties du manuscrit sont de la main de Heynlin et de Reuchlin.
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Ce manuscrit composite (comprenant deux parties) du XIIIe s. contient une traduction latine des deux premiers livres de la Métaphysique d'Aristote. Une première main, employant une textura à tendance cursive, est à l'origine des neuf premiers feuillets du volume ; mais la plus grande partie de celui-ci a été écrite par un second copiste, ayant adopté une textura. Le manuscrit comporte un grand nombre de gloses et notes marginales datant du XIIIe s., parmi lesquelles, certaines, portant entre autres sur la traduction du texte d'Aristote, sont mises en exergue par des rubrications. Le volume présente d'anciennes cotes liées au couvent des Dominicains de Bâle. Sa reliure du XIVe/XVe s. était à l'origine enchaînée et avait deux fermoirs. Des fragments de papier et de parchemin du XIIIe et XIVe s. sont utilisés comme contre-plat et feuillet de garde antérieurs.
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Ce manuscrit contient le texte français de la chanson de geste, Ami et Amile. La période de copie de l'ouvrage (du 16 mai au 23 juin 1425) nous est donnée par le colophon. Le texte écrit en cursive gothique est jalonné par de très nombreuses initiales rubriquées marquant le début de chaque strophe. La reliure moderne en carton (XIXe s.) est couverte d'un fragment de parchemin provenant d'un missel du XVe siècle. Une inscription sur un feuillet de garde indique que le volume fut donné en cadeau à la femme de lettres Anne de Graville (1490-1540). Il compta plus tard parmi les livres de la collection du gendre de cette dernière, le bibliophile Claude d'Urfé (1501-1558). Au XIXe s., l'ouvrage fut en la possession du philologue Wilhelm Wackernagel (1806-1869), qui en 1843 le donna à la Bibliothèque de l'Université de Bâle.
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